Été 1982, un quinze août dans une petite ville du Texas au nom de Pasadena, un cri se fit entendre dans une chambre à l'odeur beaucoup trop aseptisée et de lumière dont la blancheur picotait les yeux du petit être à la chevelure châtain claire suivi deux minutes plus tard par d'autres cris, un regard à l’affût de ce qui se passait tout autour de lui ce fût Kaeden. Un père militaire qui prônait respect et règle, qui était souvent en mission de par sa fierté et son devoir de défendre son petit, un père qui pour ses six ans avait commencé à l'emmener dans les airs, et plus je grandissais plus je ressentais ce besoin d'être en hauteur dominant le monde, observant les paysages sous une autre forme. A l'inverse mon frère jumeau Demitrius, qui était plutôt terre à terre passionné d'histoire et de sciences, beaucoup plus sérieux, mais mon envie de suivre les traces de mon père fit que je veillais à être bon en classe tout en me permettant de faire le pitre, et les conneries qui vont avec, très sportif je faisais parti des populaires. A l'inverse ma moitié était un intello, le genre a passé plus de temps la tête dans ses bouquins qu'à songer à draguer des jolies créatures que Dieu avait façonné pour nous rendre fou.
J'avais une vie de famille assez normale je dois dire, puis vint mes 15 ans où un homme vient frapper à la porte, ma mère qui était avec sa tarte aux pommes dans les mains ouvrit la porte, mon frère était encore à la bibliothèque pour se cultiver, seul le fracas du plat tombant en morceau m'alerta qu'il y avait un problème, j’accourus, dévalant l'escalier à toute vitesse, la tarte aux pommes jonchant le sol, les larmes coulants sur les joues de ma mère alors qu'elle serrait contre elle, le drapeau des états-unis, mes pas s'avancèrent vite vers ma génitrice et encerclant les bras de ma mère l'homme en uniforme s'adressa à moi.
« u dois être Kaeden ton père m'a beaucoup parlé de toi, je pense qu'il aurait voulu que ça soit toi qui les récupère. Mes sincères condoléance, c'était un homme très courageux et un sergent major digne de ce nom, notre unité viendra lui rendre hommage. » dans le creux de ma main il déposa les plaques gravées aux numéros d'identifications de mon père, la chaîne glissa le long de ma nuque, froide, un soupire, des larmes que je retenais en me dirigeant dans le salon avec ma propre mère. Le 24 Décembre 1997, tous les trois enfilions un costume noir pour nous les hommes et une robe couvrant les jambes de ma mère, mais il n'était pas question de réveillonner pour ce jour de fête, l'impatience de découvrir les cadeaux sous le sapin de noël, non, en ce qui nous concernait c'était plus le devoir de mémoire, ensevelir sous la terre, le corps d'un mari tant aimé, d'un père qui nous avait fait connaître une passion commune, un père qui malgré sa rigidité était aimant et rempli de bon conseil, un chef d'unité, un frère d'arme, ce n'était pas seulement un père qui avait perdu la vie, c'était avant tout un être que beaucoup chérissait et ce jour-là personne n'avait le cœur à faire la fête, le chagrin était beaucoup trop présent pour vouloir sourire et rire devant un bon dîner et une table bien remplie.
Lors de nos seize ans mon frère demanda l'accord de notre mère pour aller continuer ses études auprès de notre tante qui vivait à Wellington, ayant trouvé une université très réputée et qui possédait des matières qu'ils n'y avaient pas ici, aux états-unis, malgré une certaine réticence de la matriarche elle finit par accepter lui laissant réaliser ses ambitions, bien évidemment à chaque vacance scolaire il revenait à la maison, et deux fois dans l'année c'est nous deux qui prenions l'avion pour changer d'horizon et voir une partie de sa famille native de là-bas, la nouvelle-zélande était un climat assez différent mais ressemblant à la fois à notre Texas seulement les paysages et les gens étaient différents. Je finis mes études normalement fini capitaine de mon équipe de basket ball pour la dernière année de lycée, et je remporte même le championnat qui n'a pas été remporté depuis plus de vingt-cinq ans, tout se porte à merveille, depuis deux ans je sors avec une fille de manière sérieuse, c'est la première fois que je fais ça, être avec quelqu'un, d'habitude je suis plus du genre à profiter des joies de la vie tout simplement, mais cette fille-là, Stephanie qu'on appelle tous Steffie ça fait plus américain elle a su me charmer, je ne sais pas comment elle s'y est prise moi qui suis très impulsif, qui ne me prends pas du tout au sérieux, elle est parvenu à me calmer, à m'adoucir. Les conversations fusent jusqu'à tard le matin, ses parents ne m'apprécient pas, je suis trop beau pour rendre leur fille heureuse, c'est assez drôle quand on y songe, ce genre de discours. Pourtant tout se dégrade rapidement, un conducteur ayant usé d'un peu trop d'alcool et de différentes drogues n'a pas toutes les facultés pour être sur la route, il ne la voit pas, l'impact pulvérise le capot de son véhicule, embarque celui de celle que j'aime en tonneau dans un ravin, mon téléphone sonne à 03,00 am, une voix masculine me sort de mon sommeil, on m'explique la situation, c'est la seconde fois que je perds une personne à laquelle je tiens, c'est la toute première fois que je verse des larmes, mon cœur est comme transpercé d'une multitude de lames de couteau. Il est étrange le lien entre jumeau, mais quelques minutes après le nom de mon propre frère s'afficha sur l'écran de mon téléphone, me demandant ce qu'il se passait, décrivant une douleur qui l'avait réveillé, qui était la mienne.
Le jour de mes vingt-et-un ans je pénètre les locaux de l'us air force, je remplis un dossier de candidature, plusieurs mois après avoir passé les tests je reçois une lettre, la mention retenue à l'écriture rougeâtre, c'est un rêve d'enfant qui s'ouvre à moi, prendre la relève de mon paternel.
«Il est HORS de QUESTION que tu t'en ailles et encore moins pour te faire tuer, j'ai déjà perdu ton père, tu ne seras pas le prochain sur cette liste. » même si j'aimais ma mère, il y avait une chose que je ne pouvais pas faire c'était de ne pas suivre mon rêve, après tout il n'y avait pas que mon frère qui avait toujours les mérites et le droit d'obtenir ce que bon lui chante.
« Je suis majeur mère, qu'importe si je te blesse, je défendrais et mourrais pour mon pays si tel doit l'être mon destin. » elle ne me parla même plus avant que je ne rejoigne la caserne.
Octobre 2005,
« Monsieur McKinney c'est à vous s'il vous plaît. » la visite médicale tant redoutée afin de continuer le processus de pilote de chasse, toute ma vie était dans les mains de cette jeune femme à la chevelure corbeau et à la voix séduisante, il faut bien l'avouer. Et elle n'avait pas idée à quel point ! Tout se passa bien, les mensurations, l'audition, c'est alors que vient l'examen de la vue, bien sur un de mes coéquipiers qui s'avère être mon meilleur ami ayant passé le test avant m'avait soufflé les lettres par ordre chronologique, il était le seul à savoir cette maladie qui me portait tant soucis mais que je soignais et n'avais plus trop de souci si ce n'est de confondre certaines lettres, aussi pour être sur d'être pris j'avais demandé à Danny de me souffler le tableau, histoire de malchance ou non, elle avait changé le tableau avant mon passage et finissant ma récitation à la perfection je vis le stylo de la jeune femme se glisser sur la case recalé, rapidement ma main vient prendre possession de son poignet empêchant le moindre mouvement de celle-ci.
« S'il vous plait mademoiselle, je n'ai pas de problème de vue je puis vous l'assurez et heureusement d'ailleurs dans le cas contraire je ne pourrais voir la si belle femme que vous êtes. » mon regard plongeais dans ses prunelles saphirs, me troublant sans que je ne comprenne pourquoi, elle parvient à se sauver de mon emprise.
« Si quelqu'un le découvre, je risque de perdre ma place, vous en êtes conscient ? Et votre sourire craquant ne m'aidera en rien. » Ma main releva son menton à la hauteur de mon regard, le sourire toujours présent sur mes lèvres mais un regard très sérieux que j’arborais
« Vous avez le destin du meilleur pilote de l'armée de l'air entre vos mains, c'est mon rêve depuis que je suis enfant, depuis que je suis monté dans un avion, je vous en conjure ne me couper pas les ailes avant que j'ai moi-même eut l'occasion de les avoir … si j'peux vous dire un secret qui reste entre nous, j'ai un petit problème, il n'est pas visuel, je suis dyslexique depuis enfant, et bien que j'ai eut des cours chez un spécialiste j'ai encore du mal avec certaines lettres. Ne me briser déjà pas le cœur. » je jouais sur les deux tableaux avec la jeune femme qui m'attirait beaucoup, mais à l'heure actuelle la question n'était pas là.
Quand elle déposa sa validation sur le document officiel, je ne pu rien faire d'autre que la remercier et pour ça je choisissais de revenir quelques jours plus tard, quand grâce à certaines de mes sources elle terminait la dernière, je voulais la surprendre, la remercier et ainsi, un panier sous le bras comprenant un bouquet de lys, un coffret de chocolat à divers parfums assez originaux ainsi qu'une pizza aux quatre fromages j'attendais en bas des marches du bâtiment de santé, vêtu dans mon uniforme de l'armée. Dans quelques jours je commencerais à faire ce que je souhaitais depuis longtemps apprendre à voler, bien que je le sache un petit peu, l’entraînement serait plus théorique et on aurait des avions d'une puissance beaucoup plus importante que jamais je n'ai eu en main, ça serait parti pour un an de formation intense avant de pouvoir partir en mission les mois suivant l'obtention de mes ailes. Soudainement, ses jambes frôlèrent le béton blanc, et je ne pu m'empêchais de sourire devant son étonnement de me voir ici.
« J'ignorais ce que vous préfériez alors j'ai pris de tout, pour vous remerciez … et pour avoir l'occasion de vous avoir pour une soirée entièrement. » il y a des rencontres, qui sont le fruit du hasard et qui pourtant égayent nos journées, Maywen en faisait partie, après cette soirée tout changea, pas au début, on mis du temps pour se découvrir, mon entraînement ne me permettant pas d'être 100 % là c'est lors de la visite médicale pour rejoindre ma première mission que tout se fit, avait-elle peur qu'il m'arrive quelque chose ? Ou simplement le fait de se désirer si fort, mais un an après que ses océans eurent prit possession de mes pensées nous essayons quelque chose que je n'avais pas l'habitude, ce sentiment que j'avais ressenti une seule fois auparavant et qui m'avait détruit. Je n'avais pas peur.
La guerre était horrible, j'avais juré me battre pour défendre et représenter les couleurs de ma patrie mais ce que je pouvais faire parfois ne ressemblait à rien pour quoi je m'étais engagé, souvent dans ma bulle d'air j'essayais de ne pas songer qui était tué par les bombes que j’éjectais de mon appareil, et si par malheur je le faisais l’empathie me rattrapais, combien d'enfants ? De femmes ? Mort pour quoi ? Du pétrole ? Les ordres sont les ordres et tel un bon soldat j'écoutais, au fond il était peut être nécessaire, ce que je faisais, ce qu'on faisait tous en risquant nos vies, que ce n'était pas qu'une question financière je l’espérais en tout cas. En Août j'obtenais mon grade de sergent ainsi que deux mois de vacances consécutifs avant de partir pour 4 mois en mission secrète, et je dois dire que cet été là May' et moi en avions bien profité, notre côté impulsif l'emportant, nous sommes partis sur un coup de tête pour New York, nos envies sur un coup de tête réalisé par un simple geste de ma part ou de la sienne, notre relation était vraiment bien, en aucun cas je n'avais songé que cette rencontre prendrait cette tournure là, devenant plus qu'importante à mes yeux, quatre ans s'étaient écoulés depuis que nous étions ensemble, et pour le moment aucun de nous deux n'avaient prononcés ces trois mots, ce sentiment qui pouvait parfois effrayé, si je ne l'avais pas encore dit c'est un peu une question d’ego, elle ne l'avait fait et ça faisait fillette de le faire avant le sexe féminin. Un soir alors qu'elle venait de reprendre le travail, je l'avais prise par la main et sans autorisation avait prit un avion de reconnaissance, le E-9A Widget , j'avais pris la jeune femme sur moi et en quelques secondes nous nous sommes retrouvés dans les nuages faisant partager à la jeune femme ce qui m'attirait tant là dedans.
« C'est magnifique... »lâcha la jeune femme, et elle n'avait encore rien vu, m'amusant à montrer mes capacités autant en acrobatie qu'en effleurant simplement la surface d'une colline ou de l'eau je pouvais apercevoir des étoiles qui brillaient dans ses prunelles, ces mêmes étoiles que j'avais dû avoir quand mon père m'avait emmené dans ce ciel pour la première fois. C'est sur un coucher de soleil dans le ciel que je décidais de terminer cette escapade, j'eus à peine le temps d'éteindre le moteur de l'appareil que des voix se firent entendre
« BORDEL qui est l'imbécile qui s'est envolé sans mon autorisation. » j'aidais la jeune femme qui était encore en plein vol à descendre de l'avion avant de la prendre par la main
« Viens vite, il faut pas qu'on nous attrape. » je l'emportais avec moi d'un hangar à un autre entendant un simple
«Me dis pas que tu as pris l'appareil sans autorisation ? » je ne dis rien, après tout qui dis mot consent, les pas se rapprochèrent mais au fond d'un hangar se trouvèrent les toiles de parachutes.
« Chut maintenant. » dis-je en nous glissant dans les parachutes, glissant au centre pour ne pas me faire remarquer, alors qu'elle jouait avec le tissu d'une manière très aguicheuse, venant se serrer contre moi, et partant pour une seconde fois au septième ciel. Dénudé dans les parachutes je finis par lâcher une bombe.
« Je t'aime tellement. » comme réponse je n'obtiens que le silence, ou le bruitage des alvéoles soulevant la cage thoracique de celle qui réussi d'avantage que les précédentes, jamais encore on ne m'avait pas répondu à une déclaration anodine mais sincère. Elle brisa le silence
« On devrait pas y aller tant qu'il n'y a personne. »
Fevrier 2011,
« Mayde Mayde, commandant McKinney numéro d'immatriculation 0152356, moteur hs, coordonnées position initiale 87 °Nord , 160° Ouest, fuite d'huile à l'intérieur de la cabine je n'arrive pas à m’éjecter. Mayde Mayde me recevez-vous ?» les dernières paroles que je prononçais avant de voir mon avion piquer du nez devant l'immensité d'un océan, j'ignorais lequel et si même il s'agissait d'un océan, après tout l'eau recouvrant le globe est assez riche, je pouvais être n'importe où. Plus je descendais plus je repensais à ce que j'avais vécu jusque-là, mon intégration dans l' us air force, la guerre et les horreurs que je ne vois pas dans mes nuages néanmoins j'y suis allé une fois en bas sur cette terre ferme, l'Afghanistan, je m'en rappelle comme si c'était hier, mon unité prit pour des renforts avançant doucement pour sécuriser une ville quand je suis tombé nez à nez avec cet enfant qui ne devait pas avoir plus de quatorze ans une mitraillette dirigée vers moi, le regard enfantin qu'il devait avoir n'était plus là sans doute disparu depuis bien longtemps, seul persistait la rage. Avec beaucoup de difficulté je tuais ce petit être, après ça je faisais pas mal de cauchemars et demandais à mon supérieur d'éviter de m'envoyer au front autre part que dans mon avion. Cette mission avait l'air plutôt banale d'ailleurs mais comme à chaque fois que je devais partir , May était là sur le quai de la gare ou devant mon avion pour me dire au revoir cette fois-ci j'ignore pourquoi mais j'avais voulu qu'elle ait quelque chose de moi, et pour la première fois depuis 15 ans je retirais les plaques de mon père pour les glisser autour de son cou
« Comme ça tu penseras toujours à moi en les regardant » Un sourire charmeur comme je savais si souvent le faire et sa voix si délicieuse à mon oreille qui voulait me dire quelque chose
« Je... Je... t... » J'ignore pourquoi elle n'arrivait pas à dire ces petits mots, je ne doutais absolument pas de son amour pour moi, peut être aurais-je dû, mais je ne pense pas, ses gestes parlaient pour elle, mes lèvres qui effleurent une dernière fois les siennes et ma main qui doucement lâche la sienne quand soudain
« Attends. » je me retourne pour faire face la jeune femme, son teint blanchâtre montre son embarras mais elle enlève le collier qu'elle a autour du cou
« Comme ça tu ne m'oublieras pas toi non plus. » C'est grâce à ce genre de geste que je ne pouvais pas croire qu'elle ne m'aimait pas et même si oui nous étions ensemble depuis quatre ans et qu'elle n'avait jamais encore prononcé ces trois petits mots pour signifier un réel attachement. Son visage apparut, alors que le nez de mon avion et ma propre personne étions en train de foncer dans l'azur, je l'apercevais comme un dernier au revoir avant de partir, je serrais le médaillon dans le creux de ma paume en fermant doucement les yeux, attendant que la mort vienne me chercher, songeant à se sourire que je ne verrais plus, ses éclats de rire qui se transformeront en tristesse. C'était elle qui m'avait offert mes ailes, et pour ça je ne pouvais lui en vouloir, le risque du métier, tout comme mon père avant moi. J'avais du mal à imaginer la tête qu'elle pourrait faire en voyant mon frère apparaître dans l'encadrement de la porte, je n'avais voulu personne d'autre pour faire un tel acte, c'était ma moitié, et ma mère n'ayant jamais été d'accord il n'y avait qu'à lui que je pouvais demander pareil service, bien entendu quand nous en avons discuté c'était hypothétique, j'espérais qu'il tiendrait sa parole comme un frère. Ma lèvre se pinça alors que l'eau commençait à investir la cabine, serrant contre moi le sac à dos de survie je récupérais une bouteille de gaz et avec le cul de celle-ci tapait fort contre la vitre pour qu'elle se brise. J'ignore par quel miracle mais l'air circula de nouveau dans mes poumons, je me rappelle avoir nager pendant ce qui me semblait une éternité avant d'atterrir sur le sable d'une plage, le sac à dos attaché autour de ma taille.
Mai 2011, un bateau de l'armée chinoise me retrouva sur cette île, j'allais enfin pouvoir repartir dans mon pays mais les choses ne se passent jamais comme on le souhaite, le consulat américain n'étant pas accessible quand je débarquais, mes pieds m’emmenèrent dans un bar où la générosité de plusieurs marins me fit consommer plus que de mesure, oubliant même mon nom je me réveillais dans une cellule et plus tard en prison jusqu'à la date de mon procès.
Mai 2014 Le procès eut lieu et ayant purgé ma peine, je fus rapatrié rapidement dans mon pays, et à ma grande surprise j'avais été déclaré mort au bout de trois ans officiellement, j'avais même eut la grande surprise de me rendre sur ma propre tombe, plusieurs mois passèrent durant il me fallut régulariser ma situation, il est plus facile de passer de vivant à mort que l'inverse. Je parviens à me faire réformer de l'armée et voulant rejoindre ma famille je rejoignais Welligton mais cette fois-ci pour y vivre. Là-bas j'intégrais la police, recommençant tout à zéro, une formation d'un an avant de prendre fonction, mon frère m'apprit que la jeune femme que j'avais tant aimé avant d'être administrativement mort était revenue ici aussi mais jamais avant aujourd'hui mes pas m'avaient menés à elle.