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| rowen (+) relationship - (Mer 5 Sep - 20:16) |
rowen keynes LE SOUVENIR D'UNE CERTAINE IMAGE...
Nom Nom, hérité de son père avec qui il a rompu tout contact à l’âge de seize ans. Il est sans famille, puisqu’il a fui la seule personne qui tenait le rôle de père, Alistair MacLoyd Prénom(s) Rowan, Aiden. Deux prénoms d’origines anglaises. Origines de son feu grand-père dont il a hérité du prénom. Aiden, celui de son grand-père maternel. Âge 26 ans. Le quart de siècle dépassé et pourtant, il se sent plus démuni face à la vie que jamais. Il a tout son univers à reconstruire. Naissance Né le 13/08/1992 à Hamilton (Nouvelle-Zélande). Il y a passé toute son enfance jusqu’à ses 16 ans. Nationalité Néo-zélandais. Origines Anglaises des deux côtés. Statut civil Célibataire, dans une relation singulière avec une femme qui l’a pris sous ses ailes. La première femme qui l’a touché, celle qui lui permet de chasser une certaine partie de son existence. Cela fait presque un an qu’ils se fréquentent et il est attaché à elle. Orientation sexuelle Il se pensait homosexuel. La nature semble lui avoir permis d’être attiré par les deux sexes. Il se découvre donc une bisexualité ignorée, mais qui ne lui déplaît pas, même s’il pense que cette attraction est due à la posture de celle qui le fait lâcher prise dans les draps. Occupation Auparavant sergent de l’armée de terre. Il a décidé de ne pas reprendre à la fin de sa seconde mission, car il a pris conscience que cela ne l’aidait pas à avancer, à faire son deuil. Au contraire la perte de nombreux camarades n’a fait qu’accroitre sa douleur. Désormais, il est garde du corps. Il met son corps au service de malfrats auprès desquels il s’est fait une plutôt bonne réputation. Autant que ses compétences acquises au combat servent. Cet univers lui convient, puisqu’il a du mal à se refaire. Argent $$$$. Être garde du corps dans ce métier, cela paie plutôt bien. Surtout quand tu manques de prendre des balles pour quelqu'un, qui a plus d’ennemis que personne. Caractère optimiste, énergique, intelligent, amical, charismatique, curieux, polyvalent, taquin, franc, attentif, loyal, sociable, méticuleux, passionné, orgueilleux, arrogant. Avatar Christian Hogue. (️️️️créditavatar)
LES REGRETS PERMETTENT LA PAROLE, MAIS LA DOULEUR EST MUETTE. |
- Spoiler:
(01) Il est originaire de Hamilton (Nouvelle Zélande). Il y a passé toute son enfance jusqu’à ses 16 ans. Son père est avocat et sa mère est une mère au foyer aimante. Il a vécu une enfance comme tout enfant de son âge. Il n’a manqué de rien, si ce n’est de la présence de son père, qui passionné par son travail lui accordait que des week-ends. Sa mère a essayé tant bien que mal d’atténuer ce déséquilibre en étant très présente pour lui. Elle l’a toujours soutenue dans toutes les activités qu’il a réalisé, notamment lorsqu’il s’est lancé dans le rugby.
(02) Il connait Kellen depuis sa naissance. Ami d’enfance de son père, mais également ami, éternel célibataire, il était toujours fourré chez eux. Il l’a toujours considéré comme un membre de sa famille, s’est attaché profondément à lui, comme substitut à un père souvent absent. A l’adolescence, il a commencé à changer son regard sur lui. Il avait beau avoir le même âge que son père, Kellen dégageait un charme qui l’envoutait. Il a ressenti l’envie de l’embrasser, de presser son corps contre le sien, de sentir ses doigts sur lui, autre que pour une prise lors d’un jeu. Il adorait passer du temps avec lui, surtout qu’il lui arrivait souvent de dormir chez lui, car ses parents étaient en déplacement. Cela faisait deux ans que sa mère avait repris son travail de commercial dans une entreprise de cosmétique. Kellen était toujours disposé à l’accueillir. Alors, un soir, alors que Kellen était sagement endormi sur le canapé, il a pris la décision d’obtenir ce qu’il désirait. Cela faisait un an qu’il fantasmait sur lui, sur sa virilité qui se cachait derrière des boxers ou des maillots de bain. Il l’a embrassé dans son sommeil, ce contact suffisant à l’exciter et à le rendre dur contre le tissu de son pyjama. Il s’est collé contre lui, s’est frotté contre lui et si dans un premier temps Kellen a désiré le rejeter, l’état de fébrilité dans lequel il se trouvait a semblé envoûter le plus vieux. Il se sont embrasé langoureusement et la friction de son bassin contre le sien a suffit à le faire atteindre le paradis sur terre.
(03) Kellen a essayé de résister par la suite. Plusieurs fois, il a essayé de faire entendre raison à Rowen pour qu’il arrête de l’embrasser et de se frotter contre lui, mais le désir bien que dissimulé était bel et bien présent. Rowan avait tellement envie de lui, il s’en moquait du reste. Alors, il osait pour deux, prenait ce qu’il voulait et Kellen a fini par lui donner ce qu’il désirait au plus profond de ses tripes lorsqu’il a eu quinze ans. Cette nuit, il ne l’oubliera jamais. C’était comme s’il était dans un autre univers. Rowen est devenu avide de cette sensation, Kellen et les hommes d’un âge mur devenant ses fantasmes. Il rêvait de ses professeurs, de son entraîneur, mais c’était surtout le corps athlétique de Kellen qui le rendait dingue. Ils sont devenus amants, couchant ensemble loin des regards indiscrets, jusqu’au jour où son père les a découvert, Rowen aux pieds de son meilleur ami à travers une baie vitrée. Cela a été la fin de tout l’équilibre sur lequel reposait sa vie.
(04) Kellen s’est retrouvé à l’hôpital à cause des coups de son père. Rowen a voulu l’empêcher, mais s’est pris quelques coups à cause de la rage qui habitait son père, qui s’est senti trahi. Il n’a rien voulu entendre. Il voulait absolument que Rowen porte plainte contre cet homme, ce qu’il n’a jamais accepté. Il refusait de le laisser sortir de chez eux, alors il a fait une fugue, durant le sommeil de son géniteur, car il n’en pouvait plus. Il ne pouvait pas accepter de porter plainte contre cet homme qu’il chérissait et lui avait tout donné. Il n’a jamais repris contact avec lui, ni sa mère, pas même Kellen, bien trop honteux d’avoir gâché son existence. Mais il demeure ce regret qui le hante dès lors qu'il plonge son regard sur Alistair. On oublie rarement un premier amour...
(05) Il est arrivé à Wellington en prenant le premier bus qui partait de la gare routière. Il est arrivé avec ses économies, mais aucun endroit où aller. Sa belle gueule attirait les hommes louches, mais il s’en foutait tant qu’ils le payaient pour une fellation. Il s’est prostitué quelques temps, dormant dans des motels avec le fric qu’il se faisait, jusqu’à qu’il tombe sur son premier sauveur. Il a rencontré un jeune homme du nom de Jamane. Un garçon qui se prostituait également, mais pour le plaisir. Il avait 22 ans, était étudiant et participait à des parties fines. Il lui a fait comprendre qu’avec sa belle gueule, il pourrait résolument capturer l’attention de nombreux hommes âgés, qui avaient besoin de se changer les idées. C’est ainsi qu’il est entré dans le cercle très fermé des parties fines. Il y a rencontré son premier Daddy, dont il ne se souvient pas du prénom, chez qui il a dormi quelques nuits contre un peu de luxure. C’était généralement des hommes paumés et cela lui a permis de trouver le gite et le repas, sans traîner trop dans les rues. Il a fait cela quelques mois avant de tomber sur un homme.
(06) Les daddys se ressemblaient tous. Ils avaient tous la cinquantaine, étaient des hommes ennuyeux après plusieurs jours ou semaines. Ils devenaient vite possessifs et cela ne lui convenait plus. Alors, il a arrêté de trainer dans les parties fines durant quelques semaines. Il se rendait dans des bars, buvait un verre grâce à une fausse carte d’identité qu’il s’était faite via un ami à l’époque où il vivait à Hamilton. C’est ainsi qu’il est tombé sur cet homme. Un militaire avec un regard franc, un corps robuste, mais fin, qui dégageait une virilité conséquente. L’envie de se mettre à ses pieds a été immédiate. Il était avec des collègues, mais pouvait sentir son regard sur lui. Il lui a fait du rentre dedans à distance et a attendu qu’il se débarrasse de ses collègues. Il est venu vers lui et ils ont finis chez lui pour une nuit de luxure profonde dont il se souvient encore. Il lui a alors proposé d’être à sa disposition s’il le laissait dormir chez lui. Sans doute qu’il l’a pris en pitié ou avait peur qu’il use de son âge pour le discréditer, mais le marché a été scellé. C’est ainsi que sa vie avec Alistair a débuté.
(07) Si au début leur relation a été essentiellement charnelle, elle s’est approfondie au fil des soirées. Ils semblaient avoir trouvé un équilibre, qui convenait à tout le monde. Ils ont appris à se découvrir, se connaitre. Sensible à son histoire, Alistair a décidé de le prendre sous son aile, de lui donner l’identité d’un de ses neveux pour qu’il puisse poursuivre ses études, mais surtout rompre tout lien avec sa famille initiale en les faisant passer pour des homophobes en se rapprochant d’une association qui aide les jeunes qui subissent des maltraitances à cause de leur orientation sexuelle. Lorsque Alistair était en mission, Rowen retournait dans les parties fines, son addiction demeurant la même. Pour lui, c’était un besoin, une nécessité, que Alistair comprenait, Aaron aussi.
(08) Aaron est devenu rapidement son meilleur ami. C’est chez lui qu’il finissait ses nuits lorsque la solitude le pesait durant l’absence d’Alistair. C’était un jeune homme très sain d’esprit, très populaire auprès de tout le monde et avec qui il pouvait parler librement. Il s’est très rapidement senti comme un membre de sa famille et cela était une bénédiction pour lui. Aaron connaissait son orientation sexuelle, mais ne la commentait pas, ne l’a jamais dit à quelconque. Ils se sont rapprochés durant un an avant que l’affection se mêle au désir. Ils étaient très fraternels, bien trop sans doute et un baiser a fait d’eux, des amants. Ils sortaient ensemble en secret. Cela convenait à tous les deux. Il est tombé amoureux de lui sans s’en rendre compte. C’était tellement naturel d’être avec lui qu’il ne se posait pas de questions. C’est lui qui l’a détourné du milieu des parties fines. Il se perdait dans ses bras chaque jour, qu’importe si Alistair était présent ou non en ville. Aaron avait connaissance de la nature de sa relation avec Alistair, mais il ne s’en formalisait pas. Sans doute parce qu’il savait qu’il avait quelque chose pour lui, qu’Alistair n’aurait jamais. Il le considérait comme son petit ami, comme celui avec qui il finirait par faire sa vie. Rowen en avait envie. Il était vraiment amoureux.
(09) Pourtant, Aaron a fini par quitter Wellington pour poursuivre ses études à Auckland. Il rêvait de devenir architecte et avait été accepté comme étudiant et stagiaire dans un grand cabinet de la ville. Rowen avait juste de bonnes notes pour rentrer dans une école médiocre de commerce, payée par la bienveillance d’Alistair. La séparation a été cruelle. C’était dur à encaisser pour les deux, mais ils essayaient de se voir une fois tous les deux mois. Tout allait bien entre eux, mais contrairement à ce qu’ils avaient espéré lorsqu’ils avaient avoué leurs homosexualités aux parents d’Aaron, leur réaction a été cruelle et sans nom. Cela reste un douloureux souvenir pour Rowen, qui se sent profondément responsable de la déchéance vécue par celui qu’il aimait. Plus rien n’a été pareil entre eux par la suite. Aaron bouleversé, isolé, s’est refermé sur lui-même. S’il faisait semblant que tout allait bien face à lui, qu’il était plein de vie, en réalité, il sombrait dans une dépression profonde. Rowen était incapable de quitter Alistair, tant l’affection qu’il lui portait était réelle et profonde, bien d’une nature différence. C’était de l’amour, mais autrement. Il est bien incapable de savoir ce qu’Aaron a pu se mettre en tête, en secret. A distance, c’était difficile à remarquer ces changements d’humeur. Il avait toujours une excuse et surtout tous les subterfuges mis en place pour dissimuler cette cruelle réalité sont passés inaperçus. Sa vie a totalement bousculé, lorsqu’après des centaines d’appels sans réponses, une voix inconnue lui a appris la disparition de cet être qu’il aimait bien plus qu’il ne parvenait à l’admettre.
(10) Alistair en mission à l’ordre bout du monde, Rowen a fait face à son deuil dans une solitude profonde. Il s’est senti si misérable, si sale, si perdu. Il avait besoin de faire quelque chose, de se plonger dans quelque chose autre que celui de retourner dans ses parties fines pour oublier toute cette douleur logée dans sa poitrine. Il s’est senti maudit, n’a pas pu supporter l’idée d’entrainer Alistair dans sa chute. Il était incapable de lui faire face, de devoir admettre qu’il était complètement dévasté par le décès de celui qu’il pensait être son meilleur ami, mais qui en réalité était son amant et le touchait durant ses absences. Il s’est alors engagé dans l’armée de terre, quittant Alistair et cette ville sans hésitation, sur un simple mot : « Merci pour toi. Je suis désolé… »
(11) La discipline militaire était ferme et froide. C’était ce dont il avait besoin pour déconnecter son esprit, de son cœur et de son corps. Il s’est plongé corps et âme dans les tâches qu’on lui confiait, afin de chasser cette douleur latente qui lui dévorait les tripes. Il a pleuré de nombreux mois, en silence, sous le jet des douches lorsque tous ses compagnons avaient quitté les douches. La douleur physique a permis de masquer la déchirure de son cœur. Il s’est créé une nouvelle vie, mais a surtout pris du poil de la graine, a mûri. S’il était un adolescent à son arrivée malgré ses 22 ans, il était devenu un homme au bout d’un an de service. Les exercices, les bagarres affrontés entre collègues, car son homosexualité avait été révélée sous le coup de l’ivresse, l’horreur des situations vues ou vécues en terrain hostile. Cela met du plomb dans la tête.
(12) De nombreux frères d’armes sont tombés sous les balles de terroristes sur des missions réalisées pour la protection des civils. Chaque nouveau décès, était une dure épreuve à passer pour l’infanterie. Il a fait deux missions de suite, d’un an et demi chacune. Il avait besoin de fuir Wellington, les souvenirs qui s’y rattachent, mais le quotidien au milieu de la base ou en mission devenait de plus en plus compliqué à gérer pour lui. Il avait surtout peur qu’Alistair retrouve sa trace. A chaque fois qu’une infanterie de la Air Force venait dans leur base, il angoissait à l’idée de tomber sur lui. Si l’armée avait été la décision logique lors de son enroulement, ce n’était plus le cas. Alors, à la suite d’une blessure, dont il a toujours la cicatrice derrière l’omoplate gauche, il s’est désengagé, a quitté l’armée pour reprendre une vie de civil.
(13) Enroulé par un de ses compagnons d’armes, il l’a entrainé dans une soirée libertine. C’est là-bas qu’il a fait la rencontre de Jade. Une femme d’un âge plutôt mûre au regard de braise et au corps de rêve. Rowen n’avait jamais été attiré par les courbes féminines, mais cela n’a pas empêché la belle de lui jeter ses filets dessus. Elle a osé, comme lui avait pu oser par le passé. Elle a prise les commandes et il s’est laissé faire comme il aime tellement le faire. Elle lui a fait découvrir une nouvelle forme de sexualité, de sensualité et comme toujours, il s’est laissé porté par l’ivresse. Les mauvaises habitudes ont repris. Elle l’a accueillie chez lui, lui a permis de reprendre ses marques, mais surtout elle lui a permis de trouver un emploi. Très active dans le milieu des escorts girls et prostituées, elle a fait de lui, son garde du corps, l’amenant partout durant ses heures de services.
(14) Cela fait maintenant un an qu’il est de retour en ville. Sa vie a retrouvé un équilibre. Sa relation avec Jade lui permet d’avoir un équilibre psychologique. Il conserve sa liberté, même s’il ne la consomme plus. Souvent, il couche avec des femmes, mais souvent il évite les parties fines, les bars, les boites de nuits. Il craint plus que tout de tomber sur Alistair. Pourtant, cet homme lui manque cruellement. Parfois, il lui arrive de passer devant leur ancienne demeure. Jamais il ne s’arrête. Pourtant, il a bien changé au fil de ses années. Les traits fins de l’homme enfant ont disparus, il est aujourd’hui bel et bien un homme. Du moins, en apparence, car il est incapable de faire face à celui qu’il considère aujourd’hui comme un élément essentiel à son existence. La peur d’y voir de la colère, de la déception et de la rancœur lui retourne les tripes. Pourtant, il sait bien qu’il aurait raison de le mépriser. Alors à défaut d’avoir les tripes pour le faire, il s’efforce de garder une vie décente, bien loin du chemin qu’il espérait le voir emprunter, sans aucun doute.
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