ne craint rien car rien n’est jamais perdu. (mango)

Partie anecdotes : (1), t’as un sérieux problème de maturité, tu préfères jouer à la table des gamins plutôt que de parler avec les adultes dans un repas de famille, dans un repas avec du monde. on ne peut pas te donner de responsabilités, tu mettrais tout en œuvre pour les respecter sans vraiment y arriver. nan, toi tu pourrais donner un médicament pour le chien à ton enfant.  c’est pas méchant, t’es juste une enfant. (2), t’as une fille, un enfant, un bébé de deux ans. la première fois que tu fais l’amour, que tu te donnes à cette activité pleine de mystère qui te donnait envie d’essayer il y a deux ans passés, tu tombes enceinte et c’était trop tard pour avorter. t’as jamais accepté le petit truc qui est sorti de ton corps tout fin. c’est tes parents qui l’élèvent à des kilomètres loin de toi. c’est sûrement mieux comme ça, non ? (3), tes parents sont agriculteurs, ils font pousser de belles pommes pas trop loin de la ville napier, là où t’es née. tu as grandi au milieu de la nature, assez loin de la ville, tu n’aimes pas être enfermée longtemps, tu es même assez claustrophobe. un besoin d’air frais, d’air iodé, de pureté. (4), t’as peur des chats, leurs yeux qui te fient avec les pupilles mouvantes, leurs griffes de gras chats qui peuvent te lacérer à tout moment. tu as peur, des chats. (5), tu fais du kitesurf, sentiment de glisse à travers la brise de l’océan. depuis toujours, aussi longtemps que tu te souviennes tu es passionnée par l’eau, immensité bleutée, impossible de t’en  défaire, d’en partir. gamine de la côte. tu fais un peu de tous les sports, de toute façon. (6), t’es pas super douée avec les technologies, t’arrives à peine à te servir de ton téléphone et la télé ne t’intéresse pas vraiment. même un ordinateur, t’aurais du mal à bidouiller quelques trucs relativement simple. fille de la campagne, hein. (7), t’as rencontré le père de ton enfant, tom à un festival de musique. une belle relation, deux gamins. il a été ta première fois, maintenant un bon ami qui vit loin de toi. vous vous parlez souvent par skype, seule chose que t’arrives à comprendre sur cet ordinateur. il va voir votre fille souvent, contrairement à toi. (8), tu sais pas cuisiner, c’est un désastre, un danger. tu arriverais à enflammer une gazinière juste en voulant faire cuir des pâtes. la seule chose que t’arrives à faire, c’est une tarte aux pommes, avec toujours un moment de doute quand le passage du four approche. (9), t’n’arrives pas à résister à une pizza, l’appel est trop fort. le chorizo à peine grillé à la surface qui crie pour t’appeler, te supplier de le manger. tu arriverais à en manger deux entières juste que pour toi, deux pizza à rentrer dans ton petit corps de crevette. (10), tu es venue à wellington pour suivre ton grand frère, ton protecteur. il te voulait près de lui, pour te sécuriser, te surveiller. tu vis avec lui dans un petit appartement en centre-ville. (11), t’es maître nageur depuis quelque temps sur les plages de la ville et alentours. métier qui te ressemble bien, hein. besoin d’adrénaline et proche de l’eau, les orteils dans le sable, la brise iodée qui te colle la peau, cheveux ondulés par le sel de l’eau.