(luis) Pretty Hurts

Partie anecdotes : Bogotá, ses montages, sa douceur, sa saison des pluies. Ville amoureuse de ton esprit. Tu l'aimes depuis ton premier souffle. Quand tu hurlais déjà dégouter de devoir partager l'attention avec ta sœur. Elle est pourtant une autre moitié de toi. Tu ne te sens complet qu’auprès d'elle. Alors cette ville est votre berceau. L'enfance dans les bidonvilles à jouer au football et quand la madre préparait des empanadas.  • Un vie pauvre mais tranquille. Certain homme aujourd'hui juge que tu as vécu un enfer étant enfant, mais tu avais l'école, l'église, tu jouais avec des amis et ta sœur dans la rue. Tu te jouais des touristes avec la bouilles d'ange de ta sœur et tes habilités à faire discrètement les poches. On vous regardait de travers. Hijos de puta. Des vraies. Femme de faible vertus. Répudiée par sa famille pour ses mœurs alors qu'elle est une femme bien plus respectable et pieuse que toutes les madre du quartier. Tu le sais toi. La mère est la plus belle des femmes. • Toi tu es l'enfant débrouillard. Le bagarreur qui défend toujours sa sœur. El chico del barrio. Attentionné. Le petit gars qui aide les petites vieilles à traverser et qui en profite pour vider discrètement leur sac. Tu es des gamins qui fait le guet pour les dealers. Ça protège la famille. Tu es un animal de la rue. • Veiller sur hermana. Le but de ta vie. Mamá te l'a fait promettre des centaines de fois. Elle est celle des deux qui doit avoir un avenir brillant. Tu le sais. Elle est plus intelligente que toi. Mais tu sais aussi que tu es sons ange gardien. Que des garçons qui ont voulu lui faire du mal, ils ont reçus une correction bien mérité. Même si tu as fini au poste pour ça. La peur c'est pas un sentiment que tu connais. • Tu es un niño de mamá. Elle t'as transmis ses valeurs ses croyances, son sens moral. Le respect des femmes, la pénitence à dieu, te débrouiller pour vivre et que Dieu comprendra. Ne fait rien avec des mauvaises intentions et il pardonnera. Tu as toujours vécu pour les deux femmes de ta vie, un père invisible qui à simplement laisser un acte de reconnaissance. Alors quand mamá tombe malade, tu fais tout pour lui payer le médecin. Tu retournes tout le quartier. Jamais tu ne réussira. Elle te fait promettre de prendre de soin de ta sœur sur son lit de mort. Tu garde un pendentif de Marie que tu portes encore aujourd'hui et son chapelet. Comme des trésors d'une femme partie trop tôt. • Bishop. La marque qui se pose sur vous lors de vos premiers pas en Nouvelle-Zélande. Tu as presque mis un mois à sortir tes premiers mots en anglais. Pourtant tu es parfaitement bilingue. C'était une punition pour votre père. Il ne comprenait pas l'espagnol. Alors qu'il avait deux enfants dont c'était la langue maternelle. Tu le détestes pas. Tu le trouves insignifiant. Inexistant. Vous n'avez jamais voulu avoir le moindre liens. Il te considère probablement pas vraiment comme son fils. Tu t'en fiches. De lui comme du reste de sa famille. • Tu ne te sens pas chez toi ici. Bogota et ses rues poussiéreuses te manque. Tu te sens mal sous ces températures trop fluctuante. Tu es un enfant de Colombie. Et tu le ressens tout les jours. On te regarde. Toi tes tatouages, ton allure inhabituel, ta peau de couleur peu commune. Rares sont les latinos par ici. Tu grandis en le sachant. Mais jamais en l'acceptant. Tu es fier de tes origines et parler Espagnol avec ta sœur est un bonheur, surtout quand on te regarde de travers. • Au lycée, tu étais un démon. Tu ne sais même pas comment ils ne t'ont pas virer. Tu étais dans toutes les embrouilles. Rien de très grave en règle générale. Sauf cette fois où tu as provoquer avec ta sœur l'une des plus grande baston que le lycée n'ai jamais connu. Tu termines au poste. On t'obliges à faire des TIGs, on évite encore une fois la prison. Finalement le fric de Bishop sert à quelque chose. Pourtant, aujourd'hui, tu es heureux de les avoir fait ces TIGs. Le destin en avait décider ainsi. Tu devais découvrir ta vraie famille. Hermana Bébé, Abuela Grace, Diablesa Winnie & Puta Luis. Une famille d'un autre genre. • A peine le lycée terminé vous disparaissez une nuit de la maison familliale. Il était temps de prendre son envole. Vous avez créé un foyer. Un appartement trop petit pour quatre, même si vous avez tous uen chambre, la tienne est prévue pour être un placard plus qu'autre chose. Mais tus mujeres ont le confort. Une vie construite de bric et de broc. Des nuits à travailler pour revenir dormir au petit matin. Ouvrir les yeux et déguster du gâteau d'Abuela. Parier sur la taille du pene de la dernière conquête de Winnie avec hermana, en fumant sur le canapé. Attandant le début de soirée pour sortir faire la fête ensemble. • Aujourd'hui, tu vies grâce à ton corps. Un temple que tu respectes plus que tout. C'est ton outils de travail. Tu vends une image exotique, tes mouvements de bassins sur les rythmes de la salsa, ou de ton charme brut à défaut d'avoir la culture, tu as le verbe et l'accent fleuri. Faire vivre le temps d'une soirée le rêve à une femme de passer la soirée en ta compagnie, impressionner ses amies d'avoir un si beau garçon à son bras. Ou tu passes la nuit au Ruby à vendre ton corps au plus offrant. Des chaînes qui se serrent sur toi sans que tu en ais vraiment conscience. Une vie amoureuses ? Tu as tirer une croix dessus pour ton métier. Les sentiments ça ne remplis pas l'assiette. Et puis, tu n'as ni honte, ni l'envie d'arrêter ce que tu fais. Alors l'homme de ta vie t'attendra bien.