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Invité
| rebel love song • sacha - (Jeu 23 Aoû - 11:11) |
Sacha Tikhonov Take you out never bring you back again Nom Thikhonov. Le nom de famille de sa mère, qu'il a pu demander après que son père ait été mis en taule. Parlez-lui de son père, il se dira orphelin. Prénom(s) Sacha, la forme russe d'Alexandre avant d'être le prénom du héros de Pokemon. Pas de deuxième prénom, et c'est tant mieux. Âge 28 ans. C'est dur à admettre parfois, alorsil oublie son âge et sa date de naissance comme il le peut. Il reste un grand gamin dans sa tête, est persuadé qu'il fera toujours plus jeune, même si vous lui dites le contraire. Naissance 27/09/1990, né à Moscou sur le sol russe. Nationalité russe pour être né là-bas, et néo-zélandais pour vivre sur ce sol depuis six ans. Origines il a des origines russes uniquement, dont il est fier et dont il aime se vanter, en usant de sa langue natale, ou en accentuant son accent volontairement quand il parle anglais. Statut civil bouche-trou. Si on veut de lui, il s'installe mais c'est pas pour autant qu'il aura des sentiments, il n'en a jamais ressenti d'ailleurs. C'est juste qu'être en couple ça l'occupe quelques temps. Éventuellement père, aussi, il a donné un garçon (Mildred) à son ex et une petite fille (Legan) à son amante. C'est pas pour autant qu'il s'occupe d'eux. Orientation sexuelle hétérosexuel. Les courbes des femmes sont fascinantes, et font fonctionner son imagination bien plus qu'un homme ne le pourrait. Occupation lanceur de couteaux dans un cabaret local. Un métier fascinant qu'il ne lâcherait pour rien au monde. Sans parler du lieu, qui est devenu à la fois son refuge et sa deuxième famille. Argent pauvre. A cause de ses conneries il a même fini par s'endetter en voulant acheter une maison avec son ex. Sans compter les pensions alimentaires. En fait, tout l'argent qu'il gagne il leur doit, c'est noté sur papier, il ne peut pas transgresser cette règle. Caractère égoïste, ça sert à rien de négocier avec lui pour être le centre de l'attention, il n'en a que faire de votre petite personne, faut que ça lui serve avant que ça vous fasse plaisir. Violent, c'est avec des gestes déplacés qu'il agit quand la colère le prend. Il essaie d'ailleurs de se débarrasser de ce côté bestial mais la thérapie est plus dure qu'il ne l'imaginait alors il rechute souvent, même s'il préfère de loin le sexe aux médicaments pour se soigner. Grande gueule qu'il est, il te balancera vite à la figure ce qu'il pense de toi et si ça te plaît pas, il en rajoutera une couche histoire de bien t'emmerder. Parce qu'il aime ça, emmerder le monde pour montrer qu'il existe et pour qu'on ne l'oublie pas. Manipulateur, il ne supporte pas quand il n'obtient pas ce qu'il veut. Conséquence de son enfance capricieuse. Pourtant, malgré ça, il reste quelqu'un d 'ambitieux. Il veut que les choses changent, essaie de devenir quelqu'un de bien, mais il sait qu'il a cette part sombre en lui qui ne le quitte jamais, et que les spécialistes appellent névrose. Possessif avec sa famille, il surveille chaque personne qui s'en approche, se méfient d'eux comme de la peste. Gare à celui qui oserait lever la main sur l'une de ses sœurs ou même sa mère, qu'il soit prêt à fuir le pays s'il ose s'en prendre au cabaret, qu'il considère comme sa deuxième famille. Le pire, c’est si on ose s’en prendre à Pia, là, il serait prêt à tuer. Groupe murphy's law. The Fortune Teller parce que ça vaut le coup de prendre le risque, vous avez carte blanche. Avatar Andy Biersack ( ️️️️️tumblr)
Can't recall how we lost our innocence |
1. Il vivait jusqu’au premier janvier 2019 avec ses deux ex et ses deux enfants, du moins, sur papier. Il préfère fuir le foyer et ses responsabilités, parce qu'il était franchement pas près à être père deux fois de suite. Il a fait le con, Il a donné des enfants à deux sœurs et il n'assume clairement pas : l'une était sa copine depuis quelques mois, l'autre son amante. Faut dire qu'il avait vingt-trois ans, il pensait plus à déconner qu'à se poser. Du coup, squatter chez les amants et parfois même à la rue est de loin préférable. Il a pas les sous de se payer son propre loyer, depuis qu'il a acheté cette maison pour faire plaisir aux demoiselles et pour assurer un minimum de confort à ses rejetons. Pourtant, rentrer chez lui ça le gonfle, il déteste ça, parce qu'il ne peut pas ramener qui il veut sans se faire engueuler. Parce que même si sa chambre ressemble à un trou à rat, il n'est pas souvent autorisé à y mettre les pieds. Sa présence seule provoque des tensions dans cette maison, et même si pour l'instant, les enfants n'ont jamais été témoins, qui sait si ça arrivera un jour. Mais depuis qu’elles sont parties, il se dit que ce serait bien de rester un peu chez lui. Oui mais voilà, il se rend finalement compte qu’être seul dans cette grande baraque, ça lui fout les boules. Il s’était finalement habitué aux gosses qui courent partout et qui gueulent quand ça leur chante, à ces femmes qui passaient leur temps à le charrier à cause de la présence de son assistante dans son lit.
2. Il ne compte plus le nombre de fois où il a été ramené par les flics. Par chance, l'un d'eux était un ami de ses parents, alors il a évité le pire. Faut dire que l'adolescent était plutôt insolent et laissait ses pulsions le guider dans les cours de récré. Il a fait aussi de la garde à vue quand il avait dix-huit ans, parce qu'il s'était baladé à poil dans la rue, et qu'apparemment, il a choqué une p'tite vieille. Il se serait bien arrêté là, mais il s'est bien dandiné devant elle, ce qui lui a valu d'être accusé d'agression sexuelle, comme si c'était son genre.
3. Il a une drôle de passion pour les lames, notamment les couteaux. Il trouve que cet outil est le plus beau sur Terre, que sans lui, l'homme ne serait rien. On peut être à la merci d'une lame, sous son commandement, avoir une épée de Damoclès sur la tête, on peut aussi chasser et manger avec, se défendre, et en chirurgie, cette lame peut parfois faire des miracles. Enfin, ça, c'est surtout parce qu'il est devenu dompteur de lames, lanceur de couteaux. Il a commencé en Russie quand il avait vingt ans, parce que son frère traînait au cirque. Y'a au moins ça qui le canalise, même si un homme comme lui, sachant manier les couteaux à la perfection alors qu'il peut s'avérer violent, ça fout un peu les jetons pour certains.
4. Dans la famille, y'a les parents. Un trou du c', comme il aime le dire, et une déesse, une muse. Son père, sa mère. Ils ont eu un premier garçon, puis lui, Sacha, et enfin, un autre garçon et deux adorables filles. Les grands-parents sont morts de maladies donc aucun des enfants n'ont eu le temps de les connaître. Quand aux oncles et tantes, ils se méfient de Sacha comme de la peste depuis qu'il a embrassé sa cousine sur un défi alors qu'elle n'était pas d'accord -mais bon, ça ne lui a pas déplu pour autant. Ils ont eu peur qu'il abuse d'elle, comme s'il se soumettait à ce genre de pratiques, sérieux. Aujourd'hui, le frère de sa mère le renie, surtout qu'il lui a volé sa fille.
5. Il a quitté la Russie à ses vingt-et-un ans. Après avoir passé un an à apprendre à manier les couteaux et à faire des numéros, il s'est exilé à Wellington. En fait, toute la famille y est passée, parce que maman et papa avaient été mutés. Il avait pas encore de quoi se faire du fric et était pas assez doué pour rester dans le cirque et être bien payé, donc il a suivi. En arrivant, du coup, il a occupé des postes un peu bateau. Il a été livreur de pizzas pendant trois ans, et puis pendant deux ans il a été mixologue. Quand il en avait l'occasion, il se donnait en spectacle dans des cirques itinérants qui passaient à Wellington ou en Australie, continuant à s'entraîner après le boulot, prenant congé dès que nécessaire pour les besoins du cirque. Il a ensuite été recruté dans un cabaret de Wellington, et y travaille depuis un an officiellement, une situation stable dont le lanceur de couteaux est plutôt fier.
6. Il a chopé ce caractère de connard dès son enfance. Quand il avait huit ans, son père a commencé à prendre goût à le battre, et il l'a menacé s'il osait le dire à qui que ce soit. En grandissant, il a appris à se défendre tout seul, et depuis il ne lâche plus jamais une seule lame, en balade toujours une dans son sac ou dans sa poche au cas où ce traître oserait mettre ses menaces à exécution, une situation qui lui a valu bien des problèmes à l'école. Quand il s'est plaint du comportement de son daron, personne n'a jamais voulu le croire, il avait pas de preuves, qu'ils disaient. Même sa mère le croyait pas, et ça l'a vexé. Son père a été envoyé chez un psy, il a même fait des tests psychologiques mais il a réussi à cacher son jeu. Sacha n'a pas eu d'autre choix que de la fermer. Maintenant, il déteste son père, l'accuse de tous les crimes du monde depuis toujours. Il ne comprend d'ailleurs pas comment sa mère peut être aussi aveugle, et comment elle a eu le culot de faire trois autres enfants derrière, qui risquaient de subir le même sort que lui.
7. Pour se venger, il a fait envoyer son père en taule. Il l'a poussé à bout de nerfs jusqu'à ce que ce dernier commence à étrangler son fils en public. Bam, c'était réglé, désormais, il a la paix le gosse, et il est sûr que ses sœurs ne risquent plus rien, que sa mère cesse de subir les violences familiales. Sauf qu'on lui a diagnostiqué le même trouble de la personnalité que son père, qui l'a poussé jusqu'à la névrose, développée suite aux traumatismes que lui faisait subir son paternel. Il se soigne, il voit régulièrement un médecin pour améliorer son cas et est également sous anti-dépresseurs. Il a d'ailleurs souvent été renvoyé à l'hôpital pour ça. Il n'a pas refait de crises depuis que son père est en prison et qu'il a trouvé un boulot stable, mais il continue de consulter régulièrement.
8. En tant que lanceur de couteaux, il a forcément une belle assistante à ses côtés. Dans ses débuts, il a eu le droit à une assistante lambda. Il ne pouvait pas la supporter, et leur collaboration n’a pas duré plus de quelques semaines. Après ce laps de temps, il s’est débrouillé pour trouver quelqu’un pour la remplacer. Cette personne, c’est Pia. Elle lui a plus dès qu’il a posé son regard sur elle. Elle ne semblait pas effrayé de ce qu’il pouvait lui faire subir en tant qu’assistante. Bien vite, un jeu de séduction s’est installé entre eux, jusqu’à ce qu’ils deviennent deux amants indomptables.
9. Aussi surprenant cela puisse paraître, Sacha aime le dessin et la peinture. Des activités qu'il pratique dans l'ombre pour se calmer, et que les médecins lui avaient longuement conseillé pour l'aider à aller mieux alors qu'il n'avait que 25 ans. Il a tenté, d'abord sans grande conviction puis y a pris goût, au point de prendre des cours de dessin afin d'améliorer sa technique. C'est d'ailleurs comme ça qu'il arrive le mieux à s'exprimer sur ce qu'il ressent.
10. Il a fait son premier tatouage à ses dix-sept ans. Il voulait braver l'autorité familiale à tout prix. D'ailleurs, les défis faisaient partie de son quotidien et ça n'a pas vraiment changé. L'un d'eux était de se faire dépuceler par la première demoiselle venue. Pas de chance, bourré comme il était il est tombé sur une prostituée. Il a relevé son défi avec brio, et a gagné le respect de ses potes. C'est d'ailleurs souvent comme ça qu'il séduisait les filles à proximité, par défi, et il a finit par prendre goût à ces jeux. Plaire est devenue une activité agréable, surtout quand y'a une récompense à la clé. Conséquence, il n'a jamais aimé qui que ce soit de tout son cœur, oh, ça, non.
11. Sa célébrité préférée est Marylin Manson. • il possède une collection de couteaux aussi importante que son dressing. • son alcool préféré est la vodka, on le chambre pas mal sur ça à cause de ses origines. • il est un grand amateur de viande, et il est particulièrement friand de la viande de bœuf. • il a un trousse à maquillage aussi remplie que celle des femmes, non pas qu'il aime se travestir, mais avec un tel métier, c'est plutôt utile.
Pseudo/Prénom Chataigna Âge 22 ans (dans quelques jours) Pays Chez les Girondins. Connexion 6/7 si on compte pas la nuit  Où as-tu connu le forum? on m'a montré le chemin et j'ai fini par me perdre dans la forêt magique de TGP Personnage inventé Dernière bafouille 
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|  | | Invité
| Re: rebel love song • sacha - (Jeu 23 Aoû - 11:11) |
 
Double jeu † Un coup franc. Le poignet dans l'angle, les yeux plissés, un élan qui n'est pas nécessaire. Les doigts relâchent leur prise. Le manche lui glisse des mains, la lame tourbillonne, sa pointe venant s'enfoncer bruyamment dans la planche de bois sur laquelle une photo est affichée. En plein milieu du front il avait visé, en plein milieu du front elle s'était logée. La seconde suivante, la porte s'ouvrait derrière lui, le fit se retourner. Il ne s'attendait pas à être ainsi surpris dans ses activités nocturnes par cette fille qui était censée être sa copine. Il ne l'aimait pas, il ne l'avait jamais aimée et n'aimait personne, de toute façon. Il ne vit pas venir la gifle qui vint rougir sa joue, lui arrachant une grimace. Derrière elle, une ombre, une seconde personne. Et lui il est là à observer bêtement, ses doigts s'étant refermés sur le poignet de la jeune femme. Il détestait que l'on remette en cause son autorité, ne supportait pas qu'on lève ainsi la main sur lui. Femme ou pas, elle n'avait pas le droit. Il ripostait déjà, la repoussant en arrière, avec une violence qu'il n'avait jamais atteint jusque là. Jusqu'alors victime, il devenait l'agresseur. Elle bascula en arrière, s'écroula cul contre le sol en premier. Il entendit ensuite les pleurs et les cris de la sœur venant à la rescousse. Sacha, il regardait ces deux figures que tout opposait. Celle qu'il se tapait sans le cacher à personne, et celle qu'il se tapait dans le plus grand des secrets. La minute d'après, la nouvelle tomba : elles étaient enceintes. Toutes les deux le désignaient comme le père. Il avait vingt-trois, et elles venaient de lui pourrir la vie plus qu'il n'en avait besoin. Le cauchemar commença.
Face à face † Il n'y a désormais plus qu'une vitre qui les sépare. Bras croisés, allure nonchalante et pourtant tous les deux les poings serrés. Leurs regards aussi bleus l'un que l'autre se sondent, tentent de percer à jour le parti adverse, tentent de le faire céder. Mais aucun des deux ne bouge, et bientôt, le silence devient pesant entre ces murs de béton. Le pénitencier reste à l'affût, les observe dans cette lutte silencieuse. Finalement, c'est l'homme à la barbe aux poils grisonnants qui se redresse un peu, se penche en avant alors que ses grosses mains rugueuses s'emparent du téléphone leur permettant de communiquer malgré cette plaque vitrée qui leur fait face. « Ne crois pas que tu as gagné. Je vais sortir, un jour. Et quand je serais dehors, tu regretteras. J'ai le pouvoir, c'est moi qui contrôle, c'est moi qui décide. » Un sourire étire un instant les lèvres du fils, un sourire narquois. Il ne dit toujours rien, parce qu'il sait que ce simple comportement énervait son père, ou plutôt, celui qui était censé l'être. Il le laisse parler, se défouler, comme il a toujours sur le faire. Sauf que cette fois les poings sont inutiles. Sacha se sent mieux que jamais, protégé par la justice. Il n'aurait jamais dû faire face à son agresseur, il aurait dû rester dehors mais il n'avait pas pu résister à l'envie de venir narguer l'incarcéré. Désir enfantin, irréfléchi. L'idée de voir celui qui l'avait persécuté pendant si longtemps derrière les barreaux lui procurait tellement de plaisir qu'il n'avait tenu que quelques jours pour venir. Sa famille était passée avant lui, surtout sa mère, qui semblait être tombée de haut quand elle avait appris la nouvelle. Pourtant, elle continuait à aimer son père plus que tout, chose que le jeune homme ne comprenait pas. Il finit par attraper le téléphone à son tour, exagérant sa lenteur, tandis que les narines du père s'élargissaient, révélant son agacement profond et sa colère cachée. Il ressemblait à un taureau prêt à foncer sur sa proie. « Le seul qui regrette, c'est toi. » Il savait combien il avait raison, il avait toujours raison. On ne l'avait jamais pris au sérieux jusqu'à aujourd'hui car, d'après eux, il n'était qu'un enfant qui n'avait aucune preuve de ce qu'il avançait. Pendant des années, il avait préparé son plan, espéré, et il n'avait jamais relâché ses efforts, jusqu'à ce que cela fonctionne. Un procès au cul, et il était débarrassé de cet homme dont la violence avait fini par déteindre sur lui. Des sentiments de liberté, de joie et de soulagement s'étaient emparés de lui à la minute même où le procureur l'avait jugé coupable. Il était sorti du tribunal, la tête plus haute que jamais. C'était là que sa véritable vie avait commencé. Aujourd'hui, bien que sa colère soit redescendue, le coup de son père contre la table le fit sursauter, réveilla chez lui le démon qui sommeillait. Il frappa à son tour, contre la vitre, ignorant la douleur qui suivit et qui lui bouffait le poignet tout entier. Ce geste réveillait chez lui des souvenirs, de mauvais rêves qu'il essayait d'oublier. Il voulait croire qu'il y avait mieux dans la vie, qu'il pouvait encore s'en sortir maintenant que c'était réglé. « Tu ne poseras plus jamais la main sur qui que ce soit. Je te tuerais de mes propres mains si tu osais encore une fois baiser maman juste pour satisfaire ta propre fierté ! » Des postillons volent, s'écrasent sur la vitre, s'alignent au visage de l'ivrogne russe. Ils étaient tous les deux pareils. Parce que Sacha jugeait avoir hérité des pires choses venant de son père. Sa violence, son égoïsme, sa névrose. Il souffrait de se voir devenir comme lui de jour en jour. Le pénitencier intervint enfin en voyant la situation s'envenimer. Il allait l'enfermer lui aussi, s'il ne se calmait pas tout de suite, qu'il disait. Mais le jeune russe ne parvenait pas à redescendre en pression. Un nouveau coup sur la table, en guise d'avertissement pour son père, et il se lève, lui fait un doigt d'honneur, se retourne, et s'en va.
Cabaret Delirium † C'était enfin à son tour de briller. Au milieu de la piste, il restait droit, fier, calme. Ses yeux parcouraient l'espace, jaugeaient, estimaient, son cerveau pensait. Là, la roue. Là-bas, le plateau qui accueillerait ses lames. Ici, son emplacement précis quand il serait en plein dans le numéro. Un pas sur le côté, le bras tatoué se tend, s'empare d'une lame invisible avec laquelle il joue quelques secondes, pour laisser le temps au public pas encore arrivé de le juger. Maquillage à n'en plus finir sur le visage, cheveux laqués pour plus de praticité, couleurs sombres et paillettes, une allure de vampire avec une veste en queue de pie pour le rendre un peu plus attirant. Il tourne sur quatre-vingt-dix degrés pour se retrouver face à la roue qui n'est pas encore placé. Il écoute la musique dans son esprit, prend le temps de peser et soupeser le couteau. Enfin, il ose, lance, tire, vise. Dans son esprit, il imagine la lame venir se planter sur le plateau de bois, décoré, peint pour l'occasion. Son assistante invisible venant de frôler la mort, comme à chacun de ses spectacles. Il répète le scénario plusieurs fois, seul, fait quelques pas d'un côté et de l'autre, se promène, occupe la scène. Silencieusement, il joue, jusqu'à ce qu'enfin le numéro arrive à terme. Là, il salue humblement le public, et retourne en coulisses. Une nouvelle vie s'offre à lui, une lumière semble s'allumer sur son chemin, le guidant vers la route de la guérison. Cette route, il ne l'avait pas prise par hasard. Au départ, si. Son père venait juste d'être foutu en taule, et il avait rencontré la patronne du cabaret. Un peu éméché, il n'avait d'abord pas compris. Il s'en foutait, de toute façon, ce qui l'intéressait c'était son corps fabuleux, son regard charmeur, ses lèvres appétissantes. Il la voulait et il l'a eu. Et il a aussi eu l'opportunité de s'en sortir. Ce poste, il était inespéré. Il a accepté sans broncher, d'abord craintif, mais il n'a jamais regretté. Elle était toujours là, et elle lui avait apporté une réputation plus belle que celle qu'il n'avait jamais eue. Elle lui avait aussi offert une famille sur un plateau d'argent. Il les aimait tous, les chérissait, jurait de les défendre si le besoin s'en faisait sentir. Parce qu'ils lui assuraient un certain confort, il leur devait tout son amour, et ce, malgré le fait que ses vieilles habitudes reviennent au galop. Tous avaient su trouver une place dans son cœur, plus particulièrement Pia. Cette assistante inespérée avec laquelle il aimait se plier à des jeux interdits. Confiance absolue l’un envers l’autre, dans ce métier, ils n’avaient pas vraiment le choix. Tous dupés, il ne leur a jamais avoué. Ni comment il avait pu intégrer le cabaret, ni sa relation présente avec son assistance, ni son passé compromettant. Tout ça, ça doit rester secret et ça le restera jusqu'à ce que le destin décide du contraire. |
| | | | Invité
| Re: rebel love song • sacha - (Jeu 23 Aoû - 11:12) |
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| | | | Invité
| Re: rebel love song • sacha - (Jeu 23 Aoû - 11:15) |
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| | | | Invité
| Re: rebel love song • sacha - (Jeu 23 Aoû - 11:27) |
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| | | | Invité
| Re: rebel love song • sacha - (Jeu 23 Aoû - 11:28) |
rebienvenue  . |
| | | | Invité
| Re: rebel love song • sacha - (Jeu 23 Aoû - 11:39) |
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| | | | Invité
| Re: rebel love song • sacha - (Jeu 23 Aoû - 11:43) |
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| | | | Invité
| Re: rebel love song • sacha - (Jeu 23 Aoû - 11:55) |
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| | | | Invité
| Re: rebel love song • sacha - (Jeu 23 Aoû - 12:54) |
re bienvenue à toi  |
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| Re: rebel love song • sacha - () |
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