(harry) nothing breaks like a heart

(legacy) Harry est né dans une famille nombreuse et assez prestigieuse, reconnue mondialement dans le domaine viticole. Le genre de famille aimante et stable, qui convient parfaitement à l'éducation d'un enfant, à son épanouissement. Mais également le genre de famille où il n'est pas facile de faire sa place, de faire entendre sa voix. Dés l'enfance, le troisième gamin des Deigthon exprime un caractère fort et turbulent, collectionne les bêtises et les réprimandes, juste pour avoir l'impression d'exister. Cette habitude ne le quittera jamais vraiment jusqu'à son départ pour les états-unis, à dix-huit ans. Malgré ce caractère rebelle et ses innombrables disputes avec ses parents, Harry est fier de son nom, de ses racines et de faire partie de cette famille. (brothers&sisters) Il a grandit entouré de 7 frères est soeurs, avec seulement deux ainés, les jumeaux pour montrer l'exemple. A vrai dire, il a toujours eu des relations très bivalentes avec chacun d'eux. Il y a un véritable amour, une cohésion impressionnante entre eux, et pourtant, les confrontations ont toujours été très violentes, affection et admiration se mêlant à la haine et à l'envie. Parce que Harry a toujours eu ce besoin de briller, d'être sur le devant de la scène, il a en lui le monstre "jalousie", celui qui parle à sa place quand le ton monte, celui qui dit des choses que lui-même regrette amèrement plus tard. Partir sur un autre continent à atténuer les rancunes stupides pour ne plus laisser qu'une nostalgie de leurs moments complices. (changing plans) A dix-huit ans, un "Hight school certificate" en poche et le monde à conquérir, Harry fait la traversée du Pacifique à bord d'un petit voilier à convoyer pour un ami de la famille. La navigation avait toujours été un catalyseur pour lui. Le plan est de passer les vacances sur la côte ouest des USA, avant d'entamer ses études d'ingénieur. Il ne rentrera pas avant trois années à Wellington, épris de liberté, il enchaine les petits boulots à terre et les contrats de skipper. Il rejoint également une petite troupe de théâtre à San José où il finit par emménager à temps partiel. (burning home) Harry a une voix enraillée, cassée et caverneuse. Mais elle n'a pas toujours été ainsi, elle était plutôt douce et un rien plus aigüe. Il tient ce trait de ce petit théâtre, en feu et de cet acte un peu fou, et sans doute très stupide, d'aller rechercher l'unique copie du manuscrit de son meilleur ami de l'époque. Ce n'était pas héroïque, loin de là. Ces flammes n'existaient qu'à cause de lui, d'une soirée arrosée et d'une clope mal éteinte... La culpabilité peut faire faire des choses étonnantes. Ses cordes vocales en sont témoins.(she) Une beauté sauvage. Et des mois à la poursuivre, à la combler de compliments, à l'inviter, à se faire repousser. Mille et une fois. Harry n'avait jamais mis son amour propre face à une telle épreuve. Mais il était subjugué par son humour piquant, son intelligence humble et son effroyable caractère. C'est grâce à elle qu'il a survécu à ses mois d'hospitalisation, elle était le challenge qui éclipsait l'autre : récupérer des poumons fonctionnels et la parole. Dés l'instant où elle avait passé la porte de sa chambre, avec son air appliqué et ses yeux pétillants, il avait su. Su qu'il ne vivrait pas sans elle. Un conte de fée, l'épopée d'un guerrier pour triompher de la résistance de sa dame... (spotlight) Ce n'est qu'un peu plus tard qu'Harry s'est retrouvé sur le devant de la scène, un peu par hasard, suite à un casting pour un petit rôle. Il espérait être la doublure de la doublure au mieux... Et voilà qu'on lui demande de lire d'autres lignes, de moduler un peu son jeu et BIM, la magie opère avec son timbre grave et sa gueule d'italien, il décroche un rôle assez important dans un film à gros budget. A partir de là, la machine est en route, plus rien de lui résiste, le succès lui plait, il s’enivre de cette popularité si facile. Mais celle qui partage sa vie dans l'ombre remet les choses en place, le garde un pied sur terre, l'empêche de faire certains mauvais choix et de devenir un véritable crétin. Du moins essaye-t-elle. (growing up) La naissance de son fils va tout changer. Il s'éloigne un peu du feu de la rampe, accepte des rôles plus matures dans des films moins plébiscités. Il perd son image de beau gosse fêtard, arrête la drogue et se remet à la voile, il revient plus souvent dans le domaine familial et comprend enfin que cette vie paisible qu'il a fuit adolescent est celle dont il a besoin. Il devient plus ou moins père au foyer, complètement accro à son gamin, et refuse les tournages à l'étranger, troquant les caméras contre les biberons et les cernes d'un père. (the fall) Il faut attendre les quatre ans de Samuel pour qu'il accepte à nouveau de plus gros projets, qu'il considèrent de quitter leur petit ranch. Harry est sur le set du tournage au Chili quand la nouvelle tombe. Un accident de voiture, le chauffard en face était ivre. Sam est mort sur le coup, elle... Elle est entre la vie et la mort. Et ne survivra pas à ses nombreuses chirurgies dans les semaines suivantes. Effondré, il se retire du monde et sombre à nouveau dans ses travers, l'alcool, la drogue... (target) Les tabloïds s'emparent de l'histoire, le désigne parfois même comme coupable. Les rumeurs se font et se défont, il est conducteur ivre puis mari violent... Il lira même que Samuel était déjà mort avant l'accident et qu'il n'a fait que dissimuler le meurtre de son fils en provoquant l'accident. Il perd pied pour de bon, et ne doit son salut qu'à sa petite soeur qui met un terme à toute cette histoire en l'emmenant loin des USA, elle vend tout sauf son voilier et force sa désintox pendant la traversée retour vers "la maison". (all and nothing) Il est allergique aux fraises. On l'a souvent surnommé Harry Potter, il déteste ça. Son plat préféré est assez simple : les lasagnes verde de sa grand-mère. Il a autour du cou la médaille de naissance de Samuel. Il garde une cicatrice de sa trachéotomie, suite à l'incendie du théâtre où il a tout appris. Promis, il n'est pas dingue mais il n'aime pas le chocolat, sous aucune forme. Il n'y connais rien ou presque, en vin, malgré les efforts de son père. Il voue un culte à Christopher Marlowe et fait partie de ceux qui pensent que Shakespeare lui a volé ses idées. Il aime le rugby, évidemment, mais aussi le polo. Il possède d'ailleurs son propre cheval et participe de temps en temps aux challenges du coin. Il est sobre depuis deux ans, même s'il est tenté chaque jour de replonger. La peinture l'a sauvé. Il aime le calme et la nature. Il n'achète jamais le journal, n'écoute jamais la radio ni les infos télévisées. Il est membre de plusieurs associations caritatives, leurs galas sont les seules apparitions publiques qu'il accepte.