Otis x Sometime I write books but often I get one's hand dirty

(UN.) On ne peut pas dire que Otis a eu une enfance très heureuse, dernier d'une fratrie de trois, il est né dans les quartiers pauvres de Londres.
(DEUX.) à l'âge de dix ans son père, membre d'un gang de bas étage s'est fait coffrer pour quinze longues années après un deal qui a mal tourné. Si pendant longtemps il est allé le voir au parloir, il a depuis douloureusement décidé de couper totalement les ponts avec lui. Jugeant que de continuer à le voir risquerait de l'attirer dans une spirale sans fond.
(TROIS.) Il aurait été facile pour Otis de basculer lui-même dans la délinquance mais heureusement, sa mère et surtout son frère ont toujours veillé sur lui. Lui servant de mentors et l'aidant grandement dans ses pires instants.
(QUATRE.) Il respecte énormément son frère de huit ans son aîné et le considère comme un modèle de réussite, un homme qui malgré une situation familiale difficile a réussi à devenir un médecin très respecté et a toujours su porter une famille fortement ébranlée par l'absence d'un père, n'hésitant pas lui-même à endosser ce rôle. Structurant autour de lui ses proches.
(CINQ.) Quant à la cadette, il n'a jamais été très proche d'elle et la voit très rarement, elle aussi étant partie à l'autre bout du monde, en Chine, travaillant dans le commerce international.
(SIX.) Malgré le fait que son père n'a jamais été véritablement présent, celui-ci lui a au moins transmis la passion pour l'automobile. Déjà tout petit, il avait les mains dans le cambouis et s'amusait à démonter et à remonter des moteurs de divers véhicules. à neuf ans, il réparait son premier deux roues. C'est donc tout naturellement, qu'il s'est dirigé vers le métier de mécanicien et a poursuivi dans cette voie jusqu'à avoir la chance de l'exercer en Nouvelle-Zélande.
(SEPT.) D'ailleurs, il est parti d'Angleterre un peu par hasard, sous l'influence de sa sœur qui elle aussi avait pris la tangente.   à l'aube de ses vingt quatre ans, après avoir économisé quelque peu d'argent, il a décidé de prendre une année sabbatique et de visiter la nouvelle-zélande après que son frère y soit allé quelques semaines en vacance. Il est littéralement tombé amoureux de ce pays si différent de ce qu'il avait alors connu, de sa population bien plus accueillante que celle Anglo-saxonne.
(HUIT.) Il a rapidement décidé de tenter sa chance là bas. Comme beaucoup de touriste au départ il a commencé à y travailler, enchaînant les petits boulots. Puis il a eu la chance de rencontrer des personnes qui lui ont permis d'exercer son vrai métier là bas. Et de visa en visa -d'abord touristique, puis de deux ans- il a réussi à en avoir un permanent et après cinq années de bons et loyaux service, la nationalité lui a été accordé.
(NEUF.) Bien qu'il soit proche de sa mère et de son frère, il ne vit pas mal l'éloignement. Malgré la distance, il arrive à les voir au moins cinq fois par an. Et puis, Otis adore sa vie et ne reviendrait pour rien au monde à Londres. L'enfance difficile qu'il a vécu lui a permis de devenir rapidement mature et de se débrouiller lui-même.
(DIX.) En dehors de sa passion pour la mécanique, Otis écrit souvent. D'ailleurs, il essaye de s'imposer un minimum de 1000 mots par jours, bien que ses prestations tiennent plus d'un pic d'énergie aléatoire que d'une véritable assiduité.
(ONZE.) Son rêve, depuis qu'il a commencé a tenir un stylo entre les mains a été de se faire publier et d'avoir une petite communauté autour de ses écrits. Ce qu'il a réussi il y a quatre ans quand il a publié son premier roman, suivi très vite par deux autres. Même s'il ne coiffe pas un jour l'idée d'en vivre, il trouve très gratifiant de savoir que ses ouvrages sont appréciés. Néanmoins, malgré un certain succès, il est loin d'être une célébrité, pas même locale. Il reste assez discret quant à ses publications et ne souhaite pas s'afficher comme étant une star. D'ailleurs, il n'en est pas une. Juste un homme suffisamment chanceux pour avoir réussi à se faire publier.        
(DOUZE.) Plus jeune, il a énormément aimé une femme avec qui il est resté huit  ans. Véritable premier amour a jamais gravé dans son cœur. Malheureusement, elle a fini par le tromper. Cela l'a profondément marqué et a entaché pendant longtemps la confiance qu'il éprouve envers les femmes. Aujourd'hui, il a fait le deuil de cette relation mais n'a pour autant pas eu l'occasion d'envisager quelque chose de véritablement sérieux avec quelqu'un d'autre. Et si, jusqu'à maintenant, il préférait se consacrer à ses passions, il aimerait désormais trouver sa moitié et pourquoi pas fonder une famille. Qui sait, peut-être qu'un jour lui aussi deviendra papa.
(TREIZE.) Il est passionné par l'art en général, notamment le cinéma et possède chez lui une impressionnante collection de DVD et d'affiche dérivées. Certains datant d'origine. Il a toujours trouvé que les films permettaient d'à la fois s'évader, de se vider la tête mais aussi de s'instruire d'une manière très ludique, de faire passer de nombreux sentiments. Si un jour il venait à gagner énormément d'argent, la première chose qu'il ferait serait de s'acheter une maison assez grande pour pouvoir installer un home cinema avec de vrais sièges, un écran recouvrant tout un pan de mur etc... Et une machine à pop corn, bien évidemment.
(QUATORZE.) Il se considère aussi comme un aventurier. Et de ce fait, il adore voyager. Pour autant, préférant mettre de l'argent de côté, il n'a pour l'instant pas visité énormément de pays, excepté la France, la chine où il va rendre de temps à temps visite à sa sœur, son Angleterre natale ainsi que l'Australie où il a pu régulièrement y séjourner quelques jours. Il souhaiterait énormément aller aux états unis.