girls just wanna have fun (freya)

girls just wanna have fun

freya & clarissa

Depuis des années, Clarissa avait le même quotidien, la même routine. Quand certains pratiquaient le métro-boulot-dodo, la jeune néo-zélandaise était plutôt fan du Vodka-Whisky-Drogue et puis finalement, le noir complet. Par moment, elle arrivait à faire travailler assez son esprit pour se souvenir de quelques événements, mais des fois, elle était décourgée par la complexité de la tâche. Elle pouvait abandonner en quelques minutes seulement. On la critiquait souvent pour cela mais bon qu’ils se mettent un peu à sa place. Rien que pour une fois, cela ne pourra pas leur faire de mal. Enfin, pour une façon de parle. Aujourd’hui, elle avait une bonne raison de sortir de son lit, une soirée avec Freya, une amie qu’elle essayait de convertir à certaines choses. En effet, Clarissa aime bien avoir une influence sur les autres, voir qu’elle a un effet sur eux. Elle essaya encore de convaincre Freya d’essayer les substances qu’elle a chez elle. Un jour peut-être. Clarissa avait encore du temps avant de rejoindre Freya dans la boîte de nuit qu’elles avaient choisis. Quant à Clarissa, elle avait donné un nom au hasard et puis elles s’étaient mise d’accord dessus. C’était juste une simple prosition. Bon d’accord, elle avait quand même un peu insisté même si elle ne connaissait pas vraiment l’endroit. Peut-être que la soirée allait se réveler être un total fiasco. Un fiasco en beauté. C’était un peu quitte ou double.

Pour cette soirée, comme d’habitude, Clary avait mit une tenue assez courte. Néanmoins, elle y avait apporté une nuance avec un bustier noir. Cette fille n’avait vraiment pas froid aux yeux. Pour combler les températures de la fin de l’hiver, elle avait prit soin de prendre sa légendaire veste en cuire noire. Elle pouvait la sortir à n’importe quelle occasion, les mariages, baptêmes, fêtes en tout genre, et même les enterrements. Bref, elle l’aimait beaucoup. Et puis, de toute façon, à l’intérieur, il risque de faire assez chaud à cause de la chaleur humaine que dégageaient les personnes qui dansaient. Une fois Freya arrivée, elle lui prit directement le bras pour l’emmener à l’intérieur. Avec les femmes et les hommes, elle avait le don pour être directe. Elles auront tout le temps de danser tout à l’heure puisque la soirée ne fait que commencer. Elle rendit sa liberté à Freya au niveau du bar. Elle n’allait pas se mentir, Clarissa avait déjà très soif. « Des shots de tequila, s’il-vous-plait » dit-elle en sortant son plus beau sourire, peut-être qu’avec cela, elles obtiendraient des bonus ou même des verres gratuits en plus de ceux qu’elles se verront offrir par les autres. Parce que oui sur ce coup là, elle était optimiste. Puis, elle se tourna vers son amie, « Et toi? Quoi de neuf ? Des choses croustillantes à me raconter ? »

electric bird.

Voilà la tenue dont je parle ::

Freya, elle aimait bien sortir. Elle y avait pris goût aux États-Unis, à l'université. Les soirées étudiantes étaient des plus folles, pas au niveau des Spring Breaks que la jolie blonde n'avait jamais fait, mais l'alcool y coulait à flot, c'était certain. Les guerres des sororités étaient souvent les actrices de fêtes, de débauches, de défis stupides et dangereux, mais Freya n'avait toujours été qu'une spectatrice de tout ça. Pourtant, elle aimait bien sortir. Les soirées entre amies, dans des petits bars sympas, ou parfois, dans des boîtes de nuit, à danser pendant des heures et à rentrer au petit matin. C'était son dada, sa tasse de thé, son truc. Avec ou sans alcool, elle ne ratait pas une occasion de sortir. Alors, lorsqu'elle avait une envie subite de traîner quelqu'un au Boogie Wonderland, c'était souvent sur Clarissa que ça tombait. Elle était une valeur sûre, jamais d'excuses bidons, jamais de je suis crevée, une autre fois, il suffisait d'un sms et en trois minutes le rendez-vous était calé. Lorsque Freya arriva devant l'entrée, un peu en retard comme d'habitude, elle afficha un grand sourire en découvrant son amie, si le mot était juste, elle ne savait pas trop encore. Aux yeux de Freya, tout le monde était son ami. Elle se laissa entraîner à l'intérieur, enthousiaste et confiante sur ses talons de huit. Elles s'installèrent au bar, et elle laissa Clary commander pour les deux. Des shots de vodka. Elle rit, autant pour le caractère direct de la brune que pour le regard qu'elle avait lancé au barman, dans l'espoir sans doute de se faire offrir une tournée – et ça marchait plutôt bien, en général. Elle regarda le barman partir, appréciant la vue comme il se devait, et se tourna à regret vers Clary lorsqu'elle entama la conversation. Freya haussa les épaules, réflexe idiot quand on savait qu'elle avait toujours quelque chose à raconter. Elle était bavarde, enthousiaste, il n'y avait pas de petits bonheurs ni de silences gênants. - Croustillantes je sais pas. Elle rit, obligée de crier pour se faire entendre par dessus la musique et les conversations. - Le beau-gosse du cybercafé est revenu, si tu veux savoir. Il m'a même donné son numéro. Elle afficha une mine fière, puis se pencha en avant. - Bon ok, il me l'a pas donné directement à moi, il l'a noté sur la feuille d'émargement. Mais, il était pas obligé de le faire, c'est facultatif. Elle fit une pause, observant les gens autour d'elle. Les corps qui apparaissaient et disparaissaient sous les lumières stroboscopiques. Puis elle ajouta : - Non, non, mais c'est en bonne voie, j'en suis sûre. Le barman déposa leurs shots de vodka sur le comptoir, et elle le remercia d'un sourire franc. Celui-là, elle le laissait à Clary. Elle prit un des petits verres, et le cogna contre celui de Clarissa avant de le boire cul-sec, se brûlant la gorge au passage. Elle n'avait jamais trop aimé l'alcool, le goût en tout cas. - Tu devrais lui demander son numéro. Elle désigna d'une signe de tête le barman, et haussa les sourcils dans un geste taquin. - Il te dévore du regard depuis la dernière fois.

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freya & clarissa

Clarissa n'avait pas peur, elle était absolument convaincue qu'elles allaient s'amuser. Avec ses amies, elle trouvait toujours un moyen pour cela. Elle adaptait juste la méthode utilisée. Au cas où, elle avait même caché un petit sachet de quelque chose dans son bustier. Clarissa faisait souvent ça, pour éviter qu'on lui vole, car il n'y a pas beaucoup de personne qui pense à aller voir dans cet endroit. Enfin, ça dépends quand même. Ce soir, elle allait juste devoir faire attention à ne pas trop se baisser ou bien à ne pas trop transpirer pour que le sachet ne glisse pas faire le bas. Clarissa n'allait pas se mentir, elle aimait beaucoup les potins et surtout être au courant de tout ce qu'il se passe dans la ville. A ce point, on peut même dire que c'est la pire commère de Wellington. Si elle devait matérialiser toutes les choses qu'elle savait sur les autres dans des dossiers papiers, Clarissa aurait besoin de louer un autre appartement aussi grand que celui qu'elle a actuellement. «Croustillantes je sais pas». Sur le coup, Clarissa avait légèrement l'impression que Freya essayait de la faire patienter avant de lui dire quelque chose qui pourrait assouvir sa curiosité. «Allez, ma vie est nulle en ce moment, je m'ennuie comme un rat mort. J'ai besoin de savoir que mes amies ne sont pas comme ça, s'il-te-plaît» dit-elle en faisant son fameux regard de chien battu à la jeune blonde assise à côté d'elle. «Le beau-gosse du cybercafé est revenu, si tu veux savoir. Il m'a même donné son numéro... Bon ok, il me l'a pas donné directement à moi, il l'a noté sur la feuille d'émargement. Mais, il était pas obligé de le faire, c'est facultatif. Non, non, mais c'est en bonne voie, j'en suis sûre». A ce moment précis, Clarissa posa ses deux coudes sur le comptoir du bar et pris soin de mettre sa tête dans ses mais tout en regardant Freya avec un grand sourire. Niveau sourire, le joker pouvait aller se rhabiller sur le champs. Si c'est une histoire de garçon, c'est encore mieux selon elle. Certes, elle-même elle n'était pas dans une relation fixe puisqu'elle a tendance à se lasser assez vite et facilement, mais elle se permettait de donner à chaque fois des conseils sur la matière. «Mais pourquoi tu ne vas pas lui parler directement? Ou même et si tu l'appelais un jour? Si t'as peur qu'il ait ton numéro, je pourrais toujours te passer mon téléphone et tu lui diras que t'as eu un problème avec le tiens.». Cela ne serait pas plus mal, parce que s'il osait faire du mal à son amie, elle aurait son numéro pour réunir les informations nécessaires afin de le retrouver pour lui briser les deux jambes. «Et le beau-gosse, il a un prénom» dit-elle toujours en souriant. Tout comme Freya, Clarissa bu son verre d'une seule traite, mais avec un peu plus de motivation. Au bout d'un moment, son système digestif était habitué. «Tu devrais lui demander son numéro. Il te dévore du regard depuis la dernière fois.» Quand elle vit son amie portait son regard sur le barman qui venait de les servir. Elle se redressa et s'adressa à Freya de la façon suivante: «Tu n'essayes pas de détourner le sujet?» lui rétorqua-t-elle en haussant les épaules. «Mais bon, j'accepte le défi, même s'il n'est pas vraiment mon type». Elle fit semblant de tousser pour avoir enfin l'attention du barman en question. Une fois le barman devant elle, Clarissa prit la parole «Salut. Ça fait un moment que tu travailles ici, non?». Elle savait comment y faire avec les hommes et les femmes. Puis, soudainement, elle lui fit signe d'approcher, de se baisser pour qu'elle puisse lui chuchoter quelque chose à l'oreille. La jeune néo-zélandaise lui dit que si le cœur lui en disait, ils pourraient se revoir un autre jour et également que s'il lui donnait son numéro elle pourrait le contacter pour fixer le rdv. Le barman s'exécuta quelques secondes plus tard en notant les chiffres sur une serviette. «Voilà qui est fait», elle brandissait fièrement la serviette sous le nez de Freya.

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S'il devait se passer quoi que ce soit d'intéressant, de surprenant ou d'inhabituel dans la vie de l'un des habitants de Wellington, il était certain que Clarissa Hawkins était au courant. Ça n'avait rien de surprenant, d'ailleurs. Elle avait ses contacts, et sa curiosité presque maladive qui lui faisait chercher le croustillant qui lui permettrait de commérer pendant une soirée ou deux. C'était quelque chose qui avait toujours fait sourire Freya, qui la connaissait assez bien pour savoir que sa première question, ce soir-là, aurait un rapport avec les nouvelles de la vie de la blonde. Et elle ne s'en tirerait pas avec un simple haussement d'épaules accompagné d'un « ça va » comme répondaient la plupart des gens. - Allez, ma vie est nulle en ce moment, je m'ennuie comme un rat mort. J'ai besoin de savoir que mes amies ne sont pas comme ça, s'il-te-plaît. Elle arracha un rire à Freya. Clarissa avait une vie trépidante, ponctuée de soirées et de rencontres, et si elle s'ennuyait comme un rat mort, c'était qu'elle en voulait toujours plus. Elle leva les yeux au ciel dans une mine faussement exaspérée – en fait, elle adorait Clarissa et sa manie de vouloir tout savoir, et elle aimait pouvoir lui raconter tout dans les moindres détails sans qu'elle ne s'ennuie. Alors elle parla, de sa voix rapide et enjouée, comme toujours, elle parla de l'inconnu du cyber-café, dont elle n'avait que le prénom, l'initiale du nom de famille, et le numéro de téléphone. Ça n'était pas rien, mais elle ne savait pas quoi en faire. - Mais pourquoi tu ne vas pas lui parler directement? Ou même et si tu l'appelais un jour? Si t'as peur qu'il ait ton numéro, je pourrais toujours te passer mon téléphone et tu lui diras que t'as eu un problème avec le tien. Dit comme ça, ça parut évidemment, et Freya plissa les paupières. Effectivement, elle pourrait simplement aller lui parler, l'inviter à boire un verre et plus si affinités. Mais c'était tellement plus drôle de l'admirer depuis son bureau, à imaginer toute sorte de scénarios sur sa vie, privée et publique, son métier, son quotidien, la raison pour laquelle il s'évertuait à fréquenter un cyber-café quand bien même sa tenue vestimentaire exprimait clairement qu'il avait une super-connexion wifi chez lui. Elle haussa les épaules, et jouant machinalement avec son verre. - J'sais pas. Ça casserait le mythe, non ? Je pourrais plus fantasmer sur lui, cachée derrière mon registre et mon écran d'ordi. Et imagine, il est marié. Ou alors il a une passion bizarre pour les poupées russes, ou pour les mugs avec des photos de chat. Ou pire il est dans le fanclub de Kanye West. Elle marqua une pause pour grimacer. - Non, c'est trop risqué. Par contre, il était certain que si Freya avait toujours eu du mal à aborder les hommes – malgré même son assurance naturelle, Clarissa elle, n'avait aucun problème à ce niveau-là. Elles étaient des éternelles célibataires, papillonnant de gauche à droite, l'une plus que l'autre, mais les deux quand même. Freya afficha une mine qui se voulait innocente, l'air de dire quoi, moi ? je n'oserais pas, mais elle changeait effectivement de sujet, et elle n'avait jamais été douée d'une subtilité quelconque. Elle l'observa, un sourire presque moqueur, mais gentil, aux lèvres, alors que Clarissa draguait ouvertement le barman, qui en semblait plus qu'heureux. Puis elle brandit la serviette griffonnée comme un trophée, et Freya l'attrapa brusquement histoire de vérifier la véracité de ses dires. Elle n'avait pas besoin de preuves, c'était juste une formalité. - Eh bah ma vieille. Puis elle leva les yeux vers son amie, et ricana. - C'est pas juste, c'est trop facile pour toi. T'as jamais pris de râteau ou quoi ? Clarissa, elle semblait avoir le cul bordé de nouilles, le trèfle aux pieds, l'arc-en-ciel au-dessus du crâne. Il semblait que rien ne pouvait l'arrêter, et que jamais, au grand jamais, personne ne lui disait non.

» I just wanna be yours // Joey
» - good girls are bad girls that haven't been caught. (ginny)
» Girls like girls, like boys do'
» I don't wanna dance alone.
» cheap thrills ☀ freya