14 février - l’hôtel Bristol accueille plus d’une cinquantaine d’invités. Le bar est ouvert aux spectateurs. Vous êtes libres de vous balader dans les couloirs, de glisser les doigts sur les décorations de velours qui subliment la salle de réception. Les tables attendent les amoureux éplorés, les romantiques invétérés et les dragueurs clichés. Trouvez votre cible. C’est la soirée des interdits. Il n'y a pas d'ordre de passage. Enchaînez les RPs. Faîtes-nous rêver d'amour
Suite à un problème d'installation du système, certaines tables ont été mélangées. Une mauvaise orientation des couples. Trois personnes par tables. Le destin s'en est encore mêlé pour vous rendre la tâche difficile.
Le projecteur, conclut enfin la conférence. Je me redressai afin de saluer mes collègues. La solennité de ce geste me rappelait les soirées mondaines dans la demeure de Fortaleza. Le grincement du parquet sous mes pieds, les démarches adroites qui s’enlisaient dans les couloirs en suivant les fluctuations de liber tango. Nous étions des manchots sur la banquise, obnubilés par l’éclat argenté de la mer. Je suivais la ligne jusqu’au vestibule. Mon esprit léchait les murs de l’hôtel, avide de reconnaissance, de beauté réelle et sincère, mais seules les décorations commerciales et les pétales de roses répondaient à mon appel. Un soupir filtra entre mes lèvres. Le col monté sur une cravate noire, je me sentais oppressé par les saints valentins. Ils étaient idiots de croire qu’il suffisait d’un jour pour aimer. Et j’étais stupide de rester ici, malgré mes réticences et mes convictions. Je m’avançais vers le vestibule afin de rejoindre la salle de réception. Les tables étaient réservées pour les rencontre-minutes. On m’avait attribué un numéro. Mais je n’osais pas retrouver ma table. Ma place était au comptoir, au milieu des bouteilles de whisky. Je m’installai avec élégance. Ma voix s’adressait au barmaid dans un air aristocrate, commandant un shot de bourbon sans glaçons. Je m’agitais sur le rebord, un cigare cubain à la main et une presque-envie de rencontrer quelqu’un. Elles étaient toutes belles, les visages huilées par les produits cosmétiques, les bouches tracées par les couleurs vives de l’euphorie. Je souris en joignant les mains sur mes genoux. Le spectacle allait bientôt commencer. L’horloge créait un vacarme mélodieux afin de lancer le compte à rebours. Le défilé des imbéciles m’ouvrait ses bras. Et je me languissais déjà de ses protagonistes. J’ouvris la main afin de fixer le chiffre imprimé sur mon invitation. Quatre. Je me tournais avec nonchalance. Ma partenaire n’était pas encore arrivée. Je la guettais tel un prédateur. Je furetais dans l’attente d’une absolution, car n’importe quelle inconnue pouvait me libérer de l’emprise de Nina.
Le meilleur moyen de l'oublier était sans nul doute de se joindre à ce genre d’événements, un speed dating auquel elle avait décidée de participer, en espérant l'éloigner de son esprit, qu'il ne soit plus qu'un mirage insaisissable et c'était l'occasion d'également rencontrer quelques beaux mâles qui pourraient lui faire tourner la tête le temps d'une nuit, l'attirant loin de ce fantôme qui ne cessait de hanter son corps et son esprit. Ses talons noirâtres claquaient contre les marches, coulant un rapide regard aux alentours, pénétrant les lieux tout en remettant correctement sa veste noirâtre sur son chemisier nacré, sa jupe glissant sur ses jambes albâtres, ses pas résonnant dans le silence du couloir de cet hôtel qu'elle foulait de ses pas, son regard scrutant chaque visage rencontré pour ensuite pénétrer dans la salle de réception. Des silhouettes éparses, lui faisant légèrement lever les yeux au ciel devant sa bêtise de participer à ce genre de soirée, mais elle ne pouvait faire marcher arrière à présent, s'avançant parmi les convives après qu'on lui ait remis au préalable un papier cartonné où s'esquissait un chiffre noirâtre, le deux, qui lui désignait cette table où elle rencontrerait celui qui serait peut-être l'âme d'une nuit. Sa table se situait au fond de la salle, mais elle ne la rejoignait directement, passant au bar pour commander une boisson qu'elle attrapait entre ses doigts fins, finissant par la rejoindre de sa démarche féline, ses lèvres trempant dans le liquide ambré, prenant place sur l'une des chaises tout en coulant un regard à son sac à main d'où elle extirpait ce paquet blanchâtre, saisissant un bâton de nicotine qui vint échoué entre ses lèvres mutines. Une flamme éphémère, une légère fumée éparse, un soupir extasié par l'effet de cette drogue qui était sienne tout en laissant ses prunelles glissées sur les différentes silhouettes qui zigzaguaient entre les tables, la curiosité emplissant son être, de même que l'envie.
Pour une fois, Reid avait fait l'effort de se mettre sur son trentre-et-un, mais il avait essayé de ne pas trop en faire – après tout, il se rendait à du speed dating, pas un mariage. N'ayant chez lui ni nœud papillon ni cravate, il avait préféré ne pas en acheter plutôt que d'avoir l'air ridicule avec – en plus, l'un comme l'autre lui donnaient l'impression d'étouffer. Outre cela, il avait légèrement oublié de prévenir ses parents ou sa sœur du pourquoi de sa sortie, et il s'était glissé aussi silencieusement que possible hors de l'auberge, lui donnant l'impression d'être un pauvre adolescent surfant sur la vague de la rébellion – alors que c'était un adulte vacciné de vingt-trois ans, quand-même. Une fois arrivé à l'hôtel, il fut soulagé d'être arrivé à l'heure, mais de l'autre... il se demandait si c'était vraiment une bonne idée – il ne s'était pas inscrit dans l'idée de rencontrer l'homme de sa vie, loin de là, mais il commençait à avoir des doutes quant à l'utilité de sa présence là-bas. M'enfin, c'était un poil trop tard pour faire marche arrière, donc il alla tout simplement retirer le numéro de la table qu'on lui avait assigné. Or, ladite table – la numéro trois, nombre qu'il n'affectionnait pas des masses – était pour l'instant vide. Il s'assit en soupirant, et sortit son téléphone pour atténuer la gêne ambiante, histoire de faire comme s'il avait bien plus à faire que ce n'était le cas. Il se demandait dans quelle situation étaient les personnes autour de lui – s'ils étaient là pour oublier des personnes avec lesquelles ils n'avaient pas de chances, s'ils étaient là pour passer la soirée, ou s'ils étaient tout simplement là car ils espéraient peut-être tomber sur la bonne personne. Son fil de pensées fut interrompu par le passage du serveur, qui avait probablement eu pitié du pauvre brun. Il commanda le premier cocktail qui lui traversa l'esprit et en attendant que son ordre – et son premier partenaire – arrive, il sortit son téléphone, faisant mine de répondre à un message pour dissiper la gêne de l'attente.
Un speed dating. Je n’avais encore jamais participé à ce genre de soirée, mais il faut croire qu’il y a une première fois à tout. Je me serais ouvertement moqué de ses conneries il y a encore quelques temps, mais depuis mon arrivé ici c’est le genre de truc que je ne trouvais plus si débile. C’était un moyen de passer une soirée agréable, entourée de gens et pourquoi pas ramener de la compagnie pour la nuit. Pour l’occasion j’avais ressortis une belle robe noire près du corps avec un liseré de dentelle en travers du ventre. Les talons étaient eux aussi de rigueur et sur le chemin je regrettais mon choix. Et si j’étais la seule sur mon 31 ? Il était clair que je ferais demi-tour illico-presto. Mais une fois sur place, une bouffée de soulagement me pris puisque tout le monde semblait apprêté. Attrapant mon petit carton numéroté dans mon sac je jetais un coup d’œil à la salle. Visiblement j’étais parmi les premier arrivés -pour une fois que j’étais un peu en avance.- et je pouvais même voir Maywen dans le fond de la salle. Son visage n’étant pas tourné vers moi je baissais la tête pour lire le numéro inscrit sur mon papier. Table 8. Je la cherchais du regard et tombais sur une table vide. Puisque mon « rencard » n’était pas encore là je me dirigeais vers le bar. Je commandais un mojito au barman, un sourire charmeur aux lèvres. Mon verre en main j’attrapais une des deux pailles entre les lèvres pour en boire une gorgée tout en m'asseyant au bar pour attendre que mon conjoint désigné n'arrive. Je posais mon sac à mes pieds et croisais les jambes, mon verre toujours dans la main. J’espérais sincèrement ne pas attendre trop longtemps, la patience n’étant pas mon fort. Je guettais chaque entrée, suivant du regard les hommes pénétrant dans la pièce sans pour autant qu’un ne se dirige vers ma table. L’impatience bouillonnait dans mes veines, me faisant taper doucement du pied pour m’occuper.
Le vent nous emportera. Je me tournais vers les étendues lumineuses de la salle. Les couleurs se mélangeaient dans une nuance empourprée de velours et flanelles. Ebloui par la nuit - par les embouts éclairées au dessus des tables, mon esprit vacillait sans parvenir à accoster. Les images se succédaient alors que je m’avançait au milieu des invités. Les numéros se ressemblaient tous. Des arabesques d’encre qui s’imprimaient en bandoulières en papier pliés. Deux. On m’avait placé au fond de la salle. Quelle idée de participer aux rencontre de l’hôtel. Mais j’avais besoin d’une nouvelle routine. Je voulais m’évader au loin, en compagnie d’une étrangère intrépide. Car les souvenirs de Zella me hantaient. Le sourire de Jody me tuait. Je tendis le bras vers le col de ma chemise. La cravate étouffait les pensées. Elle enfonçait ses plis dans mon cou, comme un corde qui se nouait autour d’un clôture de bois. Mes chaussures clapotaient sur le carrelage. Je m’approchais avec lenteur, devinant les expressions de mes partenaires. La saint valentin était l’occasion des amoureux. Mais je n’en ressentais plus l’engouement. Ma démarche trahissait mes sarcasmes. J’ignorais les striations de la musique et les grincements de l’archet sur la contre-basse. D’un geste mécanique, je tirais la chasse afin de m’installer. Mes jambes se repliaient autour de la chaise. Je furetais afin de distinguer les silhouettes. Une soirée. Une chance rédemption. Je ne cherchais pas l’amour. Je convoitais son oubli. Je m’appuyais sur les rebords en tournant les pages du menu. Les repas étaient hors de prix. Je n’avais pas la conversation, ni les moyens de m’offrir un rendez-vous aussi exonérante. Je soupirais dans l’attente de mon date. Puis je l’aperçus, sa chevelure ambrée ceindraient ses pommettes racées. Elle marchait avec une élégance féline, le verre à la main, la frénésie de la chasse dans les yeux. Je me redressai avec nonchalance. Je n’étais pas sûr - la jeune femme ne s’était pas encore présentée. Mais elle s’était tout près de la table. Elle avait cessé de regarder et pendant un instant, elle se mit à me fixer. «Table deux?» M’enquis-je en hochant la tête.
L’idée même de participer à un speed dating le jour de la St. Valentin était complètement ridicule. Non pas que rencontrer des gens était une mauvaise idée en soi, mais c’était juste que Rhea était certainement pas faite pour ça. Rencontrer des gens, tomber amoureux, se mettre en couple, construire quelque chose de fort avec quelqu’un, ce n’était pas pour elle. La brune n’aimait pas les relations de couple, l’engagement, la fidélité, la routine, et tous les engagements qui pouvaient aller avec. Elle ce qu’elle appréciait, c’était le renouveau et les aventures d’un soir. Ça demandait beaucoup moins d’efforts et lui permettait de varier les plaisirs sans difficulté. Pourtant ce n’était pas comme si elle n’avait jamais essayé de se ranger, mais elle n’avait jamais tenu plus de trois jours. Alors un speed-dating, événement normalement organisé pour rencontrer l’amour, le vrai, l’unique, lui paraissait totalement stupide et dépassé. Non, si elle était là, c’était par pur cynisme de sa part. Elle avait envie de voir quel genre de personnes étaient désespérées au point de vouloir rencontrer l’amour de leur vie ou simplement de se sortir de leur quotidien en espérant que tout l’investissement en lingerie et chocolats n’était pas une mauvaise idée. M’enfin, Rhea pouvait dire ou penser tout ce qu’elle voulait, elle était bel et bien attendue au Bristol Hotel. Et elle comptait bien s’amuser un peu aussi, au pire ça lui ferait un bon sujet pour sa prochaine vidéo YouTube. Alors une fois à l’hôtel, la belle ne tarda à trouver le numéro de sa table et de s’y rendre, avec l’espoir de ne pas tomber avec la personne la plus inintéressante au monde. Oui elle voulait bien s’amuser mais il y avait des limites. Elle n’avait plus qu’à attendre pour le découvrir.
La St Valentin... Fête devenue bien trop commerciale au goût de la jolie canadienne, qui se demandait clairement ce qu'elle fichait au Bristol ce soir. Bon... rencontrer des nouvelles personnes était aujourd'hui son but. Elle avait décidé de penser un peu à elle et de sociabiliser, parce que son état mental était aussi ce qui apportait du bien être à Key et elle ne pouvait pas se laisser aller, elle ne pouvait pas non plus s'auto-flagellée comme elle l'avait fait depuis le décès de sa soeur et de son beau-frère en pensant qu'elle n'était pas assez à la hauteur pour s'occuper d'un garçon de cinq ans. A vingt-six ans elle était tout aussi capable que n'importe qui d'autre à avoir le rôle de parent. Bon, elle ignorait si elle était réellement prête pour une histoire avec un homme, surtout depuis sa dernière relation, mais après tout... un speed dating n'engageait à rien. 7 minutes et pouf si la personne ne lui plaisait pas, elle n'aurait jamais à la revoir. Et si le courant passait mais plutôt de façon amical sans attirance aucune et bien c'était plutôt sympathique. Non? Du coup, avec sa nouvelle colocataire chez qui elle avait aménagé depuis peu avec Kenyian, elle était venue ici. Elle avait sorti une robe rouge pour l'occasion et s'était coiffée sur le côté. Autant être bien apprêtée si jamais elle rencontrait quelqu'un et pour le coup, elle allait en rencontré plusieurs. Et même si elle n'était pas fan de la St Valentin en soi, ce n'était pas une raison pour ne pas mettre un peu du sien. Un verre de kir royal à la main, Hannah s'était dirigée vers la table qui lui avait été attitrée : la numéro 5. En espérant que ça lui porte chance... ou pas... puisqu'une jeune femme était déjà assise à cette table. "Hum... Je crois qu'il y a eu une petite erreur. C'est bien la table 5 non?" Les erreurs arrivaient mais sa carte et le numéro de la table correspondait. Elle ne voulait pas dire que la brunette qui y était était la fautive, mais quelque chose n'allait clairement pas, où alors les formulaires pré-rempli à l'inscription ne servaient à rien...
Tu n'as aucune idée de ce que tu fiches réellement ici, ni à quoi t'attendre. Ta meilleure amie t'a promis que ce serait drôle, que c'est une bonne occasion pour vous de vous marrer en observant les autres célibataires désespérés mais au final, toi aussi tu vas devoir passer par là et ça ne t'enchante pas vraiment. Parce que tu en fais partie, des désespérés... sinon tu ne serais pas là. Mais tu n'attends rien de cette soirée. Tu espères juste croiser personne que tu connais parce que tu n'as aucune envie de te justifier sur ta présence ici même si tout le monde est sûrement là pour la même chose. Pour une fois, tu as dû abandonner tes casquettes et tu as décidé de mettre seul costard noir se trouvant dans ta garde-robe et que tu appelles le costard d'enterrement. Tu ne te sens pas du tout bien avec et tu n'as qu'une hâte : rentrer chez toi pour pouvoir l'enlever. Mais pour l'instant, tu devais surtout trouver ta table, en espérant que la personne avec qui tu es censé passer quelques minutes soit déjà là. Table 10. Tu jettes un vague coup d’œil aux tables, dont peu sont déjà occupées, et tu t'avances vers la tienne avec hésitation quand tu t'aperçois que tu es le premier à arriver. Merde. Tu t'assoies enfin, chacun de tes gestes montrant clairement ta gêne d'être ici, et tu regardes autour de toi chaque personne cherchant leurs tables avec appréhension. Tu as envie de partir en courant et pour toi, les secondes passent beaucoup trop lentement. Il ne manquerait plus que tu te retrouves comme un con au milieu des autres couples ! Alors là, ce serait la meilleure mais ça ne t'étonnerait pas vraiment. Ce n'est pas comme si c'était la première fois que tu risquais de ressortir avec ta dignité au pied de toute façon. Les situations ridicules et gênantes et toi, c'est une grande histoire d'amour. Alors tu te contentes d'attendre encore un peu en tenant difficilement en place.
C'était une idée farfelue, stupide, ignorant ce qui l'avait poussée à s'inscrire à cette soirée, celles où les valentins affichaient leur amour unique et passionnel, celle où les amants éperdus cherchaient leurs moitiés d'une seule nuit. Cherchait-elle une distraction en apposant son nom sur le formulaire de description ? Elle ne voulait être attacher à une âme masculine et les amants défilaient dans son lit que par nécessité, mais n'était-ce pas là après tout 'l'occasion de faire quelques rencontres dans une ville emplie de mystère, une ville qui lui était inconnue, donc seul les visages de ses deux demi-frères lui étaient familiers ? Elle était rentrée rapidement chez elle, enfilant une robe aux éclats carmins, les mèches dorées attachées glissant sur sa peau albâtre, une silhouette qui délaissait son appartement encore parsemé de cartons qu'elle n'avait déballé, rejoignant ce véhicule turquoise qui l'amenait jusqu'à l'hôtel Bristol où se tenait la réception. Une habitacle duquel elle s'extirpait, rejoignant l'antre des lieux de sa démarche veloutée et légère, presque spectrale en une silhouette qui se fondait parmi tant d'autres, rejoignant le hall pour ensuite se glisser vers la salle principale, son carton numéroté en main, regrettant déjà d'être ici, un soupir glissant hors de sa bouche maquillée de rouge, coulant un regard autour d'elle tout en glissant entre les tables, ses prunelles glissant sur le numéro, cherchant ce dernier rapidement du regard, avant de finalement le trouver. Quelqu'un était déjà présent à sa table, un jeune homme vêtu d'un costume noirâtre. Et il semblait jeune. Très jeune. Elle arquait un sourcil, fixant le numéro sur son carton pour ensuite observer celui présent sur la table, mais il n'y avait aucun doute possible. A quoi servait ces fichus formulaires si ils ne tenaient compte des précisions indiquées ? Néanmoins, elle s'avançait jusqu'à la chaise, se tenant debout derrière cette dernière, cherchant à capter le regard de l'individu. « Bonsoir... ? » murmura t'-elle en tentant une approche avant de continuer sur sa lancée. « Table dix ? » Peut-être s'était-il trompé ? Une possibilité qui n'était à exclure.
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