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coma white • (rhea) - (Mar 24 Jan - 14:25)
rhea dardo
feat. ariana grande

Nom Dardo. Nom hérité d'un père équatorien ce qui témoigne directement de ses origines sud-américaines. Elle porte également le nom de sa mère, von Sachsenheim. Etant donné la complexité du nom et le côté indigeste de l'accumulation des deux noms, elle se contente dans les faits que du nom de son père. Prénom(s) Rhea. Une référence directe à la mère de Zeus et toute la bande dans la mythologie grecque, allez savoir pourquoi. Alhena en second prénom. Son père tenait à l'appeler après l'une des étoiles de la constellation des gémeaux. Âge 23 ans. Naissance 16 juillet 1993, Los Angeles, USA. Nationalité Américaine. Origines Sa mère descend d'une longue famille d'aristocrates allemands installés aux Etats-Unis depuis plusieurs générations tandis que son père est équatorien. Elle a néanmoins de la famille installée en Nouvelle-Zélande du côté de sa mère.Statut civil Célibataire. Elle est mieux seule qu'en couple, c'est quelque chose qu'elle n'arrive pas à concevoir, elle n'est jamais satisfaite et se lasse au bout de cinq minutes. Orientation sexuelle Altersexuelle aromantique. Elle refuse d'être rangée dans une catégorie. Après, dans les faits, elle ne se ferme à aucun genre. Occupation  Rhea travaillait en tant que hôte, barmaid et chanteuse dans un bar réputé de West Hollywood. Autant dire qu'elle faisait un peu de tout et qu'elle est peu à peu devenue un élément phare de la vie nocturne de Los Angeles. Du moins, c'est ce qu'elle vous dira et elle aime bien se voir comme une vedette auprès de la communauté lgtbq+ de Californie. Quoi de mieux que des drag queens, des perruques et du maquillage pour gonfler son ego et faire d'elle une diva parfaitement insupportable. Elle a aussi une chaine YouTube relativement populaire où elle fait des covers, des chansons parodiques en collaboration avec d'autres artistes, et des imitations de célébrités en tout genre. Malgré tout, elle avait aussi la qualité d'étudiante en langues, et plus particulièrement en mandarin mais c'était juste histoire de faire plaisir à ses parents et d'avoir un semblant de piste et de stabilité dans la vie. Mais depuis ses problèmes d'addiction à la meth, chose qu'elle refuse d'admettre, sa seule profession se résume à celle de patiente en désintox et de diva à temps plein. Argent Très aisée. elle n'a jamais eu de problème d'argent. Il faut dire que le statut d'héritière l'aide beaucoup, chose que son père n'a fait que renforcer avec ses revenus d'astrophysicien. Groupe carpe diem. The Fortune Teller son argent, sa voix, sa position dans la communauté queer. (©️️️eriam)
diva aux allures superficielles mais pourtant adorable, intelligente et débrouillarde; elle a une forte valeur de la famille; créative; travailleuse, sa carrière d'artiste et sa position dans la communauté queer comptent énormément pour elle; engagée et militante, c'est une grande gueule qui déteste le sentiment d'injustice, elle est le genre de fille à pointer du doigt tout ce qui ne va pas  dans une tentative d'améliorer à son goût la situation; ouverte, jamais elle ne s'autorisera à porter un jugement déplacé avant de connaître la personne; assumée, elle sait qu'elle est loin de plaire à tout le monde mais elle refuse de se plier aux jugements des autres pour modifier sa personnalité; manipulatrice, n'hésite pas à faire ce qui faut pour arriver à ses fins; malgré son apparence sûre d'elle, Rhea est totalement rongée par l'anxiété, la peur de l'engagement, l'insomnie, symptômes qui n'ont fait que se renforcer depuis qu'elle a plongé dans la prise de crystal meth.

Pseudo/Prénom villetchuckie, Lisa. Âge 22 ans  coma white • (rhea)  1321790767. Pays Je vis en Chine pour l'instant (GMT+8) mais sinon je viens de la région parisienne. Connexion tous les jours. Où as-tu connu le forum? après de longues recherches avec Venus et les Hamilton. Personnage inventé, les pré-liens sont vraiment cool mais j'ai pas l'impression que ça collait avec l'idée que je me faisais de Rhea. Dernière bafouille see me with them hands.
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Re: coma white • (rhea) - (Mar 24 Jan - 14:25)


it's not that I do what I shouldn't, I do what Hollywoodn't.

it's understood that hollywood sells californication

Il y avait énormément de « on dit » sur Los Angeles et ses habitants, de rumeurs qui circulaient en permanence et qui donnaient à la ville son caractère quel que peu édulcoré et superficiel. On disait qu’ils étaient tous plus barges les uns que les autres, qu’ils avaient un contact avec la réalité d’une manière totalement démesurée et qu’ils croyaient beaucoup trop en leur réussite et leur égo pour s’intéresser à autre chose qu’à leur nombril. Et au final, personne n’était bien dupe. De toutes les villes du monde, Los Angeles était de loin le berceau de l’extravagance et du too much, du m’as-tu vu et des paillettes. Et si on en croyait vraiment tous les ragots, c’était hautement contagieux. Parce qu’après tout, avant de devenir tarés, la plupart des personnes qui s’étaient installées dans les environs étaient venues dans l’unique but de se faire un nom et de changer le monde à leur manière. Ils venaient tous avec leurs rêves et leurs espoirs. Et des fois, ils avaient de la chance et ils devenaient la personne qu’ils avaient envie de devenir, et d’autre fois… tout ce qu’ils arrivaient à entamer était le début d’une longue et incurable dépression. Alors oui, Los Angeles avait forcément un impact sur leur vie d’une manière ou d’une autre, parfois beaucoup plus qu’ils n’osaient le reconnaître. Car ce n’était pas forcément évident de rester impassible à l'ambiance générale de la ville.

Alors la règle n’avait pas vraiment échappé à Alejandro Dardo et sa femme Malia Von Sachsenheim. D’origine équatorienne, Alejandro – rebaptisé Alex pour un semblant d’américanisation du nom qu’il pensait indispensable pour se fondre dans la masse – avait qu’une seule envie : celle de devenir un grand astrophysicien reconnu par ses pairs. Alors il avait quitté sa ville d’origine, Guayaquil, pour s’installer à Sacramento et commencer à travailler d’arrache-pied pour gravir les échelons et montrer aux Américains qu’ils n’étaient pas les seuls à compter des génies dans leurs rangs, qu’il était au même niveau que les autres voire au-dessus et qu’il était prêt à mettre son génie à leur service. Et ce fut dans ce contexte qu’il avait rencontré Malia, une jeune californienne d’origine allemande qui avait grandi au sein d'une famille aussi riche que prospère. Et le moins qu’on puisse dire était que leur rencontre avait eu un effet assez inexplicable sur les deux. Ils s’étaient plus, avaient partagé cette même envie de se prouver aux autres et de construire un futur ensemble où ils pourraient évoluer comme un couple de pouvoir et de rang égal. Et au final, peut-être avaient-ils succomber à leur désir un peu trop rapidement, qu’ils avaient décidé de se marier sur un coup de tête, qu’ils n’avaient pas suffisamment réfléchi avant de donner naissance à leur premier enfant. Mais à cette époque, ils n’avaient absolument rien à perdre, tout à gagner, et ils étaient prêts à tout pour s’élever. Alors Malia avait suivi son mari à Los Angeles lorsqu’un poste en or correspondant exactement à l’opportunité qu’il attendait pour se faire un nom aux Etats-Unis lui avait été proposé. Ils s’étaient ainsi installés dans la cité des anges sans vraiment mettre beaucoup de temps à se décider, bien trop heureux d’avoir une occasion de partir de leur trou pour vivre une vie rêvée qu’on leur avait vendue depuis des années à travers les médias. Parce que on pouvait dire ce qu’on voulait, mais Los Angeles restait la ville de l’espoir et des plus grandes espérances. Et pendant qu’Alejandro devenait peu à peu un astrophysicien reconnu, Malia avait laissé tomber les rangs de sa famille pour continuer son héritage de manière plus libérée tout juste après la naissance de leur premier fils. A cette époque, tout était beau dans le meilleur des mondes et rien ne semblait pouvoir s’opposer à la carrière grandissante du couple. Et leur aîné représentait clairement l’accomplissement de leur succès. Sauf que dommage pour eux, personne ne les avait prévenus du côté éphémère du mode de vie mené à Los Angeles et ils s’étaient faits avoir comme les pauvres débutants qu’ils étaient. Marry me girl be my fairy to the world, be my very own constellation. A teenage bride with a baby inside getting high on information. And buy me a star on the boulevard, it's Californication.

Il ne leur avait pas fallu plus d’un an pour se rendre compte que ce qu’ils essayaient de construire ensemble était en train de dépérir et que leur couple ne fonctionnerait sûrement jamais. Ce n'était pas tellement qu'ils ne s'entendaient pas, au contraire ensemble ils avaient un statut des plus acclamés et reconnus et les deux s'entendaient très bien sur ces points, mais leur relation n'était rien de plus que platonique. Pourtant le couple avait tenté un dernier rapprochement en donnant naissance à un second enfant pour éviter de tout effacer en quelques secondes, de tout foutre en l’air sans avoir essayé leur maximum pour préserver autant d’années passées ensemble. Sauf que personne n’était dupe, et la naissance de leur fille, Rhea, n’avait fait qu’aggraver la situation. On avait donné à cette pauvre enfant un rôle bien trop important sur lequel elle ne pourrait en rien influer. Alors le couple Dardo était uniquement resté ensemble par commodité et pour s’éviter les complexités des instances de divorce quand bien même un divorce par consentement mutuel n’était pas bien compliqué et aurait empêché bien des inconvenances. Car l’ambiance au sein de la famille était lourde, pesante, et l’éducation de Rhea et son frère n'était plus la seule chose qui les rapprochait dans leur vie de famille. Leur mère était pratiquement seule à prendre les décisions les concernant, leur père ne faisant qu’approuver ce que sa femme disait sans vraiment prendre en compte ce qu’elle racontait à ses enfants. Non, les seules fois où il se permettait une intervention était lorsque sa progéniture s’éloignait de ses principes fondamentaux, de ses idéaux, et lorsque son travail en était affecté. Pourtant ce n’était pas tellement qu’il était entièrement désintéressé par ses enfants, il avait juste d’autres priorités. Alors pour combattre cette atmosphère étouffante, Rhea avait trouvé en son frère aîné l’allié dont elle avait eu besoin. Car au final, aux yeux de la brunette, son enfance n’avait été qu’un havre de paix et de bonheur et elle n'avait jamais reproché à ses géniteurs quoi que ce soit. Son frère avait réussi à faire d’elle une petite fille sociable et heureuse sans vraiment avoir fait grand-chose. Enfants, les deux passaient simplement tout leur temps ensemble à refaire le monde à leur façon, à se chamailler, à se réconcilier aussitôt et à s’échapper tout en tirant le meilleur de la situation qui leur avait été imposée par leurs parents. Son frère, c’était son meilleur ami, sa famille, son tout et elle n’hésitait jamais à venir le défendre. Car les enfants Dardo étaient largement des plus sociables, vous savez le genre d’enfants à s’entendre avec tout le monde sans le moindre effort. Alors Rhea avait été le premier soutien de son frère, autant qu’il avait été le sien, et cette relation fraternelle n’avait jamais véritablement changé.

there is no crime in giving yourself over to pleasure.

Une minute et trente-huit secondes. C’était le temps qu’il lui avait fallu pour comprendre qu'elle finirait par sombrer si elle s'approchait encore plus de cette fille. Il n'y avait pourtant jamais eu d'explication logique à ce ressenti qui l'avait habité dès qu'elle avait posé le regard sur elle. Peut-être s’était-elle simplement retrouvée en elle, qu’elle avait réussi à capter dans son regard une parcelle de sa personnalité, qu’elle avait cerné qui elle était, qu’elle savait d’ores et déjà tout d’elle en ne lui ayant jamais adressé la parole. Ça pouvait paraître stupide, irréel, et beaucoup trop précipité – car ce temps n’était qu’anecdotique et correspondait sommairement à la première phrase et au premier regard qu’elles avaient échangés –, mais Rhea savait pertinemment que cette minute et ces trente-huit secondes étaient celles qui avaient le plus comptées dans l'établissement d'une amitié. Pourtant elle n’avait jamais manqué d’amis, passait du bon temps avec pratiquement tout le monde et avait ce charme suffisant pour se mettre n’importe qui dans la poche en ne faisant absolument rien. Mais avec Rán, c’était différent. C’était la première et la seule personne – en dehors de son frère – avec qui elle avait profondément connecté, la seule qu’elle avait autorisé sur son territoire à tel point qu'elle possédait toutes les cartes en main pour la détruire si l'envie lui traversait l'esprit. Alors autant dire que ce sentiment de confiance et de dépendance absolue qu’elles ressentaient l’une pour l’autre ne s’était que renforcer avec le temps. Et quiconque avait essayé de se mettre entre elles s’était mangé un mur dans la seconde. Et pourtant, ce n’était pas comme si personne n’avait jamais tenté de le faire. Après tout, Rhea était belle, brillante, sociable, talentueuse et savait se vendre et abuser de son charisme pour toujours obtenir ce qu'elle souhaitait ; et Rán avait cette sorte d'aura énigmatique qui donnait envie d'apprendre à la connaitre, ce don qui lui permettait de faire croire à quiconque ce qu'elle voulait. Alors contrairement aux autres, Rhea n'avait jamais trouvé l'école stressante, elle n'avait jamais eu peur de se dévoiler aux yeux des autres au point de devenir cheerleader et présidente du club de débats et de théâtre – interprétant notamment Janet Weiss du Rocky Horror Picture Show et Dorothy du Magicien d'Oz aux spectacles de fin d’année. Au contraire, le lycée avait été pour elle un immense terrain de jeu dans lequel elle avait régné.

Alors avec un tel empire qui s’était construit bien trop facilement et qui n’était pas bien compliqué à gérer, Rhea s’était vite ennuyée. A quoi bon d’être à la tête d’un petit réseau de lycéens lorsqu’elle savait pertinemment que ça ne durerait pas et que ça ne valait absolument rien. Oh bien sûr, elle pouvait toujours manigancer ce qu’elle voulait pour obtenir deux ou trois choses sympathiques, mais à la longue plus personne n’avait de quoi la satisfaire. C’était plutôt triste, voire totalement déprimant, et Rhea n’avait pu trouver du réconfort qu’en dehors du lycée en compagnie de son aîné qui l’avait entrainé dans la vie mouvementée de West Hollywood à compter de son dix-septième anniversaire. Alors certes elle était encore jeune et avait une tête de gamine, mais lorsque l’on connaissait les bonnes personnes pour rentrer dans les clubs ce n’était pas tellement un problème, surtout avec une fausse carte d’identité. Du coup la belle s’était rapidement familiarisée avec le monde de la nuit auprès de la communauté LGBTQ+, avant d’en tomber entièrement amoureuse et de se mettre à performer occasionnellement sur scène une fois majeure et à la fac. C’était fun, distrayant, et ça aurait presque pu la combler entièrement si Rán ne l’avait pas introduite à un tout autre genre de monde en se servant des contacts de son amie pour bâtir son propre réseau. Comme quoi, l'amitié tenait véritablement qu'à un fil et il fallait parfois se fier aux premières impressions avant de se faire plonger la tête sous l'eau par les personnes qu'on considérait comme des proches.

"MDMA, crystal meth, ganja. Girl, that's the only thing you need to survive in this world. Have you seen how much energy you need on stage? I don't want you to be overwhelmed by all that shit, you know? It's not like you're gonna get addicted to drugs if you only try them once I promise."

Le discours était complètement ridicule, n'avait aucun sens et témoignait d'une envie malsaine de la pousser dans l'addiction. Sauf qu'à force d'entendre toujours la même chose de manière directe de la part d'une personne de confiance, de voir que le monde dans lequel elle évoluait à West Hollywood était infesté de personnalités atteintes par ces merdes, Rhea avait fini par laisser tomber. Le premier contact avec la dure réalité des coulisses d'Hollywood n'avait pas été des plus agréables, et la prise de conscience difficile à embraser. De toute façon, Rán avait été beaucoup trop rapide et avait réussi à infester le club de son réseau de drogues en claquant des doigts sans que Rhea puisse avoir une chance de lutter contre son influence. Aussi bien les paroles de son amie que les drogues dont elle était maintenant envahie ne lui permettaient d'être assez forte pour prendre des décisions logiques. En d'autres termes, elle était devenue la parfaite définition d'une personne soumise à son addiction et qui tentait de le nier. You can lose your mind just to highlight your one line.

A pill to make you numb, a pill to make you dumb, a pill to make you anybody else 

Tu n’es qu’une pauvre petite menteuse incapable de te défaire de ce qui te détruit. T’es dépendante de ta merde. Tu ne peux même pas dire la vérité aux personnes qui t’entourent. Tu es tellement vaine, illusoire, futile. Ta vérité n’est que mensonge.

Les mêmes pensées étaient en train de tourner en boucle dans son esprit depuis des heures et des heures, ça la hantait et la possédait sans qu’elle ne puisse trouver un moyen de s’en détacher. Non, elle n’arrivait plus à aller de l’avant sans se souvenir qu’elle n’était plus qu’un leurre créé par les soins d'une amie qui se servait d'elle pour se faire de l'argent. Et elle avait beau se rendre compte du côté néfaste de la situation qui l'étouffait lentement, elle n'arrivait pas à s'en défaire et en redemandait toujours plus dans l'espoir de retrouver les premières sensations que sa consommation lui avait apportées. Car peu importait l'anxiété permanente qui ne la quittait pas ou l'insomnie qui l'emprisonnait chaque soir, elle arrivait à gérer sa carrière dans les clubs, à enchainer les collaborations sur YouTube, à se faire connaitre auprès d'un public de plus en plus large, à participer à des émissions, à devenir peu à peu une personnalité entendue et respectée auprès de la communauté queer. Et ce statut-là lui plaisait, elle ne rêvait que de miracles pour une communauté qui n'avait fait que l'accueillir à bras ouverts. Et avec les récents événements politiques, elle se disait qu'il fallait qu'elle accomplisse davantage, qu'elle soit présente en permanence, qu'elle arrive à combattre la menace imminente qui les tenait tous en joug. Et la seule aide qu'elle arrivait à obtenir venait aussi de ce qui la bousillait de l'intérieur. A croire que la pauvre petite fille prodige venue d'une famille aimante et sans problème s'était attirée seule des ennuis. Elle n'était plus que l'ombre d'elle-même lorsque l'effet des drogues redescendait, chose qui avait fini par alerter sa famille.

"What the hell is happening to you lately? You seem so distant, and… you’re just... not yourself anymore Rhea." Sa mère l'avait regardé droit dans les yeux, attendant une réponse convaincante de la part de sa fille qui n'avait clairement pas anticipé une prise de conscience de la part de sa génitrice.

"Funny how you suddenly care about me mama. I'm a successful artist, that's the only thing happening to me right now. Just deal with it. I have no problem at all." Les paroles étaient dures, froides, exagérées et à la limite de l’irrespect. Mais depuis le temps, ce n’était plus une surprise pour personne. Rhea n'était plus que le reflet d'une jeune diva qui aurait pris des cours auprès de Mariah Carey depuis son enfance et qui n'arrivait nullement à contrer toutes ses phrases plus shady les unes que les autres qui lui venaient aussi vite qu'un vomi de mots. Elle savait que cette attitude n'était pas toujours justifiée, mais comme l'avait si bien dit sa mère, la jeune femme n'était plus vraiment elle-même, n'est-ce pas?

"I did not raise my child to be a spoiled brat. I don't care who you think you are and what you think you're doing. If you want to act like that, go ahead. But I'm not here to sponsor your bitchy attitude." La suite de la conversation n'avait été qu'une continuation de paroles prononcées sans aucune cohérence, le tout agrémenté d'une poignée de cris et de larmes avant de finir par un début de confession forcé de la part de Rhea. "I think I... I've discovered the other side of L.A. you were talking about when we were little. I don't know what I'm on anymore, it's just killing me." OK, ce n'était pas forcément ce qui avait le plus de sens, mais de la part de Rhea c'était parfaitement clair. Elle savait qu'elle avait besoin d'aide, mais elle était terrifiée à l'idée de devoir s'éloigner de sa chère et tendre ville au risque de perdre ce qu'elle y avait construit depuis des années. "I just wanna do good mama, help me do that please", finit-elle par dire à demi-mots avec l'espoir que sa mère aurait la solution toute trouvée à ses problèmes. S'il y avait là bien une solution, à ce stade elle était incapable de le dire. "We... I'll call your uncle tomorrow. I think the best for you is to stay away for the U.S. for a while. New Zealand might be a good compromise. He'll know where I can send you to rehab over there." Rhea ne s'était pas tellement attendu à une telle mesure, ne s'attendant pas à ce que sa mère parle de drogues aussi crument. Elle aurait bien évidement préférer rester en Californie plutôt que d'aller faire connaissance avec la faune et la flore new-zealandaise mais elle n'était plus en mesure de polémiquer. Et pour finir en beauté, elle ne savait pas vraiment comment s'était débrouillée sa mère, mais elle apprit le lendemain que Rán venait de se faire arrêter et que son réseau était pas loin de se faire démanteler. Et ça ne pouvait pas être une coïncidence, Rhea l'avait bien appris au fil du temps, sa mère trouvait toujours le moyen d'avoir une longueur d'avance. Il ne lui maintenant restait plus qu'à vaincre son addiction en Nouvelle-Zélande, pays de sa cousine à qui elle était désormais confiée et avec qui elle ne s'entendait accessoirement pas. Une nouvelle bataille à ajouter à la liste, tout allait bien se passer. Tout ne pouvait que bien se passer.

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Re: coma white • (rhea) - (Mar 24 Jan - 14:35)

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Re: coma white • (rhea) - (Mar 24 Jan - 16:04)
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Re: coma white • (rhea) - (Mar 24 Jan - 17:02)
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Re: coma white • (rhea) - (Mar 24 Jan - 17:05)
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Re: coma white • (rhea) - (Mar 24 Jan - 17:08)
Choix d'avat original, on voit peu Ariana sur les forums. coma white • (rhea)  2151299643

Bon courage pour ta fiche coma white • (rhea)  2425387542
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Re: coma white • (rhea) - (Mar 24 Jan - 18:02)
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Re: coma white • (rhea) - (Mar 24 Jan - 18:25)
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Re: coma white • (rhea) - (Mar 24 Jan - 20:06)
Bienvenue à toi coma white • (rhea)  613702535 et bon courage pour ta fiche coma white • (rhea)  2425387542
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