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i cook with wine and sometimes i even add food + nikki

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i cook with wine and sometimes i even add food + nikki - (Dim 2 Avr - 13:57)

Nikki Hayes
feat. Charlie Hunnam

Nom Hayes - Taptiklis. Prénom(s) Nicola; victoire du peuple. mais il y a pas de victoire sans combat. sans violence. Valeriu; une manière un peu étrange de marquer son esprit de contradiction. Il y a une jolie connotation Vale, sauvagement déchiquetée par le son rauque et grincheux, Riu. Âge 31 ans. Naissance10 Janvier 1985 à Martinborough (South Wairarapa, le distruct viticole de Wellington). Nationalité Néo-zélandaise. Origines Origines grecques du côté de sa mère. Statut civil Marié - refuse de signer les papiers du divorce. Orientation sexuelle Hétéro. Occupation Entrepreneur agricole - propriétaire d'un vignoble. Argent Moyen. Groupe Murphy's law. The Fortune Teller Son vin, sa fertilité - son pick-up.

❇️ ❇️ ❇️

Taciturne –Loyal – Naïf – Paysan – Impulsif – Manuel – Crédule –  Bourré de préjugés –  Fier – Astucieux – Macho – Dégourdi.

give me more wine or leave me alone

Nikki est un vrai campagnard bourru. Un homme rustique, très attaché au terroir et aux traditions fermières. // Son regard exhale cette nuance pourpre d'anarchie. Il avance à reculons, une pipe dans la bouche, une tige de blé dans les cheveux. // Il grogne souvent – Nikki n’est jamais satisfait de ses récoltes, de la qualité de son vin ou des comportements de son entourage. // Il est introverti, chaleureux, loyal. Sa démarche possède un charme caractériel; la rébellion, l’insubordination, la rage passionnée. // Nikki ne veut pas accomplir de grandes choses.  Il veut seulement respirer l’air frais de la compagne, courir sans ressentir les pressions douloureuses de son cœur. // Il souffre de cardiopathie congénitale. Il s'agit d'une malformation septale, plus communément appelée trou dans le cœur, qui se manifeste par une communication entre les cavités de pompage. Opéré à la naissance, il ne reste que des séquelles de ses différences. La fatigue qui engourdi les muscles, la cyanose qui recouvre ses lèvres et le bout de ses ongles. // Originaire de South Wairarapa, Nikki a grandi dans un mélange de paysages libres, bordé par l’horizon de sable et les plaines chatoyantes de raisin. Sa famille fait partie des producteurs de cépages de la région. // Il n’a jamais obtenu son diplôme – trop manuel pour rentrer dans le système éducatif, il quitte le lycée à 17 ans pour s’occuper de l’exploitation de ses parents. // Il est tombé amoureux très jeune. Nikki épouse sa petite amie de l’époque, Harvey Buchannan, un soir d’été, après la foire annuelle dans une petite clairière du Martinborough's Memorial Square. // Avant, il s'amusait à lâcher des oies sur Harvey. A chaque fois qu'elle sortait se balader dans le jardin. Elle se faisait attaquer. // En 2008, un incendie rase les récoltes de l'exploitation familiale. 10 Hectares de vignes brûlés dans la boue et les charpentes. Le père de Nikki est obligé de vendre ses propriétés pour payer ses dettes. Nikki veut rester mais il ne parvient pas à sauver l’exploitation. // Après deux de vie commune, Harvey décide de partir pour réaliser ses rêves. Nikki n’a jamais soutenu ces foutaises. Elle l'a abandonné pour devenir avocate. Et pour se venger, il refuse de signer les papiers du divorce. // Il possède une petite parcelle dans les plaines de Martinborough : une localisation dominée par deux anciennes maisons viticoles de renommée à 65 KM de l'est de Wellington. // Nikki a monté son entreprise de produits bio afin de couvrir les dépenses onéreuses du matériel d’agriculture. Il a commencé par troquer le fromage contre le fuel, puis la demande est devenue plus importante. Il vend ses produits dans le marché provincial : Des smoothies, des délices laitiers et des petites fioles de vin aromatisé. Sa marque s’appelle silly goose. // Il a été contacté par une boîte de publicité qui veut le promouvoir mais il préfère rester petit. Nikki est trop têtu pour céder. Mais le nombre de taxes et les charges viennent à bout des petits commerçants. Les grandes maisons viticoles menacent d’aspirer son domaine. Il déménage à contrecœur pour négocier un contrat, permettant de franchiser silly goose tout en respectant son authenticité. // Il n’aime pas les « gens de la ville. » D’ailleurs, il est bourré de préjugés à leur égard. Nikki est associable, presque à l’étroit. Les costumes le serrent. Les embouteillages, les feux de signalisations, les passants qui se hâtent dans les allées. Il déteste cette impression de noyade. La masse est étouffante. Il y a cet esprit de robotisation à Wellington. // Il possède une bécane et un gros pick-up rouge, rouillé sur les bords. L'engin est très bruyant lorsque poussé dans les routes goudronneuses de la ville.

Pseudo/Prénom nono, like animals, taggle  i cook with wine and sometimes i even add food + nikki 329059866 Âge hein ?  i cook with wine and sometimes i even add food + nikki 1646603530  Pays j'ai pas l'accent c'est du swag  i cook with wine and sometimes i even add food + nikki 2223749420 Connexion Tout l'temps  i cook with wine and sometimes i even add food + nikki 1318934201  Où as-tu connu le forum? C'est boubou qui m'a dit i cook with wine and sometimes i even add food + nikki 1835002710 Personnage inventé  i cook with wine and sometimes i even add food + nikki 3422237806  Dernière bafouille l'étoile cey moi  :red:
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Re: i cook with wine and sometimes i even add food + nikki - (Dim 2 Avr - 13:57)


pinot noir my dear?

Pourquoi le ciel en naissant m'a fait le cœur malade? Je me redressai lentement. Les ressorts du matelas grinçaient sous la pression de mes coudes. L'odeur du sang envahissait mon esprit. Je souris en effleurant les jointures de ma mâchoire endolorie. La douleur ne faisait pas la distinction entre les malades et les fous. La douleur battait au creux de ma gorge, prenant l’intonation rauque d'un animal enragé. Je toussai en marchant sur le parquet. Les rainures du bois couinaient en suivant les balancements de ma démarche. D'un geste frénétique, je balayai l'air sous mes phalanges. Je respirais le vent en effleurant les parois de la chambre. J'étais puni. Cardiaque et puni. C’était injuste. Je fronçai les sourcils en découvrant mon reflet sur la vitre ; un visage maquillé d’ecchymoses, des lèvres pâles et grumeleuses. Les pulsations effrénées de ma poitrine s'estompaient peu à peu, portées par les vrombissements du tracteur qui lapait les champs. L'émotion était invisible. Le sentiment n'existait pas dans mon corps parce que mon cœur était criblé d'imperfections. Une cardiopathie congénitale. Une anomalie septale. Je vivais avec ces symptômes depuis trop longtemps. Je soufflais sur mon menton en pressant les commissures de mes lèvres. J'observais les plis de mon expression puis je touchais les bords de la cicatrice qui se déchirait sur torse. Mon sternum était marqué. La chirurgie de réparation avait laissé sa marque, me rappelant que je respirais grâce aux miracles de la médecine. Je pinçai les yeux. A qui devais-je adresser mes prières ? Au destin mal luné, aux chants de la paroisse du village, à la génétique complexe d'un homme à mi-chemin entre l'aliénation et la sainteté ? Je haussai les épaules en traversant le hall. Mes parents m'attendaient dans le salon. Ils étaient en colère. Je hochai la tête en m'installant dans un coin de la pièce. «Tu as frappé le petit Loris. » Je ne réfutais pas cette accusation. Elle était bien fondée. En effet, je m'étais jeté sur cette fripouille afin de lui expliquer mon poing de vue sur ces grosses compagnies de vignerons  qui ratissaient nos terres. Je n'avais pas l'éloquence nécessaire pour construire des discours intelligents, alors je l'avais cogné avec une attention littéraire. « Ma’ il fait l'malin. » Murmurai-je avec nonchalance. Je réagissais mal aux provocations, surtout quand ces dernières étaient chargées de préjugées. « Tu as déjà reçu deux avertissements de l’école. Tu veux être expulsé? » J'arquai un sourcil. Non. Ce n'était pas mon but. Je voulais simplement communiquer. Je ne voulais pas être différent – faible. Je fronçai les sourcils en grommelant un juron. « Je ne te comprend plus, Nikki. Tu dois faire des études pour réussir. » La voix de ma mère sonnait comme une lamentation. Elle était excédée par mon comportement. Ses joues étaient presque émaciées. Elle n'avait pas confiance. J'étais un adolescent intrépide. Mes actes ne se mesuraient pas par la logique. Je souris d'un air narquois. « Il n'y a rien à comprendre. C’est lui qu’a commencé. » Elle ne semblait pas convaincue par ma plaidoirie. Elle leva les bras vers le plafond et je découvris la branche d’olivier qui pendant de sa manche. « Ma… » M'enquis-je en serrant les dents.
Un.
Deux.
Dix.
J’apprenais la vie à la dure.
Mais je gardais le silence.
Je m’enfermais dans mes pensées.
Ma salive avait un goût sanguin. Elle brûlait mon œsophage comme une épine de rose. Je soupirais en claquant la porte. Je m’installai sur le perron, les yeux perdus sur l’horizon doré par les tiges de blés qui ployaient sous le soleil.
Ma liberté était une arythmie.
Ma liberté se mesurait par le risque.
J’existais dangereusement.
Parce que je guettais chaque excès cardiaque.
Je guettais la chute en offrant mon corps aux grappes de raisins rouges, aux fermentations du vin dans la cave.
Une bouteille.
Deux.
Dix.
J’étais grisé par les breuvages – par la silhouette de la voisine et ses mèches ondulantes.

✻✻✻


Pose la main sur mon cœur. Il te dira. Nous avions perdu l'émerveillement. La beauté simple et négligée qui s’offrait sur les paysages drapés de cultures. Certains ne connaissaient que le béton et le gaz carbonique. Des saisons qui se mourraient entre les cloisons grises de ces hautes demeures citadines. Ils ne voyaient que les feuilles qui tombaient sur les pavés. Les fleurs artificielles qu’on étouffait dans le verre et le Crystal. Je respirais la liberté en enfonçant mes pieds dans le gravier. Je ne voulais pas quitter ces lieux. Jamais. Depuis, l'enfance, je possédais un caractère difficile, enclin à la violence et au désordre. J'étais jaloux de mes frères, de l'affection que mes parents accordaient à leur progéniture saine. La vérité ? Je n'étais pas triste. Je n'avais pas besoin d'amour. J'étais simplement frustré par les limites. Mes troubles arythmiques me contraignaient à modérer la sensation, à vivre en demie teinte dans un univers saturé. Je m’enlisais dans les mœurs d'une communauté paysanne. Ma passion était animée par les braises de la maladie. Exister avant de mourir. Exister au moins une fois. Je fermai les yeux en enfonçant ma tête dans le dossier de la chaise. Je raffermis ma prise sur les rebords du bureau puis je commençai à gribouiller sur le cahier de charges. «  Tu travailles encore ? » Je me tournai lentement vers Harvy. Elle se tenait gracieusement, le visage plongé dans la pénombre du couloir. Elle était née à Perth, près des quais d’une ville bordée par la mer. Il faisait beau ailleurs, mais je n’osais pas imaginer ces frontières. Le chant des oiseaux se mélangeaient aux agitations des chevaux dans l’étable. Je souris en clignant les yeux. « Je vérifie les comptes. » Mais ce n’était pas mes comptes. J’étais intérimaire chez mon père. J'aidais, le temps d’une récolte, d’une cuvée fermenté dans les tonneaux de bois. Je haussai les épaules en me tournant vers la porte. La silhouette de harvy était fine, pointée par les arabesques d’un rêve utopique. Elle voulait étudier le droit, défendre les faibles et les opprimés. Mais je refusais de partager ses ambitions. Nous étions ensemble. Je roulai le doigt sur son alliance. Une petite pierre taillée dans les forges voisines. Il était trop tard pour lui offrir l’extravagance des diamants et la douceur des dentelles de soie. J’embrassai furtivement sa tempe. « Nikki, je veux tenter les concours. » Mes yeux s’attardaient sur son expression. Je sondais son regard ténébreux, les boucles de sa chevelure rutilante sous les éclats de la lampe. Je me demandais si notre affection pouvait effacer les souvenirs. Si je pouvais lui suffire ici, loin des rampes et des pistes lumineuses. Ma poitrine se serra douloureusement. Je me sentais impuissant dans mes malaises. Je me détachais de son étreinte dans un geste impulsif. « Non. » Je restai immobile, le cœur au bord des lèvres – les doigts glacés par les taches brunes et oranges. « Je ne sais pas, Harvy.» Déclarai-je sur un ton bourru. Ma respiration était devenue sifflante. Je m’agitais en longeant les parois de la chambre. « On en a déjà parlé. On devait rester, avoir notre vigne, notre maison avec des foutus volets bleus. Tu peux pas partir pour te pavaner au milieux des hommes à cravates. Les gens de la ville savent rien! » Je serrais les poings en grognant. Elle pouvait choisir, je n’avais pas le droit de la contraindre.  Pourtant, les mots résonnaient comme des accusations au fond de la gorge.
Je ne voulais qu’elle parte.
Son rêve était la damnation du mien.
« Je comprend pas. »
« Je veux étudier. Je l’ai toujours voulu ! »
Mais je fuyais –
Je n’entendais pas.
« Je n’ai pas besoin de ta permission, Nikki. »
« Tu es ma femme ! »
« Je ne suis pas un objet ! »
« C'est ce que tu crois. Il y en a qui supplient pour être avec moi.»
« Ah bon? Amanda par exemple. »
Ma mâchoire tremblait. Je ne réalisais pas l'ampleur de son accusation. Je ne l'avais pas trompé. Je n'avais jamais touché Amanda. Je m’approchais lentement, puis je finissais par me décaler. Incapable de la toucher. Incapable de la retenir.
« Casse-toi si tu le veux tant que ça. »
Elle se tourna brusquement, enfila son manteau - puis son ombre s’aligna avec le vestibule. Ma main effleura son poignet. Je fermais les doigts. Je m’accrochais à ses courbes, aux pans de sa longue robe en flanelle. Mais il ne restait que des poussières sur ma peau.
Il fut un temps où je parvenais à la garder avec un sourire.
Un instant, ou la légèreté taciturne de mon caractère suffisait à nourrir ce sentiment que je ne savais pas exprimer.
La parole nous éloignait.
Elle nous faisait perdre le contact.

✻✻✻


Les clochers résonnaient dans la vallée. Je fermai les yeux en sentant les vapeurs du vin envelopper mon visage. Les branches de raisin noir poussaient en grappes ondulées sur les vignes. C’était ma propriété – enfin. J’avais quitté les collines verdoyantes de l’Est pour retrouver la quiétude d’un paysage hybride, surplombé par les pancartes conduisant vers Wellington. Je haussais les épaules en humant les arômes sucrés des fruits. L’ivresse m’avait appris à oublier. Folle exubérance. Douce accalmie. Solitude oppressante. Toutes les émotions se bousculaient dans ma poitrine alors que je fermais le bouchon de la bouteille. Le marché des fermiers était l’occasion pour les citadins de se dégourdir l’esprit loin des vacarmes de la ville et de la pollution étouffante. Je souris en regardant les haies. Cet endroit était douloureux. Il m’enfermait dans les anciennes promesses d’un mariage raté. Je pressais les doigts sur les bords de mon stand. Je n’avais plus mon alliance mais ce n’était pas important. Harvy était partie depuis quatre ans. Elle avait encore envoyé un courrier express, une demande de divorce dûment remplie par les tâches d’encre et les textes de loi. Je me redressai en plissant les pans de mon costume bédouin. Les clients se hâtaient vers les délices bio, les sandwichs froids et les cuvées de vin aromatisées. J’étais contentieux – l’expression taquine et le regard fripon. Pourtant, je trouvais les accents éloquents et les styles mondains des clients étouffants. Mes oreilles bourdonnaient sous l'effet de l’alcool. Mon cœur pulsait violemment sur les battants de ma gorge. Je pensais trop vite. J'imaginais les arcs d'un ciel lointain, plus loin que toutes ces coutumes étranges. Pendant un instant, il me semblait la voir au bras d’un homme bourgeois, le visage maquillé de blanc, de rouge et de noir. Je lui imaginais une autre vie – avec des rêves matériels et l’odeur piquante d’une fragrance hors de prix. Elle m’avait quitté pour ça. La gloire, le succès, la reconnaissance du barreaux de Wellington.
« Vous savez, je viens chaque semaine, uniquement pour le vin. »
Je me tournais vers la jeune femme. Une grande rousse, des jambes interminables, un chapeau étrange sur la tête. J’acquiesçais en lui proposant mon meilleur cru. Ce soir, elle finira probablement dans mon lit. Je l’enlacerais une dernière fois avant de brûler les chaumes de mon narguilé.
« Merci. » Articulai-je avec lenteur.
J'avais l'impression de disparaître, de me transformer en papillon de lumière. Mes bras s'étendaient comme des ailes d'ébène contre la mousson. Mes doigts étaient si légers. Je les regardais vibrer contre mes cuisses puis changer successivement de couleur.
« Vous allez bien ? »
Je pinçai les lèvres.
« Vous pouvez avoir le coffret avec quelques dollars de plus. Et si vous avez le temps, je peux vous montrer ma culture.»
Elle gloussa en effleurant mon poignet. Sa voix tombait sur mon visage comme un voile cristallisé. Un instant nous étions là, puis on se retrouvait dans mon salon. Je fixais les plis des rideaux en crispant fébrilement la mâchoire. Mes cheveux tournoyaient sous les souffles du radiateur, éclairés par les globes de lumières accrochés au plafond. Je ressentais les fourmillements nerveux, les petites décharges électriques qui transcendaient l'esprit mais, je tendais les poings avec vigueur, le cœur consumé dans le feu, l'âme chevrotante sur le gril brûlant. Je ne montrais aucun signe de faiblesse.
« Vous avez une jolie maison. »
Elle était blanche avec des volets bleus.
Je l'avais promise à Harvy.
Je souris sans répondre.
« Tu vis à Wellington ? Je pense d'avoir déjà croisé dans le hall du palais de justice. Je suis réceptionniste. »
Je grognai d’un air bourru.
Elle parlait beaucoup.
Pourtant, l’orgasme ne durait qu’une poignée de secondes.
Je soupirai en m'installant sur le matelas.
« Qu'est-ce que tu attends de moi? »
J'effleurai les coussins d'un geste délicat.
« Du cul. »
Elle se raidit tout à coup. Ma voix était autoritaire, presque irrespectueuse. Elle n’appréciait pas mon comportement. Mais je savais. J’anticipais déjà son rejet. Toutes les femmes se ressemblaient.
« Ça ne sert à rien. »
J'arquai un sourcil en suspendant mes mouvements.
« Je sers à rien. »
Je déglutis en me redressant. Les cadres des photos étaient vides sur les meubles. J’avais cessé d’espérer- Mes troubles de rythme empiraient, l'incontinence physique, émotionnelle, la paralysie, les picotements. J’allumais une bougie dans le vestibule.
« Mais je t’ai vu au palais de justice. »
Elle insistait encore.
« J’ai loué un studio en ville. »
« On pourrait se voir alors. »
« J’ai pas le temps. »
C’était la vérité.
Je négociais un contrat avec une entreprise commerciale. Ils voulaient franchiser ma marque, me donner plus d’élan alors que je désirais seulement payer les dettes. Réussir à joindre les bouts sans perdre mes vignes. Je m’étais éloigné de mes terres dans une tentative absurde de compromis, entre mes rêves et ceux de Nikki. Mais je ne l’avais pas retrouvé. Tous les jours, je la perdais un peu plus.
« Je pense que tu devrais partir. »
Mon souffle s’interrompit, happé par un pincement douloureux. J'ouvris la bouche en avalant l'air. Je secouai les épaules. Mes lèvres étaient aussi bleues que les volets. Mes veines perdaient l'éclat flamboyant du sang. Je m'empressai dans sa direction. Puis la bouche frémissante, appuyée par la force de l’impulsion, je lui dérobai un baiser vorace. Ma main s'accrocha à sa joue. Mes gestes étaient contradictoires. Mes vêtements glissaient sur le sol.
« Tu as une cicatrice ? »
Je souris en me penchant vers son cou.
« Je suis tombé d'cheval. »
Et la chute m’avait transpercé le cœur.
Je haletais en la portant vers la chambre.

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Re: i cook with wine and sometimes i even add food + nikki - (Dim 2 Avr - 13:59)

re-bienvenue parmi nous avec ce nouveau personnage. i cook with wine and sometimes i even add food + nikki 2227089788
t'es tout beau. i cook with wine and sometimes i even add food + nikki 2477874054
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Re: i cook with wine and sometimes i even add food + nikki - (Dim 2 Avr - 14:00)
Allons faire des bêtises dans le vignoble en buvant du vin i cook with wine and sometimes i even add food + nikki 4240345067
Re-bienvenue parmi nous i cook with wine and sometimes i even add food + nikki 843243092 J'adore déjà ce perso i cook with wine and sometimes i even add food + nikki 843243092

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Re: i cook with wine and sometimes i even add food + nikki - (Dim 2 Avr - 14:01)
vous êtes trooop chou i cook with wine and sometimes i even add food + nikki 4207362787 i cook with wine and sometimes i even add food + nikki 4207362787
on en parle de la beauté d'la isla i cook with wine and sometimes i even add food + nikki 850550831
cepoil2 faut qu'on s'arrange i cook with wine and sometimes i even add food + nikki 1485733704
MES LIENS i cook with wine and sometimes i even add food + nikki 329059866
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Re: i cook with wine and sometimes i even add food + nikki - (Dim 2 Avr - 14:10)
Holyshit, je suis pas la première. Je suis toujours à la bourre. You know me :red: Nikki c'est le mieux. Nikki c'est le plus beau. Nikki c'est mon mien. Pipi dessus aussi i cook with wine and sometimes i even add food + nikki 4135354924
puis tsais bien :chta:
i will destroy you i cook with wine and sometimes i even add food + nikki 4125275393
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Re: i cook with wine and sometimes i even add food + nikki - (Dim 2 Avr - 14:12)
Rebienvenue ! i cook with wine and sometimes i even add food + nikki 2227089788
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Re: i cook with wine and sometimes i even add food + nikki - (Dim 2 Avr - 14:14)
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(cassos, toujours le meilleur pour la fin remember :mamie: )
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Re: i cook with wine and sometimes i even add food + nikki - (Dim 2 Avr - 14:16)
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t'es moche i cook with wine and sometimes i even add food + nikki 1495380682
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Re: i cook with wine and sometimes i even add food + nikki - (Dim 2 Avr - 14:24)
très bon choix d'avatar !  i cook with wine and sometimes i even add food + nikki 4207362787 rebienvenue chez toi. i cook with wine and sometimes i even add food + nikki 1318934201
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Re: i cook with wine and sometimes i even add food + nikki - ()
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