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☆ straight to hell. (maywen)

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☆ straight to hell. (maywen) - (Sam 17 Déc - 12:15)

maywen ashby
feat. sarah bolger

Nom ashby. une famille reniée et délaissée. elle ne s'est jamais sentie proche de ses parents auxquels elle est à présent rattachée par quelques lettres devenues insignifiantes. Prénom(s) maywen. un prénom ancien la renvoyant aux origines d'un pays verdâtre, pays natal de ses grands parents maternels, un prénom suivi de plusieurs autres dont elle ne fait jamais mention. Âge vingt-neuf ans, une jeune femme trop vite rattrapée par la réalité de ces années qui se sont écoulées, mêlant joie et désespoir. Naissance née à san francisco un jour d'été où la sécheresse fût ardue, le vingt-six juin plus précisément. Nationalité américaine de souche, même si son coeur a toujours été rattaché à wellington. Origines le côté australien de sa génitrice, de même que quelques origines irlandaises de par cette dernière. Statut civil jadis, elle avait aimée, avec passion et insouciance. il était son seul point d'ancrage dans une vie bien trop tumultueuse, partageant ses idées délurées et décalées. elle l'aimait. profondément et ce jusqu'à sa mort, jusqu'à en être brisée pour ne plus devenir que l'ombre d'elle-même suite aux épreuves traversées. à présent, elle est célibataire, volage, ne cherchant plus aucune stabilité. Orientation sexuelle les âmes masculines d'une nuit qui effleurent ses draps pour ensuite s'évanouir dans la nature aux premières lueurs du jour. elle n'a d’intérêt que pour ces derniers. Occupation elle s'était spécialisée dans l'armée américaine en tant qu'infirmière en souvenir d'un cousin à présent décédé. une vocation qu'elle abandonna suite à cette autre perte qui la plongea dans un marasme noirâtre, l'entraînant sur un chemin des plus sombres. elle est actuellement serveuse dans un bar, cumulant généralement les petits boulots sans parvenir à les retenir, entretenant sur le côté ce petit commerce illégal, revendant ainsi pilules et autres stupéfiants pour espérer obtenir quelques liasses de billets pour boucler des fins de mois difficiles. une bien triste destinée. Argent elle essaye d'entretenir une certaine stabilité, arrivant tout juste à s'en sortir, on peut ainsi dire que ces revenus ne sont guère conséquents. Groupe écrire ici. The Fortune Teller libre.

❇️ ❇️ ❇️

délurée, pleine de folie, imprévisible et impulsive, des traits de caractères qui faisaient partis autrefois d'une personnalité plus enthousiaste et optimiste. elle aimait se plonger dans l'aventure, sans se préoccuper des incertitudes, vivant l'instant présent comme si c'était le dernier. aujourd'hui, cette personnalité la pousse dans des retranchements plus sombres, la faisant jouer avec le feu. elle est d'une franchise mordante, elle dit les choses comme elles sont, sans aller par quatre chemins, même si cela peut blesser profondément la personne concernée, on lui reproche assez souvent un certain manque d'empathie. elle a une nette tendance à se mêler des affaires d'autrui, poussée par une curiosité souvent très mal vue. déterminée, entêtée et surtout terriblement fière, il est difficile de lui faire changer d'avis une fois qu'elle a décidée quelque chose. séductrice, elle flirte, séduit, fait beaucoup de rentre dedans pour ramener différents mâles dans son lit, vu qu'elle passe ses soirées à son bar où à en écumer d'autres, quand elle n'est pas entrain de s'adonner à son trafic illégal.

and don't you cry no more.

Partie anecdotes : la cigarette, un poison qu'elle a commencée il y a quelques années de cela, un poison qui la suit dans son quotidien. chaque bouffée est une liberté, une source d'oxygène, permettant de chasser les quelques angoisses qui viennent la submerger et qui sont liées à un passé qui continue malgré tout de la hanter.   elle aime s'entourer, plus pour oublier sa solitude quotidienne qu'autre chose, une solitude aussi apaisante qu'effrayante. il y a quatre ans, elle a fait une fausse couche un événement qui reste une blessure ouverte, un bébé auquel elle ne cesse de penser, malgré les années. partie s'engager dans l'armée de son amérique natale et ainsi exercer sa vocation, elle est désormais revenue à wellington, sa seconde maison, depuis trois ans maintenant. elle n'a pas repris contact avec ses parents depuis son retour et même si par hasard elle venait à les croiser, il n'y aurait aucune parole, aucun geste tendre. outre son activité illégale, elle cumule généralement différents petits jobs qu'elle ne garde jamais bien longtemps, pour le moment elle peut s'estimer heureuse de servir dans un bar. les framboises, son péché mignon, ayant un faible pour cette tarte rosâtre à laquelle elle ne sait résister, de même que le cake aux pommes, peut-être la seule pâtisserie qu'elle sait réalisée quoi soit comestible. elle aime l'obscurité complète, la nuit étant son élément, lui permettant de réfléchir, d'appartenir à une autre réalité, un monde nocturne bien plus palpitant que celui diurne. elle a toujours été fascinée par les mouvements gracieux du patinage artistique, un sport qu'elle a pratiquée à l'époque de même que l'équitation, deux centres d’intérêts qui ont tendance à lui manquer. il y a ces plaques militaires dont le nom n'est le sien mais qui ont une importance capitale. un souvenir reclus dans un tiroir, qui lui rappelle constamment ce qu'elle a perdue. le café, sa boisson indispensable et ce toujours accompagné de ce bâton blanchâtre. elle ne consomme de la drogue qu’occasionnellement, malgré qu'elle revends cette dernière, ne gardant que peu en billets, devant payer ces dealers pour lesquels elle bosse ardemment. durant ces trois années, elle a eu pas mal de soucis avec la justice, notamment pour ses comportements impulsifs, des suspicions concernant la drogue ainsi que des vols commis dans différentes grandes surfaces, autant dire que ces bracelets argentés ont souvent effleuré sa peau opale. si elle est brune d'origine, elle aime changer de couleurs de cheveux, passant de blond à roux ou même carrément noir corbeau, selon son humeur du moment. elle parle quelques mots de gaélique en souvenir de ses grands-parents qui le parlaient souvent, de même que sa mère. elle se lève à l'aube pour courir, profitant de la semi-obscurité, laissant les premiers rayons du soleil l'effleurer en une douce caresse. elle se déplace uniquement à vélo ou à pieds, avec évidemment les transports en commun. il lui arrive de marcher pendant des heures sans but, simplement pour profiter, pour se perdre dans un monde différent de celui qu'elle côtoie tout les jours. elle sort beaucoup et quand elle n'est pas de service, elle se rends à différentes soirées, revenant rarement seule chez elle, un train de vie dont elle s’accommode, vivant au jour le jour. elle a une aversion en ce qui concerne l'aviation, de même que la beauté azuré d'un ciel printanier, un ciel qu'elle déteste plus qu'elle n'admire, peut-être parce qu'il lui rappelle sans cesse ce qu'elle a perdue. accro à son téléphone portable, elle ne le lâche jamais. elle agit par impulsion, par instinct, aussi ne prends t'-elle le temps de réfléchir pour évaluer une quelconque situation, préférant agir, foncer, même si cela veut dire se brûler. la pizza et la nourriture asiatique sont les deux mets pour lesquels elle se damnerait. son apparence la donne fragile, il n'en est rien. derrière ce visage angélique se cache un démon flamboyant qui n'hésitera à faire regretter celui qui ose l'approcher de trop près.

Pseudo/Prénom tine. Âge vingt-sept. Pays belgique. Connexion tout les jours. Où as-tu connu le forum? bazzart. Personnage inventé. Dernière bafouille  ☆ straight to hell. (maywen) 167779069
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Re: ☆ straight to hell. (maywen) - (Sam 17 Déc - 12:15)
let me see you stripped down to the bone.

Ils voulaient la modeler, en faire une poupée qui suivrait sans contester leur directive. Ils rêvaient d'un avenir que de ses yeux de petite fille, elle ne voulait accomplir. Elle rêvait d'autres choses. L'aventure éternelle, le plaisir de s'évader, de vivre sa vie comme elle l'entendait, cumulant défis et challenges pour atteindre ses objectifs. Ils roulaient des yeux quand elle parlait de voyages lointains, fronçaient les sourcils quand elle rejetait l'idée d'un jour peut-être, reprendre le flambeau paternel. Son père, américain était originaire de Chicago avant de s'installer à San Francisco où il rencontra sa mère, par le biais d'amis, une australienne avec de la descende irlandaise qui coulait dans ses veines, une femme qui fût séduite par ces nombreux projets ainsi que cette envie de s'épanouir dans la richesse. Un mariage des plus heureux, un bébé qui vit le monde dans cette ville prospère, une enfant qui y resta jusqu'à ses sept ans avant de rejoindre la ville de Wellington où son père créa une filiale de son entreprise immobilière, dans ce pays qui devenait petit à petit sien. Un monde puissant, un monde que la petite fille voyait différemment, avec son innocence enfantine sans doute, mais ce mode de vie ne lui avait jamais totalement convenue avec le recul. Mais elle n'était pour l'instant qu'une petite fille qui rêvait simplement d'un monde coloré et imaginaire qu'elle aimait se créer, un monde où il n'y avait de barrières, où elle pouvait s'épanouir comme bon lui semblait. Elle se sentait beaucoup plus proches de son oncle et sa tante chez qui elle passait énormément de temps vu qu'ils habitaient à deux rues de la maison familiale. C'étaient des personnes aux revenus moins aisés mais qui ne se plaignaient jamais de leur condition, préférant vivre une vie qu'on pourrait qualifier de bohème, acceptant un quotidien parfois pesant avec plus de légèreté que la plupart. Sa tante était la soeur de son père, tension qui ne cessait de naître entre eux face à des choix de vie qui s'opposaient alors qu'elle avait également quitté les USA pour suivre les idées de son frère avant de se détourner face à une obsession constante, celle de la réussite, celle de l'argent. Maywen quant à elle, se sentait plus proche d'eux que de sa propre famille. Et puis il y avait lui...Andy. Son cousin. Son frère. Son meilleur ami.  Deux ans son aîné, ils partageaient énormément, étant inséparables durant le restant de leur enfance ainsi que l'adolescence, sans se soucier du lendemain, vivant chaque instant précieusement, comme si c'était un trésor rare et unique, mais ils ignoraient tout deux que le destin serait sournois et manipulateur, distillant un avenir cruel pour arracher à la petite fille cette parcelle de bonheur à laquelle elle se raccrochait.

« Je veux devenir militaire. » Les mots avaient été murmurés, faisant relever la tête de la brune âgée d'une quinzaine d'années qui haussait un sourcil devant cette soudaine idée de profession. Andy était allongé sur son lit, le teint très pâle, l'apparence aussi frêle que ne pouvait l'être une plume. Mais au delà, il y avait cette force, ce caractère flamboyant et cette détermination qui ne cessait d'attiser l'admiration chez la plus jeune. « Militaire ? » reprit-elle en délaissant son devoir, le crayon roulant entre ses doigts, les prunelles myosotis se posant sur le visage de son cousin qui laissait échappé un sourire sur ses lèvres ternes. Qu'il puisse vouloir s'engager dans l'armée la sidérait, il avait certes déjà eu des idées farfelues, mais elles étaient restées évasives, mais jamais encore il n'avait évoqué la possibilité de rejoindre avec un tel sérieux un métier aussi strict et aussi dangereux. « L'année prochaine je pourrais m'inscrire et ne crois pas que je dis ça sur un coup de tête, je veux vraiment m'enrôler dans l'armée. » précisa t'-il en coulant un regard sur son visage empli de suspicion, la brune levant légèrement les yeux au ciel pour ensuite se redresser, abandonnant sa copie pour s'asseoir au bord du lit. Elle n'était pas certaine qu'il puisse y entrer, mais jamais ne viendrait l'idée de le contredire, même si l'imaginer loin d'elle ne lui plaisait guère. Ils n'avaient jamais été séparés, comment pourrait-elle accepté de ne le voir que quelques semaines sur une durée de quelques longs mois, voire des années ? « Je sais à quoi tu penses Wen'. » souffla t'-il en se redressant à son tour. « Tu n'as qu'à venir avec moi. » Elle fronçait les sourcils tout en dessinant une légère moue sur ses lèvres pourpres face à cette proposition farfelue. « Tu voudrais que je m'engage aussi dans l'armée ? » Il laissa échappé un rire, un rire qui finit sur une quinte de toux, comme très souvent depuis ces derniers temps. Il disait simplement que c'était une mauvaise angine qui durait, ne voulant pas le laisser tranquille...Une histoire à laquelle elle avait crûe si naïvement. Elle attendit pendant quelques secondes, les ivoires pourfendant son inférieure, Andy finissant par reprendre la parole tout en dessinant un sourire amusé sur ses lèvres. « Tu m'as toujours dis que tu voulais suivre ta formation d'infirmière loin d'ici. Mes parents vont de toute façon repartir aux USA dans deux ans. Tu n'as qu'à aller dans un hôpital proche de la base où je m'enrôlerais, comme ça je viendrais te voir dès que je pourrais, qu'en dis-tu ? » La proposition était tentante et elle n'eut même pas besoin d'y réfléchir. Elle sautait dans ses bras, l'entraînant dans une étreinte mêlant les rires et les moqueries entre eux. Un souvenir parmi d'autres, un souvenir qui finirait par se ternir et se tâcher d'écarlate.

Andy n'était jamais parvenu à accéder à ce rêve qu'il chérissait tant. La maladie l'avait gagné, ce tueur silencieux qui sévissait dans son organisme. Un état qui se détériorait de jours en jours, les séjours à l'hôpital devenant régulier jusqu'à être définitif. Elle gardait cependant espoir, venant lui rendre visite autant que possible pour le soutenir, lui raconter quelques anecdotes d'une vie à laquelle il n'avait plus accès que par la parole. Il l'écoutait tout simplement, les traits tirés, le regard embrumé où cette lueur, cette force incomparable s'éteignait petit à petit, sachant que ce lit dans lequel il se trouvait serait sans doute le dernier lieu qu'il connaîtrait. Il continuait cependant à parler de ses rêves même si ces derniers devenaient irréalisables. Jusqu'au bout elle gardait espoir qu'un miracle puisse se produire, que les médecins pouvaient l'extraire de ce marasme dans lequel il s'enfonçait et qui le conduisait vers ce lieu où elle ne pouvait le suivre. Jusqu'au bout. Jusqu'à la fin. Jusqu'à ce dernier soupir rendu, jusqu'à ce qu'il soit terrassé, vaincu. Ce fût sa tante qui lui annonça la nouvelle, des sanglots transperçant sa voix. May n'avait ressentie qu'un vide...Une désillusion. C'était un cauchemar. Andy n'était pas mort. C'était irréel. Tout s'était déroulé avec une lenteur macabre, presque comme si elle était plus spectatrice qu'actrice de ce film déroutant. Les adieux, son corps sans vie sur ce lit d'hôpital, l'organisation des funérailles, l'enterrement. Elle était restée de marbre, éloignée de tout ceci. Elle ne voyait que son cousin au sourire provocateur, celui qui rêvait trop, qui se lançait sans réfléchir, qui l'aimait d'un puissant amour fraternel. Elle avait posée ses yeux sur la pierre grisâtre où son prénom y était gravé pour l'éternité en des lettres entrelacées. C'était tout ce qu'il restait de lui. Quelques paroles murmurées, inaudibles en une simple promesse, celle de continuer ce qui était leur rêve, que par son biais, il en vivrait une partie.

« Il est hors de question que tu t'en ailles. » Une voix ferme, un sermon de plus. Ses lèvre se plissaient en une moue réprobatrice, les prunelles azurées ne quittant le visage de ce patriarche qui n'avait jamais reconnu en elle la fille qu'il avait souhaité, celle qui reprendrait le flambeau d'une société qui ne l'avait jamais intéressée. « Tout est déjà décidé, je voulais simplement vous mettre au courant. » Sa voix était détachée, presque glacée. La mort d'Andy avait précipité son départ quant à cette nouvelle vie qu'elle comptait s'offrir, loin de Wellington, le temps de se former, d'appartenir à une armée que son cousin avait temps souhaité rejoindre. Elle voulait tenter sa chance et à présent que les dix-huit ans avaient sonnés, il était temps pour elle de s'évader et peut-être qu'un jour, reviendrait-elle dans ce lieu pallié de ces souvenirs qu'elle chérissait malgré la souffrance engendré par le décès de celui qu'elle considérait comme un frère. « Maywen, ma chérie... » Une voix trop douce qui ne ressemblait habituellement à celle de sa mère, une voix qui détourna son regard pour se poser vers ce visage si semblable au sien, mais la ressemblance s'arrêtait aux traits physiques, sa personnalité étant très éloignée de cette dernière, tout comme de celle de son père. « Quoi, tu vas me supplier de rester Maman ? » cingla t'-elle, le dessin d'un sourire ironique se peignant sur ses lèvres carmines. « Ça suffit Maywen ! » s'écriait le père dont le voix trahissait le fait qu'il était dépassé par les événements, tout comme cette mère qui blêmissait. Un spectacle des plus pathétiques. « Vous avez toujours souhaitée que je sois votre petit pion sur l'échiquier, votre toutou qui obéirait aux moindres de vos désirs. Vous n'avez jamais accepté l'idée que je puisse vouloir faire autre chose de ma vie que de me retrouver derrière un bureau pour gérer une entreprise dont je me fous royalement et dès que j'ai exprimé mon souhait de me détourner de tout ceci, vous m'avez complètement repoussée. » Un silence. Pesant. Électrique. Quelques minutes qui s'écoulaient tel des grains de sable dans ce sablier imagé avant qu'elle ne reprenait la parole, plus durement, tristement. « Vous n'avez jamais porté le moindre intérêt à ce que je faisais de ma vie, que ce soit mes études, mes passions...Rien du tout. Est-ce que vous êtes vous demandé comment je réagissais à la mort d'Andrew par exemple ? Non, car il y avait toujours l'entreprise, l'envie de bénéfice, encore et toujours. Alors oui je m'en vais. » Les doigts attrapaient les bretelles du sac à dos qu'elle balançait sur son épaule tout en détournant sa fine silhouette pour se diriger d'un pas leste vers la porte, une voix résonnant derrière elle, en un dernier sursaut. « Si tu passes cette porte, n'espère pas revenir dans cette maison un jour. » Elle se crispait légèrement, les doigts sur la poignée, restant immobile pendant un temps qui lui semblait infini. Mais elle avait fais son choix depuis bien longtemps déjà. Aussi, ouvrit-elle la porte, rejoignant l'extérieur avant de la claquer derrière elle, tournant ainsi la page d'une famille qu'elle ne considérait plus désormais plus comme telle.

L'Amérique était une bouffée d'oxygène, un nouveau départ qui se peignait, un retour à ses racines d'antan. Elle avait finalement postulée, étant encouragée par un oncle et une tante qui tentaient de se reconstruire après la perte de leur fils unique. C'était en sa mémoire qu'elle participait un tant soi peu à cette armée à laquelle il voulait tant appartenir, tout en se plongeant dans sa propre passion. Elle se doutait des difficultés, de ce chemin semé d'embûches, mais elle avait la soif d'apprendre, de changer un tant soi peu le monde, à sa façon, en suivant sa formation d'infirmière. Elle s'appliquait, se montrant déterminée, parfois trop entêtée en voulant atteindre son objectif, une pression constante, une pression qu'elle relâchait dans les quelques rares moments de liberté qui lui étaient offerts, où la folie prenait le pas, où les idées se réalisaient sur un coup de tête, sans limite aucune, sans attache, une opposition qui lui plaisait face à un métier qui demandait de la discipline et de l'attention, un métier qui viendrait bouleverser son existence de la plus belle mais aussi de la plus cruelle des manières.

Si on ne lui donnait pas encore de responsabilités médicales importantes au vu de son jeune âge et qu'elle ne faisait que débuter dans cet univers, il arrivait qu'on la laisse agir seule pour certains cas,  comme ces examens médicaux complets qu'elle devait effectuée sur les futurs candidats qui souhaitaient défendre leur pays avec ferveur. Des examens qui s'effectuaient le plus souvent sous la supervision d'une infirmière plus gradée, mais une urgence fit qu'elle devait s'occuper des deux derniers candidats seule, ayant compris les principes à suivre. Ce n'était qu'une visite médicale après tout, un papier de plus dans un dossier qui leur permettrait d'accéder à l'uniforme. Son dernier patient était un jeune homme aux cheveux châtains et aux prunelles émeraudes fascinantes, un regard sur lequel elle ne s'attardait que quelques secondes pour ensuite l'inviter à prendre place tout en commençant l'examen pour mesurer sa condition, un examen complet qui dura de longues minutes, minutes où elle ne laissait rien passer, consciente que la moindre erreur pouvait lui être fatale  tout en détendant paradoxalement l’atmosphère en lançant quelques piques charmeuses, en un flirt léger et sans conséquence que certainement sa supérieur aurait désapprouvée. Il ne restait qu'un seul examen, celui de la vue, un examen compliqué vu qu'il confondait sans cesse les lettres et les mots, lui faisant arquer un sourcil. Si les autres examens s'étaient révélés concluants, celui là l'était beaucoup moins, aussi ne pouvait-elle laissée passer ce dernier. Une main qui glissait sur son bras pour l'empoigner légèrement, un regard qu'elle retrouvait éphémèrement tandis que l'explication s'échappait de ses lèvres charnues. Dyslexique ? Ses ivoires effleuraient son inférieure, le brun se perdant dans l'explication de cette passion, de ce rêve pour lequel il vivait, qu'il voulait accomplir. Il y avait cette lueur dans son regard, celle qui était similaire à une autre qu'elle avait tant aperçue autrefois. Son cœur se serrait légèrement, partagée entre le sens du devoir et les souvenirs qui ne cessaient d'affluer dans son esprit. Elle finit par pousser un léger soupir,  après un long moment d'immobilisme entre présent et passé, tout en dégageant légèrement son bras de son emprise. « Si quelqu'un le découvre, je risque de perdre ma place, vous en êtes conscient ? Et votre sourire craquant ne m'aidera en rien. » pesta t'-elle avant de sortir un stylo de sa poche tout en signant les papiers requis, confirmant que l'examen médical était réussi, passant outre ce petit détail. Elle lui coula un simple regard tandis qu'il prenait congé tout en la remerciant pour ce petit écart effectué avant de disparaître dans le couloir. C'était peut-être stupide et immoral...Et pourtant elle n'arrivait à rien regretter, aussi étrange que cela puisse paraître.

Il était revenu le lendemain pour la remercier une seconde fois, l'invitant même à dîner, laissant ce sourire charmeur transparaître sur ses lèvres. Elle avait arquée un sourcil, plissant sa bouche mutine en une moue réfléchie, le faisant mariner tout en flirtant légèrement pour ensuite finir par céder à une demande qu'elle avait déjà acceptée dans son esprit, par amusement et intérêt. Un rendez-vous qui vint à aboutir sur d'autres en une complicité qui naissait, en ce lien qui se tissait petit à petit dans l’inconscience et l'insouciance. Ils étaient tout deux volages, ne souhaitant aucune attache particulière, mais le destin en avait décidé autrement, les rapprochant l'un et l'autre. Elle ne pouvait nier s'attacher à lui à chaque instant passé à ses côtés, que ce soit lors de ces rendez-vous mystérieux qu'ils se donnaient ou de ces nombreuses idées farfelues dans lesquelles elle l'entraînait. L'amour vint les enchaîner, se distillant dans leurs veines pendant quatre longues années. Elle ne lui avait jamais murmuré ces quelques mots, ceux du coeur et de l'âme, peut-être car elle ne se souciait de l'avenir, peut-être car elle lui montrait amplement lorsqu'ils se perdaient tout les deux dans la passion, peut-être car son regard exprimait en lui-même plus qu'elle n'aurait pu jamais lui dire. Si elle avait su, peut-être en aurait-il été autrement.

Tout était si silencieux, si paisible. Elle traversait les rangées, le pas lent, le souffle court. Il y avait peu d'âmes en ce lieu, seulement quelques personnes venues se recueillir sur les tombes de ces défunts éparpillées autour d'elle. Elle n'en avait d'yeux que pour une seule. Les lettres entrelacées en un prénom qui lui était tellement familier. Son coeur se serrait, sa tête se déportant légèrement sur le côté pour observer avec une certaine quiétude sa seule empreinte qui restait dans ce monde...Celle de son cousin. Trois ans qu'elle était revenue à Wellington, trois ans après la tragédie, ce drame qui l'avait complètement anéantie....Comme changée. « Ne m'en veux pas de ne pas être venue plus tôt. » souffla t'-elle après quelques secondes d'un air las tout en s'installant sur le rebord de ce monument, laissant ses prunelles azurées se perdre sur cette couleur grisâtre qui ne correspondait à cette personnalité si pleine de vie qui l'avait étreint jadis. « Et d'être ce que je suis aujourd'hui. » Un silence où elle mirait ce ciel turquoise qui s'étendait au dessus d'elle avant de reposer son visage sur cette tombe, son pouce venant caressé les quelques lettres creuses et glacées. « Je suis certaine que tu dois désapprouver mon choix de vie, mais tu n'étais pas là quand...Quand tout ça est arrivé. » Elle fermait les paupières, les images floues et ternes se jouant tel un film où elle était le premier rôle maudit. Il était parti et il n'était jamais revenu, fauché par la mort. Elle se souvint du visage attristé de ce jumeau, une ressemblance physique qui avait poignardé son être entier alors qu'elle avait espéré pendant quelques secondes en ouvrant la porte que c'était lui...Mais il n'était plus là. « Tu l'aurais certainement beaucoup aimé. » souffla t'-elle en une voix douce, presque éteinte. « Tout comme tu l'aurais sans doute aimé lui. » Les nausées puissantes, un rendez-vous chez son médecin qui lui annonça qu'elle attendait un enfant...Leur enfant. Qui avait disparu tout comme son père. Une fausse couche qui l'avait entraîné dans son sillage. La douleur était toujours aussi poignante à l'évocation de ce souvenir, un frisson parcourant son échine, ses ivoires pourfendant la chair de son inférieure, quelques gouttes cristallines humidifiant l'océan de son regard. « Je ne pouvais pas rester là-bas. » Elle avait essayée de remonter la pente tout en espérant que peut-être il reviendrait...L'illusion n'avait durée qu'une poignée de mois. Elle n'en pouvait plus, ne voulait plus. L'envie de changer d'air, le besoin de retrouver ses racines...Elle avait tout quittée, revenant dans cette ville qu'elle considérait comme son foyer à défaut d'une Amérique entachée par le drame, pour reprendre en somme un nouveau départ. Mais l'ombre souillait sans cesse la lumière, les boulots s'accumulant sans aucune stabilité au vu d'un caractère instable et d'une exaspération constante. Elle trouvait refuge dans le monde de la nuit, dans cette vie qu'elle se forgeait autour d'un personnage éloigné de son ancienne elle. Jouer avec le feu et ce sans cesse, l'entraînant vers un chemin noirâtre qu'elle n'aurait jamais songé emprunté, l'entraînant dans des histoires de drogues où elle jouait à présent un rôle pour survivre, faute de mieux. « Je suis heureuse ainsi tu sais. » Un semblant de vérité. Cette vie qu'elle s'était créée lui convenait, loin de la réalité, loin des souvenirs. Un sourire s'étirait sur ses lèvres pâles, ses doigts glissant sur la pierre avant qu'elle ne se redressait légèrement. « J'essayerai de passer te voir plus souvent. » Elle caressa pendant quelques secondes le sommet de la pierre avant de se détourner pour s'engager sur l'un des chemins en gravier menant à la sortie tout en s'éloignant, devenant une silhouette floue parmi tant d'autres, sans se douter un seul instant de ce que le destin lui réservait prochainement.
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Re: ☆ straight to hell. (maywen) - (Sam 17 Déc - 12:25)
ok, wow ☆ straight to hell. (maywen) 3838048998
bienvenue parmi nous, superbe choix d'avatar que je file te réserver pour une durée de 5 jours ☆ straight to hell. (maywen) 2227089788 bonne rédaction, n'hésite pas si tu as des questions ☆ straight to hell. (maywen) 2101133513
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Re: ☆ straight to hell. (maywen) - (Sam 17 Déc - 12:26)
J'approuve les dires de mvdd ☆ straight to hell. (maywen) 3838048998 ☆ straight to hell. (maywen) 3838048998
Bienvenue et bonne rédaction ☆ straight to hell. (maywen) 2101133513 ☆ straight to hell. (maywen) 843243092
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Re: ☆ straight to hell. (maywen) - (Sam 17 Déc - 12:38)
johana oh mon dieu jenna ☆ straight to hell. (maywen) 2224896922 clara, dw ☆ straight to hell. (maywen) 2224896922 je suis juste amoureuse de cette fille ☆ straight to hell. (maywen) 4135354924 merci beaucoup pour les compliments et la réservation ☆ straight to hell. (maywen) 180640823 je n'hésiterai pas ☆ straight to hell. (maywen) 107302656

june merci beaucoup ☆ straight to hell. (maywen) 1348864476 :heart2: :heart2:
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Re: ☆ straight to hell. (maywen) - (Sam 17 Déc - 13:05)
Cette petite meuf là a l'air super géniale ! j'ai hâte de lire la suite de ta fiche. ☆ straight to hell. (maywen) 1979559171
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Re: ☆ straight to hell. (maywen) - (Sam 17 Déc - 13:16)
ce prénom il est parfait ☆ straight to hell. (maywen) 4135354924
bienvenuuue ici ☆ straight to hell. (maywen) 2227089788
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Re: ☆ straight to hell. (maywen) - (Sam 17 Déc - 13:43)
Bienvenue parmi nous courage pour ta fichette :hii:
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Re: ☆ straight to hell. (maywen) - (Sam 17 Déc - 15:10)
le prénom + l'avatar ☆ straight to hell. (maywen) 3838048998
bienvenue par ici, le début de ta fiche est intéressant, hâte de lire la suite ☆ straight to hell. (maywen) 41734297 ☆ straight to hell. (maywen) 2221190684
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Re: ☆ straight to hell. (maywen) - (Sam 17 Déc - 15:53)
elliott merci ☆ straight to hell. (maywen) 180640823

amarine et que dire du tien alors ☆ straight to hell. (maywen) 2477874054 merci beaucoup la belle ☆ straight to hell. (maywen) 2224896922

carter merci :heart2:

lena aw merci ☆ straight to hell. (maywen) 3838048998 j'espère que la suite continuera de plaire ☆ straight to hell. (maywen) 2477874054 ☆ straight to hell. (maywen) 2224896922
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