i was born to make mistake, not to fake perfection (+) damian

« Non, c'est moi qui conduis ce soir Damian. T'es pas en état de le faire. Donnes-moi les clés. » Un mince sourire s'était glissé sur les lèvres de la jeune femme, tandis que Damian leva les yeux au ciel. son équipe de basket-ball s'était rassemblé au bar pour célébrer leur première victoire en série. bien entendu, tout le monde se payait une tournée de bière, ce pourquoi adeline avait rejoint son fiancé. Afin de s'assurer que ce dernier ne conduise pas dans son état. « T'inquiètes... pas, je suis okay... pour conduire. » Très convaincant, oui oui. Sur ses paroles, il attrapa la main de sa fiancée et la fit tourner sur elle-même avant de la rapprocher de lui, valsant au rythme de la musique du que l'on pouvait entendre de l'extérieur. Il termina avec un tendre baiser sur ses lèvres. L'intention était mignonne, mais elle savait ce qu'il tentait de faire. Il avait beau être mignon régulièrement, il lui arrivait souvent d'utiliser son charme pour la convaincre de dire oui. Bon, elle mentirait si elle disait que ça ne fonctionnait pas, mais il était quand même hors de question qu'elle le laisse conduire. « Bien joué Loverboy, mais je ne changerai pas d'idée. » D'un sourire fier, elle tendit la main pour qu'il lui remette les clés, ce qu'il fit sans bougonner. « Un gars s'essaie. » Avant de prendre place sur le côté conducteur, elle lui vola un baiser furtif sur les lèvres. À cette époque, ils étaient heureux et amoureux. Rien ne pouvait les séparés. mais malheureusement, cette soirée prouva le contraire. Damian faisait le con dans la voiture en chantant ce qui jouait à la radio, adeline riait de plein coeur et ne prêta pas attention à la route pendant quelques secondes. quoique même si elle avait été concentré sur la route, ils n'y auraientt pas tout de même pas échappé. Un chauffeur de van avait manqué son stop, percutant leur voiture côté passager et les envoyant à quelques mètres plus loin.

Dans le salon, Damian se tenait devant la baie vitré qui donnait vue sur ses voisins. Il regardait les jeunes se lancer le balon et lancer dans le panier. Habituellement, il les rejoignait pour leur montrer quelques petits trucs, mais avec ses béquilles sous le bras, ça devenait un peu plus compliqué. « Adeeeeee ! Apportes-moi ma veste ! » Au diable son handicap, s'il voulait jouer, il pouvait jouer. Se sentir normal pour une fois. Pas qu'il ne l'était plus, mais disons qu'il se privait beaucoup depuis l'accident. Surtout que sa fiancée était devenu son assistante personnelle et qu'il devait tout lui demander. Il n'avait plus de boulot et son équipe ne voulait pas le reprendre l'an prochain par peur qu'il se blesse encore. Son physiothérapeute lui avait annoncé qu'il ne croyait pas avoir plus d'amélioration au niveau de sa jambe. Qu'il pourrait bientôt marcher sans béquille, mais forcer sa jambe était dangereux et risquait sa jambe une bonne fois pour toute. Il ne voulait pas y croire. « Adeline, ma veste !? » s'exclama-t-il d'un ton irrité après n'avoir eu aucune réponse de cette dernière. « Merci beaucoup pour ton aide ! » s'exclama-t-il sarcastiquement en se dirigeant vers les escaliers. Il perdait patience facilement et la frustration ne tardait pas à se montrer. Arriver en haut, il trouva Adeline assise sur le lit avec des larmes aux yeux. « Quoi encore ? » Pas de compassion, il était au dessus de cela maintenant et elle le savait très bien. Le nombre de fois qu'il lui répétait qu'elle n'avait aucune raison de se lamenter contrairement à lui. Il ne voulait pas comprendre qu'elle souffrait autant que lui dans tout ça. Non. Il était innocent, car c'était elle qui conduisait. Adeline était forte, mais ces derniers temps, elle craquait souvent. Elle en avait marre et elle ne pouvait plus vivre comme ça.

« Si t'es pas heureuse t'as qu'à partir, j'en ai rien à foutre. » furent les derniers mots qu'il dit à sa fiancée. Il croyait qu'elle le faisait marcher lorsqu'elle avait franchi le seuil de la porte, valises en main, mais non. Après plusieurs jours sans nouvelles, il a commencé à se poser des questions, à s'inquiéter. Il appelait son téléphone, elle ne répondait pas. lorsqu'il téléphonait sa famille, ses parents lui mentaient. « Bébé, je suis désolé. Rappelles-moi, s'il te plait. Tu me manques. Je recommencerais plus s'est promis. Reviens à la maison. » Il lui avait laisser au moins une vingtaine de messages dans le genre, mais aucun retour d'appel. En même temps, à chaque fois qu'il faisait le coup, il répétait les mêmes conneries et recommençait à agir comme un connard la semaine d'après. Des promesses, il en avait faites, mais jamais il les avait tenu. Il avait fini par abandonné, elle n'allait pas revenir, autant se faire à l'idée.