declan -> you are the sun of my life

Partie anecdotes : Je suis né à Wellington il y a vingt-huit ans, d’un père irlandais militaire et d’une mère néo-zélandaise infirmière. Je suis l’ainé d’une famille de trois enfants. Après moi, arriveront deux petites filles, des jumelles, de vingt-cinq ans aujourd’hui. Elizabeth, qui se fait appeler Beth ou Betty, tout dépend à qui elle a à faire et Renesmée, qui se fait appeler Esmée. + Depuis mon plus jeune âge, je suis passionné de littérature. Je n’ai jamais été très doué dans les autres matières, il m’a fallu force et courage pour réviser les autres matières. Avec un père militaire derrière mon dos, je n’avais pas vraiment le choix. Enfant, je m’amusais en dévorant des livres. Une bibliothèque pleine de livre en tout genre. Histoire pour adolescent, livre d’amour, biographie, roman à suspens… Je n’ai pas de type de livre préféré. Il m’arrive même parfois de lire des bandes-dessinées, c’est pour dire ! + Je suis alors devenu professeur de littérature, même si d’apparence, on me compare plus souvent à un voyou, j’aime penser que mon corps est un livre ouvert, sur lequel j’écris un nouveau chapitre à chaque tatouage. Mon extravagance ne m’a jamais empêché d’exercer mon métier. Aujourd’hui, on prône l’égalité, la non-discrimination, alors m’avoir comme professeur, prouve au monde entier que l’école est ouverte d’esprit. + J’exerce mon métier dans l’université où j’ai moi-même appris mon métier. Je n’aime pas vraiment l’inconnu et j’étais plutôt partisan de rester dans une école que je connaissais déjà. Je remplace actuellement mon propre professeur de littérature, celui qui m’a tout appris. Il est parti à la retraite, l’année où j’ai eu mon diplôme de professeur. Plutôt touché à l’idée de le remplacer, il m’a recommandé au directeur de l’université.  + Je suis marié à Hannah. Nous nous sommes rencontrés à nos dix-huit ans, juste après le lycée. Le coup de foudre. On s’est très vite mariés. Il y a deux ans, elle m’a donné un fils, Elijah. Mais depuis la naissance de notre fils, rien n’est plus comme avant. Elle est distante, elle ne veut plus que je la touche. J’ai tenté de la rassurer en lui expliquant que je la trouvais toujours aussi belle, mais quelque chose est casser. On va une fois par semaine voir un thérapeute, pour qu’il nous aide à remonter la pente. Mais je crois que c’est la fin de notre couple. + C’est sans doute encore plus la fin de notre couple depuis qu’il y a cette jeune femme dans ma classe. Narcisse. Elle à un prénom si beau. Typique d’une fan de littérature. Un jour, on a fini par coucher ensemble. Rien de prémédité. Juste une passion commune qui nous rapprochait chaque soir après les cours, nous parlions littérature, nous rigolions, on se confiait. Elle m’a parlé de sa vie, je lui ai parlé de mes problèmes de couple. L’impensable est arrivé. + J’ai failli perdre ton métier. Elle a failli être virée de l’école. Après quelques discussions avec le directeur, j’ai finalement gardé ma place et elle à garder sa place d’élève. J’ai promis que je garderais mes distances avec elle. Malheureusement, il est impossible de la changer de cours maintenant, puisqu’on arrive en fin d’année. Il faudra attendre septembre pour qu’elle ne soit plus dans ma classe. C’est assez compliqué à gérer, puisque je ressens une profonde attirance pour elle. + Au collège, j’étais plutôt bagarreur. Pas bien, dans ma peau, je savais déjà que quelque chose n’allait pas en moi, parce que je ne pouvais pas être qui j’étais vraiment. C’est seulement à ma majorité, quand j’ai pu me faire tatouer pour la première fois et m’habiller comme je le voulais, que tout de suite, je me sentais mieux dans ma peau. + Aujourd’hui, je fais du sport pour me défouler. La littérature n’arrive pas à me canaliser. J’aurais voulu faire de la danse, sans doute classique, pour casser les préjugés, pourquoi pas du hip-hop également, je pense que ça m’aurais plu. Mais finalement, je me suis consacré au judo. J’en fais depuis tout petit. Depuis que mon père a compris qu’il fallait que je fasse du sport pour me canaliser en fait. + J’ai une phobie. Ou bien plusieurs. Je dois l’avouer. Vous êtes prêt à avoir une liste longue comme le bras ? J’ai peur des araignées. J’ai peur de mourir. J’ai peur de vieillir. J’ai peur des clowns. J’ai peur de mettre la tête sous l’eau. J’ai peur qu’une guêpe ou une abeille me pique. J’ai peur de l’inconnu. J’ai peur du vide. On passe aux allergies ? Attention ! Prêt ! Partez ! Je suis allergique au kiwi. Je suis allergique aux chats. Je suis allergique à la poussière. Je suis allergique au latex. Je suis allergique au pollen. Voilà messieurs, dames, c’est fini pour aujourd’hui.