Invité
| Metaphorically I'm the man but literally I don't know what I'd do - (Sam 26 Nov - 18:46) |
Always on the hunt for a little more time.
Louis Haltenbach feat xavier dolan | | nom haltenbach, un vieux nom français, pourri, censé être disparu depuis des milliers d'années. et nan, coucou j'suis là. prénom(s) louis, c'est tout. mes parents se sont pas foulé sur le coup. âge vingt-six ans, déjà. bordel ce que ça file le temps, même si parfois j'ai cette impression d'avoir vécu dix ans de plus. naissance 10 juin 1990 + montpellier nationalité français origines ça compte un oncle australien ? bon, bah françaises statut civil vaut mieux être seul que mal accompagné comme on dit. c'que j'en pense ? bullshit. orientation les filles, les mecs, au final ça change quoi ? au final, tu tombes pour qui ils sont au fond d'eux, pas pour l'image que tout le monde peut voir profession je m'amuse à peindre les vices de ce monde sur quelques toiles vierges argent ça se passe, hum Louis, on le dit imprévisible. Un peu farouche, trop expressif. Il ne se tait pas, il ouvre sa grande gueule et parfois il blesse, sauf qu'il s'en fou. Et pourtant, il est loin d'être mauvais comme gars. Il a sa sensibilité, un océan immense qui remplace son cœur, un marais à secrets trop enfoncés, des vagues qui vont et viennent, parfois calmes et parfois semblables à la fin du monde. Il se cache derrière un visage qui n'est pas le sien, à faire comme si toute la misère du monde ne l’atteignait pas. Mais Louis, Oh Louis. Il a une âme de rêveur ce gamin. À se perdre dans la contemplation d'une constellation, à se déchirer le cœur avec des histoires à la con, à appuyer sur les notes d'un piano à la volée, sans savoir pourquoi, mais à finir par créer. Un pseudo-artiste, bien qu'incompris comme beaucoup d'autres. Louis, il est bien plus que le peu qu'il laisse entre-voir. | carpe diem |
Play with the Fortune Teller. | Il n'a jamais pris la vie trop au sérieux. Bien souvent même, il s'amuse à en rire. Le destin, Le karma, toutes ces choses absurdes auxquelles il ne croit absolument pas. Pour lui, la vie n'est qu'un assemblage de plusieurs moments, de souvenirs parfois bons, parfois mauvais, parfois déchirants et parfois sans intérêt. Il se plaît à vivre comme si il n'y avait pas de demain, et comme si hier était déjà loin. |
all monsters are human
Il m'est déjà arrivé de vouloir simuler ma propre mort. Fuir la vie et ses responsabilités, les emmerdes au lycée, mon voisin pédophile, et mes parents et leur amour pour le caviar servi sur un plateau d'argent. Déjà gosse, j'avais pas le sentiment d'être à la bonne place. Je regardais le monde vivre autour de moi, et je m'en sentais aussi détaché que si je ne faisais que regarder un film. Un mauvais film, en plus. Monotone, sans histoire, sans même un moment tragique où toute ma famille brûlerait dans un incendie et où je me retrouverais livré à moi-même, sac au dos, mains sales à force de sauter dans des wagons de train. Ouais, j'étais clairement un mordu de cinéma à l'époque. Je connaissais tous les films d'auteurs, de science-fiction, même certains de ces navets où la fille a un cancer et où le mec fait tout pour la sauver, sauf qu'elle meurt quand même. Puis un jour, je suis tombé sur elle. Enfin, pas tombé littéralement. Je l'ai croisée lors d'un gala, alors qu'elle portait une superbe robe rouge et que moi, j'étais serré dans un costume trop petit pour moi. Je m'en souviens encore trop bien, alors que je n'avais que seize ans à l'époque. J'étais jeune et con, le genre de gamin sans intérêt qui taguait les murs et se moquait du monde. Je savais même pas ce que je foutais à ce gala, à tenir la main de mes deux parents et à les rappeler à l'ordre quand ils menaçaient de boire une énième coupe de champagne. Elle était assise sur un banc en bois, et je voyais bien à son regard vide qu'elle comprenait ce que je ressentais, qu'elle aussi était coincée ici. Emma. Emma et ses longs cheveux châtains qui ne s'arrêtaient jamais, Emma et sa passion bizarre pour les extra-terrestres, Emma et tous ces détails particuliers qui la caractérisaient. On était les derniers restants, nos parents se sont perdus dans une discussion sans intérêt sur la bourse et nous, on a disparu dans les couloirs. Elle me montrait les oeuvres accrochées au mur, elle m'en parlait comme si c'était à ses yeux les plus belles merveilles sur Terre. Et je l'écoutais. J'aimais sa façon de parler, de glisser une mèche de cheveux derrière son oreille à chaque fois que je la regardais. Elle avait la peau douce. Plus douce qu'un plaid, et plus parfaite que celle d'un bébé. On s'est revus une fois, deux fois, un millier de fois. On a grandi, vieilli, on a mis de coté les galas barbants et à la place, on se plaisait à monter sur les toits des immeubles et à regarder la ville sous un autre angle. On buvait ensemble, fumait ensemble, on se torchait la gueule puis un se disait qu'on s'aimait, pour rire. On était deux gosses imprévisibles, qui se fichaient du monde et qui ne vivaient que pour eux, pour leur propre réalité. La nuit de ses dix-huit ans, on était seuls chez elle. Dans sa baraque immense, à regarder le feu de la fausse cheminée, entourés de canettes de bière vides. Elle m'a regardée longtemps, intensément, comme si elle s'amusait à lire en moi tout ce que j'avais toujours caché. Elle a ri de mes boucles qui me tombaient devant les yeux, ou de mes lèvres qui se sont mises à trembler quand elle s'en est approchées. C'était Emma. Imprévisible, plus que moi. Toujours à agir de manière inattendue, à choquer le monde par ses comportements peu orthodoxes. Ses doigts se sont glissés dans mes cheveux, et j'ai pu voir le rouge de ses joues lorsqu'elle s'est assise à califourchon sur moi. Cette nuit-là, on a cessé d'être des gamins. On a mûri, on a pris un coup de vieux, on a consommé la vie jusqu'à la dernière miette. Mais le bonheur n'est jamais éternel, surtout pas celui de deux ados insouciants qui se déglinguent et évitent le coté sérieux de la vie. Emma est tombée malade. Elle n'avait pas de cancer, pas de leucémie ou tous ces trucs que j'avais pu voir dans mes films. Non, c'était une sorte de bronchite carabinée. Elle était faible, pâle, elle ne mangeait plus et restait dans son lit. J'allais la voir, je lui racontais des histoires nulles, je lui ai même cuisiné des cookies brûlés. Elle n'y a pas touché. Ils sont restés sur sa table de nuit, à sécher comme de vieilles fleurs fanées. Comme celles sur sa tombe. Emma. Emma est partie trop vite, trop tôt, sans me laisser le temps de lui dire au revoir. En pleine nuit sûrement emportée par un rêve qui s'est emparé d'elle, qui l'a empêché de revenir dans le monde des vivants. J'ai pété les plombs. Je me sentais vide, cassé, comme si elle était partie avec une part de moi. J'avais le coeur déchiré et ça, mes parents ne le comprenaient pas. Je leur hurlais dessus, je transformais ma peine en colère jusqu'au déclic, jusqu'à la gifle de ma mère. Alors je suis parti. J'ai tout plaqué. Eux, Montpellier, la France. Fallait que je change d'air, de vie, que j'oublie Emma et tout ce qui me la rappelait. J'avais vingt-ans, je n'étais encore qu'un gamin. Je me suis mis à peindre parce qu'inconsciemment, ça me la rappelait. Je la revoyais dans mes coups de pinceau, je l'imaginais en train de critiquer mon travail. Puis quand je fermais les yeux, je pouvais presque sentir ses mains entourer mon corps. Elle me manque Emma, elle me manquera toujours. Mais c'est comme toute bonne chose. Ça vient, ça chamboule ta vie, puis ça repart en laissant derrière elle le chaos que ça a créée. pseudo, prénom little bug aka sophie, keukou âge dix-neuf petits prouts pays, région belgique, yaaas connexion ça varie, merci l'université où as-tu connu le forum ? grâce à bazzart personnage inventé dernière bafouille c'tun bien beau spécimen que vous allez découvrir, je laisse le suspens le temps de manger (ah ouais au fait, je mange tout le temps krkrkr) |
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Invité
| Re: Metaphorically I'm the man but literally I don't know what I'd do - (Sam 26 Nov - 20:08) |
Ce choix de dingue J'veux un truc, n'importe quoi mais j'veux un truc top Bienvenue et si t'as besoin, n'hésite pas à nous harceler (J'te réserve Xavier pour 5 jours ) J'ai hâte d'en lire plus :hii: |
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Invité
| Re: Metaphorically I'm the man but literally I don't know what I'd do - (Sam 26 Nov - 20:26) |
Ce vava Bienvenue par ici, courage pour la fiche :heart2: |
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Invité
| Re: Metaphorically I'm the man but literally I don't know what I'd do - (Sam 26 Nov - 21:01) |
Merciiii Blblbl Sebastian Stan, mon Marvel crush |
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Invité
| Re: Metaphorically I'm the man but literally I don't know what I'd do - (Sam 26 Nov - 23:46) |
Toujours pas vu de film de Xavier, c'pas comme si ma pote me harcelait tous les jours avec ça Bref, peu importe, moi j'adore le titre Bienvenue parmi nous, et bonne rédaction Si t'as besoin, hop hop, SOS staff et on débarque |
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