f/ fire meet gasoline

ft. raphaël deighton coupable sans doute, malheureux sûrement. raphaël, il s'est laissé ronger. par un chagrin, par une culpabilité. raphaël, il se sait con. l'enfoiré de service. seulement raphaël, il ne l'aime plus. sa femme. plus de flamme, plus de passion.  raphaël, il s'était laissé rongé par cette amertume, ce désir déchu. il était mort de l'intérieur jusqu'à percevoir ce regard. intense, perçant. doux visage, cœur tendre. elle était cette voix interrogative, cette curiosité maladive. cette beauté enfantine qui avait fait craquer son cœur, détruit son esprit. elle l'avait détruit, d'un simple regard. cette gamine, dieu qu'elle était belle. enfant, si belle et si frêle. dans son cœur, ça cogne. cette gamine, elle l'attire. elle le tue. elle ne se rend même pas compte de cet effet. pourtant, il l'aime. sans doute qu'au fond, elle aussi. elle aussi ne peut s'empêcher de chercher son regard. c'est électrique. pourtant platonique. ça brille dans leurs yeux. ça brûle à l'intérieur. boum font ces cœurs à l'unisson.  ils s'aiment de loin, ils se laissent prendre à ce jeu. des regards discrets à ce jour. il rêve de lui parler, de l'embrasser. de l'aimer, malgré l'anneau. ce foutu anneau qui entoure son doigt. il l'aime cette gamine.  sans savoir pourquoi.