toasts to clichés in a dark past – Alexandrina

Nom : Goodrem. Elle n'utilise plus son nom de jeune fille -Seaver- depuis son mariage avec Archer. Prénom(s) : Alexandrina Tamsin. Bien qu'elle n'ait pas d'origines russes, sa mère a toujours adoré le prénom d'Alexandrina qui était le prénom réel de la reine Victoria. Souvent abrégé en Alex ou en Drina, elle a finit par s'y faire. Tamsin est l'équivalent de Thomas, prénom de son jumeau et dont c'est aussi la signification. Âge 28 ans, bientôt 29. Presque à la charnière de la trentaine. Une vie qui commence juste et pourtant déjà bien entamée. Naissance : Elle est née le 10 Juillet 1991 à 9h58 au Royal London Hospital. Elle est la benjamine de son frère de 11 minutes. Nationalité : Anglaise. Origines : Anglaises. Statut civil : Mariée à Archer Goodrem. Orientation sexuelle : Hétérosexuelle. Occupation : Monitrice d'équitation pour les enfants. Argent : Modeste. Caractère : Drina, c’est la petite fleur imprévisible de la maison. Pétillante, souriante, elle a hérité de la dévotion de sa mère et de l’optimisme de son père. Depuis son plus jeune âge, elle se plaît à imaginer une vie parfaite, parce qu’il est impossible que le soleil ne brille pas, pas vrai ? Si la vie lui a infligé des coups durs, si elle a traversé une période de dépression sévère, elle est aujourd'hui plus forte, plus mûre. Cela ne l'empêche pas d'être une enfant dans les bras d'Archer. Rêveuse, elle peine à renoncer à ce rêve ultime d'avoir un bébé. Groupe : Positive Minds. The Fortune Teller : On a assez de drama prévu/passé avec Archer côté famille, santé/fertilité donc si on peut éviter d'y toucher. Sinon, le reste, pourquoi pas. Avatar : Lily James. crédits : random Tumblr places.

places we were made.

Alexandrina a une enfance relativement banale. Elle grandit dans le borough de Waltham Forest au nord de Londres, pas par manque de moyens, mais seulement parce que sa mère a toujours aimé le “countryside”.
Elle se prend rapidement de passion pour l’équitation, comme son oncle maternel Andrew alors que môme, elle a l’opportunité de grimper sur les chevaux que son grand-père garde dans le pré derrière chez eux.
Enfant rêveuse, elle suit une scolarité standard sans trop savoir dans quoi se diriger au contraire de son jumeau qui dès son entrée au collège sait qu’il sera médecin. Elle, elle est incapable d’y songer. Si elle a l’opportunité de pratiquer la danse classique à un très bon niveau, elle décidera de tout arrêter face aux exigences du ballet. Impossible pour elle de s’imaginer vivre une vie terriblement bien réglée, une vie ou elle doit faire attention à tout pour ne pas compromettre son outil de travail. Non, elle, elle prefere papillonner.
Quand elle termine le lycée, elle regarde son jumeau s’engager dans les études de médecine alors qu’elle reste dans le flou. Elle, elle rêve de voyages, de contrées lointaines. Elle rêve de l’aventure comme on la vend dans les films ou les séries télé. Mais ça, ce n’est au programme d’aucune université.
Son oncle Andrew, installé en Australie depuis une dizaine d’années lui propose alors de venir le rejoindre. Lui et sa nouvelle femme peinent à gérer le haras et leur famille recomposée. Alexandrina lui semble la personne idéale pour venir donner un coup de main. Elle connaît les chevaux et il ne fait aucun doute qu’elle saura s’occuper des 5 enfants qui composent son foyer comme si elle était leur aînée.
Si elle accepte, c’est parce qu’elle y voit l’opportunité de partir explorer ce continent magnifique. De vivre une vie plus douce, moins morose qu’à Londres. Elle plie bagages alors qu’elle n’a que 19 ans sans se douter qu’elle ne quittera jamais plus le Down Under.

Pseudo/Prénom C'est le secret ça. C'est bien le secret. Âge 20++. Pays France Connexion 7/7. Où as-tu connu le forum? Bazz'. Personnage inventé Dernière bafouille let's do this.

Le regard dans le vide, je regarde par la fenêtre. Je fuis son regard. Elle, elle est assise face à moi, son regard qui me scrute alors que son stylo semble flotter dans l’air au-dessus de son bloc-notes posé sur ses genoux. Elle attend patiemment que je me décide à dire ou faire quelque chose. Elle attend patiemment que je commence à lui raconter. Ce n’est pas la première fois que je viens. Cela ne sera pas la dernière. A chaque fois, c’est aussi dur que la fois précédente. Pourtant, elle, elle semble persuadée que j’ai fait des progrès. Moi, je doute. Et ça ne me ressemble pas. Ce n’est pas moi. Ça ne l’avait jamais été jusqu’à ce qu’il parte. Voilà le problème.

« Drina. » Le fait qu’elle utilise mon diminutif pourrait choquer beaucoup de gens. Entre nous, il n’en est rien. Elle me connaît probablement plus que quiconque. Enfin, presque. Et encore une fois, mes pensées sont toutes redirigées, comme l’aiguille d’une boussole sur son pôle.

« Quand on s’est mariés, il ne voulait pas d’enfants. Peut-être avait-il raison, dans le fond. » Ma voix est neutre et j’essaye de me rappeler de nos premiers moments de couple marié. Jamais nous n’aurions eu le temps pour un bébé. Parce qu’on était encore trop concentrés sur nous, sur le domaine. Parce que quand nous n’étions pas occupés dans les draps, c’était sous le soleil australien harassant à travailler pour faire tourner ce domaine dont il avait hérité plus ou moins par la force des choses.

« Comme tous les jeunes couples, c’est compliqué de trouver un équilibre. De s’installer dans une nouvelle vie à deux. De s’accommoder au mariage. »  Encore qu’entre Archer et moi, l’évidence était telle que les choses s’étaient faites sans que nous nous posions trop de questions. Parce que nous étions, au-delà d’un couple, une bonne équipe. L’entente absolue qui faisait rougir tout le monde, notre capacité à savoir ce que l’autre pense juste en lui jetant un regard. Tout le monde à l’époque définissait ça comme l’amour avec un grand A.

« Souvent, je me dis qu’il a accepté pour me faire plaisir. Si il avait su… » Si il avait su que ça causerait notre perte. Si il avait su que faire un enfant serait si douloureux et compliqué, je sais qu’il m’en aurait protégée. Que nous n’en serions pas là. Que notre monde ne serait pas éclaté en deux. Le sien d’un côté. Le mien de l’autre. Le mien dans le flou, le cœur qui saigne à se demander où est passé son autre moitié. Mon âme qui hurle en se demandant pourquoi sa sœur l’a abandonnée aussi sauvagement, aussi brutalement.

« La première fois… C’était dur, déchirant. Mais, il était là. Il a su trouver les mots. Et puis, j’étais tombée enceinte alors, cela voulait dire que tout n’était pas perdu. La nature est mal faite. Bien faite. Je ne sais pas trop. Mais, nous n’étions probablement destinés à devenir parent de cet enfant-là. »  Je marque une pause parce que j’ai la gorge qui se noue et mon regard tombe sur mes mains. « La seconde fois… J’ai su que quelque chose n’allait pas à la première douleur. J’ai su que c’était terminé et que notre monde volerait en éclat quand j’ai vu dans ses yeux qu’il comprenait ce qui était en train de se passer. » Je ferme les yeux, son regard bleu qui me hante encore. Son regard qui s’éteint, persuadé d’être la cause de ce drame alors que je ne peux être que la seule fautive.

« Il a toujours été persuadé d’être le problème. La vérité est probablement que je ne suis pas capable d’être mère. » La vérité blesse mais ce n’est rien comparé à ce que j’ai déjà enduré alors, je ravale l’amertume qui me monte. Archer n’avait rien à se reprocher. Lui, il était capable d’en faire des enfants, puisque je tombais enceinte. C’était moi le problème. L’élément défaillant qui était incapable de protéger son enfant jusqu’au terme. Incapable de donner la vie. Peut-être parce que je l’aimais trop. Parce que je la dévorais trop. J’avais eu tellement de chance, jusque-là.

« Le sentiment le plus fort, dans tout ça, c’est la colère. » Et c’est tristement vrai. Cette colère qui me ronge, me bousille. Cette colère qui probablement me tue à petits feux. « Pas contre Archer qui est parti sans rien dire. Non. Avec le recul, aujourd’hui, il a eu raison de partir. » Presque deux ans auparavant. Volatilisé, du jour au lendemain, sans un mot. Ou presque. La lettre est encore cachetée, enfermée dans le tiroir du secrétaire sur laquelle il l’a déposée.

« Vous aimeriez le revoir, Drina ? » Sa question me prend de court et je lève les yeux vers elle. J’ai perdu tout espoir à partir du moment où il n’est pas réapparu le soir même. J’ai su que c’était terminé. Su qu’il avait décidé de changer de vie. Peut-être d’aller atteindre ce rêve que nous ne toucherions jamais du doigt ensemble. Aimerais-je le revoir ? La question s’installe dans mon esprit comme le brouillard s’installe au petit matin alors que pourtant, la réponse est évidente.

« Oui. Juste pour lui dire que je suis désolée. »