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JOE ☽ here comes the night

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JOE ☽ here comes the night - (Lun 13 Mai - 17:43)

josephine maximoff
but once it's broken sorry means nothing

Nom Son nom est Maximoff. Un nom aux douces consonances étrangères. Pour les américains avec qui elle a grandit, c’était aussi imprononçable qu’impossible à écrire. Ce nom, elle l’a hérité de sa mère et de sa famille aux origines russes. Elle qui n’a jamais connu son père, n’a pas hérité de son nom à lui. La seule chose qu’elle sait de son père, c’est qu’il a quitté sa mère avant sa naissance, donc, qu’il prend d’excellentes décisions. Elle aussi, elle aurait aimé pouvoir se séparer de sa mère, mais ce n’est pas comme si elle avait vraiment le choix, elle n’avait qu’elle. Alors, elle a hérité de son nom et de son goût pour l’auto-destruction. Son nom aux airs d’ailleurs. Et pourtant, avant de venir à Wellington, elle n’a jamais mis les pieds ailleurs, Joe. Prénom(s) Dans un élan de conscience, sobre pour une fois, sa mère a choisi de la prénommer Joséphine. Et si vous vous demandez si elle aime son prénom, la réponse est nom. Elle déteste son prénom, alors tout le monde l’appelle Joe. Elle ne se présente jamais comme étant Joséphine. D’ailleurs, peu de gens peuvent se vanter de savoir comment elle s’appelle vraiment. Elle entretien volontairement le mystère, ça l’amuse de voir les gens essayer de deviner de quoi cela pourrait bien être l’abréviation. Personne ne l’appelle Joséphine, sous peine de prendre le risque de finir avec une rotule brisée. Sauf lui. Il n’y a que dans sa bouche que Joséphine sonne sexy. Comme si ce n’était pas suffisant, son deuxième prénom est Terrence. Non, ce n’est pas un hommage à un quelconque grand-père. Mais peut-être qu’à l’échographie du sixième mois, le gynécologue était aussi ivre mort que sa mère. Toujours est-il qu’il a annoncé qu’elle serait un garçon et que sa mère avait trouvé le prénom parfait pour un petit garçon. Elle aurait pu décider d’oublier ce prénom, mais non, elle s’est dit que ce serait drôle, de le lui donner comme second prénom. Autant dire que ça ne l’a pas fait rire, Joe. S’appeller Josephine Terrence, c’est loin d’être facile à vivre, dans la vie de tous les jours. Mais ça aurait pu être pire. Sa mère aurait pu l’appeler oops. Âge Encore une enfant aux yeux de beaucoup, déjà une jeune femme pour d’autres. Joséphine, elle a seulement vingt-et-un-ans. Un jeune âge. Mais Joséphine, elle n’est plus une enfant depuis bien longtemps. Elle a la vie devant elle, elle devrait pouvoir être encore douce et innocente, un peu naïve aussi. Mais elle ne l’est plus Joe, depuis bien trop longtemps. Son innocence et son insouciance lui ont été volé et elle n’a eu d’autres choix que de devenir une adulte. Naissance Joe, elle a vu le jour dans un hôpital à Brooklyn, dans la grande et belle ville de New-York. Il faisait froid. C’était le 4 février 1998. La neige tombait abondement, le vent était glacial et on n’y voyait presque rien dehors. Elle y a poussé son premier cri, mais pas pour le ravissement de ses parents. Surtout pas pour celui de sa mère. Son père était déjà parti depuis longtemps. Joséphine n’est même pas certaine qu’il soit au courant de son existence. Quant à sa mère, si elle avait pu se débarrasser d’elle, elle l’aurait fait. Parce qu’elle lui a souvent reproché d’avoir gâché sa vie en venant au monde, elle lui a souvent reproché même d’exister. La connasse. Elle, elle a gâché sa vie avant même qu’elle ne commence. Nationalité La jeune femme est de nationalité américaine et elle ne cherche pas à le cacher. Ça se ressent, ça s’entend. Ça s’entend à son accent, à sa façon de parler. Avec son nom, on ne dirait pas. On imaginerait une nationalité de l’est. Pourtant, elle est native de Brooklyn, elle a grandit dans le Queens. Alors certes, elle n’aime pas le soccer. Mais elle est fan de baseball et si on lui laissait le choix, elle mangerait des cheesburgers à tous ses repas, désolé pour les clichés. Origines Ses origines, elle les connaît très mal, Joséphine. Pour ce qu’elle en sait, elle pourrait très bien être la fille du prince Charles, bien qu’elle préférerait être l’épouse du prince Harry. Tout ce dont elle est certaine, Joséphine, c’est que vu la pâleur de sa peau, elle ne peut pas rêver d’origines exotiques. Et c’est dommage, parce que ça lui aurait beaucoup plus. Tout ce qu’elle connaît de ses origines, c’est du côté de sa mère. Le grand-père de cette dernière, Vladimir Maximoff, était originaire de Russie, ayant fuit son pays durant la seconde guerre mondiale, rentré dans le pays de manière illégale. Mais cela fait plusieurs générations que les Maximoff n’ont pas foutu un orteil en Russie. Mais ses origines, elle s’en fou. Elle ne s’est jamais sentie chez elle nulle part, alors connaître ses origines, c’est bien le dernier de ses soucis. Statut civil Joséphine, elle est célibataire. Et sincèrement, c’est probablement mieux comme ça. Parce qu’elle a littéralement bousillé sa dernière relation, Joe. Vous savez ce qu’on dit ? Rien ne se brise plus facilement qu’un cœur. Eh bien le sien, il a été brisé. Et elle ne peut en vouloir à personne, parce que c’est uniquement de sa faute. Alors maintenant, elle préfère rester seule, se concentrer sur elle, plutôt qu’espérer une vie à deux. Elle ne croit plus au bonheur, elle ne croit plus en l’amour. Elle ne veut plus avoir le cœur brisé. Et malgré elle, Joe, elle a toujours ce type en tête. Elle l’a dans la peau, il ne quitte jamais ses pensées. Comme s’il était gravé non pas sur sa peau, mais dans son cerveau. Orientation sexuelle Franchement, elle ne supporte pas les étiquettes, Joe. Elle est un peu naïve, un peu fleur bleue. Elle est amoureuse de la simple idée d’aimer. Alors homme, femme, elle s’en fou royalement. Elle ne s’avouera jamais bisexuelle, parce que ça voudrait dire se mettre dans une case. Mais c’est ce qu’elle est. Par contre, ne comptez pas sur elle pour soutenir la communauté LGBT avec de jolies pancartes. Joe, elle est cynique. Peut-être qu’elle vit dans un monde utopique. Mais elle est du genre à penser que manifester dans la rue avec des pancartes, c’est donner raison à ces putains d’homophobes. Elle, si elle veut tenir la main de sa copine, elle le fait, elle ne demande l’avis de personne, si quelqu’un n’est pas content, c’est pareille. Et si on lui fait une remarque, sa seule réponse, c’est un joli doigt d’honneur. Occupation Joe, elle a mit du temps à trouver sa voie. Sans doute un peu parce qu’elle pensait qu’elle n’avait pas d’avenir. Mais on l’a poussé et elle a décidé de suivre des études pour devenir infirmière. Elle a fait ses deux premières années à New-York, avant de fuir la ville et de s’installer à Wellington. Désormais, la jeune femme effectue sa dernière année d’étudiante en soins infirmiers. Elle est actuellement en stage au service d’urgences de l’hôpital de Wellington. C’est de loin son stage préféré et elle hésite entre le service d’urgences et de réanimation, quand elle obtiendra son diplôme dans quelques semaines. Elle aime le danger, le stress, le frisson de l’inconnu. Argent Joe, elle n’a pas une thune. Pour tout dire, tout ce qu’elle avait, elle l’a volé et elle a tout dépensé pour s’offrir une vie meilleure. Elle a utilisé l’argent pour s’offrir un billet d’avion vers la Nouvelle-Zélande et payer sa dernière année d’étude. Des études qui lui ont coûté cher et ce n’est pas avec ce que lui rapporte son stage qu’elle va devenir milliardaire. Alors elle fait un peu tout pour arrondir ses fins de mois et payer son loyer, comme faire du baby-sitting ou du vieux-sitting parfois aussi. Et quand ça ne suffit pas, il lui arrive même de voler des portefeuilles à des touristes, discrètement. Toujours est-il qu’elle est fauché. Pas comme le blé non. Plutôt comme quand on est obligé de finir le mois en bouffant des pâtes tous les jours.  Caractère La première chose à savoir sur Joe, c’est qu’elle est forte et indépendante. Forte, parce qu’il faut bien l’être pour survivre à tout ce qu’elle a vécut dans sa vie. Indépendante, parce qu’elle ne supporte pas qu’on essaye de l’enchaîner. Joe, elle avait une mère toxicomane et même si elle a toujours travaillé, elle était souvent absente du domicile, si bien qu’elle a du apprendre à se débrouiller toute seule. Mais justement, elle est débrouillarde, Joe. Pas comme quelqu’un qui saurait changé un joint de robinet toute seule. Plutôt comme quelqu’un qui a trouvé les bonnes fréquentations, des fréquentations qui lui ont apprit à jouer les pickpockets en toute décontraction. Il faut ce qu’il faut pour s’en sortir et Joe, c’est une battante. Toutefois, la jeune femme est étrangement pessimiste. Puisque les choses n’ont jamais tourné comme elle le voulait dans sa vie, elle a tendance à penser que de toute façon, rien de bien ne lui arrivera jamais. La vie, c’est une lutte incessante rien que pour s’en sortir. Joe, c’est une force de la nature. Elle est têtue, certains diront. Mais avec le temps, elle s’est surtout construit une carapace pour ne plus souffrir. Laisser penser aux gens que rien ne peut l’atteindre, c’est sa façon de se protéger. Mais Joe, c’est une main de fer dans un gant de velours. Quand on apprend à la connaître, il n’est pas difficile de voir en elle une fille paumée et mal aimée qui a apprit à composer avec ce que la vie lui donnait. Étrangement solitaire, brisée, malheureuse, elle refuse de se laisser abattre. Malgré les apparences, Joe n’est rien de plus qu’une enfant, brisée et perdue, qui aurait bien besoin qu’une main tendue l’aide à trouver le droit chemin. Elle a ce côté un peu naïf, qui prouve que dans le fond, elle n’est pas encore tout à fait une adulte. La preuve, elle croit encore au grand amour, celui avec un grand A, bien qu’elle fasse tout pour le fuir et qu’elle ait détruit absolument toutes les relations qu’elle a eu jusqu’à présent. Joe, elle n’a pas confiance en elle et pour cette raison, elle a du mal à faire confiance et elle fait preuve de jalousie. Un aspect de sa personnalité qui pouvait énerver Luke, mais ça n’a pas grande importance, parce qu’avec lui aussi, elle a tout détruit. Joe, elle ne parle pas souvent d’elle, elle déteste ça. Faut dire que la vie ne l’a pas épargné, qu’elle a morflé et qu’elle n’a pas envie d’entendre les gens compatir, encore moins s’entendre dire qu’elle doit se battre, que ça va bien finir par aller mieux, un jour. Alors, elle tait son passé et ça lui donne un côté mystérieux ou alors, ça lui donne juste l’air d’une pétasse qui se donne un air intéressant. Joe, elle a une peur panique de perdre les gens qu’elle aime, alors, elle leur dit qu’elle les aime. Elle est affectueuse, elle est démonstrative. Comme si ça pouvait retenir les gens à elle. Un sourire planté sur le visage, toujours, pour sauver les apparences. Dans le fond, Joe, c’est une bonne personne, à qui il est arrivé de mauvaises choses. Mais elle n’abandonne pas. Même si elle devrait, parfois.   Groupe murphy's law. The Fortune Teller Le destin, ça se contrôle pas. Même ça, elle ne le contrôle pas. Avatar Katherine cutie pie Langford. (tumblr)

i'm here to ruin your life
Il y a quelques années, elle a commencé à consommer de la marijuana, avec ses amis de l’époque. Pas la meilleure idée qu’elle ait eu, mais sa mère toxicomane ne lui a pas exactement donné le bon exemple. C’était supposé être récréatif, et pourtant, elle y est devenue un peu trop dépendante. Elle adorait l’effet que ça lui faisait. Aujourd’hui, elle n’y touche plus, parce qu’un test anti-drogue positif pourrait briser sa carrière avant même de l’avoir commencé. Mais elle sait que ça pourrait lui reprendre, bien trop facilement. ☽ Quand sa vie devient merdique, elle se plonge dans la lecture. Et comme sa vie à pratiquement toujours été merdique, elle s’est toujours plongée dans la lecture. Joe, c’est une fan des classiques. Elle adore les sœurs Brontë, elle a lu Jane Eyre et Les Hauts de Hurlevent mille fois. Elle est une grande fan d’Emma Bovary, à qui elle s’identifie. Elle aussi, elle rêve d’amour, elle rêve d’ailleurs. ☽ Elle n’a jamais connu son père, juste des beaux pères de passages. Ils changeaient si souvent qu’elle a arrêté d’essayer d’apprendre à les connaître. Un jour, l’un d’eux a glissé sa main sous sa jupe, sur le haut de sa cuisse. Elle avait seize ans. Dans l’instant, elle a fait son sac et elle a emménagé chez Zach. ☽ Joe, de ses treize à ses dix-huit ans, elle avait une fascination obsessionnelle pour la mort. Elle y a songé, à en finir avec la vie. Ses avants-bras sont couverts de cicatrices, traces de scarification ancienne. Mais elle s’est reprise. Elle a entrevu une lumière. Et même si cette lumière a disparu quand elle a quitté New-York, elle se bat tous les jours. ☽ Elle n’a jamais été une grande amatrice des grasses matinées. Ni des longues nuit de sommeil, d’ailleurs. Elle fait parti de ces gens qui pensent que l’avenir appartient à ceux qui dorment peu. Et par chance, son corps ne réclame pas énormément de sommeil. Peut-être qu’un jour, elle finira par le payer, d’ailleurs. ☽ Elle a grandit dans une ville cosmopolite, dans un quartier pauvre où tout le monde connaissait tout le monde. Elle a grandit entourée de différentes cultures, Joe. Alors, elle ne sait pas trop en quoi elle croit. Ni si elle croit en quelques choses. Tout ce qu’elle sait, c’est que tout le monde à quelque chose d’intéressant à apporter. ☽ Elle est accro aux réseaux sociaux. C’est idiot, c’est niais. Mais elle adore poster des photos sur instagram. Dans le fond, elle a parfaitement conscience qu’elle essaye de se donner l’image d’une vie meilleure que celle qu’elle a vraiment. ☽ Elle n’est pas douée pour l’amour. Au lycée, sa première conquête, c’était une femme. Mais elle était novice et cette fille, qu’elle aimait vraiment, elle ne voulait pas « devoir faire son éducation ». Alors elle s’est débarrassée d’elle de la même façon qu’on jette un vêtement troué à la poubelle. ☽ Elle est à l’origine du conflit entre son ex-meilleur ami et son ex petit-ami et elle s’en veut. En même temps, elle aurait pu s’y attendre. Quand on sort avec le frère de son meilleur ami, avec qui on a plus de dix années d’écart, qui plus est, on peut s’attendre à ce que ça dérape à un moment. ☽ Elle n’a jamais réussi à se fondre dans le monde de fric dans lequel Luke vivait. Trop de richesses auxquelles elle n’arrivait pas à s’adapter. Chaque fois qu’elle devait mettre une belle robe pour se rendre à un gala, elle avait l’impression d’être une escorte girl au bras d’un vieux riche. ☽ Joe, elle adore la musique, mais elle n’écoute rien de moderne. Hormis Adèle, peut-être. En dehors de ça, elle est fan des vieux classiques : Bon Jovi, The Clash, Queen, Pink Floyd … Elle possède pas mal de disques anciens d’ailleurs, qu’elle achetait dans une boutique à Brooklyn. ☽ Elle a deux tatouage. Le premier, c’est un bracelet de fleurs, autour de son poignet droit. S’il ne dissimule pas totalement ses cicatrices, il les rend un peu moins voyantes. L’autre, c’est une pleine lune, à la base de la nuque. La signification est celle d’un amour perdu. Luke avait l’habitude de l’appeler moon of my life. Elle pourrait le faire effacer. Mais il lui rappelle ce qu’elle a perdu.

Pseudo/Prénom Silver, Cindy. Âge Je passe le quart de siècle dans trois mois et après j'arrête de compter JOE ☽ here comes the night 4240345067 Connexion Beaucoup trop souvent, ça me paraît bien comme réponse  JOE ☽ here comes the night 1947200625  Où as-tu connu le forum? je crois que c'était sur les top-sites  JOE ☽ here comes the night 3011701618 . Personnage cette fois c'est un personnage inventé et ça s'voit, j'ai encore plus déchargé mon sadisme dessus  JOE ☽ here comes the night 1135450497  Dernière bafouille j'vous aime beaucoup trop  JOE ☽ here comes the night 2025025955 .
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Re: JOE ☽ here comes the night - (Lun 13 Mai - 17:44)



La vie est imprévisible et le contrôle n’est qu’une illusion. Et cela nous donne l’impression d’être petits et impuissants.

La nuit était tombée, depuis de nombreuses heures déjà. Elle aimait l’hiver Joe, elle aimait le vent sur sa peau, les flocons de neige dans sa chevelure brune. Elle aimait voir le soleil se coucher plus tôt. Elle aimait se promener dans les rues sombres de New-York. Elle n’avait pas peur d’être seule dans ces rues sombres. Elle appartenait à cette ville. C’était une enfant de New-York. Une enfant des Queens. C’était une dure à cuir. Elle était entourée, elle avait des tas d’amis. Elle était populaire. Et pourtant, souvent, elle se sentait seule, alors elle marchait seule la nuit. Alors elle préférait l’hiver, parce que la nuit durait plus longtemps et elle pouvait pleurer, les mains enfoncées dans ses poches, sans que personne n’y fasse attention. Brusquement, elle prit à droite. Elle savait où elle allait. Ses pieds avaient fait ce chemin un millier de fois. Cette fois, c’était différent. Cette fois, elle ne reviendrait pas en arrière. Le sac sur son dos contenait l’intégralité de ses affaires. Elle n’était même pas certaine que son plan ne fonctionne. Tout ce qu’elle savait, c’est qu’elle ne pouvait pas rentrer chez elle. Elle avait eu une enfance particulière. Elle avait eu une mère particulière. Mais avec le temps, elle s’était habituée. Elle s’était habituée à voir sa mère rentrer à la maison défoncée. Elle s’était habituée à découvrir au petit matin qu’elle avait un nouveau beau-père, pour quelques semaines du moins. Mais jamais aucun de ces hommes n’avait posé la main sur elle. Pas avant lui. Elle avait crié, elle avait protesté. Il avait hurlé qu’elle en faisait trop. Que ce n’était qu’une main sur sa cuisse, pas la peine de dramatiser. C’était vrai. Ce n’était qu’une main sur sa cuisse. Mais elle ne voulait pas que ce gros porc ne la touche. Jamais. Et sa mère, au lieu de la défendre, l’avait accusé d’en faire trop. Comme toujours. Elle l’avait giflé, elle lui avait hurlé qu’elle gâchait sa vie, comme d’habitude. Comme d’habitude. A l’approche de sa destination, la brune sécha les larmes sur ses joues. Inutile d’affoler Zach. Il s’inquiéterait déjà bien assez quand il la verrait avec son sac sur le dos. Le cœur battant à tout rompre, elle frappa à la porte, inspira profondément pour retrouver contenance. Par chance, ce fut lui, qui ouvrit la porte. Elle ne savait pas si elle aurait été capable de tenir le coup face à sa mère, si douce et chaleureuse. « Salut », fit-il simplement, son éternel sourire aux lèvres. Salut. C’était ce même mot qui les avait rendu copains, depuis la maternelle. Elle avait fait tomber son doudou dans la boue parce qu’elle avait été bousculée par un autre enfant et elle pleurait à chaudes larmes. Alors, il lui avait ramassé son jouet, lui avait tendu la main et lui avait balancé un salut. Après quoi il avait proposé de partager son jus d’orange avec elle. Depuis, ils étaient amis. « J’suis partie de chez moi », se contenta-t-elle d’expliquer. Pas la peine de rentrer dans les détails. Chez les Egerton, tout le monde savait qu’elle avait une famille merdique. Une mère merdique. Elle s’était souvent réfugiée ici, quand sa mère était dans tous ses états. « ‘Man, y a Joe qui vient d’arriver », se contenta-t-il de brailler pour que sa mère ne l’entende dans la cuisine. Elle était toujours la bienvenue chez les Egerton, à n’importe quelle heure du jour et de la nuit. Personne ne l’avait jamais jugée, ici. Les minutes s’écoulèrent et elle savoura le plaisir d’être entourée de ces gens si chaleureux. Elle fut bien obligée de leur raconter ce qu’il s’était passé, mais personne n’émit le moindre jugement ou ne la regarda avec pitié. « Tu peux t’installer dans la chambre de Xavier », se contenta déclarer Maria, la mère de Zach. Cette femme était incroyable. Elle élevait seule trois enfants. Les deux plus grands avaient une dizaine d’années de plus que Zach. Xavier était même parti étudier en Nouvelle-Zélande, il y a quelques années. « Je ne vais pas vous déranger trop longtemps », promit-elle, pas si à l’aise que ça, à l’idée de déranger cette famille dans leurs habitudes. « Ne dit pas de bêtises tu es ici chez toi ma chérie », répondit-elle en la serrant dans ses bras. Joe, elle savoura cet instant. Elle n’avait jamais eu de famille. Elle n’avait jamais eu de mère non plus. Du moins, pas vraiment. Mais elle avait les Egerton. Zach et Maria étaient sa famille.

C’est ce sourire, qui fut le début de ses problèmes. Ça faisait deux ans qu’elle vivait chez les Egerton. Il n’y avait plus que Zach et elle à la maison, Luke et Xavier ayant tous les deux quitté le nid depuis longtemps. Mais si Xavier avait choisi de vivre à Wellington, loin de sa famille, Luke, lui, était régulièrement à la maison. La maison. C’était étrange, parce qu’elle considérait cette maison comme sa maison, bien plus qu’elle n’avait considéré son appartement avec sa mère comme son chez elle. Deux ans maintenant qu’elle vivait ici. Et elle ne comptait plus le nombre de fois où elle avait croisé Luke et son sourire à tomber parterre. Il y a sans doute quelque chose qu’il est important de préciser ici. Aussi sûrement qu’elle connaissait Zach depuis qu’elle avait cinq ans, elle connaissait Luke depuis qu’il en avait dix-sept. Quand elle était adolescente, Luke était un beau jeune homme et elle avait été amoureuse de lui, malgré leurs douze années d’écart. Une fille qui tombe amoureuse du grand frère de son meilleur ami, ça n’avait rien de très surprenant, c’était purement platonique. Mais ça n’avait plus rien de platonique quand, chaque fois que Luke venait rendre visite à sa famille, son cœur ratait un battement et que ses joues s’enflammaient. Elle lutait, Joe. Parce qu’elle savait que ça ne pourrait pas marcher de toute façon, il était bien trop vieux pour elle. Ou plutôt, c’était elle qui était trop jeune pour lui. Mais chaque fois qu’il lui adressait un sourire, chaque fois qu’il la regardait dans les yeux, elle se sentait défaillir. Et puis, il y eut cette fête, pour les dix-huit ans de Zach. Sa mère avait accepté de lui laisser l’appartement, pour qu’il fasse une fête, à condition que Luke soit présent, pour que les choses ne dégénèrent pas. Bien sûr que Zach avait pesté, affirmant qu’il était un adulte et qu’elle devrait arrêter de le prendre pour un enfant. Mais Joe savait qu’il protestait pour la forme, parce qu’il était ravi de passer du temps avec son frangin. Elle s’en souviendrait toute sa vie, de cette fête, comme si le temps s’était arrêté après ce jour. Il était là, dans un coin et elle aurait juré qu’il la fixait du regard. Ça la mettait mal à l’aise, Joe. Et ça lui donnait envie d’aller parler avec lui. Mais elle se l’interdisait. L’alcool coulait à flot et elle ignorait ce qu’elle aurait été capable de lui dire, sous l’effet de l’alcool. Alors elle tentait de penser à autre chose et elle buvait, peut-être un peu trop, pour oublier tout ce qui n’allait pas dans sa vie. Elle ne se souvenait pas de toute cette soirée. En revanche, elle se souvenait très bien qu’à un moment, on lui avait donné un verre, contenant du GHB, ce qu’elle ne savait pas encore. La pièce s’était mise à tanguer autour d’elle et elle avait manqué de s’écrouler à chaque pas qu’elle faisait. Quelqu’un avait murmuré à son oreille qu’il avait envie d’elle, mais elle l’avait repoussé. Puis ses pieds avaient quitté la terre ferme et ce fut le noir. Elle s’était réveillé plusieurs heures plus tard. Elle avait froid, son corps n’était plus recouvert que d’une petite culotte et d’un t-shirt bien trop grand pour elle. Elle avait cherché des éléments qui lui paraissaient familier. Mais elle n’était pas dans sa chambre. Elle était dans la chambre de … « Bonjour », fit-il en entrant dans la chambre en caleçon, un plateau dans les mains. L’odeur du café se fit sentir dans la pièce. Mais elle avait mal au cœur. Elle avait … Oh seigneur. Elle allait mourir. Malgré elle, elle tira le drap sur elle pour se couvrir, ce qui provoqua un sourire amusé sur le visage du jeune homme. « Est-ce qu’on a … », se risqua-t-elle à demander, même si elle n’avait pas vraiment envie de connaître la réponse. Luke la dévisagea en silence, son plateau toujours dans les mains. « Alors tu ne te souviens pas ? », demanda-t-il, l’air visiblement outré. La jeune femme fit non de la tête, mortifiée. Elle aurait aimé disparaître, quand elle pensait à la dispute qu’elle aurait avec Zach quand il apprendrait la vérité. « Détend toi, on n’a pas couché ensemble », finit-il par ajouter et la jeune femme se rendit compte qu’elle avait retenu son souffle jusqu’à présent. « Tu étais dans un sale état hier soir. Je pense qu’on a dû mettre quelque chose dans ton verre. Toujours est-il que je voulais t’emmener dans ta chambre, mais elle était déjà occupée. Alors je t’ai emmené dans la mienne. Tu m’as vomis dessus, d’ailleurs. Tu me dois une paire de chaussures », expliqua-t-il. Et en effet, quelques images lui revinrent en mémoire. Elle avait honte et elle se cacha sous la couverture. Mais elle se rendit compte, surtout, qu’elle était déçue qu’il n’y ait rien eu entre eux. Cette pensée l’énerva tellement qu’elle repoussa la couverture alors qu’il posait le plateau sur la commode. Elle se leva brusquement, trébucha sur des vêtements parterre et il tenta de la rattraper. Mais il chutèrent tous les deux, lui sur elle. On se serait cru dans une comédie romantique. Et c’était aussi stupide que ridicule. Pourtant, elle avait le souffle coupé. Elle se noyait dans son regard. Elle n’était pas folle. Il ne la regardait pas comme une gamine. Il la regardait comme une femme désirable. Elle n’eut pas le temps d’esquisser le moindre geste. Elle n’en avait pas envie, de toute façon. Ses lèvres s’écrasèrent sur les siennes et elle en oublia un instant où elle était, qui elle était. Elle lui rendit son baiser, glissa ses doigts dans ses cheveux. Son cœur était sur le point d’exploser. Des bruits de pas dans le couloir la ramenèrent sur terre. Le souffle court, elle le repoussa. « On ne peut pas faire ça », conclut-elle, en se levant, un peu étourdie. Lui n’avait pas bougé. Il se contenta de rouler sur le dos et de laisser courir son regard le long de ses jambes. « Non, tu as raison, on ne peut pas », répondit-il avec un sourire, qui lui fit comprendre que ce n’était sans doute pas la dernière fois que ce genre de chose se produirait.

Les choses s’étaient passées rapidement. Peut-être trop rapidement. Mais après cette soirée, ils s’étaient revu, pour un café, pour discuter de ce qu’il s’était passé. Elle avait cru qu’il regrettait, Joe et elle aurait pu le comprendre. Elle était un bébé, à peine âgée de dix-huit ans. Il était un adulte, il menait une vie d’adulte. Mais il ne regrettait pas. Elle aurait sans doute dû décider d’en rester là, mais il suffisait qu’il la regarde, qu’il lui sourit et elle se sentait fondre. Alors ils sortirent ensemble en cachette, parce qu’elle ne voulait pas que Zach sache. Il allait lui en vouloir, elle était certaine. Mais les semaines passaient, elle s’attachait et elle devait bien reconnaître qu’elle tombait amoureuse de lui. Pas comme une gamine qui se met à flasher sur le frère de son meilleur pote, non. C’était des sentiments d’adulte, quelque chose qu’elle n’avait jamais ressenti avant. Des fois, elle se demandait ce qu’il pouvait bien lui trouver. Elle était plus jeune que lui et quand ils sortaient avec ses amis, elle se sentait idiote. Ils étaient plus intelligents, plus cultivés et elle avait l’impression de faire tâche dans le décor. Une fois, il lui avait dit que si elle lui plaisait, c’était à cause de cette douceur qu’elle dégageait, que c’était parce que tout ce qu’elle avait vécu faisait d’elle ce qu’elle était. D’accord, c’était bien gentil, mais elle ne comprenait pas bien ce que c’était supposé vouloir dire, exactement. A vrai dire, ils ne se comprenaient pas toujours. Ils n’étaient pas toujours d’accord. Il commençait à se vexer qu’elle ne veuille pas parler d’eux à Zach. Elle, elle était fâchée qu’il la présente comme une amie devant ses amis. Et puis, un jour, alors qu’ils sortaient ensemble depuis six mois, Zach découvrit la vérité. C’était surprenant qu’il n’ait rien remarqué avant. Et sans surprise, il était furieux. Furieux contre son frère, qui avait osé séduire sa meilleure amie. Furieux contre elle, qui avait décidé de lui cacher la vérité. Pendant les trois mois suivants, il n’adressa plus la parole ni à l’un, ni à l’autre. Mais ils pouvaient enfin vivre leur histoire sans se cacher. Puisque Zach lui en voulait, ils décidèrent qu’elle devrait s’installer chez lui. C’était sans doute trop tôt et elle ne se sentait pas à l’aise dans l’appartement de Luke. Tout était trop. Trop grand, trop beau, trop cher. Mais elle était bien à ses côtés. Pour la première fois de toute sa vie, un homme lui permettait de se sentir spéciale. Et elle savourait cette sensation. Zach ne leur pardonna qu’une fois qu’il les eut vraiment vu ensemble. Il voyait combien ils étaient heureux ensemble, malgré leurs nombreuses différences. Alors il accepta de les voir ensemble. Mais Zach, c’était bien le dernier de leurs soucis. Ils se disputaient beaucoup aussi, parce que les collègues de Luke la traitaient comme une petite fille, parce qu’ils ne la respectaient pas. Chaque fois qu’il la forçait à mettre une jolie robe pour l’emmener à une soirée de travail, elle finissait furax, à un moment ou à un autre de la soirée. Comme ce soir. « Ne me touche pas », fit-elle en se dégageant, tandis qu’il voulait lui prendre son manteau. Elle n’avait pas besoin qu’il l’assiste d’abord, c’était une grande fille, elle pouvait enlever son manteau toute seule. « Qu’est-ce que tu as encore ? », demanda-t-il en soupirant. Encore ? Encore ?! Elle se retint avec force de prendre un vase pour le lui jeter à la tête. Le problème de Luke et de Joe, c’est qu’ils avaient tous les deux un sale caractère. Et que quand ils se disputaient, ils finissaient toujours par monter dans les tons. « Ce qu’il y a ? Cette gourde te faisait du rentre dedans, ça se voyait à des kilomètres à la ronde. Et toi, qu’est-ce que tu fais ? Tu me présente comme une amie. Une amie ! Puisque c’est ça, tu n’as qu’à dormir sur le canapé », brailla-t-elle. Puisqu’il ne trouva rien d’autre à faire que de rire, la jeune femme s’empara d’un coussin sur le canapé, pour le lui jeter à la figure. Ce qui eut pour effet immédiat de le faire cesser de rire, de sourire. Et de le mettre en colère aussi. « Elle ne me faisait pas du rentre-dedans. Tu ne vas pas recommencer avec ça », fit-il, sourcils froncés, exaspéré. C’était toujours la même histoire. A croire qu’il ne voyait pas quand une femme le draguait. Ou qu’il ne remarquait pas qu’il se comportait comme un con. « Si, je recommence. T’es aveugle ma parole. Et ce n’est pas ça le fond du problème », s’énerva-t-elle. Ils vivaient ensemble. Alors elle estimait qu’elle méritait mieux que d’être présentée comme une simple amie. « Alors je suis quoi pour toi, tu peux me le dire ? La petite pute que tu peux exhiber devant tes potes mais que tu as honte de présenter à tes collègues ? J’suis pas ton amie. Si tu veux que j’sois ton amie, alors j’me casse de cet appart et j’te laisse dans ton monde trous du culs pleins aux as », hurla-t-elle à son attention, alors qu’il faisait tous les efforts du monde pour ne pas la regarder et pour ne pas lui parler. Elle avait envie de l’étriper. Dans des moments comme celui là, elle ressentait leurs différences. La différence d’âge, la différence de niveau social, le tout combiné. Et elle le détestait. Elle le détestait si fort que ça lui faisait mal. Devant son absence de réaction, elle se débarrassa de ses chaussures et parti s’enfermer dans la chambre, pleurant à chaudes larmes. Elle aurait sans doute mieux fait de sortir avec un homme de son âge. Ça aurait été plus simple. Mais elle l’aimait. Elle l’aimait tellement. De longues minutes s’écoulèrent avant qu’il n’ouvre la porte à son tour, la veste de costume tombée, la cravate dénouée. « Je suis désolé. Je n’aurais pas dû te présenter comme une amie », fit-il. Haussement d’épaules de la part de l’intéresser. Elle avait toujours furieusement envie de lui jeter quelque chose au visage. Mais elle sentit le matelas s’enfoncer et sa main se poser sur son bras. Et comme chaque fois qu’il la touchait, elle oubliait combien elle lui en voulait. « Je t’aime Joséphine », fit-il en lui embrassant l’épaule. Elle frissonna. Sa peau était électrisée par sa simple présence. Elle n’arrivait toujours pas à comprendre pourquoi. Mais elle l’avait dans la peau. « Moi aussi je t’aime », répondit-elle simplement, parce que c’était vrai. Mais le bonheur, ce n’était pas un concept avec lequel elle était familière, la brune. Loin de là.  

Son bonheur avait volé aux éclats un petit matin. Deux hommes qu’elle ne connaissait pas avaient frappé à la porte de l’appartement, avec leurs têtes de truands. Et elle avait su que ça allait mal tourner. Ils étaient là, la menaçant. Ils avaient découvert qui elle était. Une pauvre fille paumée du Queens. Ils avaient découvert qu’elle avait un casier judiciaire, pour des délits plus ou moins importants. Vol. Cambriolage. Elle n’avait pas eu une enfance toute rose, Joe et il fallait bien payer la nourriture, quand sa mère ne travaillait pas pour le faire. Toujours était-il qu’elle était compromettante pour la carrière de Luke, elle le savait. Dans le fond, elle l’avait toujours su. Mais elle avait cru qu’il la quitterait parce qu’elle mettait des battons sur sa route, pas que ses concurrents tenteraient de la faire chanter. Ils menaçaient de tout révéler si elle ne leur donnait pas d’argent et elle savait que Luke tenait à garder une apparence irréprochable pour la promotion qu’il visait. Le moindre écart de conduite et le poste lui passerait sous le nez. Alors elle n’avait pas mis longtemps à prendre sa décision. Elle avait profité de son absence pendant un déplacement pour s’occuper de toute la paperasse. Elle connaissait le code du coffre-fort. Elle l’avait dépouillé des soixante milles dollars qu’il gardait à l’intérieur. Elle avait payé ces types et avec le reste, elle avait décidé de prendre la fuite. Joe, elle s’était souvenue de toutes ces fois où son frère avait parler de la Nouvelle-Zélande avec passion. C’était à l’autre bout du monde, la Nouvelle-Zélande. Ça lui paraissait être un bon endroit pour fuir. Pour repartir à zéro. Parce qu’elle avait besoin d’être loin de lui. Parce que la seule idée de le perdre lui était insupportable. Au moins elle se consolait en se disant qu’elle n’avait pas gâché sa vie. Peut-être qu’elle lui briserait le cœur. Mais elle refusait d’être responsable de la destruction du brillant avenir qu’il s’était construit. Elle avait fait ses bagages sans même lui dire au revoir. Elle n’avait eu que son imagination pour lui permettre d’imaginer la tête qu’il ferait en rentrant, découvrant que ses affaires n’était plus là et que son coffre fort était vide. Elle n’en saurait jamais rien. Parce qu’elle fuyait à l’autre bout du monde. En arrivant à l’aéroport, elle avait enregistré ses bagages, elle avait fait valider son billet. Puis, elle avait saisi son téléphone pour envoyer un sms. Zach. Je m’en vais. Je ne peux pas te dire où, ni pourquoi. S’il te plaît, ne cherche pas à me retrouver. Prend soin de ton frère Zach, il va en avoir besoin. Bises. Joe. Peut-être qu’elle aurait dû réfléchir un peu plus. Peut-être qu’elle n’aurait pas dû agir comme une gamine irréfléchie et qu’elle aurait dû en parler à Luke. Mais il aurait tenté de la convaincre que ce n’était pas grave, qu’ils surmonteraient ça ensemble. Et un jour, il lui reprocherait d’avoir gâché sa vie, dans un accès de colère. Comme sa mère l’avait souvent fait avant lui. Alors, elle était monté dans cet avion. Et le trajet s’était fait dans les larmes. Et quand elle atterrit, dans cette nouvelle ville inconnue, elle prit conscience de ce qu’elle venait de faire. Elle avait détruit son bonheur. Toute seule, comme une grande fille. « Bienvenue à Wellington », avait fait une hôtesse, alors qu’elle avançait dans le terminal, tel un automate. Sa nouvelle vie commençait. Dans les larmes et dans la douleur.
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Re: JOE ☽ here comes the night - (Lun 13 Mai - 18:02)
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Re: JOE ☽ here comes the night - (Lun 13 Mai - 18:10)
aaaawww katherine mon bébé JOE ☽ here comes the night 4207362787 JOE ☽ here comes the night 4207362787
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Re: JOE ☽ here comes the night - (Lun 13 Mai - 18:12)
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Re: JOE ☽ here comes the night - (Lun 13 Mai - 19:06)
biouuuuuh la voilà enfin JOE ☽ here comes the night 843243092 JOE ☽ here comes the night 843243092
tu sais déjà tout ce que j'en pense JOE ☽ here comes the night 41734297
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rebienvenuuuuuue ma belle JOE ☽ here comes the night 2025025955
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Re: JOE ☽ here comes the night - (Lun 13 Mai - 19:10)
le pseudo JOE ☽ here comes the night 4207362787 JOE ☽ here comes the night 4207362787 katherine est encore un merveilleux choix JOE ☽ here comes the night 4135354924
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Re: JOE ☽ here comes the night - (Lun 13 Mai - 19:14)
j'ai trop hâte de lire tout ça JOE ☽ here comes the night 2223749420 JOE ☽ here comes the night 2223749420 JOE ☽ here comes the night 2223749420
t'es bien belle, en tout cas JOE ☽ here comes the night 4207362787
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Re: JOE ☽ here comes the night - (Lun 13 Mai - 20:32)
bienvenue avec ce bébé là JOE ☽ here comes the night 2227089788
j'ai hâte de jouer notre lien avec Isaias JOE ☽ here comes the night 2804261376 JOE ☽ here comes the night 2804261376
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Re: JOE ☽ here comes the night - (Lun 13 Mai - 20:57)
@andy taylor merci ma belle JOE ☽ here comes the night 2150563227

@elijah albarn elle est trop cutie JOE ☽ here comes the night 2221190684 merci chaton JOE ☽ here comes the night 2150563227

@candelaria rodriguez merci JOE ☽ here comes the night 843243092 JOE ☽ here comes the night 843243092

@vivian vasquez oui enfin JOE ☽ here comes the night 843243092
bien sûr que je te garde un lien, tu sais que je peux rien te refuser JOE ☽ here comes the night 2954587517
merci ma belle JOE ☽ here comes the night 2150563227

@maddie grimes oh merci ma belle JOE ☽ here comes the night 2025025955 garde moi un lien avec mon nouveau bébé JOE ☽ here comes the night 2221190684

@raphaël deighton merci ma belle JOE ☽ here comes the night 2150563227
garde moi aussi un lien au chaud JOE ☽ here comes the night 2025025955

@lazaro vasquez merci chaton JOE ☽ here comes the night 3262432699
joe elle a hâte de lui faire les poches JOE ☽ here comes the night 2954587517
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