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take on the world. (mabel)

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take on the world. (mabel) - (Lun 26 Juin - 1:49)

Mabel Moore
feat. alexandra daddario

Nom ça fait british. ça fait bien loin d'ici. pourtant t'es bien de là. y a pas de doute. pourtant ton nom il dit le contraire. moore. ça fait le teint blanc et la tasse de thé à la main. tu le sais. tu contredis pas. après tout c'est vrai. pourtant t'es bien là. le contraste en personne. c'est tout toi ça. Prénom(s) il est toujours écorchée. un peu comme toi. mabel. ça se prononce à l'anglaise. celle qui fait chanter ton prénom. parce que phonétiquement ça serait plutôt la fausse note. mais t'as l'habitude. tu reprends souvent les gens sur ça. tu ne te démontes pas. après tout c'est ta mère qui t'a nommé ainsi. c'est par rapport à sa mère. c'est ce qu'on t'a dit. toi tu l'as pas connue la pauvre femme. on dit que c'était une femme extraordinaire. sans doute oui. Âge si le temps ne semble pas marquer ta peau. il coule pourtant désespéramment. et t'aimerais tellement l'arrêter. oh que oui. tu ferais tout. tu détestes te voir vieillir. tu n'oses imaginer ce qu'il adviendra de toi dans dix. vingt ans. c'est une chose que tu t'interdis. t'es déjà assez effrayée. parce que tu l'as presque passé le cap des trente ans. vingt-huit ans pour être exacte. et c'est bien ce qu'on dit. si voir ce cap s'approcher est déstabilisant. le voir s'éloigner est tout simplement une tragédie. mais tu ne peux que subir. tu ne peux rien faire. personne n'a pu vaincre le temps. Naissance t'as cet accent qui te colle à la bouche. t'as beau avoir voyagé. traversé le globe. il est toujours là en toi. ce fichu accent néo-zélandais. pire encore qu'un autre selon toi. t'es une fille de la-haut. ça se voit pas sur ton visage. t'as la peau blanche et douce de celles qui restent. pas la peau tannée par le soleil. les vieux clichés. pourtant t'y reviens toujours à cette ville. tu peux pas faire autrement. parce que wellington. c'est ta ville. celle qui t'a vue grandir. devenir une femme. et tomber en morceaux. mais elle a été là. toujours là depuis le début. ce fameux vingt-cinq mai. Nationalité t'as beau avoir les yeux bleus et la peau blanche. t'es bien d'ici. tu peux l'attester. t'es ce mouton blanc aux milieux des moutons noirs. t'es cette exception si rare. parce que tes parents viennent de là. tes ancêtres aussi. sans doute des colons en quête d'aventures. de frissons. alors vous êtes atterris ici. c'est tout. Origines tu supposes. parce que vous en êtes pas trop sûrs avec ta famille. mais vu votre nom vous vous voyez bien british. de ceux qu'on le chapeau melon et la tasse de thé. mais t'en sais pas plus. t'as toujours dit que tu ferais une sorte d'arbre généalogique. qui sait ? tu descends peut être de la reine victoria. vaudrait mieux pas que tu loupes ton héritage aha. Statut civil seule. elle l'a toujours été au final. parce que ses relations ça n'a jamais tenu réellement. ça a plus fait les montagnes russes. mais jamais le bateau de croisière. t'envies presque les autres avec leur vie ennuyante. parce que toi aussi tu veux de l'ennui. mais ça n'a pas l'air d'arriver. surtout depuis qu'il est revenu dans ta vie. cet idiot. tu le détestes au plus haut point. il t'a abandonnée pour rien. il t'a fait croire l'espace d'une nuit à un possible. la première fois de ta vie. avant de le briser et de le piétiner en prime. t'as rien pu faire contre ça. tu fais pas le poids contre ça. t'es toute seule. quoi que non. il t'a bien laissé un truc. un alien qui grandit en toi. une forme de vie étrange que t'as malgré toi. tu sais pas trop comment t'y prendre. ça te fait peur dans un sens. dans l'autre tu sens ton coeur qui déborde d'amour. alors tu sais pas trop. mais ça change rien. tu le détestes quand même. en ayant besoin de lui. et ça le rend encore plus détestable que désirable. fichus sentiments. fichu coeur. Orientation sexuelle il n'y a toujours eu qu'eux et leurs problèmes. les hommes et leur ego. les hommes et leur lot de calamités. parce que t'en as essuyé. t'as jamais pensé aux courbes féminines. ça aurait été peut être plus simple. qui sait ? ou peut être pas. mais ça ne t'a jamais traversé l'esprit. oh que oui. Occupation t'as toujours aimé ça. transmettre ton savoir aux générations futures. t'occuper d'enfants. alors c'est tout bonnement normal que t'es devenue institutrice. c'est toi qui enseigne à ces bouts de choux à s'éveiller tranquillement. c'est un métier qui te plait. ça pourrait paraître étrange quand on connait ton fort caractère. mais t'es adorable avec eux. tu sais comment faire avec les enfants. dans un sens, t'as toujours été faite pour être mère. oh que oui. Argent on peut dire que ça va pour toi. ton salaire d'institutrice te va aisément. même si avec l'arrivée de bébé, ça peut paraître compliqué, tu t'en sors comme tu peux. t'as pas besoin d'aide. tu sais t'organiser. t'as toujours su. alors tu gères la fougère comme on dit. c'est mieux ainsi. Groupe control freaks. The Fortune Teller none.

❇️ ❇️ ❇️

Ici tu développes le caractère de ton personnage, comme t'en as envie. Essaie de mettre le plus d'adjectifs ou de précisions possible, histoire qu'on cerne son caractère facilement.

and all i need was the love you gave

t'as jamais eu de chance en amour. t'es toujours tombée sur les mauvais. ceux qui ne fallait pas. t'en as versé des larmes sur l'épaule de tes amies. ça a toujours été comme ça avec toi. t'étais sans doute un aimant à problèmes. t'as jamais rencontré le mec gentil. celui qui te ferait fondre. non. c'était plutôt la catégorie cas désespéré avec toi. t'as fini par t'y habituer. c'est sans doute ça le problème au final. toi. + ta soeur était ton pilier. ta moitié. elle a toujours été ton modèle. celle que tu voulais devenir plus tard. t'as toujours essayé de suivre ses traces. de faire ce qu'elle aurait fait elle. + sa mort t'as complètement démoli. ça a été un total coup de matraque pour toi. tu t'en es difficilement relevé au final. même encore maintenant quand t'y repenses ton coeur chavire. c'est pour ça que tu mets un point d'honneur à aller au cimetière chaque semaine. pour être un peu avec elle le temps d'un instant. d'un moment. tu lui parles. de ta journée. des gens qu'elle connaissait aussi. de ce qu'ils sont devenus à présent. ça pourrait être presque étrange. mais ça t'apaise. c'est comme si elle était là un court moment. et tu peux presque respirer. enfin. + t'es pas une fille avec qui on peut s'amuser sentimentalement parlant. t'es même plutôt un coeur de glace de ce côté-là. c'est assez difficile de te voir émue ou te voir verser une larme. c'est pas réellement de la fierté. un peu certes. mais c'est surtout que t'as jamais été habituée à montrer tes émotions. la fragile c'était julia. toi t'y arrivais pas. t'étais une handicapée des sentiments. tu l'es toujours. tu préfères montrer ta rage plutôt que ton coeur. c'est plus simple. t'as toujours préféré la simplicité au final. + ça a toujours été compliqué entre vous. vous ne pouviez pas vous voir en peinture. vous vous écœuriez. vous vous écrasiez pour obtenir les meilleures places en tout. vous étiez presque pathétiques au final. tu t'en rends compte aujourd'hui. mais ça a toujours été plus fort que toi. presque un besoin naturel pressant. et il te rendait bien la pareille faut dire. oh que oui. là dessus t'es pas la seule fautive. loin de là même. + et une soirée tout a changé. ou pas tellement. t'étais mal. t'étais seule. il était là. tu ne sais pas si c'est le fait parce qu'il n'a rien dit tout du long. il t'a juste montré qu'il était là pour toi si tu le souhaites. mais c'est arrivé comme ça. et tu l'en remercierais encore aujourd'hui. parce que ce jour-là t'as vu qu'il était plus qu'un gamin idiot. et lui il a vu plus que cette gamine sans coeur. vous étiez juste un homme et une femme sur un banc ce jour-là. il a vu tes faiblesses. celles que tu ne montres jamais. et t'as vu sa douceur. celle que tu ne lui aurais jamais soupçonnée. et c'est sans doute ça qui a tout changé sans que vous ne vous en rendiez compte. + mais la roue a tourné de nouveau. et cette soirée fut oublié. votre jeu a repris. ou alors il a repris d'une assez étrange façon. le jeu du chat et de la souris. les piques méchants se sont transformés en taquineries de couloirs d'écoliers. et ça a continué jusqu'à présent. + en fait vous aimez bien les uniques soirées qui changent tout. parce que vous aviez fini par vous perdre de vue. la vie. mais vous vous êtes revus le temps d'une nuit. celle de la réunion d'anciens élèves. vous avez repris votre petit jeu où il s'était arrêté. mais vous l'avez emmené jusque dans ton lit. c'était inattendu. bien trop rapide. et t'en as encore presque le tournis.+ et il est parti. tu ne lui en veux pas. tu connaissais son métier de militaire. mais tu lui en veux terriblement de ne pas avoir donné de nouvelles. parce que cette nuit-là vous aviez fait de beaux rêves. vous aviez construit un futur qui te convenait si bien. c'était la première fois pour toi. pourtant il a piétiné tout ça sans un regard pour toi. et tu le détestes pour ça. parce que tu méritais ces nouvelles. tu le sais et tu l'attestes. mais il n'a même pas le courage de te le dire en face. de prendre son courage et te dire qu'il ne veut plus de toi. parce que tu sais qu'il est rentré. ses parents l'ont assez crié sur les toits. mais jamais il n'est revenu vers toi. et même si l'avouer te tuerait sans doute. ça te tue encore plus qu'il ne te soit pas revenu. juste pour toi. c'est tout. + parce qu'il n'y a pas que toi. oh que non. t'aurais bien voulu. mais vous n'êtes plus deux dans l'équation. ça fait six mois que vous ne l'êtes plus. enceinte. c'est ce que t'as découvert trois mois plus tard. t'as vite eu peur. tu savais pas quoi faire. trop tard pour avorter. alors t'as flippé encore plus t'étais complètement perdue. ma pauvre. t'as besoin de conseils de savoir où aller. parce que ce bébé tu sens que tu l'aimes. chaque jour un peu plus. mais ça te fait tellement peur tout ça. tu t'es déjà occupée d'enfants. c'est ton métier. mais avoir le tien est une chose complètement différente et ça te paralyse. d'ailleurs jamais tu ne lui diras. oh que non. s'il veut faire son fier, tu sais très bien jouer le même jeu. oh que oui. tu sais très bien ce qui est bon pour ton enfant. et lui ne l'est pas du tout. c'est ce que tu penses du moins.

Pseudo/Prénom marie tout simplement à vrai dire. Âge presque vingt ans. l'angoisse. sinon dix-neuf du coup. Pays l'accent du nord ça suffit non ? parce que les chtimis quoi. Connexion à peu près cinq jours par semaine environ. des fois plus des fois moins, ça dépend de mon emploi du temps. mais généralement assez souvent. Où as-tu connu le forum? il y a très longtemps par l'une des administratrice. elementaire mon cher watson. Personnage inventé pour une fois. Dernière bafouille  take on the world. (mabel) 1318934201
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Re: take on the world. (mabel) - (Lun 26 Juin - 1:50)


without you, i'm just a sad song

« alors, moore, on a mis une robe aujourd'hui. » commenta alors une voix derrière toi. tu roulas alors automatiquement des yeux. rien que de par sa voix, t’avais envie de l'étriper. « et toi, toujours aussi con aujourd'hui ? » t’ironises. et encore t’es loin de la vérité. c'était ta seule défense. tu te doutais qu’une gifle ne ferait rien. pas que tu n’étais pas pacifique. mais il avait le don de te faire sortir de tes gongs à chaque fois. de toute façon, avec ta force de libellule, que tu regrettas chaque jour, t’aurais pas pu faire grand chose. il t’exaspérait tellement. depuis votre première rencontre au jardin d’enfants. t’as jamais pu l’encadrer. il était désinvolte. hautain. égocentrique. insupportable. tout simplement. choses que tu détestais. et il avait toujours cette manie de trouver la parole juste pour le faire plus détestable encore. « tu me ferais presque pleurer, tiens. » ce ton. ce ton, si t’avais pu tu l’aurais imprimer et tu lui aurais fait bouffer par les trous de nez. zen. zen avait dit sa soeur. ouais. c'était plus facile à dire qu'à faire. c'était presque même infaisable. « t'as pas autre chose à faire tiens ? je sais pas moi, comme t'occuper de ta blondasse tiens ? » dixit sa petite amie aussi refaite de partout qu'une nouvelle barbie sortie tout droit d'une usine chinoise. en fait, il ne méritait pas mieux que ça. elle devait avoir la cervelle d'une poule. et encore, t’en doutais. parce qu'elle était vraiment stupide. t’espérais presque pour elle qu'elle le fasse exprès. parce c'était grave. vraiment. tu soupires un instant. avant de récupérer alors un livre dans ton casier. le blond s'était quant à lui accolé contre le casier d'à côté. génial. il n'avait donc pas l'intention de décarrer. « me dis pas que t'es jalouse, moore. d'un côté, c'est compréhensible. je suis parfait que veux-tu. même toi, tu me veux. allez avoue-le. » cette attitude. tu lui tordrais bien le coup. mais t’en fis rien. tu prends une inspiration. c'était ce que julia t’avait recommandé au téléphone. qu'est-ce que tu ne ferais pas sans elle franchement. là, c'était trop. « ne prends pas tes rêves pour la réalité, mcfair. tu pourrais te faire mal. t'as oublié un détail. je suis en couple. » oui. c'était vrai. depuis quelques semaines. avec un certain severus. son nom ne payait vraiment pas de mine. toi même, au début d'année avais cru à une farce. mais c'était un gentil garçon. vraiment. attentionné. romantique. le genre d'hommes que les femmes rêvent d'avoir mais sont trop aveugles, obnubilées par des bodybuildeurs. parce que ce n'était pas un top model severus. loin de là. il avait du charme disons. c'était déjà beaucoup franchement. tu l’aimais ? c'était un bien grand mot. mais t’avais de la sympathie pour lui. oui. même, t’avais de l'affection pour lui. oui, de l'affection serait le mot juste tiens. « quoi ? tu veux parler de ton servilus là ? » charmant surnom tiens. il ne lui avait jamais encore fait celle-là. « me dis pas que t'es amoureuse d'un guignol comme lui ? c'est à peine s'il sait lacer ses chaussures et se laver les cheveux. non mais t'as vu ses cheveux ? on dirait qu'il se verse tous les jours un verre d'huile dessus ! » c’était trop. t’en pouvais plus. tu roules des yeux encore une fois. les cheveux de ton petit ami étaient très bien. c'est lui qui fabulait comme toujours. c'était sa marque de fabrique les fabulations. t’étais habituée à force. « si je ne te connaissais pas aussi bien, je croirais presque que t'es jaloux, mcfair. » tu lui retournes alors la phrase. prends ça. non mais. ce qui le fit rire. assez sarcastique le rire. c'est vrai. tu lèves les yeux au ciel. quand est-ce que ce mec n'était pas dans l'autosuffisance ou l'égocentrisme ? jamais. t’étais presque sûre que dans son sommeil il rêvait de lui-même. trop imbu de lui-même. t’étais presque certaine de l’imaginer à sourire tout seul dans son rêve en se regardant dans un miroir. vision d’horreur tout à coup. oh que oui. « n'inverse pas les rôles, moore. » bah bien sûr. son petit jeu commençait à te fatiguer presque. tu te raclas la gorge. « tu serais bien la dernière goutte d'eau sur terre après une tempête désertique mondiale, que je ne te boirais même pas mcfair. alors arrête de rêver. » répliqua-t-elle. après tout, tu pouvais pas le voir en peinture. et c'était pareil pour lui. au moins, les choses étaient claires. elles étaient toujours claires entre vous.

tu soupires doucement en regardant l'heure de ton portable. il était vingt-et-une heures. tu devrais rentrer. tu le sais très bien. mais t’y arrives pas. c’est plus fort que toi. tes jambes sont paralysées. tu restes assise sur ce banc presque à attendre que cela se passe. ton cerveau ne t’obéit plus. il est déjà parti loin. dans l'abysse profonde de tes pensées. tu devrais pas. parce que cela faisait trop mal. c'était trop tôt pour s'en relever. une perte comme ça, on s'en remettait difficilement. voire jamais. c'était ta soeur. julia. ta grande soeur. elle n'avait pas le droit de t'abandonner ainsi. oh non. elle aurait du vivre. avoir la belle vie qu'on lui promettait. oui, elle n'aurait pas du mourir. cela faisait à présent deux semaines que julia était partie. déjà presque. une éternité pour toi. et t’arrivais toujours pas à passer outre. comment tu pourrais hein ? t’étais très proche de ta soeur. vous parliez des heures au téléphone depuis qu’elle avait quitté la maison pour avoir sa vie bien à elle. c’est presque étrange. mais vous n’aviez jamais été aussi complices qu’à présent. enfin avant son accident. et voilà que le destin frappait. la vie était si cruelle. t’essuyas alors une larme qui venait de couler. traîtresse. tu détestais pleurer. vraiment. surtout dans un parc à la vue de tout le monde. t’aurais préféré le faire toute seule dans ta chambre à l'abri des regards. mais t’aurais eu du mal à soutenir le regard de tes parents après. avec tes yeux rouges et ta gorge nouée. parce que si toi t’avais perdu une sœur. eux ils avaient perdu leur fille. leur toute petite. ils avaient déjà bien à faire avec leur propre peine. tu devais de ne pas les charger plus. c'était ton rôle à toi. celui que t’improvisais depuis deux semaines. t’emmagasinais la peine. et c'était tout. jusqu'à maintenant où une petite larme coula. « moore... » tu secouas doucement la tête. tu l’avais même pas entendu venir. c'était bien ta veine tiens. « lâche-moi, je suis pas d'humeur. » ta voix était rauque. sans doute de trop retenir tes larmes. sans doute d'un trop plein d'émotions qui ne demandait qu'à exploser. mais tu fis rien pour le repousser. surtout quand il vint s'asseoir à tes côtés. sur ce banc miteux du parc. non. t’étais bien trop fatiguée pour ça. « tu devrais rentrer, il se fait tard, mabel.. » tu tiquas. ton prénom. il ne t’avait jamais appelée comme ça. c’était la première fois. presque étrange au final. d'ailleurs son ton doux te surprit encore plus. mais tu ne relevas pas. tu te contents de fixer les manches de son gilet un peu trop grand pour toi. c'était le mieux à faire. t’avais pas envie de parler, toi. tu voulais simplement être seule. oui. « ils sont venus me voir, tu sais. ils croyaient que j'étais avec toi. » commenta-t-il alors. apparemment, il ne laisserait pas le silence s'installer. toi tu t'en fiches. c'est à peine si tu l’écoutes. il est loin dans ton esprit. tu te dépatouilles encore seule avec tes idées noires funestes. « tes parents s'inquiètent pour toi. » finit-il par dire alors. c'est là que tu bouges. tes parents. julia. tout se mélangeait un peu dans ta tête. c'était le bazar. l'incompréhension. la colère aussi. oh que oui. t’étais en colère contre ce monde si injuste. t’étais révoltée par tant de mort vaine. t’étais scandalisée par toute cette peine. oui. ça lui faisait mal à la poitrine. t’avais presque de t'arracher le coeur pour tenter d'avoir moins mal. en vain. tu le sais. mais y croire un petit peu te fait presque du bien. presque. tu relèves alors la tête vers lui. il a le visage calme. presque comme un ange. c'est si inhabituel chez lui. tes yeux brillent. de cette tristesse inconditionnelle. t’as encore envie de pleurer. mais elle en a marre. tu fais que ça pendant deux semaines. t’es épuisée par tant de larmes. « elle est partie, tu sais. pour toujours. » c'est presque comme si tu venais simplement de le réaliser. et cela faisait mal. un vrai mal de chien. les larmes montent à tes yeux sans que tu ne le veuille. « oui, je sais. » c'était sa réponse. tu le regardes un instant. quelques secondes tout au plus. avant que d'autres larmes ne viennent s'ajouter à celles déjà sèches sur tes joues. t’aurais voulu qu'il ne soit pas là. t’aurais voulu qu'il ne profite pas de la situation. t’aurais voulu ne pas encore pleurer. mais ce n'était que des désirs ça. pas la réalité. alors, tu portes tes mains à ton visage. presque comme pour te cacher. te protéger. de tout. de ce monde. de cette laideur de vie. de lui peut-être un peu. si t’avais pu sur ce minuscule banc. tu te serais recroquevillée dessus comme une enfant. perdre une soeur avec qui l'on est proche, n'était jamais simple. t’osais pas imaginer la peine de tes parents. tes larmes redoublèrent presque à cette pensée. et là, il fit quelque chose d'inattendu. il t'amena doucement contre lui. t’opposas aucune résistance. a quoi bon ? t’étais épuisée par tout ça. tes larmes. ta peine. tout. et il te serra contre lui. c'était tout ce dont t’avais besoin au final. une épaule pour pleurer. il l'avait sans doute deviné. comment ? t’en sais trop rien. mais le résultat était là. tu t’accroches presque à son tee-shirt. tu te laisses aller. c'était un moment tendre. juste réconfortant. il eut le geste qu'il fallait. il n'était pas si pire que ça. tu sais pas combien de temps s'écoula. tu sais pas combien de temps vous êtes restés ainsi. tu ne le sus jamais. vous restez simplement comme ça. toi pleurant contre lui. et lui glissant simplement sa main dans tes cheveux. presque un tableau au final. une chose que tu penses. mais il restait silencieux. respectant ce moment d'explosion d'émotions. seul le bruit de tes propres larmes brisait ce silence presque cérémonieux.

« cette réunion d'anciens élèves n'était pas si terrible que ça finalement. » finit-il alors par dire tout en faisant quelques pas. t’acquiesces. revoir vos camarades de lycée avait été presque étrange pour toi. mais pas désagréable. t’avais été presque surprise en découvrant certains. ils avaient tous pris de l'âge. après tout presque quinze ans s'étaient écoulés depuis. enfin même si toute la soirée, t’avais fait que répéter que tu n’avais encore que vingt-huit ans. les trente ans n'allaient pas tarder. que tu le veuilles ou non de toute façon. « serait-ce presque de la satisfaction monsieur mcfair ? » tu demandes alors presque malicieuse. lui aussi avait changé. indéniablement. il semblait plus taquin. moins... chiant ? oui c'était ça. faut dire que t’avais apprécié la soirée. pourtant, vous vous voyez souvent. ou du moins de temps en temps. se croisant. s'envoyant de petites taquineries comme toujours. parce qu'il n’était pas souvent là. militaire. ça laisse pas beaucoup de place à la vraie vie. alors vous vous voyez au compte-goutte. depuis ce fameux jour sur le banc. un retournement de situation. un changement auquel vous n’aviez pas été préparés. même encore maintenant. oh que non. vous étiez toujours autant explosifs. déraillant à la moindre écartade de l'un ou de l'autre. mais ce soir, c'était différent. lui ou toi avait pas levé la voix. mettant de côté son amour propre sans doute. enfin.... « presque. » il rit. « il faut dire que certains ne se sont pas loupés. » evidemment. chasser le naturel et il repart au galop. tu fronces un sourcil. « regarde stacy matthews ! elle était parfaite au lycée. elle était populaire, capitaine des cheerleaders. promise sans doute à être l'épouse d'un grand joueur de football américain ou de baseball, comme tu veux. qui aurait cru qu'elle aurait fini dans une station service minable avec deux marmots avant l'âge de vingt ans et trente kilos en plus hein ? » ses propres étaient ignobles. mais il n'avait pas tort. toi aussi t’avais cru halluciner. toi qui la voyais comme une prochaine première dame parfaite. la réalité l’avait bien amochée. comme quoi la vie pouvait difficilement être prévisible. « tu dis ça parce que c'est avec elle que tu te voyais finir ta vie n'est-ce pas au lycée ? t'es restée combien de temps avec elle ? deux jours, deux heures ? » ton regard s'était allumé d'une lueur de malice. le jeune homme était encore réputé pour enchainer les histoires foireuses. un peu comme toi en fait. alors, c'était de bonne augure. et puis, leur relation au lycée, entre cette stacy et le roi du football, avait fait le tour de l'établissement en moins de deux. « te moques pas. je serais toi, je ne parlerais pas. ton servilus n'était pas mieux hein. » tu lèves les yeux au ciel. il ne changera donc jamais. tu relèves un instant les yeux sur la route. vous étiez presque arrivés devant chez toi. « je ne me moque pas. avoue que c'était ridicule votre relation hein. vous ne faisiez que ça. certains avaient même fini par parier sur quand vous alliez rompre et combien de temps vous alliez tenir avant de vous remettre ensemble. vous étiez devenus un véritable business à vous seuls ! et contrairement à ta stacy, severus a très bien tourné je te ferais dire. il vient de finir son internat en chirurgie et se marie en septembre. on ne peut pas dire ça de tout le monde non ? » tu le vois alors lever les yeux au ciel. evidemment. toujours à redire quelque chose. pour pas changer au final. « saint servilus de retour. tu devrais faire son fan club tant que tu y es tiens. excuse-moi, mais lui il va peut être se marier, mais il ne peut pas se vanter d'avoir combattu pour son pays lui ! » et voilà, il fallait vous reveniez dans votre habit naturel. les piques. les taquineries. les haussements de voix parfois. c'était plus fort que vous. de vrais adolescents. de vrais gamins. loin de vos trente ans qui s'annonçaient. « c'est vrai que môssieur est parfait. j'avais presque oublié tiens ! c'est sûr que pouvoir passer trois semaines grand maximum au chez soi, en recommençant à la case départ à chaque fois, c'est très stable et enrichissant comme vie. un vrai paradis. tu m’appelleras quand t'aurais recontacté la vrai vie ! » tu soupires alors bruyamment, exaspérée. tu presses un peu plus le pas pour le dépasser et vite rentrée chez toi. au tu sais qu’au fond t’es injuste. son métier n’est pas facile. tu l’as vu dans le regard de sa mère lorsqu’il s’était engagé. elle et ta mère sont amies. et tu l’as jamais vu aussi terrifiée qu’au moment de cette période-ci. ou non. chaque fois qu’il était loin en fait. c’était devenu presque effrayant pour toi. mais t’avais pas pu t’en empêcher. de trouver un moyen de le tacler. parce que finalement, il n'avait pas tant changé que ça. il était toujours le même à l'intérieur. toujours ce même gars à lequel t’aurais bien tordu son cou si t’avais pu. l'habitat naturel. toujours. fallait bien que ça explose un moment dans la soirée. le moment était venu alors qu'il venait de proposer de te raccompagner. maudit soit-il. « mabel ! » tu ne te retournas pas. mais ne lui fis qu'un signe de la main, sans même te retourner. pourtant, tu ne t’attends pas à ce que sa main s'abatte sur ton poignet pour te forcer à t'arrêter. et te retourner. t’as pas le temps de voir son regard que quelques secondes. cela suffit pour remarquer sa détermination. t’as falli lui demander quoi quand ses lèvres s'écrasèrent sur les tiennes. tu ne sais pas trop quoi faire. juste pendant quelques petites fractions de secondes. puis, tu finis par répondre au baiser. cela faisait trop longtemps. qu'ils attendaient ça. tu le sens là maintenant. en toi. vous étiez comme deux grenades dégoupillées ensemble. prêts à exploser à la moindre petite seconde.

tu ne sais pas tellement c'est arrivé. oh que non. c'est juste ... arrivé. sans doute l’euphorie du moment. la soirée exceptionnelle. les retrouvailles. mais voilà. ta peau frisonne à chacun de ses frôlements. elle vibrerait presque. c'est presque irréel. toi. lui. c'est comme dans un songe onirique. une possibilité non envisagée. tu l'aurais pas cru. pas même quand tu l'as découverte ce soir contre tes lèvres. sur le chemin du retour. t'as cru d'abord à une blague. une très mauvaise blague. mais en voyant son regard t'as compris. parce que tu le ressentait aussi toi. tout ça. cette sensation si intense. et tu t’étais laissée aller à ses lèvres. vous deux seuls dans la rue. c'est sans doute parti de là. peut-être qu'inconsciemment t'accepter bien plus. pas seulement que ce baiser. qui sait ? parce que vous avez vite migré vers ton appartement. ta chambre. toi-même tu sais pas trop. tu réfléchis pas trop. tu peux pas. parce que tu le vois arriver le moment. encore un autre. son regard se pose sur toi. il est différent. plus déterminé. plus... désireux ? sans doute. et c'est là. ses lèvres capturent à nouveau les tiennes. sans crier gare. sans te demander. tu ne le repousses pas. t'as déjà pas repoussé sa main sur ton bras. elle te frôlait. te procurer des frissons. mais son baiser... c'est autre chose. une explosion. un feu d'artifice. les séries télévisées ne mentent pas. parfois embrasser quelqu'un peut être comparé à un feu de joie. tu le visualises très bien dans ta tête. tellement que tu t'y abandonnes. tu fermes les yeux. non. tu ne sais vraiment pas à quel moment ça a dérapé. sans doute quand il a eu ce regard. si déterminé. si puissant. tu le pensais pas. pourtant vous vous ressemblez tous les deux. il a l'air autant chanceux que toi. avec les amours. ça te fait presque sourire contre ses lèvres. c'était presque ton propre salut ça. enfin presque. t'étais un peu larguée de ce côté-là. l’euphorie du moment. mais tu n'y penses pas. sans doute l’enivresse de ses lèvres. vous avez beaucoup trop attendu. tu le savais. c’était comme un baiser refoulu depuis des dizaines d’années. tout concentré. la tête dans les nuages te le témoignait assez. mais tu t'en fiches. ce soir, cela allait être votre soir. tes pensées étaient bien trop embrouillées pour réellement penser. tu finis par mettre tes mains sur son visage. tu te laisses aller à cette étreinte. ce n’était plus lui. ou toi. mabel. c'est juste vos deux désirs réunis. votre besoin respectif d'affection. est-ce réellement de l'amour ? c'est à se demander. peut-être que vous vous comblez. peut-être que vous recherchez simplement de l'amour. lui l’interdit à l’amour, et toi la mal-aimée. ça ferait un bon titre de bouquin tiens. mais tellement cliché. mais tu te contentes de ça. alors quoi ? et demain ? t'y penses pas. c'est trop loin ça. à des années lumières. tu vis l'instant présent. c'est déjà ça. tu peines à respirer contre ses lèvres. mais t'as pas envie de te détacher. parce que ça sera sans doute pour toujours. alors tu t'accroches à son tee shirt. son chemisier. tu sais même plus. ses mains se baladent. sur ton corps. sur tes cheveux. ta respiration se bloque presque. ton coeur s'arrête. quelques secondes. avant de repartir. beaucoup trop vite. t'as l'impression qu'il sort de ta poitrine. ça te ferait presque mal de le sentir battre si fort. mais ça te rend si vivante. tes lèvres sont encore contre les siennes. elles se frôlent. « je ne suis même pas sûre que c'est réel... » mais il ne te laisse pas finir. ses lèvres capturent à nouveau les tiennes. tu n'es plus toi. ou du moins t'arrives plus à l'être. sans doute la passion de l'instant. le désir presque éphémère. c'est là où vous avez dérapé. qui aurait cru ça de vous deux ? vous avez dérogé à vos propres rôles. mais tu t'en fiches. tu verras ça demain. ou jamais. c'est bien aussi jamais. tu laisses entraîner. oui. parce que ce soir vous allez franchir la barre de l'interdit. le paroxysme de votre relation. cela aurait pu te donner le vertige. mais tu as accueilli ce moment avec assurance. le désir sans doute. la situation aussi. ou c'est peut-être lui. sans doute des sentiments refoulés inconscients. tu ne penses pas. mais c'est probable. tout peut arriver avec vous de toute façon. alors tu laisses aller. juste pour une soirée. juste pour un moment. et ça te fait tellement du bien. de ne pas penser. a demain. aux conséquences. a tout en fait. tu lâches prise. tu tombes. mais tu t'en fiches.

tu regardes ta fraise dans ta main avant de la manger. tu peux pas t'en passer ces temps-ci. c'est presque addictif. les fruits, t’en manges par dizaines. c'est plus fort que toi. t’avais bien tenté de résister cette après-midi.  mais t’avais fini par craquer. surtout depuis que t’avais vu son message. de simples mots griffonnés sur des pixels. de simples phrases écrites à la va-vite. je suis rentré, j'aimerais qu'on se voit. comme si c'était lui qui décidait de tout. et bien, il pouvait se mettre le doigt dans l'oeil. t’avais passé des mois à attendre son retour en vain. quelques semaines lui avait-il dit tout au plus. mais les semaines s'étaient allongées en mois interminables. il t'avait laissé toute seule avec ce qui te tombait dessus. il n'avait même pas répondu à tes messages. parce que tu savais qu’il était rentré. mensonge d’un beau parleur. t’avais entendu sa mère le dire à la tienne. alors il avait été simplement le fantôme d'une nuit. d'un moment passé ensemble aux conséquences bouleversantes. oui. la finalité se résultait dans ton ventre. a présent grossi de six mois. ton petit saladier de fraises tenait presque en équilibre tout seul dessus. l'avantage d'être enceinte. c'était sans doute le seul et l'unique. excepté le fait qu'elle puisse griller tout le monde en caisse. ca c'était pratique. mais c'était tout. tu soupires un instant avant de déposer vide ton saladier sur ta petite table basse. un coup d'eau. cela te ferait du bien. tu te levas alors de son canapé bien douillé. assez difficilement. et tu te diriges vers ta cuisine ouverte. enfin, c'était sans compter sur le coup de sonnette qui retentit. tu te figes presque à l'entendre. tu te glisses alors jusque la porte. avec le moins de bruit possible. pourvu que cela ne soit pas lui. pourvu que cela ne soit pas lui. tu te répètes inlassablement. presque comme une comptine pour enfants. tu regardes alors dans l'oeil de sa porte. bordel. c'était lui. evidemment. qui cela aurait-il pu être hein ? tes parents. tu les avais vus le jour dernier. ils étaient loin de te voir tous les jours. vous aviez chacun vos vies respectives après tout. et puis, tu te doutes que tes amies ne viendraient pas à l'improviste. tu te doutes que ton cousin vienne aujourd'hui. c'était bien son genre parfois l'improvisation mais pas aujourd'hui. tu le sais. pas besoin d’autre chose pour toi. damn it. tu restes immobile devant ta porte. il allait bien partir au bout d'un moment non ? tu pries pour ça. « mabel, ouvre-moi, je sais que tu es là ! » les coups portés à ta porte te font presque sursauter. tu serres les poings. les dents aussi. s'il croit que tu vas craquer à ses caprices. il se fourre le doigt dans l'oeil jusqu'au fond de l’orbite. « mabel, joue pas à l'idiote. la concierge m'a dite que t'étais là. » bon apparemment pas. il avait pris les devants. génial. tu notes à toi-même à ne pas donner quelques étrennes à la femme qui tient cet immeuble pour la peine. après tout, il aurait très bien pu être un psychopathe venu te tuer non ? il faut que la vieille femme arrête d'informer tout le monde. normalement, une concierge, c'est aigri, vieux et à peine sortable. c'est pas le cas. tu soupires doucement. il toque toujours. il n'est pas décidé à partir. « fait chier. » alors, tu prends les devants. t’ouvres la porte à la volée. tu tombes presque sur un homme surpris. il ne s’attendait pas à ce que t’es tant de colère. bah bien sûr. « tu t'attendais à quoi en venant ici, mcfair hein ? » ton ton était excédé. voire même très irrité. qu'il parte au plus vite tiens. « ça fait des mois que je suis sans nouvelles de toi. des mois que mes messages sonnent dans le vide depuis cette nuit. tu m'avais dit trois semaines. ça fait six mois. et encore. je sais que t’es revenu il y a un mois. alors quoi hein ? t'espères quoi en venant ici avec la bouche en coeur hein ? » tu débites tes paroles sans voir son état de surprise. ses yeux faisaient le tour entre ton ventre rond et toi. oui. mais tu ne lui laisses pas le temps de dire quoi que cela. t’enchaines. telle la furie que t’es. « je me suis très bien débrouillée sans toi pendant six mois, alors j'ai pas besoin de toi maintenant. alors arrête de venir ici. je ne veux pas de toi ici, ni ailleurs. pas besoin de rester devant ma porte toute la nuit, je ne t'ouvrirais pas. » tu prends une infime respiration avant de finir. « quoi ? tu n'as jamais vu une femme enceinte, mcfair ? arrête de gober les mouches et laisse-moi tranquille. » t’es agacée. même irritée. si t’avais pu, tu lui en aurais bien mis une. il la méritait après tout. amplement même. mais tu te retiens. son air déjà bien surpris est déjà assez. presque. il doit déjà avoir à réfléchir pendant un bon bout de temps. sur ses bonnes paroles, tu lui claques la porte au nez. sans ajouter quoi que cela d'autres. vous n’avez plus rien à se dire de toute façon. c'est fini. cela n'avait même pas commencé entre vous. si t’avais pu, t’aurais ri. parce que c'est comique entre vous. une vraie scène de théâtre. pourtant, tu ne vois pas venir le dénouement suivant. oui, il semble lâcher l'affaire. t’entendis pas de deuxième coup porté à la porte. toi, tu te laisses lentement glisser le long de la porte avec une main sur ton ventre. exténuée.

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Re: take on the world. (mabel) - (Lun 26 Juin - 4:11)
J'aime beaucoup ton écriture puis cette bouille quoi, super bon choix take on the world. (mabel) 613702535
Je te souhaite la bienvenue et plein d'amouuur
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