call me by my name

UN n’ayant jamais déménagé, Julian a toujours rêvé de voyager. Son rêve se réalisait chaque été lorsque ses parents l’emmenaient loin de sa ville natale pour visiter les autres pays. C’est ainsi qu’il s’est familiarisé avec Londres en particulier. Son père lui avait confié que Julian désirait parler comme les anglais et que c’est pour cette raison que son père s’est souvent amusé à lui parler avec un accent britannique à la maison, tout comme sa mère et par intermittence. C’est la raison pour laquelle son accent tire vers celui de ses « cousins » anglais. Adolescent, il prit ça comme un handicap qu’il rejeta avant d’assumer cette étrangeté à la sortie du lycée. Il se fait davantage britannique lorsqu’il est ému - de la colère à la tristesse - et ce de manière non forcée DEUX Ses parents ont été victime d’un accident de la route alors qu’il n’avait que dix-sept ans. Son père est mort sur le coup et sa mère est restée dans le coma pendant quelques mois avant d’être débranchée. Pendant cette période, il fut recueilli par sa tante et reçut beaucoup d’aide de la part de ses voisins - qui l’hébergent aussi à de nombreuses reprises. L’année suivant l’accident, il termine sa dernière année de lycée en sévère dépression et se voit faire une année sabbatique pendant laquelle il se remet en question. Il finit par se noyer dans une cause qu’il juge noble et de se noyer dans le travail TROIS adolescent, il était plus impulsif et séducteur qu’il ne l’est actuellement. C’était un garçon assez populaire pour sa plastique, sortant avec plusieurs filles par plaisir et non sentiments. Bisexuel « assumé » à cette époque, il fut secrètement la « première » expérience homosexuelle de quelques de ses camarades masculins. Il participa même à un plan à trois avec un couple du lycée qui sépara par la suite. Des rumeurs sur sa sexualité avec des garçons du lycée naquirent de là. Le bruit courait que l’autre garçon du plan à trois était tombé amoureux de Julian, accélérant ainsi la rupture entre les deux amants et l’éloignement de Julian avec eux QUATRE en sortant du lycée, il tira un trait sur une partie de sa sexualité avant de se rendre compte, en sortant de dépression, qu’il n’était pas/plus bisexuel et que les hommes lui plaisaient largement plus. C’est à ce moment-ci qu’il eut du mal à totalement s’assumer avant de se confronter à sa propre homophobie. Aux alentours de ses vingt-deux ans, il tomba amoureux, se mit en couple un temps avant de rompre. Cette expérience lui apporta énormément et apaisa ses maux liés à son orientation sexuelle. Depuis, il s’assume à nouveau et sans problème. Il est également bénévole dans une association lgbt+ grâce à laquelle il évolue tout en apprenant énormément sur les autres et sur lui-même CINQ si Julian s’est tourné vers la défense de la faune, c’est pour plusieurs raisons. En premier lieu, il s’engage pour une cause qui le touche et qu’il juge noble. Ensuite, cela lui permet de ne pas rester statique, de pouvoir se déplacer, rencontrer et s’investir. Enfin, il se sent en harmonie avec lui-même, avec ses valeurs moraux et ses principes humains SIX il considère sa tante et son oncle maternel.le.s comme ses parents de « substitution » et leurs enfants comme son frère et sa soeur et non comme son cousin et sa cousine. Ils vécurent ensemble quelques années - après la mort des parents de Julian - et s’entendent merveilleusement bien. Et paradoxalement, il considère ses anciens voisins comme sa tante et son oncle, qui sont invités à chaque réunion de famille SEPT son grand amour fut sa meilleure amie début lycée qui dut changer de lycée au bout de quelques semaines - alors qu’ils se connaissaient depuis la fin du primaire. Elle se mit en couple quelques mois après être arrivée à son nouveau lycée, brisant ainsi le coeur de Julian sans le savoir. Depuis, il se voit de temps à autre et finissent par rigoler de cette époque. Cependant, beaucoup de non-dits restent dans l’ombre de leurs souvenirs et secrets passés, rendant ambigu leur relation plus qu’autre chose HUIT il est vrai que c’est un sportif également puisqu’il aime courir, s’adonner au parkour et à quelques sports de balles. Il rentre plutôt dans le case du sportif qui joue avec son corps et l’environnement pour se muscler, gagner en équilibre et adresse. Et pour lui, le meilleur moyen de finir une séance de sport chargée, c’est lire un livre. C’est son petit plaisir puisqu’il se ballade toujours avec son ouvrage du moment NEUF bien qu’il fumait durant son adolescence et également par la suite, il a quasi-complètement arrêter. Il préfère largement fumer un joint, chose avec laquelle il a moins de problèmes. Il n’est pas un fin buveur non plus et n’est pas friand des autres drogues. Ses seules autres drogues sont le sport, son boulot et par moments le sexe. Même s’il n’a pas peur, il s’est reconstruit physiquement et mentalement et préfère rester davantage sain tout en acceptant quelques dérives DIX il garde une petite cicatrice au niveau de sa hanche droite. Quand il était plus jeune et surtout impulsif, sa bande d’amis et une autre avaient fini par se mettre l’une sur l’autre à la fin d’une soirée arrosée. L’un de ceux de l’autre bande l’a poignardé sauf que plus de peur que de mal et seul le tee-shirt fut à enterrer cette nuit-là. Il s’en sortit avec une plaie plus ou moins superficielle dont il garde une sorte de croquis restant depuis.