Breandàn ♢ Believe That A Pirate Can Be A Hero

Il était une fois, c'est bien comme ça que débute toute histoire, celle que les petites filles lisent uniquement avant de se rendre compte que le prince charmant n'existe pas et qu'il n'y aura pas de mariage si vous perdez votre chaussure, non dans ce cas là ça signifie juste que vous êtes bourré. Ils étaient jeunes et amoureux, pensant que la vie leur appartenait, lui était le fils d'un chef d'entreprise, de ce géniteur tu ne connais que son prénom Noam Sparks possédant plusieurs hôtels à l'international, un héritage qui ne t'intéresses pas le moins du monde. Même si tu partages son ADN tu ne veux rien à voir affaire avec lui, des billets sur un compte en banque n'apporte rien de bons, il permet seulement d'acheter le silence, d'enlever une épine de son pied, cette épine c'est ce que tu étais pour le père de ce jeune homme qui lui succéderait un jour, payant à ma mère une somme qui comblerait son quotidien pour m'élever. Une chèque qu'elle encaissa, payant un billet d'avion pour vous deux en direction de la  Nouvelle-Zélande et plus précisément Wellington la capitale de cette île. Elle avait attendu tes deux ans pour changer de vie, souhaitant terminer le lycée, une chance pour la jeune Cullen  que tes grands-parents furent des parents compréhensifs et aimant, l'aidant jusqu'à ce qu'elle obtienne son baccalauréat. C'est chez sa tante que tu commences à marche, à deux ans passé, ta mère trouve un emploi dans un cabinet d'avocat  au bout d'un mois, vous permettant de vivre sans demander la charité, sa tante vous laisse vivre quelques mois chez elle, le temps pour ta mère de mettre assez de côté pour payer un loyer sans se retrouver dans le désarroi.


Les années défilent au ralenti dans un premier temps avant d’accélérer légèrement, grandissait dans une famille peu traditionnel, ta mère ayant rencontré très rapidement une femme dont elle est tombé amoureuse, pas le temps de comprendre que le couple qui t'élever n'était pas aux normes pour les autres. Mais rapidement ce schéma te rattrape, les enfants sont curieux, observent les différences et montrent du doigt ce qui cloche, et dans ce cas là ce fut toi, si au début ce ne sont que des moqueries sur l'absence d'un père et d'avoir deux mamans plus les années passent et plus ça devient méchant, les insultes, les bousculades deviennent des coups, mais à cet époque là tu es pas le même, faible, le premier de la classe mais jamais tu ne montres ou parle de ses violences à ses deux mères. Pourtant elles finissent par s'en rendre compte, t'étais en dernière classe avant le lycée, un de tes bourreaux te bloque dans les toilettes, sauf que les coups sont si violent que tu tombes sur le sol, un traumatisme crânien prit à temps dont tu garderas quelques séquelles, une vision parfaite qui te pousse à avoir des lunettes … en venant te récupérer aux urgences ta mère est secouée, un flot de larmes glissent sur son visage, elle a l'impression d'avoir échoué dans son rôle, ne pas avoir su te protéger ni voir ta détresse, tu ne retournes que dans l'établissement pour passer ton examen de fin d'année. Les dégâts qu'ils t'ont été infligé sont encore bien présent, et ce n'est pas les deux mois de vacances d'été qui te font oublié tout ça, avec l'accord de tes mères, pendant un an tu étudies les cours à la maison, aider par l'une des deux qui se retrouvent sans emploi, elle t'aime comme si tu étais son propre fils, une relation assez fusionnel, assistant à tes entraînement et matchs pour s'assurer qu'on ne t’embête pas et te voir épanoui, la fierté se lit sur son visage, il faut dire qu'elle a de quoi, tu es brillant avec une balle et une batte. L'année se déroule sans trop de couacs du moins pour toi, les disputes fusent entre les deux jeunes femmes, ce couple se disloque petit à petit pour se rompre … comme ça, sans que tu ne t'y attendes, elles avaient attendus que tu intègres ce nouveau lycée, ne voulant pas que tu te renfermes, promettant que tout ceci était de l'histoire ancienne. Pendant plusieurs mois tout se passe bien, on ne te calcule pas et c'est tant mieux, et du moment que tu rejoints l'équipe de basketball du lycée c'est reparti pour un tour, un soir après l’entraînement, les autres co-équipiers ce sont mis à te piquer tout tes vêtements, rentrant nu chez toi, une photo prise lors du chemin parcouru par l'un de ses nouveaux camarades circulent déjà sur les réseaux sociaux … tes lèvres restent closes, te flagellant seulement de l'intérieur, en ingurgitant une certaine quantité d'aliment pour aller mieux, pour oublier toutes ses moqueries dont tu fais l'objet, et quand ça ne te suffit pas la lame de rasoir vient ouvrir légèrement le derme, laissant un peu d'hémoglobine s'échapper de ton corps, mais cette fois-ci ta mère est plus attentive et remarque rapidement ce changement t'obligeant à suivre un suivi avec un psychologue mais que pouvait-il bien faire ce médecin face la méchanceté de l'être humain, de ses élèves qui t'ont rejetés sans raison valable, simplement parce que ta tête ne leur revient pas. Et durant les deux dernières années avant la fac, rien pas de violences, pas plus que des bousculades, des messes basses ou des rires dans ton dos jusqu'à une soirée où tu te retrouves étrangement invité. La première depuis tes dix huit ans de vie, une soirée qui va te changer du tout au tout, il a suffit d'une chose, ou plutôt d'une personne, cette fille que tu as remarqué pour la première fois au collège et dont tu as imaginé un tas de scénario dans ta tête, mais son visage tu ne l'as plus vu avant de reprendre les cours au lycée, dans les couloirs, ce côté sur d'elle, sa longue chevelure brune, elle te faisait littéralement craqué pourtant tu ne connaissais rien d'elle, si ce n'est qu'elle était célèbre, tu pensais qu'elle se donnait un genre, qu'elle n'était pas mauvaise comme les autres jusqu'à cette soirée. Le courage traversant tes veines, tu te plantes devant elle et les mots glissent de ta bouche, une déclaration, sur sa beauté et des sentiments que tu as à son égard. Un fou rire franchi la barrière de chair de la jeune femme et les mots font écho dans la pièce. « Parce que tu penses vraiment que je pourrais sortir avec quelqu'un comme toi ou même t'aimer ? Tu ne m'inspires que de la pitié vu comme tu es pathétique... Aucune femme ne voudra de toi. Jamais. »
on a beau t'avoir humilié depuis ce qui te semble toute ta vie, c'est la goutte d'eau tu pars de cette demeure sous les rire de ses camarades, et à ce moment là tu décides de changer, plus rien ne sera comme avant, travaille ton physique dont tu en feras une arme pour les femmes, afin de leur briser le cœur tout comme Samantha Echolls l'avait fait ce soir-là.


T'intègre la fac de sport où tu excelles pour tes notes mais aussi tes qualités de joueur qui attire l'oeil des plus grand agent du pays, tu es devenu bel homme, et même populaire inversent la courbe à 360°. Tu vois ton avenir à porter de mains, presque prêt à signer un contrat pour une très bonne équipe quand ta mère tombe gravement malade. Tu repousses alors les propositions et intègre les pompiers de la ville pour payer les frais médicaux, mais malgré le maximum d'heures supplémentaires il n'y a pas assez, si tu ne payes pas, ils ne la traitent pas. Décidant que la santé de ta mère est prioritaire, tu cambrioles, des maisons au début puis rapidement tu fais la connaissance d'un groupe et ton premier musée remporte une somme assez conséquente pour la sauver. Un leurre. Elle meurt six mois après, son cancer était inopérable... la souffrance prend possession de ton être et sur un coup de tête tu abandonnes tout. Durant deux années tu voyages autour du monde, en profitant pour cambrioler les plus grand musée, une réputation et un nom qu'on t'associe, The Flash, avant de revenir et reprendre une double vie, aidant tes coéquipiers et les concitoyens à ne pas perdre la vie et le soir faire ce que tu fais de mieux … préparer ton prochain casse.


Et un matin on se lève et on a trente ans, quarante ans... On se rend compte que les années ont défilées à toutes allures, qu'elles nous ont laissées quelques rides aux coins des yeux. Et l'horloge continue de tourner, à toute vitesse. Alors on fait le bilan, on repense aux gens que l'on a plus ou moins connus, à ceux qui ont compté, ceux qui sont partis trop tôt et que l'on regrette, ceux qui nous ont fait rire ou pleurer... On repense aux moments de bonheur, à ceux dans lesquels on s'est senti seul et où on a presque eu envie de mourir,aux rêves que l'on avait... On constate que chacun a tracé sa propre route, certains mieux que d'autres, mais c'est à ce moment là qu'on se rend compte qu'il y a plusieurs étapes dans une vie. Chacune de ces étapes est différente, chacune a un goût et une odeur particulière, et à chacune on assimile des visages, des noms, des souvenirs. C'est ça la vie en fait : Une succession de souvenirs.