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risibles amours. (erin)

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risibles amours. (erin) - (Jeu 28 Nov - 21:39)
- Erin Pearson -

loving you had consequences

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nom : un exotisme pas tellement présent. un truc qui colle avec le reste. pearson. trop d'ici. trop pas de l'autre côté. un patronyme parfois un peu lourd à porter. des sonorités avec lesquelles les autres de chez elle ont du mal. qu'importe. c'est le sien. elle en est fière. faut dire que c'est presque plus simple avec ça. un passe international qui l'ouvre plus facilement. prénom(s) : au contraire de ton prénom. erin. quelle idée. un ovni que t'aimerais parfois oublier; faire trépasser. mais il reste bien ancré. tu ne sais pas trop qui l'a choisi. ta mère. ton père. ta tutrice. ce prénom que tu sais même pas comment le prendre. tes parents, ces inconnus. ces références que t'as fini par ne plus comprendre; sans doute une autre partie de toi. âge : la beauté des traits. la poussière d'étoiles dans les yeux. c'est si toi. cette jeunesse que tu sens éternelle dans tes veines. cet élan dynamique qui ne te quitte pas. c'est tellement toi. des années qui commencent à peine. dix-neuf ans. c'est rien. c'est l'aube de la vie. le commencement du début. là où tout se construit. où tu débutes à être toi. tu le sens. tu le sens tous les jours. cette découverte de toi. naissance : tu l'as vu sur ton certificat. porirua. tu savais même pas que ça existait. t'as vite migré dès ta naissance. orphelinat de wellington. tu t'es toujours dit que t'étais née là finalement. que t'as passé ton enfance là. après tout, dès ta venue au monde, personne n'a voulu de toi. porirua t'en as aucun souvenir. juste un mot sur ton certificat. rien de concret. nationalité : t'es pas une fille de bien loin. t'as pas la liberté dans le sang. t'es enchaînée à cette ville, wellington. comme si elle te collait à la peau. comme si elle te rappelait à chaque fois. ta mère, c'est bien une native aussi d'ici à ce qu'on t'a dit. à croire que les femmes de la famille restent accrochée ici comme un paradoxe. par contre les mecs, ils savent partir. tous. ils partent tous. pourtant ce que tu sais pas c'est qu'il est aussi d'ici. ton père. alors t'es bien un produit d'ici. et pas d'ailleurs. statut civil : il t'a laissée tomber. comme une vieille chaussette. t'en valais pas la peine sans doute; t'étais trop misérable pour lui. toi. sa compagne d'infortune. t'y croyais à ses belles paroles. à tous ses beaux mots. mais les beaux parleurs, ça ne fait que parler. ça fait rêver. mais t'as toujours ce moment de réalité qui revient. tu te prends alors le bitume en pleine face. un retour de flamme incandescent. alors quoi. t'as gardé sa bague. sa promesse. t'attends désespéramment comme une idiote. comme une rêveuse d'illusion. toi sa comète. orientation sexuelle : t'as jamais regardé autre chose que les muscles saillants et les barbes qui mangent le visage. les hommes. les hommes et leurs problèmes. les hommes et leur ego. c'est tout ce qui t'attire. jamais les bons garçons. ceux qui adoucissent l'âme et rendent la vie belle. non. toujours les mauvais. les crèves-coeur. toujours. c'est tout ce qui t'intéressait. occupation : t'as jamais brillé. pourtant t'en avais des rêves. haute comme trois pommes tu te voyais briller. tu voyais déjà les projecteurs. ceux que tu cherches encore. tu voyais la gloire. et ta passion. elle explosait en toi comme une fleur. pourtant ça n'est jamais arrivée. mauvaise occasion. t'avais beau le vouloir tellement. les rêves, c'est pas fait pour les grands. le monde il a besoin de billets pour tourner. et ça te rapportait rien. t'avais beau te battre comme une lionne. le résultat ne venait jamais. alors t'as du vite changé. grandir. t'as commencé des études finalement. loin de tes rêves. tu combles le vide comme tu peux. ça t'intéresse pas. t'as fini par totalement décrocher. parce que ton esprit, il est occupé par autre chose. tes parents. ta mère. tes origines. t'as pas le temps pour autre chose. les études ça te semble superflu. tu te trompes. mais t'es trop inconsciente. tu te laisses avoir par tes espoirs. tu penses que le bout du tunnel est pas loin. argent : tu les vois passer parfois à devant ton arrêt de bus. ceux qui ont de l'argent à en faire du papier toilette. ça te dégoutte presque. toi t'as jamais eu tout ça. de familles en familles. t'as pas tellement eu le choix. encore moins quand t'es partie de ton enfer enfantin. t'as jamais roulé sur l'or. et c'est encore le cas. tu payes ton loyer grâce tes bourses. ton paquet de chips du vendredi soir devant ton émission préférée. et c'est tout. t'as pas plus. t'as pas besoin de plus de tout façon. au final l'argent n'apporte pas le bonheur. c'est ce qu'on t'as toujours dit. certes. mais c'est tellement plus facile de pleurer dans une lamborghini. caractère : bleu, comète, marguerite, regrets, rêves, s'échoir, mélancolie, douce musique, sucré, perdue, cigarette, bague, promesse, mensonge, haine, fragile, bracelet, lys blanc, romance, espoir, chocolat, larmes, illusion, magie, douceur, voix cassée, coeur coincé, poupée déchirée, innocence envolée, nuit noire, rouge passion, éternité, mots, univers, bohème, oreillers, baisers, larmes. groupe : murphy's law. the fortune teller : aucune, t'es complètement free to play. avatar : josephine langford. crédit images : persona.

let me know your darkest secrets

Partie anecdotes : cette vie, c'est pas forcément celle que t'aurais du mener. le destin en a décidé autrement. ou plutôt tes grands-parents maternels. un peu comme un jeu de passe-passe, t'as été mis aux enchères dès ta naissance. ça n'aurait pas du. t'aurais pas voulu toi. tu sais pas que ta mère non plus d'ailleurs. t'as pas tiré le gros lot. t'as pas eu droit à une famille comme on en rêve tous. des parents aimants remplaçants les êtres perdus. non. t'étais juste personne à ta naissance. un lot qu'on envoyait loin. le plus loin possible. comme une honte qu'on cachait vite fait. une famille biologique qui ne voulait pas de toi. t'en as toujours été persuadée. t'as été baladée un peu partout par la suite. mais t'as toujours su qu'il y avait ce dossier qui t'attendait. celui que tu pourrais ouvrir quand tu serais prête. le dossier même qui te donnerait des informations sur tes parents. avec un peu de chance. + c'est comme ça que t'as atterri dans des familles. l'enfance de l'enfer. c'est comme ça que tu l'appelais. parce que ça a tout de suite été des endroits que tu détestas. les autres enfants peuvent être cruels. les parents étaient pas mieux. t'en as été témoin. ils peuvent être fourbes et perfides. toi du haut de tes petites années, tu faisais pas le poids. alors t'as préféré être toute seule. après tout vaut mieux ça qu'être mal accompagnée. tes parents biologiques te l'ont fait comprendre très tôt. les familles d'accueil n'ont pas compris. ils ont vu en toi qu'une petite trop seule et trop têtue. trop difficile aussi. ils pensaient sans doute que t'étais un cas désespéré. c'était le cas dans un sens. + tes parents. tu les as jamais connus. ce sont les inconnus au bataillon. ceux que t'as idéalisés toute ton enfance. puis détestés. tu les hais de t'avoir abandonnée toi. tu les détestes d'avoir été si lâche. tous les mêmes en vérité. ils partent tous au moindre problème. tu méritais pas ça. aucun enfant ne mérite ça. c'est sans doute mieux qu'ils t'ont abandonné au final. ouais. mais t'as toujours ce ressentiment en toi. cette haine qui ne s'épuise jamais. t'aurais besoin de leur dire tout ce que tu as sur le coeur. depuis dix-neuf ans. ça en fait sur le coeur. parfois ça vient jusqu'à t'étrangler. mais ça reste stérile. tu ne les reverras jamais. ou presque. et ça te rend folle. parce qu'au fond t'aurais tellement besoin de vider ton sac. de leur montrer ô combien ils ont raté. ô combien ils auraient du rester. oh que oui. parce qu'au fond t'avais juste besoin d'eux. t'avais juste besoin qu'ils soient là. comme tout parent. parce que tes familles, elles t'en ont raconté des histoires. des vertes et des pas mûres. des irresponsables ils disaient souvent. mais toutes ces histoires tu finissais par les fantasmer. par imaginer un couple si idéal et parfait. que ta chute a été encore plus dure. ton coeur s'est durci un peu plus. alors tu préfères clamer que tu les détestes. que ce ne sont que des lâches. plutôt que d'admettre qu'ils te manquent. que t'avais besoin d'eux dans ta vie. c'est plus simple. et moins torturant. + t'es partie quand t'as pu. quand t'as eu dix-neuf ans. parce que t'en pouvais plus. parce que si tu restais une seconde de plus t'allait devenir dingue. à cause d'une famille de trop. et pis tu l'as découvert. tu l'as demandé et on te l'a donné. ce fameux dossier d'abandon d'enfant. ton dossier. de maigres informations dedans. mais assez pour te faire tout quitter. alors t'as pris tes maigres affaires et tu t'es barrée. tu t'en fichais de l'école. tu verrais ça après. des gens que t'as laissé derrière. parce qu'il n'y avait personne. t'étais seule à présent. tu ne pouvais pas lutter. tu le savais. pourtant tu t'es découvert une force presque insoupçonnée. celle qui t'a permis de te battre contre les regrets, les refus et les rejets. parce que tu voulais les retrouver. au moins elle. ta mère. tu sens presque ton but sous tes doigts. tu sais que tu vas y arriver. tu sais pas comment. peut-etre qu'elle te fermera la porte au nez. tu veux prendre ce risque. au moins une fois. essayer et ne plus avoir de regrets. + t'as toujours eu ça en toi en fait. petite tu prenais n'importe quel bout de papier pour écrire tes pensées. ça n'a pas changé. si aujourd'hui, tu ne manques jamais une occasion de remplir ton carnet, ça va bien plus loin. t'aimerais écrire. t'aimerais devenir la nouvelle george sand des temps modernes. l'albert camus au féminin. c'est ce que t'as toujours voulu. mais t'as toujours eu peur. de ce que les autres penseraient. si ça ne marchait pas. tu te poses trop de questions et ça t'empoisonnes la vie. alors tu caches tout ça. tu mets tes rêves au placard, quitte à les embrocher avant. parce que pour toi ces choses-là, ça n'arrive qu'aux autres. pas aux gens comme toi. tu te dois de rester dans la réalité. de ne pas te complaire dans des illusions pourtant si magiques. + c'est sans doute pour ça que tu t'es lancée dans la littérature. si tu pouvais pas réaliser ton rêve, autant s'en approcher le plus. du style éditrice. ça te plairait, sans doute. mais c'est une maigre compensation. mais tu t'en contentes. tu fais avec. mais tu sens ton rêve s'éloigner. et ça te paralyse. tes pensées finissent par t'empoisonner. ton miroir te renvoie les nuits agitées dans ton reflet. t'aimerais avoir plus. faire plus. et pas te contenter de ce que tu as. alors tu préfères fuir. t'occuper d'autres choses pour éviter de penser trop fort. pour éviter d'avoir sans doute. tes études, tu finis par les oublier. au moins pour un temps. parce que t'as d'autres choses à prouver. comme tes parents. les retrouver pour de bon. + tu l'as rencontré lui. c'était pourtant pas prévu. toi l'enfant sauvage de l'amour. tu t'étais jamais réellement vue dans une relation. pas parce que tu fuyais l'amour. pas parce que les propositions manquaient. simplement parce que ton coeur n'était jamais tombé. et ne jamais dire jamais. parce qu'un jour t'étais là. et lui aussi. une rencontre banale. qu'on voit dans tous les films et romans à l'eau de rose. mais ça a été plus fort que toi. ça t'a aspiré le coeur bien trop vite. et t'es tombée. ça fait à présent six mois. plus ou moins. c'est presque étrange pour toi tout ça. mais tu t'y habitues vite. l'enfant sauvage a été dompté. maté même. + pourtant tu restes cette gamine. celle qui croit tout ce qu'on lui dit, quitte à s'en rompre les os. parce que t'y crois à ses mensonges. à ses belles paroles. tu manies les mots avec précision seulement t'es incapable de voir son maquillage à lui. il te fait danser dans une danse mortelle. et toi t'y vas la tête la première. tu vois rien. t'entends rien. t'es comme un nourrisson qui sort du ventre de sa mère. t'apprends mais pas assez vite. parce que ça va finir par se retourner contre toi. et tu vas pas le voir venir. sa double-vie, tu vas te la prendre en pleine face. + pourtant t'as jamais cru à l'amour éternel. et à toutes ces conneries. mais t'y croyais avec lui. il avait été là pour toi. et t'étais tombée amoureuse bêtement. ça ne te ressemblait pas. pourtant avec lui c'était si simple. trop simple. il t'avait promis monts et merveilles. il t'avait ensorcelé de belles paroles. il t'avait promis le monde. toi t'y croyais. pour une fois t'y croyais. comme une idiote. il t'appelait sa comète. celle qui apparut comme un flash dans sa vie. comme un boulet de canon pour disparaître aussitôt. seulement c'est lui qui est parti. tu sais pas pourquoi. tu sauras probablement jamais. mais ça t'a fait mal. tu le détestes pour ça. au final c'est tous les mêmes. ton père. lui. que des lâches.

behind the screen

pseudo/prénom : j'en ai pas. (a) âge : vingt-deux ans depuis trois mois. pays : aucun accent en vue, si ce n'est celui du nord-est de la france. connexion : au moins tous les jours pour checker mes notifications et rp généralement le week-end. où as-tu connu le forum ? : bazzart, je crois ou peut-être par un ancienne membre à son ouverture (donc genre il y a un millénaire risibles amours. (erin) 3782170742 ). personnage inventé/scénario/pré-lien : le géniallissime scénario de @georgia vasquez dernière bafouille :  risibles amours. (erin) 1849291412
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Re: risibles amours. (erin) - (Jeu 28 Nov - 21:39)

tu ne sais pas tellement comment c'est arrivé. oh que non. c'est juste ... arrivé. sans doute une rencontre de trop. une soirée de trop. mais voilà. ta peau frisonne à chacun de ses frôlements. elle vibrerait presque. c'est presque irréel. toi. lui. c'est comme dans un songe onirique. une possibilité non envisagé. tu l'aurais pas cru. pas même quand tu l'as vu ce soir dans ce bar. t'as cru d'abord à un mirage. une très mauvaise blague. et pis les heures ont passé. les langues se sont déliées. et en voyant son regard t'as compris. tu l'as déjà vu ce regard. oui tu ne le connais que trop bien ce regard. celui qui te fait vibrer l'âme fortessimo. alors t'as fini par le laisser plus que de raison. plus que d'habitude. c'est sans doute parti de là. peut-être qu'inconsciemment t'accepter bien plus. qui sait ? toi-même tu sais pas trop. tu réfléchis pas trop. tu peux pas. parce que tu te raccroches à plus rien. t'es une roue libre. son regard se pose sur toi. il est différent. plus déterminé. plus... désireux ? sans doute. et c'est là. ses lèvres capturent les tiennes. sans crier gare. sans te demander. tu ne le repousses pas. t'as déjà pas repoussé sa main sur ton bras. elle te frôlait. te procurer des frissons. mais son baiser... c'est autre chose. une explosion. un feu d'artifice. les séries télévisées ne mentent pas. parfois embrasser quelqu'un peut être comparé à un feu de joie. seulement là le brasier prend feu. il te brûlerait presque la peau. tout ce désir. tu le visualises très bien dans ta tête. tellement que tu t'y abandonnes. tu fermes les yeux. non. tu ne sais vraiment pas à quel moment ça a dérapé. sans doute quand t'as entamé ton énième verre. ou quand il a fini par venir te voir. au fond tu savais que ça finirait comme ça. tu le pensais. mais lui aussi. il a l'air autant chanceux que toi. ça te fait presque sourire contre ses lèvres. c'était presque votre salut cette soirée. ou plutôt ton salut. t'avais tellement besoin de ça. de pouvoir lâcher prise. de ne penser à rien le temps d'une soirée. le temps de quelques heures dans ses bras. ou plutôt non. dans des bras. n'importe lesquels. les premiers qui viendront. ça fera l'affaire. tu sais que c'est pas forcément à cause de lui. tu te rappelles à peine de son prénom. sans doute l'adrénaline. ce sentiment si fort que te procurent ses baisers. tu le savais. la tête dans les nuages te le témoignait assez. mais tu t'en fiches. ce soir, cela allait être ton soir. ta rédemption. tes pensées étaient bien trop embrouillées pour réellement penser. tu finis par mettre tes mains sur son visage. tu te laisses aller à cette étreinte. ce plus lui. l'inconnu. ou toi. erin. c'est juste vos deux désirs réunis. votre besoin respectif d'affection. est-ce réellement de l'amour ? c'est à se demander. peut-être que vous vous comblez. peut-être que vous recherchez simplement de l'amour. lui l'étrange phénomène, et toi l'enfant mal-aîmée. ça ferait un bon titre de bouquin tiens. mais tellement cliché. mais tu te contentes de ça. alors quoi ? et demain ? t'y penses pas. c'est trop loin ça. à des années lumières. tu vis l'instant présent. c'est déjà ça. tu peines à respirer contre ses lèvres. mais t'as pas envie de te détacher. parce que ça sera sans doute pour toujours. t'aimerais sentir ça à chaque seconde de ta vie. alors tu t'accroches à son tee shirt. sa chemise. tu sais même plus. ses mains se baladent. sur ton corps. sur tes cheveux. ta respiration se bloque presque. ton coeur s'arrête. quelques secondes. avant de repartir. beaucoup trop vite. t'as l'impression qu'il sort de ta poitrine. ça te ferait presque mal de le sentir battre si fort. mais ça te rend si vivante. tes lèvres sont encore contre les siennes. elles se frôlent. « i'm not even sure this is real... je ne suis même pas sûre que c'est réel... » mais tu ne le laisses pas finir. ses lèvres capturent à nouveau les tiennes. tu n'es plus toi. ou du moins t'arrives plus à l'être. sans doute la passion de l'instant. le désir presque éphémère. c'est là où vous avez dérapé. vous avez dérogé à vos propres rôles. mais tu t'en fiches. tu verras ça demain. ou jamais. c'est bien aussi jamais. tu laisses t'entraîner. oui. tu sens ses mains sur ton corps. elles glissent sur tes vêtements. sur ta peau. les frissons te parcourent. pire encore tu pourrais presque te donner là maintenant. tout de suite. parce que ce soir vous allez franchir la barre de l'interdit. le paroxysme de votre non-relation. cela aurait pu te donner le vertige. mais tu as accueilli ce moment avec assurance. le moment sans doute. ou c'est peut-être lui. sans doute des sentiments refoulés inconscients. tu ne penses pas. mais c'est probable. tout peut arriver avec vous de toute façon. alors tu laisses aller. juste pour une soirée. juste pour un moment. et ça te fait tellement du bien. de ne pas penser. à demain. aux conséquences. à tout en fait. tu lâches prise. tu tombes. mais tu t'en fiches.

non.

non. non.

un éclair te surprend. presque un état de conscience bien soudain. il t'a presque donné mal à la tête. et tout te revient. comme une baffe en plein visage. alors tu tentes de te débattre. de briser ce moment qui avait l'air quelques secondes à peine avant magique. parce que c'est pas ça. tu veux pas. c'est pas toi. non. tu ne pouvait pas faire ça. c'était pas la première fois pourtant. à présent que l'adrénaline était retombée. t'avais peur. ou pire. les souvenirs revenaient. la douleur aussi. en plein coeur. alors tes mains se débattent. ton visage se déforme par hystérie. il avait le don de te rendre dingue. d'envoyer en l'air tout ce en quoi tu croyais. encore lui. toujours lui. tu revenais toujours à lui. ce lui qui était déjà parti. ce lui qui t'a mise en miette. qui.... tu devais pas. tu t'étais faite une promesse. t'avais toujours dit plus jamais. tu valais mieux que ça. tu valais pas d'être jeter à la poubelle. comme oubliée sur le bord de la route. c'était trop simple. pourtant t'y arrivais pas. tu pensais presque à lui ce soir avec un autre. ses baisers étaient presque les siens contre tes lèvres. c'était presque ses mains à lui qui caressait ton corps. mais fallait que t'arrêtes. que tu redescendes sur terre. quitte à te prendre le bitume. quelques secondes à peine tu sens ses mains se détacher de ton corps. plus de frissons. plus de magie. il semble désarçonné. presque surpris. il avait cru. toi tu te recroquevilles toute seule. réflexe primal. t'aurais pas du. idiote. ce soir t'avais voulu passer à autre chose. lui montrer que t'étais pas qu'à lui. que ton coeur il avait tourné la page. pourtant t'as beau vouloir. ça passe pas. t'as fini par jeter le livre tout entier. ton coeur avec. tu sais pas pourquoi t'as laissé faire. sans doute parce que ton coeur en redemandait. parce que t'en avais besoin au fond. certes. mais t'avais besoin de lui. pas d'un étranger. t'aurais du t'en douter. idiote. alors t'attends. en foetus comme une enfant. les cheveux autour de toi comme une auréole. lui il s'assoit sur le bord du lit. toi avec juste un « get out. dégage » ta voix est petite. t'es calme. c'est tout ce que tu dis. c'est clair. tu veux plus de lui là. il sert plus à rien. il ne sera pas ton amnésie ce soir. « what.. quoi... » il a pas l'air de comprendre. toi tu soupires. tu finis par tendre le bras pour attraper ton tee shirt. tu le poses contre ton corps. tu le regardes même pas. « i said get out. j'ai dit : dégage. » t'as pas pu être plus claire en vrai. « you piss me off.. tu fais chier sérieux... » tu sais. tu sais qu'il le pense. mais t'en as rien à faire au final. c'est le cadet de tes soucis. ça fait longtemps que tu fais plus dans le sentiment. tu fais que des conneries en ce moment. tu sais où t'en es. t'as mal. tout est bordélique. tes parents. ta vie. lui. tu voulais juste oublier ce soir. t'aurais juste voulu pour une fois. faire taire la douleur. mais elle est encore là. bien niché en ton sein droit. tu pourrais presque l'arracher à main nue. tu voudrais d'ailleurs; mais c'est pas possible. tu t'en rends compte maintenant. t'as beau faire n'importe quoi. tu l'as toujours dans la peau. t'as beau t'envoyer en l'air avec le premier venu. t'as beau embrasser d'autres lèvres. il sera toujours là à te scruter. à prendre en otage ton coeur. presque malgré toi. quelle merde.

et pis ça.

l'idée t'étais venue comme ça. t'avais beau tourner le problème dans tous les sens, tu revenais à la même conclusion. t'avais besoin de la voir. t'avais besoin d'au moins lui parler. tu demandais pas la lune. juste un regard. une confirmation de ce qu'elle avait toujours pensé. t'avais aussi besoin de réponses. surtout ça. ça faisait dix-neuf ans que ça te pourrissait de l'intérieur. t'avais beau ne pas y penser, t'avais beau faire semblant. ça revenait toujours un peu plus fort. tout le monde veut savoir d'où il vient. t'étais pas l'exception à la règle. bien au contraire. alors t'avais fini par le prendre ce bus. celui-là même qui te dépose dans un quartier que tu connaissais peu. des maisons familiales. toutes semblaient plus ou moins confortables de l'extérieur. t'avais facile à imaginer la belle vie de famille qui pouvait s'y dérouler. tu te sentis presque à côté de la plaque. presque décalée. mais ta détermination faiblissait à peine. t'avais cette hargne dans le regard. cette force dans les poings. tu descendis à l'arrêt même d'avant. tu voulais t’imprégner du lieu. découvrir où ta mère biologique vivait. ça t'angoissait. marcher t'aidait aussi à te donner du courage, à réfléchir aussi. tout semblait si parfait autour de toi. t’étais la tâche d’huile qui s’ajoutait au joli tableau. t’avais presque envie de faire demi-tour. là maintenant. tout de suite. c’était pas toi. ça ne le sera probablement jamais. alors t’avances presque à reculons. ton cœur bat la chamade. tes mains deviennent moites. tu le serres dans tes mains le petit bout de papier. t’as juste une adresse que t’as griffonnée au dos. rare information que t’as pu tirer de ton dossier à l’agence. et encore. t’as du batailler. retourner la terre entière pour pouvoir faire ton chemin jusqu’ici. alors t’as beau avoir peur, avoir le cœur au bout de la crise d’épilepsie. tu peux pas abandonner. pas après tout ça. tu t’en voudrais surement toute ta vie. alors tu marches. ton regard dans le ciel. t’es à la fois émerveillée et fébrile. tu veux pas penser à ce qui pourrait se passer. bien ou mal. t’as pas envie. parce que si t’y pensais, sans doute que t’y arriverais jamais. les maisons défilent devant tes yeux. beaucoup trop vite à ton gout. t’aimerais figer le temps. juste là maintenant. coincée entre la révélation et l’innocence. entre le couperet et l’échafaud. tu finis par soupirer. parce que tu la vois arriver au loin. cette maison. aussi belle que les autres. aussi semblable pourtant. mais quelque chose de différent s’en dégage. tu sais pas trop quelle chose. un je ne sais quoi qui t’intrigue. qui te pousse à avancer un peu plus. tu vois le numéro apparaître sur le petit portail. la première barrière avant l’ultime révélation. tu t’arrêtes à sa hauteur. tu vérifies un coup ton petit bout de papier. il ne manquerait plus que tu te trompes de maison. c’est le bon numéro. tu prends une inspiration. ou peut-être deux. ton cœur commence à battre. ça y est. tu y es. t’as passé ta vie à attendre ce moment. et pourtant, t’as qu’une envie : partir à toutes jambes. mais ton envie est plus forte. celle de savoir. celle de connaître surtout. ta rage aussi se réveille à son tour. dix-neuf ans à être laissée sur le bas-côté. dix-neuf ans à être laissée pour compte. il fallait que cela cesse. que tu montres que t'existes. qu’ils le veuillent ou non. ses parents biologiques ont passé leurs vies à se privilégier, à être égoïstes. t'avais fait qu’attendre, ballottée dans des familles plus détestables les unes que les autres. ta main se crispe sur le bois du portail. tu ne peux pas abandonner. pas maintenant. t’avais le droit de savoir. encore et encore. tu finis par ne plus hésiter. par ouvrir cette fichue porte pour accéder enfin à la grande porte en bois. tu ne te démontes pas. t’entends ton cri qui proteste. tes mains qui tremblent. mais tu ne fléchis pas cette fois. tu n’écoutes que ta hargne. celle qui t’a toujours soutenu. celle qui t’a toujours sauvé en quelques sortes. ton poing finit par heurter le bois de la porte. trois coups. ces derniers résonnent presque jusque dans ton crâne. t’as beau avoir toute la force du monde. t’as toujours une part qui se bat. une part qui espère te voir t’enfuir. ou qui espères que ta mère biologique ne soit pas là. qu’elle travaille peut-être. tu sais pas comment ça va se passer. te reconnaîtra-t-elle au premier regard ? verra-t-elle dans tes yeux le reflet des siens ? c’était peu probable. voire même utopique. ça n’existait que dans les films ce genre de retrouvailles. la vraie vie était beaucoup plus dure. t’as beau rêvé. t’étais sans doute pas le portrait craché d’un de tes parents. peut-être ne ressemblais-tu à personne. c’était possible. ou peut-être étais-tu le parfait mélange non-reconnaissable. tant de questions qui turbinaient dans ta petite tête. et qui t’empoisonnaient surement. le temps parut si long. quelques secondes qui furent une éternité. t’entendis pourtant du bruit à travers la porte. des pas précipités dans les escaliers. d’autres bruits non identifiables. et pis, une voix d’enfant. ça te figea. une gamine ? était-ce le sien ? t’aurais dû t’en douter. ta mère ne t’avait pas attendu. si une partie de toi bouillonnait de rage. une autre espérait qu’elle ne t’avait pas oubliée. ou même remplacée par un autre enfant. ça semblait raté. pincement de cœur. qu’est-ce qui t’a pris après tout ? venir ici comme un cheveu sur la soupe. t’avais besoin de réponses, certes. mais t’avais pas besoin qu’elle te jette sa nouvelle vie si géniale à la figure. c’était trop pour toi. t’étais pas prête pour ça. malgré ce que tu pensais. ça avait commencé par la belle maison. et cette voiture que tu vois garer dans l’allée menant au garage. et voilà la voix d’une gamine. ce n’était qu’une voix après tout. peut-être une conclusion trop hâtive. mais tu peux pas t’en empêcher. t’aurais sans doute pas du. mais trop tard. la porte s’ouvre. une femme te fait face. elle en a dans son port de tête. tu le vois tout de suite. « hello. bonjour. » tes premiers mots viennent de loin. « i... je... » tu commences mais tu finis pas. tu te sens presque toute petite devant elle. pire encore, t’en perds tes mots. la voix de la gamine t’a totalement déboussolée. pourtant tu peux pas t’empêcher de porter ton regard sur son visage. te ressemble-t-elle un minimum ? peut-être trouves-tu des ressemblances inexistantes. ce que tu veux voir en somme. seulement quelques secondes s’écoulent. a peine. tu fais presque potiche devant elle. t’as le sujet au bord des lèvres. mais t’arrives pas à en articuler un traître mot. tout s’effondre dans ton crâne. t’as l’impression de ne pas être à ta place. t’as toujours été en décalée. mais cette fois-ci c’est différent. t’as l’impression de venir tout salir. tout effondrer. avais-tu réellement le droit de faire tout exploser entre vous par de simples mots ? elle avait une vie. ça se voyait. ta rage semblait comme neige au soleil. tu t’en voulais tellement. de réagir ainsi. comme une faible. mais c’était plus fort que toi. les remords étaient presque au bout de tes lèvres. tu les sens qui descendent et te bloquent la gorge. t’aurais jamais dû venir. t’aurais jamais dû ouvrir ce fichu dossier d’abandon. c’était une mauvaise idée. pire. une connerie. « i'm here for the ad in the news. this one for a babysitter. je viens pour l'annonce dans le journal. celle de la babysitter. » c’est la seule idée qui te vint à peu près potable. les autres étaient bien trop rocambolesques. tu te voyais mal partir sans un mot. sans doute te mettra-t-elle à la porte et l’histoire serrait classée. voulais-tu qu’elle le soit ? c’était difficile à dire. tant de contractions en toi. t’avais envie de la connaître. de savoir d’où tu viens. et surtout pourquoi cette femme, qui semblait si douce, t’avait abandonnée de la sorte ? les questions, au fil des ans, étaient devenues une vraie rage de vaincre. t’avais besoin de ça aussi pour avancer. pour former ta propre vie à toi. une maison s’effondre sans de solides fondations. mais avais-tu le droit de s’immiscer dans sa vie ainsi ? comme un boulet de canon ? sans doute pas. peut-être t’avait-elle effacée. peut-être ne pensait-elle plus à toi depuis un petit bout de temps. des paradoxes qui commençaient à t’emprisonner. l’histoire s’arrête sans doute là. un espoir avorté dès sa naissance. abandonné sur le bord de la route. un peu comme toi au fond.

c'est arrivé comme ça.
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