(m) you can act like the water, your mind tell me fire

celebrity is my slut.

quand le son bruyant et grinçant du chronomètre s'élancent dans les airs, y'a juste une impression indistincte de ne pas savoir. pas comprendre. de comme souvent se prendre le son en pleine face, sans avoir vu le temps passer, sans que tes muscles se soient même une seules fois énervés. et tu sais tout du reste, du jeu, des passes, des coéquipiers. du score final. de votre victoire brisante fac à cette équipe étrangère. et pourtant t'as toujours l'impression étrange de revenir à la réalité, et que les cris de la foule semble à nouveau retentir à tes oreilles. tu sais tout du reste, mais pourtant t'as l'impression qu'encore une fois avec cette fin de jeu, tu sors la tête de l'eau. réalité.
le souffle court, le corps trempé tu desserres tes doigts de la main du gars adverse qui te salut pour votre victoire, puis tu te détaches du corps de ton coéquipier. effervescence qui vous lie mais qui ne dure jamais. t'es qu'un crétin, t'es pas le plus aimé tu le sais.au loin y'a les gens qui hurlent pour vous féliciter, et tu attrapes une serviette en sueur suivant les autres vers le vestiaire. Castiel quand j'te dis "passe" tu fais ta passe ! même à deux secondes de fin de jeu !! ça hurle près de tes oreilles et la voix mélodieuse de ton coatch te rappelle encore une fois à l'ordre. on a gagné coach. tu souries avec cet air si innocent, si gentil, si coupable de ne pas avoir écouté. il n'est pas dupe, malgré tous tes bons actes, il n'est dupe de rien face à toi. et après le sermon sur vos deux trois erreurs, le discours de félicitations triomphales... vous filez tous sous la douche. enfin ils. parce que toi t'attrapes juste ton sac  gardant ta serviette autour de ton cou et tu sors des vestiaires des plans bien mieux dans tes pensées... cinq paniers décisifs... j'ai déjà des dizaines appels de félicitations de tes sponsors et des nouveaux en attente. il relève le nez de son téléphone en terminant sa phrase, sourire appréciateur aux lèvres. et c'est bien encore le seul gars à porter un costume avec vingt cinq degrés dehors. douce appréciation de la réalité, cette prospérité qui glisse sur ton corps sans te lâcher. t'arrives à sa hauteur passant ton bras autour de ses épaules en le faisant suivre tes pas un instant. et c'est pour ça que t'es payé une fortune... fréquenter une star. il rit doucement sans te contredire. on va boire un verre et je te parle des sponsors intéressés ? tu le lâches avec une légère moue d'ange ennuyé un léger rire trop plein d'assurance. désolé Jul' j'ai d'autres plans qui m'attendent.. il fronce les sourcils, et comme toujours il demande. parce que ton agent il demande toujours, où t'es, ce que tu fais, ce que t'as fait, et "bordel" pourquoi t'as fait ça alors que vous aviez prévu le contraire. parfois tu te dis qu'Ellie a peut-être pris possession de son corps. j'ai vu tes sœurs de loin... mais elles partaient. tes ? un instant tu restes surpris et ça se voit. alors comme ça y'a pas qu'Oona qui a mit les pieds ici ? et rien qu'un instant y'a ton estomac qui se chauffe et qui se gonfle de trop de fierté. d'une vraie fierté. pas de cet égo trop démesuré. non de cette fierté quand même cette mère-poule d'Ellie trop casse pied vient quand même assister à un match. seulement voilà, vous pourriez en discuter plus longtemps, il sait qui est Ellie, du moins il le devine. mais au loin y'a des talons qui résonnent et bientôt le touché électrisant d'un corps qui t'a beaucoup beaucoup trop déconcentré au début du match. on s'voit plus tard mec. tu lâches avec un sourire entendu en fixant cette fille qui n'a -pour ton plus grand bonheur- pas quitté sa tenue de pom-pom girl et qui te tire déjà avec lenteur vers la sortie. Castiel.. il soupire en tentant même pas d'interrompre ta sortie et tu croises son regard blasé et toujours aussi insupporté par tes agissements. mais déjà l'appel est trop fort et encore ce soir tu sais qu'elle te plantera, faisant encore une fois qu'augmenter cette envie et cette quête de possession.