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Nom Flores, c'est doux, c'est chaud, c'est mexicain. C'est le vestige du patriarche. La filiation dont tu ne veux pas, dont tu n'as jamais voulu. Patronyme qui te colle à la peau, malgré toi. C'est chantant, ça glisse sur les lèvres facilement. Tu le détestes. Il t’écorche la gueule, chaque fois que t'as à le prononcer. Prénom(s) Loup, animal, sauvage, suave. Appartenance, essence qui te colle à la peau. A la fois familier et singulier. Ça retient l'attention, ça ne fait écho qu'à toi. Prénom qu'on oubli pas. Gueule qu'on oubli pas. Celui-là, t'aimes bien quand il s'échappe de lèvres rosées, dans un souffle séducteur. Âge Vingt-cinq années qui s'abattent sur ton visage. Bientôt vingt-six. Et putain, t'aimes pas ça. T'es pas fait pour prendre de l'âge, toi. Éternel petit con adolescent qui a l'âme pleine de rêves. Pleine d'envies. Pleine de projets. T'as pas l'âge d'être grand. T'as pas l'âge d'être vieux. Naissance T'as vu le jour au Mexique. Terre natale aux effluves de paradis, à l'allure de l'enfer. Premier cri que t'as poussé un doux soir de novembre pour rompre le silence glacial, la mort lente. Nationalité Mexicaines. C'est l'Amérique Latine qui coule dans tes veines, qui colore ton sang. Fierté qu'on ne te retireras jamais. Droit du sol de par ta naissance, qui ne se conjugue pas. Avec rien. Même pas avec cette terre d'adoption. Cette terre qui ne t'a pas adopté, puisque t'es là sans papiers. Origines Colombiennes, de part ta mère. Un mélange de chaleur explosif. Un mélange qui marque les esprits, qui s'dessine sur les rétines. Statut civil L'amour passion, l'amour fusion. L'amour pur, l'amour doux. L'amour haine, l'amour destruction. Toi, t'y crois pas. T'y crois plus. C'est qu'une autre forme d'égoïsme, une forme qu'on a rendue un peu jolie, qu'on a vendue pour qu'elle fasse rêver. Tu ne l'as que trop constaté. On aime pas les autres, on aime qu'ils nous aiment. On aime ce qu'on voudrait qu'ils soient. L'illusion. L'idée de tout rendre malléable, de modeler l'autre, pour se grandir soi. Ça te dégoûte. Ça t’écœure. Toi, tu sais pas être menteur comme ça. Tu n'utilises que les corps, tu souilles les âmes et t'as la décence de l'admettre, de prévenir. Célibataire volage, tu prends, mais tu ne donnes pas. Orientation sexuelle La peau douce. Les lèvres sucrées. Le rouge aux lèvres. Le rouge aux joues. Les courbes fines. Les feulements dans la voix. Les jambes enroulées autour de ta taille. Toi, y'a que les demoiselles avec lesquelles tu te perds dans les draps. Occupation T'es sans diplômes. Sans bagages. Sans rien. Alors, tu t'es improvisé dealer à chaque coins de rues. A côté de ça, tu grattes le papier. Tu l'imprimes de ton âme. Mais ça, ça paye pas.Argent Clandestin aux ambitions irréalisables. T'as pas de salaire stable. Tu gagnes ta vie comme tu peux, malgré les trous dans tes poches. Groupe CARPE DIEM. The Fortune Teller on ne peut échapper au destin.


Le paraître.
T’es le charisme animal, explosif, qui capte l’œil au premier regard. L’insolence, la provocation comme aura. Le sourire de coin collé au visage. Tu dégages une assurance, un peu trop présente, qui hurle à plein poumons au monde que t’es conscient de tes charmes. L’indécence qui te colle au corps, qui l’embrase complètement. Le magnétisme qui garde les regards sur toi, qui capture l’attention sauvage, qui empêche les opales de glisser ailleurs. Impressionnant, ton corps se livre presque, alors ton esprit est indéchiffrable. En sécurité derrière cette arrogance qui s’illumine sur tous les traits de ton faciès bien dessiné. Une chaleur, une lumière qui glisse entre les failles de ton âme, venant troubler les curiosités. Inaccessible, pourtant l’air avenant. Ambivalence de ton être qui plonge dans un tourbillon d’émotions contradictoires. Trouble-fête qui perturbe les opales égarées. Loup, tu ne passes jamais inaperçu.

L'être.
L'insoumission qui dit je n'ai ni Dieu, ni maître, ni qui que ce soit. Loup le sauvage, l'indomptable, le dominateur, le suave. Loup, le charmeur sans attaches. Celui qui aligne les mots, qui les fait sonner doucement, pour faire tomber les cœurs. Les vêtements plus que les cœurs, même. Parce que toi, t’es l’homme d’une nuit. L’homme d’une échappée animal, jusqu’à la lueur de l’aube. Et, le fantôme qui disparaît au levé du soleil, pour ne rester qu’un souvenir. Volage, en quête de liberté. Incapable de s'attacher, sentiment que tu repousses en bloc. L'indépendant, celui qui n'a besoin de personne. Loup l'intrépide, la rébellion enchaîné à l'âme. Anti-conformiste qui se fout des lois. Qui n'obéit qu'à lui-même, qu'à son instinct. Qu'à la nature. Loup la désinvolture, elle coule dans tes veines. Parce que tu te fiches de tout. Des règles, des dictâtes, des gens. Loup la franchise. Loup et les mots cinglants. L'esprit libre. Parce que tu dis toujours ce que tu penses, quitte à heurter. Loup le secret. Tu ne parles jamais de toi. T'es incapable de ça. Les blessures du passé, ancré à ton âme, ne regarde que toi. Loup, l'impulsivité. La colère. Le sarcasme grinçant. Loup la détermination. Tu sais ce que tu veux, et tu te donnes toujours les moyens de l'obtenir. T'es borné, aussi. Mélange qui détonne, qui fait des ravages. Comme ton sourire. Comme ton humour. Parce que t'es drôle, déconneur. Loup, la loyauté. T'as pas beaucoup d'amis, pas beaucoup de personne dans ton cœur, mais la meute peut compter sur toi. T'es attentif, protecteur, empathique, doux. Loup la passion. Parce que gratter le papier réchauffe ton cœur, anime ton âme.