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nick (laugh hard. run fast. be kind.)

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nick (laugh hard. run fast. be kind.) - (Lun 3 Sep - 13:05)

Nicholas Hamilton
young scrappy and hungry

Nom Hamilton. Prénom(s) Nicholas. Mais on m'appelle plus souvent Nick, ou Nicky. Âge  28 ans. pas mal de mes amis de mon âge sont comme désespérés devant le chiffre rond qui arrive, comme s'ils étaient sur l’échafaud et sur le point de crever d'un instant à l'autre. moi, franchement, j'm'en fous un peu... c'est jamais qu'un âge, quoi. Naissance  Le 1er Janvier 1990, à 5h34 du matin, à Londres. Je vous laisse imaginer le super réveillon qu'à dû passer ma mère ! Nationalité Même si je suis né à Londres, je reste Neo-Zelandais. Ma mère était juste retournée au pays le temps de sa grossesse. Origines Toute ma famille est anglaise. Statut civil Célibataire. Orientation sexuelle  je suis hétéro. j'ai jamais remis ma sexualité en doute, ni quand mes hormones d'ados envahissaient mon crâne - et pas que - ni après. Occupation en principe, je suis lieutenant de police à la brigade des moeurs. mais là... j'suis juste un bouffon en attente de jugement disciplinaire, après une mise à pied, y'a quelques semaines, et passant le plus clair de son temps dans un centre de rééduc. joyeux, n'est-ce pas ? Argent ma famille est riche - bien que ça risque de plus tellement être le cas maintenant. Pour ma part, je suis plutôt de classe moyenne. Caractère téméraire, casse-cou, intègre, passionné, espiègle, impatient, intelligent, respectueux, gentil, érudit, courageux, impulsif, persévérant, terre-à-terre, taquin, ambitieux, désordonné, honnête, modeste, sociable, malin, têtu, râleur, bienveillant, énergique Groupe carpe diem The Fortune Teller tant qu'on touche pas à maman Hamilton ou à Côtelette la chienne, faites-vous plaisir mes poulets Avatar finn jones (©️️️️️pochi)

Citation blablbalbalbalbalbal raisins abricots secs miam
(01) j'ai toujours été un téméraire. depuis tout petit, si dans la troupe d'enfants, il devait en avoir un qui aille chercher le ballon sur la pelouse de la vieille sorcière du quartier, qui ouvre la marche d'une exploration en forêt ou même qui saute à pied joints dans une énorme flaque ou une pile de feuille... c'était toujours moi. non pas que je sois sans peur - personne n'est sans peur. c'est juste que... les peurs ne m'ont jamais vraiment effrayé. ca m'a jamais dérangé de les surmonter, de passer outre. au contraire. j'adore ce sentiment d'adrénaline que ça peut vous faire ressentir. pour certain, ce sentiment s'apparente à celui de mourir. moi, c'est tout l'inverse, justement : je sens ces battements de coeur si particuliers et... j'ai l'impression de vivre, comme si je naissais une nouvelle fois. mais bon, j'ai conscience que j'ai juste l'air d'un bel hippie quand je parle de ça, donc je vais arrêter, sinon vous allez me prendre pour un taré !

  (02) Je suis un homme de principes. c'est qu'on a toujours été élevés dans le respect avec ma soeur. que ce soit celui des autres; de la vie, de la valeur des choses ou de nous même... le principal mot d'ordre de mon père, c'était ça : le respect. bon, maintenant que je sais que son véritable mot d'ordre devait surtout être l'hypocrisie, ça me fait un peu rire, mais bon. je ne peux pas non plus lui enlever ça, cette bonne éducation qu'il nous a donné, avec ma mère. on a toujours vécu dans un environnement joyeux, chaleureux, alors forcément, ça nous porte sur le caractère. ah, oui, parce que j'vous jure, j'suis quelqu'un de relativement joyeux en temps normal... là, j'suis juste qu'en ce moment, j'suis à bout de nerf, et j'ai du mal à rester zen.

  (03) Dans le temps, avec ma soeur, on s'amusait à appeler notre maison La maison du bonheur. Parce que c'était le genre de foyer chaleureux qui étaient toujours en mode portes ouvertes. Y'a pas un jour où y'avait pas des amis de mes parents, de ma soeur, ou alors à moi, qui venaient comme s'ils rentraient chez eux, sans toquer, se servant dans le frigo, allumant la télé. Ca peut sembler dingue pour la plupart des gens, mais pour nous, c'était on ne peut plus normal, vu que jusqu'à présent, on avait toujours vécu dans un environnement comme ça, où le bon vivre prime sur le reste.

 (04) j'ai toujours, toujours voulu devenir flic. Un aussi fort que mon père. Etre aussi droit, aussi respecté que lui. Le rendre fier et pouvoir faire du monde un meilleur endroit pour vivre, avec lui. Toute ma vie, j'ai travaillé dur, pour ça. Que ça soit lors de mes études pour avoir mon diplôme avec les meilleurs résultats ou encore aujourd'hui pour prouver à tout le monde ma valeur, j'ai toujours bossé dur. Prouver ma valeur, ouais, parce que quand on est le fils du plus haut gradé, croyez-moi, ça aide pas tellement à se faire des amis dans le secteurs. mais j'ai toujours passé outre. je me suis toujours dis "je leur prouverais", je voulais leur montrer que je méritais ma place autant qu'eux, et que j'avais les capacités pour devenir aussi grand que mon père. Et maintenant, j'me dis... quelle bonne blague...

  (05) Je suis pas vraiment ce genre de type qui va enchaîner les conquêtes à tout va, avec une ribambelle d'ex et d'autres coups d'un soir. J'irais pas non plus jusqu'à dire que je suis un romantique, mais, c'est juste que ça m'intéresse pas, je vois pas tellement tout l'intérêt qu'il y a là-dedans. Bon, après, je vous mentirais si je vous disais que j'ai jamais eu d'aventures, mais, simplement deux ou trois, et encore. Et concernant les vraies relations sérieuses - à partir de l'âge adulte, hein, à partir du moment où on est gamin; scusez moi mais je considère pas ça comme du sérieux -, bah j'en ai eu... deux. Ah là c'est sûr que j'suis pas du genre casanova.

  (06) J'ai un chien. Une femelle, croisée entre un doberman et un royyweiller. Elle a 6 ans, et elle s'appelle Côtelette. Ouais, j'avais la dalle, quand il a fallu choisir le nom. C'est mon père qui me l'avait ramenée comme cadeau d'anniversaire, après qu'une des chiennes de la bridage des stup' ait mis bas une portée. D'où sa race un peu particulière. Elle a tendance a faire peur au gens, parce qu'elle a vraiment l'allure d'un molosse, mais en vrai, j'vous jure, c'est une crème, cette chienne, y'a pas plus adorable et affectueuse. Toujours hyper joyeuse, prête à s'amuser et à faire copain-copain avec quiconque sera gentil avec elle - un très bon chien de garde, en somme ! Ah, et puis, elle est dressée au grain. Je l'adore, cette p'tite, et j'suis sûrement pas mal gâteux quand je suis avec elle. Ca a été dur, quand je l'ai confiée à ma mère. C'est que, tant que je serais coincé dans ce foutu fauteuil, je pourrais pas tellement m'occuper d'elle. Et ma mère, elle... 'faut pas qu'elle se retrouve seule, elle a besoin de compagnie. Du coup, c'est tout benef, je suppose.

  (07) Je suis bordélique. Et quand je dis ça, je veux pas dire que je suis du genre à laisser trainer deux-trois merdouilles après mon passage quand je fais un trucs parce que je finis par les oublier, non, non, c'est rien, ça, c'est de la conneries. Moi, là, je vous parle de vrai bordel, d'une vraie accumulation d'un milliards de trucs dans mon appart. Des cartons de dossiers classés sans suites, des recherches personnelles, des papiers divers ou encore la demie tonne de livres et romans divers et variés... c'est bien simple, quand on rentre chez moi, on a l'impression de pénétrer dans un sous sol de la salle d’archives d'une bibliothèque, ou d'un truc du genre. Après j'vous arrête de suite, hein. Il est pas crade, mon appart. Il est juste pas rangé, parce que j'arrive pas à être bien, quand tout est niquel, quand rien dépasse. Je sais pas, moi, j'ai besoin de m'étendre, j'ai besoin d'une vue d'ensemble, en fait, plutôt que d'me concentrer sur les détails. Et je sais que ça énerve pas mal les gens quand ils voient mon appart, mais franchement, leur avis, j'en ai un peu rien à foutre. Au contraire, même, voir leur tronche qui découvrent mon petit palais, ça me fait toujours un peu rire. En plus j'ai lu quelque part que les gens comme ça c'était en fait des génies, alors raison de plus pour pas chercher à me changer, eh.

  (08) J'ai toujours aimé le sport. J'suis plutôt du genre hyperactif, et rester assis quelque part sans bouger, c'est vraiment pas pour moi. Du coup, là, d'être coincé dans un fauteuil roulant, vous imaginez même pas à quel point c'est frustrant, pour moi. A quel point de marcher me manque, à quel point de courir me manque, de grimper aux arbres, d'escalader des murs, jouer au basket, faire de la boxe, du taekwondo... quand je pense que je venais tout juste de passer ceinture noire... et le pire dans tout ça, c'est que même si je vais certainement pouvoir remarcher un jour... déjà, non seulement ça se fera pas en un claquement de doigt, mais en plus, ça m'étonnerait franchement que je puisse reprendre le sport comme je le pratiquais avant. Et ça, c'est la merde.

  (09) Je sais jouer de la guitare. En fait, quand j'étais enfant et que j'avais quelque chose comme, 8 ou 9 ans, y'avait cette fille, d'environ du même âge que moi, qui prenais des cours de guitare. Elle était passionnée de musique. Et, moi, bah, je vais pas dire que j'aime pas ça, bien sûr, que j'aime la musique, mais, un peu comme tout le monde, je dirais. C'était pas spécialement une passion. Mais je voulais absolument pouvoir passer mes samedi après-midi avec elle, alors j'me suis inscris au cours de guitare. Bon, par contre, j'ai été un peu con parce que comme je savais pas en jouer, forcément, j'ai été mis dans la classe des débutants, donc j'étais pas avec elle ! J'avais pas du tout pensé à ça - en même temps, à cet âge - et j'me suis senti vraiment bête. Mais j'me suis pas laissé démonter, j'ai fais de mon mieux pour progresser et pouvoir passer au cours supérieur où elle était. Et j'ai réussi ! Mais, bon. C'est jamais devenu mon amoureuse pour autant. Cette tristesse ! Heureusement qu'en vrai, ça m'a plutôt plu, d'apprendre cet instrument. J'en joue encore un peu aujourd'hui, et ça m'amuse encore de repenser à cette histoire.

  (10) Au poste de police, on me surnommait toujours Simba. Et c'est vrai que ce surnom m'allait plutôt bien, pour toute une brochette de raisons. Tout d'abord, j'suis le fils du grand manitou de la police. Ensuite... mes cheveux ! Des boucles blondes, qui sont pas sans rappeler une crinière pour mes collègues, c'est sûr que de ce côté là, j'suis pas loupé. Mais surtout, j'ai toujours été vu comme un p'tit rebelle, au poste. Celui qui fonce la tête baissée dans le danger, celui qui enfonce des portes ouvertes, celui qui décide de prendre en charge des affaires dont il est pas censé s'occuper. Et même si la grande majorité s'amusait plutôt de mon comportement... je sais aussi que ça en agaçait plus d'un. Et je suis sûr que ces mêmes personnes doivent être ravies de me voir aujourd'hui sur la touche.... tout comme ça doit les foutre en rogne de voir la presse et la population me considérer comme un héro !  

Pseudo/Prénom pochi/laurie  :boubou:  Âge bientôt le quart de siècle je pleure  :pleur:  Pays bleuuuu blaaanc rouuuuuge je suis françois le françaaaaaais  nick (laugh hard. run fast. be kind.) 3475405848  Connexion tous les jours, mais plutôt le soir vu que je finis le taff assez tard  nick (laugh hard. run fast. be kind.) 3810423794 Où as-tu connu le forum?top-site Personnage inventé Dernière bafouille j'peux pas, j'ai garé mon char en double file, là  nick (laugh hard. run fast. be kind.) 1485733704
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Re: nick (laugh hard. run fast. be kind.) - (Lun 3 Sep - 13:06)


« Allez, Nicholas, courage, vous pouvez le faire ! Encore un seul petit pas ! » “un seul”, “un seul”... ils sont marrants, eux. J’voudrais bien les y voir, à ma place. Je sais même pas comment je fais pour tenir debout, alors faire un pas ? Et puis quoi, encore. Je suis complètement paralysé sur place, tremblant, presque flageolant et j’ai envie que d’une seule chose : qu’on me foute la paix. Je sais bien qu’ils sont là pour m’aider, mais bordel, qu’est-ce que c’est fatiguant ! C’est vrai, quoi, pourquoi d’un seul coup ils veulent m’enlever les barres de soutien ? Sans pouvoir me tenir par les bras, tu m’étonnes que je fais que de me casser la gueule. Pourtant, malgré mon envie de tout envoyer foutre en l’air, malgré mon envie de gueuler, de retrouver mon fauteuil pis de retrouver mon appart… Je me contente de prendre une longue inspiration, presque aussi tremblante que moi. Je ferme mes yeux déjà froncés pour prendre sur moi. J’avale une dernière fois ma salive… Et je me lance. Comme on me l’a appris, je concentre toute ma force sur ma jambe droite avant de la lever. C’est à ce moment là que je rouvre les yeux. Je la fixe avec intensité, cette jambe, comme si de la sorte, j’allais pouvoir lui donner toute la force qu’elle pouvait avoir avant toute cette merde. Je retiens mon souffle lorsque vient le moment où il faut la poser au sol, lorsqu’il faut que je prenne mon équilibre sur elle. Allez, Nicky. Cette fois, c’est la bonne, je me répète pour me donner du courage. Mais le courage est-il vraiment utile lorsque votre corps vous abandonne ? Encore une fois, la douleur est trop forte. Encore une fois, l’équilibre est impossible et la chute, elle, inévitable. « putain. » je souffle, énervé contre moi-même, tandis que les deux infirmiers qui s’occupent de moi aujourd’hui accourent pour m’aider à me relever et m’encourager. “vous allez y arriver”, qu’ils me disent. “ce n’est qu’une question de temps” qu’ils ajoutent. Mais ils ne savent pas à quel point leurs encouragements sont frustrants. A quel point ils me donnent envie de tout envoyer chier. Je sais que je suis un impatient. Je l’ai toujours été. Et là, de me retrouver au même stade de quand j’avais 1 an et que je savais pas marcher, ça me tue. Et alors que je me rasseyais à peine sur mon fauteuil pour me reposer quelques instants, un médecin est arrivé dans la pièce. « notre petit héros national a encore fait couler de l’encre ! » qu’il me lance d’un air joyeux, en me tendant un journal. Et là, je ne me dis qu’une chose : c’est pas vrai… encore ? Sachant déjà de quoi il devait en retourner, j’attrape son journal, le déplie et fait face à ma propre tronche à la une de ce torchon, juste à côté de celle de mon père. Les deux photos sont tellement grandes qu’elles prennent presque toute la page et juste en dessous, inscrit en lettres capitales :

un haut gradé des forces de police
dealait avec des gangs,
son fils démasque et démantèle son trafic

C’est pas vrai. C’est vraiment plus fort qu’eux. Voilà une semaine que toute cette merde est passée, une semaine que tout le monde en a déjà parlé et pourtant, il y en a toujours de nouveaux qui émergent. C’est pas comme s’ils avaient des nouveautés à raconter, pourtant. C’est toujours la même histoire. Mais les gens en demandent, en raffolent, et moi, je suis obligé de subir ça, de voir les moindres détails de ma vie exposés à qui veut l’entendre, de me faire reconnaitre dans la rue, d'être harcelé par les journalistes en quête de scoop. Et ça me fout la gerbe. Parce que ce qu’ils ont l’air d’oublier, ces vautours, c’est que derrière les scoops et les unes, il y a des humains. Des humains qui ont vécu les pires moments de leurs vies, des humains qui souffrent et qui n’ont besoin que d’une chose : qu’on leur foute la paix. Mais bien sûr, aujourd’hui, les humains ne sont certainement pas le plus important. Alors quelle importance que ce petit ait été trahi par celui qu’il admirait le plus depuis sa naissance ? Quelle importance qu’il ait commis l’irréparable sur son propre père ? Quelle importance que sa famille soit déchirée, qu’il ne puisse plus travailler, qu’il ne puisse plus marcher ? Tant qu’on arrive à faire connaitre tous ces détails à une foule avide de spectacle, à faire larmoyer dans les chaumières… Plus rien n’importe ! Alors, énervé, je fous le papier en boule et je le jette avec colère contre le sol. Je suis fatigué. J’en ai marre. Je veux qu'on me foute la paix. ...Pourtant, au bout de quelques secondes, je me relève de mon fauteuil. Je me relance dans l'exercice, me servant de toute ma fureur pour tenter d'enfin faire marcher cette foutue jambe. Et même si je tombe encore, je continuerai de me relever. Parce qu'il y a une chose qui bat et qui battra toujours mon ras le bol :  l'envie de m'en sortir.






« Je n’ouvrirais pas la porte. Va-t-en ! » A l’entente de cette phrase, je ne peux m’empêcher de lâcher un énorme soupir. Dire que j’ai galéré comme un dingue pour venir jusqu’ici, à l’appartement de ma petite soeur, et voilà qu’elle ne veut même pas daigner ouvrir. Je savais que j’aurais dû cacher le voyant du judas. Elle aurait pas vu qui était là, sur son palier et elle aurait au moins ouvert un minimum. Tandis que là, elle se contente de gueuler à travers la porte. J’vous jure. « Liv, s’il te plais » je soupire, presque suppliant. Non parce que non seulement j’ai envie de la voir, mais en plus, comme j’ai voulu faire mon courageux, je suis pas venu en fauteuil, mais à la canne ; malgré l'avis défavorable des médecins pour l'utiliser dehors sans surveillance. "j'en suis capable" que je me disais... ouais bah je peux vous dire que je me trompais grandement, en fait, vu comment je galère et à quel point ça me fait un mal de chien... la marche n'est décidément pas pour tout de suite, et ça n'en fait que grandir ma mauvaise humeur... alors elle ferait bien de m'ouvrir, la petite ! « Il faut qu’on parle. » je relance d’un ton à la fois doux et ferme après une grande inspiration pour me calmer, quand je devine qu’elle n’aurait pas répondu à ma précédente supplication. Et cette fois-ci, ma tentative aura eu plus de succès puisque la voilà à répliquer directement « J’ai pas envie de te parler. » Bah tiens donc. « Et c’est justement la raison pour laquelle on en a besoin. » Depuis quand on règle les conflits par la bouderie ? Il faut se dire les choses, pour pouvoir avancer, et je sais que même si elle veut faire comme si je n’existeais plus, elle a des choses à me dire. Beaucoup de choses à me dire. Et ça va faire mal, ça, je le sais, puisque je sais qu’elle me reproche tout ce qu’il s’est passé. Et s’il est on ne peut plus vrai que j’ai certainement une grosse part de culpabilité dans le fait que notre famille parte en éclat… je compte tout de même bien lui faire comprendre qu’il ne faut pas non plus oublier l’essentiel : Nous restons une famille. « Liv ? » Pas de réponse. Mais si elle croit que je vais m’arrêter là et abandonner, c’est qu’elle connait décidément très mal son grand frère. « bon… tu ne me laisses pas le choix. » Qu’est-ce qu’elle s’imaginait ? Que j’allais faire tout ce chemin pour finir ma course sur le perron ? Prenant appuis contre le mur, je finis par sortir une clé d’une de mes poches. Et pas n’importe laquelle : le double de la sienne. Ainsi, sans aucune gêne, j’ouvre sa porte et commence à rentrer. Aussitôt, le joli « Putain, Nick ? » indigné de la demoiselle m’accueille, mais autant vous dire, c’est pas ça qui va m’arrêter en si bon chemin. « Il. faut. qu’on. parle. » je réponds simplement d’un ton beaucoup plus ferme, avant de finalement refermer la porte. Ouaip. Ca va faire mal. Mais quand faut y aller, faut y aller. Alors, ma canne et moi, on avance doucement vers Liv dans un p’tit soupire grimaçant - foutue douleur ! Je fais quelques pas, jusqu’à prendre appuis sur un mur à quelques mètres d’elle et elle, elle m’observe, silencieuse, dans un regard que je traduis comme un mélange de colère, de ressentiments et d’inquiétude. Bon. Tout n’est pas perdu si elle reste inquiète pour moi. En plus, elle ne me gueule plus de partir, c’est aussi une petite victoire. Mais il faut pas mettre la charrue avant les boeufs, je sais que c’est pas gagné pour autant. « Li- » Vraiment pas gagné. Pour dire : je n’ai même pas le temps de prononcer son surnom -qui ne comprends pourtant que trois lettres- qu’elle vient déjà me couper avec véhémence. « Qu’est-ce que tu attends de moi, Nicholas ? Qu'est-ce que… qu’est-ce que tu espères qu’il se passe entre nous, au juste ? » Autant le dire franchement : sa question m’a vraiment décontenancé. Et me voilà qui me retrouve comme un con devant elle, sans savoir où est-ce qu’elle veut en venir et donc, forcément, sans trop savoir quoi dire. J’ai un peu l’impression qu’il s’agit d’une question piège et autant dire que j’aime pas trop ça. Fronçant les sourcils un petit instant en cherchant ne serait-ce qu’un petit indice dans son regard, je dois bien finir par me lancer, et c’est un peu hésitant que je commence à lui répondre « je veux… que tu me pardonnes, que tu me comprennes, que… que les choses aillent mieux !  » Eh bah. Je sais pas si c’était effectivement une question piège, mais vu le gros reniflement dédaigneux et le secouage de tête auxquels j’ai droit, je pense que je me suis dans tous les cas loupé. « que les choses aillent mieux… comme si les choses pouvaient aller mieux » elle souffle ça, plus pour elle même que pour moi, comme si elle ne voulait que se moquer d’une connerie que j’aurais pu dire. Et moi, je suis là, le coeur se brisant de nouveau à la vue de sa réaction. Pourtant, il faut que je tienne bon. Il ne faut pas que notre famille se déchire plus encore. Il faut arranger les choses. Et j’en suis persuadé « elles le peuvent, Liv. Il suffit de- » encore une fois, je n’ai pas le temps de finir. Comme quoi, mademoiselle qui ne voulait pas me parler a au final beaucoup à dire, n’est-ce pas ? Elle me coupe avec colère, coeur tout aussi brisé que le mien. « il suffit de quoi, Nick ? Hein ? De quoi il suffit ? Parce que là, franchement, à moins que tu n’ais une putain de machine à retourner dans le temps dans ta poche ou ton parking, franchement, je vois pas ! Notre famille est brisée ! Détruite ! En milles morceaux ! Et tout ça par ta faute ! Papa est mort, mort à cause de toi, monsieur le "grand héros" qui fait la une des journaux, qui a sauvé la nation ! Mais est-ce que tu as pensé à maman et moi, dans tout ça ?  Toute notre famille est dans la honte, dans le feu des projecteurs à cause de toi ! Et tu espères que je vais te pardonner ? Après ce que tu as fais... Tu espères qu’on puisse… qu’on puisse redevenir la famille heureuse et unie qu’on était avant ? Mais dans quel monde est-ce que tu vis ? » Ok, je savais que ça ferait mal. Je savais que ça me blesserait. Mais ce que je n’avais pas tellement prévu, c’est que ça m’énerve autant. Que je ressente à ce point ce sentiment d’injustice et d'incompréhension. Sans oublier cette pointe de frustration qui fait plaisir. Elle continue dans ses accusations, dans ses cris, dans ses reproches, et moi, je reste là, silencieux, tête baissé. Non pas pour me faire petit… mais pour me contenir. Pour ne pas exploser comme elle est déjà en train de le faire. Parce que la clé de tout, c’est le dialogue. Et quel dialogue bien ridicule donneraient un frère et une soeur se criant sourdement l’un sur l’autre ? ...Mais bon. On ne peut pas toujours tout garder en nous. Y’a des fois ou il faut que ça sorte. Et là, bah… ça sort. « Tu crois que je ne sais pas tout ça ?! » J’ai crié cette phrase tellement soudainement, en relevant d’un seul coup la tête sur elle, qu’elle a presque été prise d’un sursaut. Ca sortait du coeur. Je suis furax. Ca se voit. Du coup, ma réaction la surprend, moi qui suis d’ordinaire du genre à jamais me mettre en colère. Mais comme je le disais, y’a des fois où ils faut que les choses sortent. Et là, je suis beaucoup trop poussé à bout depuis plus de trois semaines pour tout garder pour moi plus longtemps. Je ne peux plus me contenir une seconde de plus. « Tu crois… Tu crois que je ne suis pas conscient de ce que j’ai fait ? Tu crois que je ne réalise pas, que je ne m'en veut pas pour tout ce que ça vous inflige, à maman et toi ? Je ne voulais pas, Olivia, je n’ai jamais rien voulu de tout ça, et j'aurais fait n’importe quoi pour que les choses se passent autrement, si j’avais su… si seulement j'avais su par avance. Je ne voulais pas que de telles choses arrivent. Ni la mort de papa, si ce foutu scandale médiatique. Je te rappelle que papa était celui que j'admirais le plus au monde, mon modèle, mon mentor ! Je ne voulais pas en arriver là... Mais crois-tu qu’il m’ait seulement laissé le choix ? Lui et ses hommes… Ils nous tiraient dessus- ils me tiraient dessus déjà bien avant que mes collègues n'arrivent ! Il savait parfaitement que j’étais là, de l’autre côté des coups feux, et il s’en foutait ! Cette balle, qui a foutu ma jambe en charpie... je suis même presque certain qu'elle venait de lui ! Alors qu’est-ce que j’aurais du faire ? Nous laisser mourir, mes équipiers et moi ? Les laisser gagner, les laisser pourrir et corrompre toute la police ? J’ai essayé, je ne sais même plus combien de fois, de lui parler, de lui faire avouer, de lui mettre les preuves sous le nez pendant des mois et des mois... mais il ne voulait rien admettre. Comment… Comment penses-tu que j’ai vécu le fait d’avoir des soupçon de corruption à l'égard de mon propre père ? Que celui… celui qui nous a tout appris de la valeur des choses, de la valeur de la vie… s'était laissé entraîner dans la drogue et la débauche ? Il fallait que j’en ai le coeur net ! Je ne pouvais pas ne rien faire alors que je savais où ils pourraient être, alors que je pouvais enfin avoir le fin mot de l'histoire ! Mais je ne voulais absolument pas que ça finisse en fusillade ! Alors oui, tu peux me blâmer sur sa mort. Pour m’en vouloir moi-même, je te comprendrais parfaitement. Mais la destruction de notre famille ? Tout ça… rien de tout ça ne serait arrivé si lui n’avait pas trempé dans des affaires comme celles-ci ! C’est lui qui est devenu ripou, c’est lui qui s’est essuyé sur tout ce qu’il nous avait enseigné pour une simple histoire de pognon ! Lui, lui, lui et lui seul ! D’accord ? » Eh bah putain, on peut dire que de péter des câble, ça fait du bien parfois. Me stoppant un instant pour remettre mes idées en place, et accessoirement reprendre mon souffle, je baisse de nouveau le regard, plus pour chercher de quelle manière calmer le jeu une bonne fois pour toute qu’autre chose. Parce que là, son silence ne me dit rien qui vaille. Ni son regard blessé. Finalement, après un soupir, je reprends doucement « Il n’a certainement pas eu besoin de mon aide pour détruire notre famille. Parce qu’elle l’était déjà, détruite, à la seconde où il est devenu ce criminel, il nous avait déjà tous trahis, trompés. La seule différence, c’est qu’à présent, on en est conscient. » Parce que d’annuler tout ça, au final, à quoi ça aurait servit ? D’accord, notre petit foyer emplit de cette cacophonie joyeuse que nous avons toujours connue serait encore présente, d’accord, papa serait encore là… mais tout ce bonheur n’aurait été qu’une illusion. Et la vérité aurait finit par resurgir d’une manière ou d’une autre. Alors oui, d’accord, ça fait mal, ça fait chier, mais… c’est comme ça. Et ça, j’espère vraiment qu’elle finisse par le comprendre. Pour l’instant, en tout cas, j’en sais trop rien, de ce qu’elle pense. Elle n’a toujours pas repris parole. Néanmoins, cette fois, ses yeux ont quitté les mien, préférant se concentrer sur ses chaussures. Alors je prie de tout mon coeur qu’il s’agisse des prémices de son pardon, et je tente une nouvelle approche, en m’approchant doucement d’elle. « J’ai perdu tellement de choses, à cause de toute cette merde. notre père, mon mentor, ma jambe, mon boulot, mes rêves… et même ma vie privée. Alors Liv, je t’en prie, je t’en supplie… je ne veux pas voir ton nom s’ajouter à la liste » les secondes semblaient défiler comme des heures, des jours entiers, alors que j’attendais la réaction d’Olivia. Elle semblait proie à ses doutes, à ses tourments et moi, je me retrouvais là, à prier pour qu’elle me pardonne, pour qu’elle me comprenne. Mais finalement, elle a plongé des yeux durs dans les miens, et la voilà qui articule ces mots, d’un calme presque glaçant « Trop tard. Il y est déjà. » Et elle me laisse là, comme un con, s’en allant carrément de son appart en claquant la porte, sans ménagement. Putain de merde. Elle… elle ne le pensait pas vraiment. Les sorties dramatiques, c’est bien son genre, ça, elle qui est si fière. Elle a du voir l’ouverture se profiler d'en faire une nouvelle… elle exagérait… n’est-ce pas ? Je me sens tellement mal que je sais même pas quoi penser. Je reste là, debout, figé pendant quelques instants, avant de m’asseoir. Ma tête se plonge dans mes mains et je tente de remettre mes idées au clair quand là, quelque chose attire mon regard. Je tourne la tête dans un soupir, et j’ai un rire jaune en voyant sur quelle page le journal devant moi était ouvert...




RIPOUX A WELLINGTON :
Frederic Hamilton à la tête d'un trafic
Depuis plus de 30 ans, le chef de police Frederic Hamilton était connu et respecté pour sa grandeur, son sang-froid et son amour de la nation. Pourtant, le 20 Aout 2018, son fils Nicholas Hamilton, lieutenant de police à la brigade des moeurs, découvre qu'il était impliqué depuis plus de 10 ans dans des trafics de drogue. Retour sur le plus gros scandale policier du pays...

D
ans tous l'archipel, Nicholas Hamilton, lieutenant surnommé Simba par ses collègues tant pour sa témérité presque légendaire dans l’unité que pour son lien de parenté avec leur supérieur, est aujourd'hui considéré comme un héros, mais surtout, comme un martyr. A 28 ans seulement, il démantèle presque à lui tout seul l'un des plus gros réseaux de corruption policier, dirigé par son propre père, Frederic Hamilton, chef de police connu et reconnu. Au regard de la population, le jeune homme devrait donc être congratulé et récompensé pour son action. Pourtant, aujourd'hui, Nicholas est mis à pied et en attente de jugement disciplinaire, pour avoir outrepassé ses droits en enquêtant hors de ses heures de services, ainsi que pour avoir, lors de la  fusillade au hangar désaffecté occupé par les policiers corrompus, tiré le coup de feu qui sera fatal au chef de police Frédéric Hamilton, homme à la tête du réseau et père du lieutenant.

« [...] Bien sur, le soutien de mes collègues et de la population me va droit au cœur et je les en remercie chaudement. » à déclaré le jeune lieutenant lors de la conférence de presse qu'il a donné le samedi 1er Septembre 2018. « néanmoins, je ne perds pas mon objectivité quant à mon implication dans cette affaire. C’était une erreur, une grave erreur de ma part que d’entreprendre les choses telles que je les ai entreprises. Me lancer seul dans une telle enquête, interroger des détenus au parloir, me rendre seul là-bas (au hangar où se déroulait toutes les actions du réseau, la nuit du 19 au 20 aout 2018, suite à des informations obtenues au cours de son enquête, ndlr) le tout hors de mes heures de fonction… je n'ai fait qu'accumuler mauvaises décisions sur mauvaises décisions et je n’aurais pas du. [...] J'ai provoqué cette fusillade par mon trop plein de témérité, l’un de mes coups de feu à atteint mon père, et je n’ai aucune excuse. Aucune. »
lors de sa conférence de presse, Nicholas Hamilton a déclaré assumer l'entière responsabilité de la tournure des événements du 20 aout 2018, ayant conduit au décès du chef de police Frederic Hamilton.


Mais le jeune homme est-il vraiment aussi responsable des événements qu'il le prétend ? D’après ses collègues, Nicholas est un homme honnête et courageux, ayant toujours porté son père sur un pied d’estale. Très affecté par ses découvertes et en quête de réponses, il a effectivement pris la décision, sous une impulsion et hors de ses heures de travail, de se rendre au hangar désaffectée où ont eu lieu les événements ayant conduit au démantèlement du réseau — où plus de 14 tonnes de cocaïne ainsi que près de 5 millions de dollars ont été retrouvés. Néanmoins, ses collègues tiennent à le souligner : « Nicholas a aussitôt appelé des renforts, à la seconde où il s’est rendu compte de l'ampleur du trafic. Il n’a jamais voulu provoquer quoi que ce soit de lui même. Il faisait de son mieux pour rester planqué. C'est de notre faute s’il s’est fait repérer, c'est à cause de notre réponse à son appel. »

Rappelons également que le jeune lieutenant a lui aussi été touché lors de la fusillade, d’une balle dans la jambe. Aujourd'hui dans l’impossibilité de marcher et en pleine rééducation, Nicholas Hamilton reste modeste et déclare n’avoir eu que ce qu'il méritait. Néanmoins, il a avoué lors de la conférence espérer guérir et pouvoir au plus vite reprendre du service, choses que toute l’équipe de la rédaction lui souhaite avec ferveur.


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Bienvenue ici, sexy. nick (laugh hard. run fast. be kind.) 2150563227
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Re: nick (laugh hard. run fast. be kind.) - (Lun 3 Sep - 13:21)
Bienvenue parmi nous, ton personnage m'a l'air fort intéressant dis-donc, puis il est pas moche à regarder nick (laugh hard. run fast. be kind.) 3810423794 Bon courage pour le reste de ta fiche nick (laugh hard. run fast. be kind.) 2150563227
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Re: nick (laugh hard. run fast. be kind.) - (Lun 3 Sep - 13:33)
oh bienvenue nick (laugh hard. run fast. be kind.) 843243092 nick (laugh hard. run fast. be kind.) 613702535
dès que j'suis sur l'ordi je vais lire ta fiche et venir quémander un lien nick (laugh hard. run fast. be kind.) 1646603530 nick (laugh hard. run fast. be kind.) 1485733704
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Lazaro Vasquez
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Re: nick (laugh hard. run fast. be kind.) - (Lun 3 Sep - 13:36)
YEAH UN AUTRE FLIC nick (laugh hard. run fast. be kind.) 107302656 nick (laugh hard. run fast. be kind.) 107302656 nick (laugh hard. run fast. be kind.) 1646603530 il nous faudra un lien nick (laugh hard. run fast. be kind.) 107302656
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Re: nick (laugh hard. run fast. be kind.) - (Lun 3 Sep - 13:38)
owh une laurie nick (laugh hard. run fast. be kind.) 1485733704
ce choix d'avatar nick (laugh hard. run fast. be kind.) 2477874054 nick (laugh hard. run fast. be kind.) 2477874054
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Re: nick (laugh hard. run fast. be kind.) - (Lun 3 Sep - 13:41)
Bienvenue parmi nous et bon courage pour la suite. nick (laugh hard. run fast. be kind.) 1832256333 nick (laugh hard. run fast. be kind.) 454502510

En tout cas ce petit Nicholas promet. nick (laugh hard. run fast. be kind.) 2401934750 nick (laugh hard. run fast. be kind.) 2675816969
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Bienvenue à toi nick (laugh hard. run fast. be kind.) 107302656 nick (laugh hard. run fast. be kind.) 180640823
Ton pseudo est l'identité d'un acteur que j'aime bien sur le coup ça m'a fait bizarre nick (laugh hard. run fast. be kind.) 41734297
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