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nyx ☾ la nuit s'évade.

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nyx ☾ la nuit s'évade. - (Lun 10 Déc - 14:27)

Nyx Bianchi
la mémoire de ses yeux qui me colle à la peau

Nom Bianchi, un peu trop salit. Succession de voyelles qui fait danser la langue, qui fait voyager l'esprit. Bianchi, un reste de poussière de fée. Un univers qu'ils s'évertuent à immortaliser, comme si le monde pouvait oublier. Comme s'ils pouvaient lui rendre sa noblesse, à ce nom qui te colle à la peau mais qui n'est pas le tien.  Prénom(s) Nyx, la nuit qui s'empare des dernières lueurs d'espoirs, qui les fait disparaître à jamais, lentement. Nyx, l'ombre qui écrase la clarté, qui évanouit les joies, qui fait couler les larmes. Nyx, l'aube du chaos. Nyx, le feu dévastateur. Toi. Âge 23 années d'auto-destruction au compteur. Presque un demi siècle que tu t'évertues à briser tout ce que tu touches du bout de tes si jolies doigts. A consumer les âmes malheureuses qui vagabondent avec toi. A briser les cœurs tellement fort qu'ils se scindent en deux à jamais. A entailler les esprits si profondément qu'ils en oublient qui ils sont. Naissance T'as vu le jour un soir de Novembre, en Italie. L’automne amenait le froid, période de nostalgie parce que la nature perd doucement de sa vie. T’étais un cri tourbillonnant au milieu de cette mort lente, qui a secoué le ciel tout entier. Qui a fait trembler les étoiles, entrer en collision les astres. T’étais le cri  qui a éradiqués toutes les peines, qui a brûlé toutes les joies. Le cri qui a bousculé cette nostalgie, ce froid anthracite, pour faire de nouveau chatoyer les couleurs de cette saison. Tu as été le petit miracle, jusqu’à ce qu’on lance dans les airs que tu n’étais qu’une fille. Ce sexe faible dont on n’a jamais vraiment voulu. Tu es arrivée à Wellington à l'âge de 11 ans. Nationalité Tu as la nationalité italienne de naissance, et la Néo-Zélandaise de par le nombre d'années que tu foules le sol de cette terre. Origines Tu tiens de ton père des origines italiennes. Origines qui ne se lisent pas sur ton visage, mais transparaissent au travers de ta gestuelle et de ton sang chaud. Mélange explosif, la chaleur du sud s'est alliée au froid de l'est, à la  russie. Patrie de ta mère qui coule dans tes veines, elle aussi. Statut civil  T’es pas du genre à penser que l’amour c’est pour les faibles, toi. Au contraire, tu penses que l’amour c’est pour les gens forts. Ceux qui sont capables de porter les peines pour deux, de se porter secours. De s’oublier pour l’autre. Tout ça, au fond de toi, tu sais que tu en serais capable mais, lorsque l’on aime, on se dévoile complètement. Et, ça, t’es pas prête à le faire. T’en es incapable. Alors, tu restes seule, moitié de puzzle incomplet, qui jamais ne verra ses trous comblés. Orientation sexuelle Bisexualité à demi affirmé. Le regard qui se perd, de corps en corps. Le regard avide, qui réclame le contact. Qui réclame un corps chaud contre le tiens. Des muscles dessinés, des courbes douces et fines, comme de la dentelle. Un corps sans visage. Un corps sans genre. Parce que tu t'en fiche toi. T'aimes les demoiselles en fleur, t'aimes les hommes, aussi. T'aimes les corps, parfois un peu les âmes. Occupation Déception familial à temps plein. Rouquine idiote et égocentrique, incapable de gérer l'empire Bianchi. Trop occupé à rêver, la tête dans les étoiles que tu ne toucheras jamais, d'après papa. Artiste, à demi-mot. Tu passes ton temps à essayer de vendre ces malheureux bouts que t'as coloré, que t'as essayé de faire vivre, pour survivre toi. Pour graver à jamais tout ce qui se déchire en toi.   Argent Le compte bancaire qui déborde d'argent au sceau Bianchi. Dû du sang, parce qu'il est plus bleu que le sang royal lui-même. Foutaises que tu entends depuis la naissance, alors que tout ça, ce n'est ni plus ni moins que de l'argent sale. Pourtant, petite princesse sans couronne, tu gardes les mains dans la boue le temps que ça t'arrange. Caractère demoiselle à l'humour tranchant, tu vis d'ironie. lionne féroce, tu ne te laisses pas écrasé. la langue bien pendu, tu n'es jamais sans répartie. provocante par nature, tu respires l'insoumission. electron libre indomptable, tu aimes à penser que tu ne fais que ce dont tu as envie. à l'écoute, t'as toujours les oreilles qui traînent, pour les bonnes comme les mauvaises choses. t'es le feu qui consume. les apparences à sauver, le sourire toujours accroché aux lèvres. gamine pas si bête, qui se protège des autres éléments dévastateur, parce que même le feu peut être arrêté. gentille rouquine passionnée d'art, qui rêve un peu trop grand. le contact humain qui ne coule pas dans les veines, parce que tu finis par détruire tout ce que tu touches. Groupe Murphy's law. The Fortune Teller pessimistes comme t'es, tu sais que tout peu arriver. Avatar madelaine petsch. (©️️️️️tumblr + ©️️️️️exotic)

Citation blablbalbalbalbalbal raisins abricots secs miam

Pseudo/Prénom SATURNE. Âge tout juste les 22 ans. Pays nord de la france. Connexion 5/7 je pense, mais ça dépendra du boulot je dois dire. Où as-tu connu le forum? j'étais Arielle  nyx ☾ la nuit s'évade. 589507572  Personnage inventé + quelque peu inspiré de ma petite arielle Dernière bafouille le fo m'a tellement manqué  nyx ☾ la nuit s'évade. 1318934201
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Re: nyx ☾ la nuit s'évade. - (Lun 10 Déc - 14:30)




I can hear sirens, sirens. He hit me and it felt like a kiss. I can hear violins, violins. Give me all of that ultraviolence.
Le regard rivé sur la porte de ta chambre, cette pièce immense. Ta forteresse. Ta tour de princesse. Ton endroit, à toi. Porte que tu vas devoir franchir, une fois de plus, pour pénétrer dans ce royaume trop grand, trop vide, trop froid. Creux qui se forme au niveau de ton estomac. Boules qui te serrent la gorge. T’as peur. Peur de te retrouver face à lui. Face cet être exécrable. Ton père. Cet homme qui n’a jamais voulu de toi. Celui qui ne voulait qu’un enfant. Qu’un héritier pour reprendre la tête de l’empire financier qu’il a passé toute sa vie à construire. Seul, comme un grand. Empire auquel il est dévoué, qu’il aime plus que sa propre femme. La grande blonde, à l’Est marqué sur le virage. La froideur dans ses traits. Dans ses actes. Dans ses paroles. Vent de Russie qui, lui non plus, ne s’est pas enchantée de ton arrivée. Un, c’était suffisant. T’étais pas prévue au programme. T’es arrivée de nulle part et ils l’ont appris bien trop tard pour pouvoir remédier au problème. Parce que c’est ce que t’es devenue, un problème. Peut-être que si t’avais eu le bon sexe, les choses auraient été différentes. Peut-être que tout aurait été plus doux. Plus coloré. Bien moins sombre. T’es l’ombre du tableau, depuis le début. Celle qui dénote. Pourtant, tu te donnes du mal, pour leur plaire. Pour plaire à ton père. Garder l’illusion. Sourire pour sauver les apparences. Se pavaner, en hurlant à qui veut que tout est merveilleux. Parce que Bianchi, c’est merveilleux. Grand. Imposant. Splendide. Comme il dirait, ton père. Grands sourires et bonne éducation, mais rien n’est jamais suffisant. T’as pas l’étoffe, t’as pas l’assurance, t’as pas la grâce, t’es pas la classe. T’as rien de ce qu’il faudrait. T’as jamais rien eu de ce qu’il fallait. Tu souffles péniblement. Tu sais que t’as pas le choix, que tu vas devoir subir sa colère. Routine presque trop familière, que tu rêves de pouvoir changer. D’une façon ou d’une autre. Soumission involontaire, parce que t’es prisonnière de ce palais doré. Dépendante. Pas assez forte pour briser tes chaînes. Tu doutes même de pouvoir le faire un jour. Parce que t’es toujours terrorisé, face à lui. Le bourreau. Bourreau contre lequel il t’es impossible de lutter. Alors, tu te laisses faire. Tu subis. Jusqu’à ce que ça s’arrête. Tu passes la porte, te rendant au salon. Tu sais qu’il t’y attend. C’est toujours là qu’il t’y attend. Le regard collé au sol, t’avances péniblement. Sentence trop lourde qui va tomber. Tu t’arrêtes. Souffle. Et relève le visage. Ton sang se glace instantanément. Ce soir, il ne sortira pas de ses gonds. Tu le sais, parce qu’il n’a pas encore ouvert la bouche. Les secondes deviennent des minutes. Un tout interminable. Ton cœur s’emballe. Seule partie de ton être qui ne se crispe pas. J’suis dé.. que tu commences, avant de t’arrêter net lorsque sa main se lève, te donnant l’ordre silencieux de te taire, de faire revenir ce silence trop lourd. L’air se fait électrique, à tel point que t’as la sensation d’étouffer. D’être à l’étroit. Soudaine claustrophobie. As-tu conscience du problème, Nyx ? qu’il te demande, d’une voix ferme, presque trop, se levant face à toi. Tu relèves la tête, pour pouvoir le regarder, parce que t’es minuscule face à lui. Tu sais, sans savoir. Ta gorge se serre, encore. C’est peut-être parce que t’as laissé ton sac traîné. Parce que t’as pas assez souris. C’est peut-être parce que t’as un peu bu, l’autre soir, que t’étais pas en état quand t’as passé la porte du château. Ou peut-être parce que t’as refusé de sortir avec Gaspard, ce fils-à-papa irrespectueux et que t’as causé embûche aux négociations de ton père. Peut-être aussi, parce que t’as refusé le stage dans l’entreprise d’un partenaire, parce que c’est pas pour toi tout ça. Tu ne sais pas, tu ne sais plus. A vrai dire, ça pourrait être tout et rien. Surtout rien. Il a tendance à te sanctionner pour peu. Trop peu parfois. Souvent. Tu hausses les épaules. Geste que tu n’as pas maîtrisé. Geste d’insolence, de provocation, qu’il dit tout le temps. Parce que t’es comme ça, Nyx. Tu le cherches, tout le temps. C’est toujours de ta faute. Tes opales s’emplissent d’eau. Tu n’as pas vu sa main arriver. Tu n’as pas vu son coup tomber. Mais tu l’as senti. Et, tu sais qu’un second va suivre. Alors, tu fermes les yeux. Tu fermes les yeux, pour empêcher l’eau de s’en échapper. Pour empêcher la peur de s’imprimer sur ta rétine. Pour essayer de ne pas lui montrer ta faiblesse. De ne pas lui donner l’ascendant sur toi. Même si tu sais qu’il l’a déjà. Prisonnière en cage. Tu finis par tomber au sol, parce que son poing s’est écrasé sur ton abdomen. Tu ouvres de nouveau les yeux. Il s’en va. Relève toi, Nyx. que t’entends, alors qu’il passe la porte, te laissant là. Tes côtes te font souffrir, mais tu ne dis rien. Tu ne dis rien, et tu te relèves comme tu peux. Pour te retrouver ton endroit. Ta tour. Ta zone de paix. Ton refuge, dans lequel tu sais qu’il te rejoindra, ton frère. Tu le sais, parce qu’il est toujours là. Parce qu’il vient toujours prendre soin de toi.


I found God. I found him in a lover when his hair falls in his face and his hands so cold they shake. I found the Devil. I found him in a lover and his lips like tangerine, in his color coded speak.
Nuit divine. Nébuleuse, reine si belle qui éclaire le ciel noirâtre. Halo d’une brillance que tu ne cesses d’admirer. Regard hypnotique, comme si tu ne pouvais le détourner. Elle t’impressionnera toujours, la lune. Petit astre, presque insignifiant. Petit astre qui est là, qui est toujours là, dans un coin. Un coin de paysage masqué. Trésor caché. Invisible, que l’on oublie le jour, comme si elle n’existait pas. Invisible, qui prend sa place à des heures trop silencieuses. Déconvenue d’une prestance que l’on admire plus, que l’on admire pas. Que l’on a même jamais admiré. Jamais assez, du moins. T’as pitié des ces pauvres âmes, celles qui ne comprendront jamais. Ces âmes qui ne seront jamais bercés par cette beauté. Elle est puissante, elle irradie. Elle est plus belle que le soleil. Plus belle à tes yeux. Parce que le soleil, tu ne l’aimes pas tellement, toi. Astre presque prétentieux. Astre auquel on a donné la place de divinité. Place volée. Le soleil, c’est trop lumineux. Ça brille trop. Ça fait mal aux yeux. Ça révèle toutes ces choses que l’on cherche à cacher, à enterrer, pour garder la face. Pour garder la conscience tranquille. Ou, simplement pour maintenir une illusion. La lumière, ça n’a jamais été pour toi. T’es à ta place dans l’obscurité. Dans l’opacité de la nuit, avec tes fantômes et tes secrets. T’es à ta place, en marge, à peine éclairée. Sous la lune. La lune qui réconforte, qui ne juge pas. La lune, celle qui t’accompagne depuis toujours. La seule qui ne t’abandonne pas. Comme une boussole là haut, quand tu t’enfonces dans la pénombre, à la recherche d’un sursaut de vie. Comme une boussole là haut, que tu suis attentivement. Louve captive. Captive de son pouvoir, de son aura. Louve libre. Libre, parce que le monde est à toi. Depuis toujours, tu trouves que la vie, elle est beaucoup plus jolie la nuit. Tu trouves que le monde ne dégage pas la même chose, qu’il n’a pas le même goût. Alors, tu vis la nuit, plus que le jour. Comme un animal sauvage, qu’on laisserait sortir de sa cage une fois le soleil couché. Comme une prisonnière. Parce que, tu l’es un peu. Et, t’en as pleinement conscience. Prisonnière du statut, de l’illusion, du nom. Prisonnière de la brillance, de la splendeur, de l’image. Sans savoir si le pire c’est justement d’être consciente de ta place, de ton sort, ou non. Les gens qui ne savent pas, ces captifs du monde, ont l’air heureux. Optimistes au moins. Plus que toi, en tous cas. Mais du bonheur artificiel à la conscience pessimiste, tu préfères la vérité. La vérité, celle qui dit que t’es seule. Que t’as toujours était seule. Celle qui dit que tu n’es que mensonges, que mascarade que personne ne semble percevoir. Actrice de talent. Humaine en perdition. Les gens, tous autant qu’ils sont, sont ta métaphore du soleil. Comme des éléments participant à ton théâtre. A son théâtre. Parce que c’est lui le metteur en scène, ton père. Et toi, toi t’es juste sa marionnette. Leur marionnette. Tu détestes le soleil. Tu détestes ces gens, ceux avec lesquels t’es obligée de garder ton costume. Opales qui glissent, qui lâchent cette fenêtre pour se déposer sur son visage. Le son de sa voix qui te sors de ta réflexion, te ramenant à l’instant présent, au monde réel. Un faciès qui t’accroche. Une voix qui sonne mélodieuse. Un rire. Des mots qui sonnent. Une discussion avec simplicité, gentillesse et intelligence. Un rictus sur tes lèvres. Naya. Un commencement. Le commencement. Le votre, le tien. Le tien, parce que pour la première fois, on t’a retiré ton masque de poupée. On a fait tomber ta fausse couronne. On t’a débarrassée de tout ces artifices qui n’étaient pas les tiens. Naya, même si tu n’as pas pris conscience de suite de tout ce qu’elle voyait, de tout ce qu’elle comprenait sans que tu ne dises un mot, t’as aidé à lâcher prise. A sortir de tout ça. A laisser ton âme s’exprimer autrement que sur une toile vierge. Avec l’humain. Avec elle. Tu lui as partagé ce que t’avais de plus précieux. Ceux que tu gardais à double tour. Les secrets de ton âme. Tous, ou presque. Et, petit à petit, t’es tombée pour elle. T’avais trouvé ta lune. Ton astre roi, à toi. A toi toute seule. Ça te chauffait le cœur. Ça te filait de l’espoir. Ce truc idiot qui ronge les âmes. T’as crû au bonheur. T’as crû que t’avais enfin trouvé ce bout de toi, celui qui manquait au puzzle en désordre que t’as toujours été. Et, c’est cet espoir à la con qui t’a consumée.


I wanna hide the truth. I wanna shelter you but with the beast inside, there’s nowhere we can hide.
Le sang qui brûle dans tes veines. Le cœur qui bat la chamade. Beaucoup trop fort, beaucoup trop vite. Guerre intérieure, entre ton esprit emplit de colère et l’admiration qui peut se lire sur ton cœur. Admiration, que tu utilises pour qualifier ce que tu ressens. Parce que la vérité, c’est que t’es trop effrayée pour utiliser le mot aimer. L’amour, tu ne connais pas, toi. On a jamais enchaîné ton cœur, comme ça. Jamais, avant ça. Avant elle. Naya, elle l’a fait. Elle a cousu son âme à la tienne, pour que tu la suives même sous les pluies diluviennes. Elle a réveillé quelque chose en toi. Elle a fait s’animer celle que t’es vraiment, sous la carapace. Sous l’illusion. Elle t’a donné l’impression d’être différente. D’être plus que ça. D’être importante. D’exister. D’exister pour de vrai, dès les premières minutes. Elle t’a fait exister, de par ce regard qu’elle a posé sur toi. Ses yeux interrogateurs. Ses yeux pas seulement attirés par ta plastique, par la luxure que dégage tes courbes finement taillées. Ce regard qui, sans un mot, te demandait qui t’étais, toi, la fille, les opales suspendues dans le vide, à l’air perdue au milieu de nulle part. De par ses mots. Sa façon de te parler, de te sourire comme si t’étais la plus belle chose du monde. La révélation. Comme si t’en valais la peine. De par sa façon de t’écouter, de lire entre les lignes et de te laisser l’opportunité d’être toi. Naya, elle a été ton nouveau souffle. Ton impulsion. Ton sursaut de vie. Ta lune. Ta divinité. T’as tout aimé chez elle, de façon presque instantanée. Surtout son âme. Son âme, que t’as eu l’impression de capter dès le début, aux travers de ses yeux. Comme si elle vibrait avec la tienne. Comme si, pour la première fois de ta vie, tu trouvais quelqu’un capable de te comprendre entièrement. Et, t’as aimé ça. T’as aimé ça, et t’en as eu peur. Mais, elle t’a prit la main. Elle t’a promis, sans un mot, de ne pas te lâcher. De ne pas t’abandonner au milieu du chemin. Alors, t’as tenté de refouler ta peur. T’as tenté de te laisser porter par ce sentiment, peut-être trop grand, trop fort pour toi. Ce sentiment d’être enfin complète. Ce sentiment de toucher le bonheur. Émotion dans laquelle tu t’es noyée. La tête sous l’eau, t’as perdue le contrôle. Tes veines ont flambés. Ton cœur s’est emballé, avant de s’arrêter. Net. La douleur était si forte que t’en as eu l’impression de crever, littéralement. Comme rien. Dans ton coin. Sans importance. Alors qu’elle était là, grand sourire. Avec elle. Elle sans visage, sans nom. Parce qu’au fond, t’en as jamais rien eu à foutre de savoir la tête qu’elle avait, le prénom à la con dont elle était affublé. Sans identité, mais trop présente. Trop envahissante. Et putain, elle souriait Naya. Elle souriait trop grand. Elle parlait trop. Elle la regardait trop. Elle était trop près. Trop. Trop. Trop. Et c’est comme si, ton cœur s’était fissuré pour la première fois. Mais, t’as rien dit. T’as rien dit, parce qu’elle n’était pas à toi. Pas officiellement. Et que toi, toi, t’étais pas à elle non plus. T'as jamais sû te donner pleinement à elle, trop envahit par tes démons pour ça. T’as rien dit, mais t’as agit. Trahit. Blessée. T’es venue te pavaner. Avec un corps. Un type sans nom, sans visage. Parce que t’en avais rien à foutre, là non plus. Parce que c’était pas important. T’avais pas besoin d’en savoir un rayon sur l’objet. L’objet, parce que t’as fait que l’utiliser. Lui, comme tous les autres. L’utiliser pour que son cœur se fissure, à elle aussi. Et, t’as réussi ton coup. Parce que t’es douée pour ça. Tout détruire. Te détruire. Un partout. Puis des scores qui n’ont fait qu’augmenter, comme si vous cherchiez à vous tuer. Elle voyait des filles, elle voyait tous ces gens que t’as jamais aimé, qui ne t’ont jamais aimé. Et toi, toi, tu les voyais eux. Jalousie pour jalousie. Coups pour coups. Et plus encore. Parce qu’elle a fini par se servir de ses poings. Par les casser, tes pantins. Par se faire casser, elle aussi. Parce que Naya, elle n'a jamais eu peur de balancer ses poings dans les dents de ce mecs trop proche de ton corps. Furie sans distinction de sexe, elle se jetait corps et âme contre vents et marées. T’as jamais rien dit. T’as jamais rien dit, parce que même si tu ne voulais pas de sang, pas de blessures, tu voulais sa colère. Tu voulais qu’elle se lève. Tu voulais qu’elle vienne te chercher, toi. Parce que tu devais lui appartenir. Comme elle devait t’appartenir. Déraillement. Petit jeu sordide. Petit jeu de destruction. Petit jeu qui ne sait que vous éloigner. Parce que Naya et toi, vous voulez toujours plus. C’est la colère, les hurlements puis la luxure. Cette aura animal, qui émane de vous et qui ont plus de sens qu’ils n’en ont jamais eu. L’attachement. L’amour.  Masochistes aveuglés. Destruction qui ne cassait jamais rien. Destruction trop faible, par rapport au poids, à l’intensité de l’attraction. Comme deux aimants qui s’attirent et se repoussent perpétuellement. Naya et toi, c’était à demi-mot. C’était la force d’un amour dans un silence. Un beau silence. Un doux silence. Mais le silence, c’était pas suffisant. C’était plus suffisant. T’avais besoin de plus. Vous aviez besoin de plus. Incapacité à dire les mots. Les mots qui guérissent, qui pansent les plaies. Qui accordent les cœurs. Mutisme sentimental qui vous a enfoncé. Qui continue de vous enfoncer. Mutisme qui repousse les limites de ce petit jeu malsain, inconscient. Ton esprit se braque, empli de colère. Rage, hurlements, qu’elle te lance au visage. Parce que t’avais pas le droit. Parce que tu joues à n’importe quoi. Parce que t’es qu’une petite idiote. Acerbe. Naya, elle a toujours eu les mots. Les bons mots. Doux et réconfortant. Les mauvais mots. Ceux qui abîment. Ceux qui sortent de la bouche de ton père. Comme un refrain parfaitement maîtrisé. Des mots qui, tu le croyais sincèrement, ne pouvaient pas s’échapper d’entre ses lèvres si douces. De ces lèvres qui finissent toujours par s’accorder avec les tiennes et tout résoudre. Tout remettre à zéro. Effacer le tableau. Un tableau qui ne fait que se remplir, à mesure que les mots te tintent aux oreilles. Cinglants. Opales sombres, traits tirés. T’es capable de déceler la haine sur ce visage que t’as tellement contemplé. Naya, t’as jamais su en détourner les yeux. T’as jamais su t’en détacher, parce que t’es captive de ce qu’elle a fait naître en toi. Intoxiqué. Poison qui coule dans tes veines, qui infeste ton cœur. Et toi qui décline, trop touchée pour qu’on puisse te sauver. Des mots. Encore des mots. Trop de mots. Et chacun d’eux te fait éclater le cœur. Tu fermes les yeux, stoïque, les poings serrés. Tes ongles s’enfonçant dans la paume de tes mains. L’eau fini par couler sur ton visage. De la rage, de la tristesse. Mélange déroutant. Tu ouvres les paupières. Terrifiant. Vision flou, qui te ramène un démon. T’as vu ton père. Tu vois ton père, en elle. Gestuel du même ton. Mots du même registre. Et la rage s’intensifie. T’es plus capable. T’attrapes la première chose qui te passe sous la main, comme si ça pouvait t’aider. Tu lances au sol. Dans les murs. Sur les vitres. Tu lances tout. Tout ce qui peut t’aider à calmer tes nerfs. A empêcher la lave de sortir du volcan. A empêcher la mer de se déchaîner, d’inonder la ville. Les éclats te restent dans les mains. Tu t’écorches. Mais ton sang, c’est pas assez. Pas cette fois. Parce qu’elle continue. Parce qu’elle parle encore. Tu voudrais qu’elle s’arrête. Tu voudrais que le silence revienne. Tu voudrais qu’elle t’attrape, qu’elle te serre fort. Et que le temps s’arrête. Ça bourdonne. Tu vois trouble, les perles d’eaux salées t’obstruant la vue. Mais tu distingues toujours son visage. Toujours sa colère. Et tu ne peux plus. C’est beaucoup trop pour toi. Alors tu la fais taire. Tais-toi. Tais-toi Naya. Tais-toi. Bordel, ferme là ! que tu lui hurles de toutes tes forces, étouffé par tes sanglots. Jamais tu n'aurais pensé qu'elle puisse te faire mal à ce point. Jamais tu n'aurais pensé qu'elle vienne mettre ses doigts dans tes plaies ouvertes pour appuyer dessus. Naya, elle a réussit à te faire encore plus de mal que lui. Plus que ton père, et ça, t'aurais pas pensé que ce soit possible. Tu la pousses, peut-être un peu trop fort. Elle se prend la table dans le dos. Mais, tu ne sourcilles pas. T'as trop douleur en toi pour ressentir la sienne. Casse toi. Tires toi avant que ça ne dégénère, Naya. J'veux plus te voir. que tu lâches amèrement. T'as peur de recommencer, de la pousser plus fort encore ou même de lever la main sur elle, parce que ça bouillonne en toi. La porte claque, et tu t’effondres. Tu t’effondres, sous le poids de ses mots, sous la réalité de ton acte. Sous la réalité de ton être. Comme ton père. T’es comme lui. Aussi sombre. Aussi mauvaise. Parce que t'aurais pu. T'aurais pu, si elle avait continué. T'aurais lever la main sur elle, tâcher son corps, parce que t'as les veines empreintes de la même noirceur que ton géniteur. Ce soir, elle a passé une nouvelle limite, et toi aussi.  Et t’es terrorisée. Terrorisée, parce que tu ne veux pas la perdre. Terrorisée, parce que tu sais que tu ne peux pas, sans elle. Qu’elle ne peut pas, sans toi. Elle s'est enfuit dans la nuit. Et toi, toi, t’es là à espérer, au milieu de ce chaos, qu’encore une fois elle reviendra. Que l’amour, c’est plus fort que ça. Et, que c’est vraiment ça, l’amour. T’es là, à espérer qu’elle le dira un jour, sans équivoque, dans un élan assuré. T'es là, le sang sur les mains et les larmes sur les joues, à espérer aussi, dans un élan de contradiction incroyable, que tu seras assez forte pour ne pas y retourner toi. Ou, pour ne pas la laisser revenir.


I need your love. I need your time. When everything's wrong, you make
it right.
Refuge. Le pas à la fois lourd et léger, tu passes la porte. Sa porte. Celle de l’appartement de ton frère. Corps que t’évites depuis quelques semaines, presque malgré toi. Parce que tout était trop confus. Parce que t’avais besoin de liberté, de solitude, de calme, pour faire le tri. Pour prendre ta décision sans être influencé. Sans brûler de culpabilité. Le cœur qui balance, incertitude qui t’envahit. Alors que tu sais ce que tu fais. Ou, que tu crois le savoir. Parce que, c’est la seule solution qui t’es apparu. La seule option, pouvant vous garder en vie. Ou, à demi-mort. Mais c’est tout ce que tu peux faire, pour essayer de la sauver. De vous sauver. Nyx, ma chérie. J’suis si content de te voir ! sa voix si douce, si mélodieuse, si rassurante vient frapper ton cœur. Violemment. Beaucoup trop. Son sourire creuse l’angoisse au creux de ton ventre. Et, l’étreinte qu’il te donne. L’étreinte qu’il te donne, si pleine d’amour. De bonheur. Tu la subis. Ton cœur se resserre, parce que tu sais. Tu sais qu’après, il ne t’en fera plus. Tu sais qu’après, tout changera. Et, tu ne voulais pas qu’il te serre comme ça, sans savoir. Obscurité qui le pousse à continuer de t’aimer. Lumière qui envolera tout. Tes bras l’entoure, eux aussi. Parce que c’est plus fort que toi. Parce qu’au fond, t’en as besoin. T’as besoin de ça. De la chaleur de son corps quand plus rien ne va. De son odeur, celle qui te dit que t’es en sécurité et que tout ira bien. T’as besoin de ressentir que lui, lui, t’aime toujours. Aussi fort qu’avant. Parce que ton cœur imploserait définitivement s’il ne t’aimait plus, lui non plus. Issue que tu sais pourtant inévitable, mais l’espoir que te porte cette étreinte, peut-être trop longue, est trop fort pour que tu ne puisses le repousser. Réalisme qui s’évade, pour un moment présent presque miraculeux. T’as pas envie de le repousser, de toute façon. Lui, et l’espoir. Parce que tu l’as fait pendant trop longtemps déjà. Et, parce que tu vas le faire encore une fois. Pour toujours, peut-être. Et putain. Putain, ça te fait mal. Ça te déchire de l’intérieur. Parce qu’il a toujours été là. Parce que t’as jamais su avancer sans lui. Tu m’as manqué, Navi. ta voix est faible. Elle tremble un peu. Et tes mains se resserrent autour de lui, encore. C’est trop long. Trop fort. Anormal. Et, il le sait bien. Mais, il ne dit rien. Il ne t’accable pas de questions, toutes plus intrusives et idiotes les unes que les autres. C’est pas ce qui fonctionne avec toi. Et, il semblerait que ce soit la seule personne à le savoir. La seule à te connaître sur le bout des doigts, ton frère. Ou presque. Presque, parce qu’il y a quelque chose qu’il ne sait pas. Quelque chose que t’es pas prête à lui dire. Pas maintenant. Jamais. Parce que t’as pas envie qu’il éprouve de la colère à ton égard, lui aussi. T’as peur. Un peu trop, pour quelqu’un qui sait ce qu’il fait. Tu n’as aucune assurance. Et, peut-être même, aucune envie de faire ce que tu fais. Tu ne sais pas. Tu ne sais plus. Tu voudrais que le temps s’arrête. Se fige pour toujours. Comme ça. Parce que t’es bien là, en cohésion avec lui. Navi, c’est un peu ton âme-sœur à toi. Tu l’aimes. Tu l’aime sans limites. Tu te résignes finalement à la lâcher, les opales embrumées. Tu dois lui dire. Lui dire que c’est peut-être la dernière fois. Lui dire que tu t’en vas. Que tu ne sais pas où, que tu ne sais pas comment. Mais, que tu t’en vas. Et, que tu veux qu’il garde ça pour lui. Juste pour lui. Tout c’est envolé, avec Naya. que tu lâches, comme une fatalité. Navi, il ne sait pas tout de Naya. Tu lui as expliqué, plus ou moins, ce truc entre vous. Ce qu’elle faisait naître en toi. L’attachement que tu ne comprenais pas, contre lequel t’arrivais pas à lutter. C’est lui, qui t’a un peu ouvert les yeux. Lui, qui a mit le mot amour sur ce sentiment brûlant. Lui, qui t’a dit d’arrêter de jouer. Navi, tu lui as raconté la jalousie. Les femmes, les hommes. Vos vengeances assassines. Tu lui as raconté l’au-delà, aussi. Ce magnétisme animal. Cette attraction. Vos âmes liées. Vos êtres en accord. Le sourire sur tes lèvres et le chant de ton cœur. Le sourire sur les sienne et ses gestes doux. Mais, c’est tout. Navi, tu l’as laissé en-dehors de la violence. De celle de Naya. De ses poings tombant sur ces faciès fantômes, tes pantins. De ses mots, à ton encontre. De son ton acerbe. De sa façon d’être, exactement comme ton père. Parce que, peut-être qu’il l’aurait détesté Navi. Peut-être qu’il t’aurais empêché de la voir, aussi. Et, tu ne voulais pas de ça. Mais plus encore, tu l’as laissé en-dehors de ta violence. De ton démon. De ta part d’ombre. Parce qu’il sait, Navi, que t’es colérique. Que tu jettes tout ce que tu trouves. Que ton sang coule. Que tu t’en prends à toi-même, pour tout calmer. Ce qu’il ne sait pas, c’est que t'étais à rien de t'en prendre à elle, à ta belle. A Naya. Parce qu’elle fait ressortir ce côté noirci de ton être. Le beau et le mauvais. Tu lui as pas dit, parce que t’as toujours eu peur qu’il te déteste, lui aussi. Qu’il t’abandonne à ton sort. Navi, ça a toujours été ton filet de sauvetage. La raison pour laquelle t’es toujours en vie. Le seul à t'écouter, à garder tes secrets sans te juger. Parce que, tu le sais, si ton père t'avais prise avec une fille, c'est lui qui t'aurait tué. Ta vision se trouble, mais tu luttes. Il ne dit rien. L’air étonné, compatissant. T'es une bonne personne Nyx, et si elle ne le voit plus, c'est peut-être parce que tu n'étais pas pour elle. Mais tu sais, l'amour c'est compliqué, il faut savoir laisser le temps au temps. Peut-être que c'est passager. Sa main vient se glisser sur ton visage, venant essuyer tes larmes. Larmes que tu t’en veux d’avoir laissé glisser sur tes joues. Tu distingues son sourire, s’accordant parfaitement au son de sa voix. Doux, rassurant. Ce sourire qui veut dire que tout est possible. Ce sourire qu’il te fait tout le temps, quand tu perds pieds. Ce sourire qui signifie tant. Et, le pire, c’est que tu sais qu’il est vrai. Que ses mots sont pensés, pas simplement lancés dans les airs pour te faire plaisir. Le pire, c’est que tu sais que l’image de toi, cette merveille dessinée sur sa rétine, ce n’est pas toi. Ce n’est pas totalement toi. Tu n’es même pas certaine que ce soit partiellement toi. Trop belle et scintillante pour être ta représentation, cette image. Ton cœur se réchauffe et se brise en même temps. Sensation étrange, désagréable et dérangeante. Tu voudrais être honnête. Tu voudrais lui expliquer, qu’il comprenne, mais tu ne peux pas. T’as pas le courage pour ça. C’est pas elle. Pas totalement. C’est moi. Et puis, peut-être que c'est nous. je crois qu'on est allés trop loin. J'sais pas. J'crois que j'ai besoin de temps. J'ai plus envie de la voir. Plus maintenant.  et ça te détruit le cœur, ça t’écorche l’âme de le dire. C’est toi. La rouquine perdue, qui fout tout en l’air. C’est toi, qui claque la porte. Qui pars comme une voleuse. Toi, stupide princesse, qui espère que, peut-être, elle te retiendra. Qui espère que, peut-être, elle te cherchera. Qui espère que, peut-être, elle dira ces mots dont vous avez tant besoin. Toi, qui ne sait pas ce que tu veux. Paradoxe qui te pousse à espérer aussi qu’elle ne fera rien de tout ça. Perdition. Étreinte qui reprend, sans mot. Sans une question. Parce que tu parleras quand t’en auras envie, ouais. Tu lui diras tout ce qui n’allait pas, ou peu importe, ce que tu voudras pour alléger ta peine. Et, il t’écoutera au moment venu. Du moins, c’est ce qu’il doit penser. Mais, c’est ce que tu ne feras pas. Jamais. Parce que tu ne seras plus là. Plus près de lui. Étreinte qui éteint les braises de ta peine, avant de rallumer le feu. Tu lui embrasses la joue, comme un remerciement silencieux. Puis, tu t’écartes. J'ai besoin d'air, de changer d'horizon. Je m’en vais, Navi. J’voulais juste te dire au revoir, à toi. J’voulais pas que tu l’apprennes comme ils l’apprendront. voix fluette. Incertaine. T’as lâché les mots. Rendu la sentence. Au final, c’est pas lui qui t’abandonne. C’est pas lui le lâche, qui baisse les bras. Mais, tu ne pouvais pas disparaître sans lui dire. Sans lui adresser un mot. Il a bien trop d’importance, de place dans ta vie, pour ça. Tu frottes tes larmes du revers de la main. C’est le moment d’être forte, de ne rien laisser paraître. Tu le fixes, le regard plein d’excuses. Son visage s’est terni. Incrédule. Tu ne peux pas partir, tu ne peux pas lui faire ça. C’est ridicule. T’es la seule personne qui ne le laisserait jamais. Et pourtant. Pourtant, t’as fait tombé l’épée. Ses yeux s’embrument et ton cœur éclate. Tu ne voulais pas lui faire de la peine. Tu ne peux pas faire ça Nyx. Ne soit pas bête. Désespoir. Tu attrapes sa main. T’installes près de lui et dépose ta tête contre son épaule. Remède à nombre de vos peines, ça. Remède qui ne suffira pas, cette fois. T’es désolée, mais désemparée. T’as plus d’option. T’as besoin de tout couper. Tout couper pour oublier, complètement, définitivement. Louve qui tente de fuir la lune. Courir contre sa nature. Contre ses pulsions. Pour permettre à l’un et l’autre de survivre. Loin de cette cage. J'te contacterais, t'en fais pas. C'est juste que j'ai besoin d'oxygène. J'sais pas trop pour combien de temps, mais j'en ai besoin. J'étouffe ici. J'voudrais juste que tu gardes ça pour toi, Nav. que tu dis, esquisse de sourire sur les lèvres. Un éloignement et un rapprochement, d’une certaine façon. Parce que tu seras toujours avec lui. Et, qu’il sera toujours avec toi. Phrase enfantine, comme si tout était aussi simple. Phrase enfantine, parce que vous êtes toujours des enfants. Parce que c’est toujours aussi simple que ça, entre vous. Il hoche la tête. Pacte signé. Tu le savais, au fond. Tu le sais, qu’il te trahirait pas. Il ne l’a jamais fait. Tu feras attention à toi, hein ? Parce que tu sais, j’veux pas qu’il t’arrive quelque chose. Moi je t’aime Nyx. Et, sous ses mots, tu sens ton cœur battre de nouveau. Renaître. Parce qu’il t’aime. Encore. Toujours. Fort. Promis. Puis, tu sais, je t’aime aussi Navi. Douceur. Amour. Étreinte. Pleurs. Tu t’en vas.


I'm sick and I'm tired too. I can admit, I am not fireproof. I feel it burning me.
Bruit incessant. Strident. Répétitif. Qui te tire de ton sommeil. Ton sommeil trop profond. Bip qui s’ancre dans ton cerveau. Dans ta mémoire. Bip à répétition. Bip que tu n’as pas la force d’éteindre. Force qui n’est pas même assez forte pour te faire ouvrir les yeux. Comme si tu t’étais littéralement brisée. Éteinte. Odeur stérile. Abrupte. Loin de de ta chambre, de la chambre de Kenzo ou, à plus large échelle, de tout l’appartement que vous louez en colocation depuis ton arrivée à LOndres. Odeur que tu ne reconnais pas. Qui te brûle l’odorat. Acre. Bip qui te perce l’ouïe. Encore. Et qui ne s’arrête. Agaçant. Bien trop pour que tu puisses continuer à dormir. Alors, tu rassembles le peu de force qui semble rester en ton corps, et t’ouvres les yeux. Déboussolée. Environnement froid. Blanc. Vide. Sans âme. Sensation qui t’accroches le corps. Malaise. Tu tournes le regard. Machine. Perfusion. Files. Et tu comprends. L’hôpital. Tu paniques. Tu t’affoles. Tu ne comprends pas. Qu’est-ce que tu fais là ? Qu’est-ce que tu fais dans ce lit, reliée à cette machine qui fait trop de bruit ? Depuis combien de temps t’es là ? Trop d’interrogations qui fusent dans ta tête. Tu détailles la pièce. A la recherche de quelque chose. De quelqu’un. T’angoisses. De plus en plus. Si bien que ta respiration se fait irrégulière. Et que cette foutu machine bip de plus en plus vite. Chose qui ne fait qu’alimenter ton angoisse. Bruits stridents, se déclenchant de façon décalée. Capharnaüm qui t’emportes. Tu perds pieds. Afflux de gens. Des infirmiers. Des médecins. T’es pas capable de faire la différence. Tu suffoques. Tes mains se crispent. Des voix qui te demandent de te calmer. Et ce truc, qu’on a envoyé dans ta perfusion. Un anxiolytique, sûrement. Tu souffles. T’écoutes tous ces gens. Et, tu te détends, un peu. Après de trop longues minutes. Calme presque retrouver, qui permet à Navi et Kenzo de rentrer dans la pièce. Visages doux, souriants. Et inquiets. Tu te sens mieux, un peu. Mais, tu ne comprends toujours pas. Qu’est-ce que je fais là, Navi ? Et pourquoi t’es là, toi ? que tu demandes, apeurée. A ton frère, et seulement à ton frère. Parce que c’est sa voix que t’as besoin d’entendre. Parce que tu sais que lui, ne te mentira pas. Il ne te ment jamais. Sincérité qui t’as toujours tenue à cœur. Preuve de sa bienveillance à ton égard. Doucement ma belle. qu'il dit, un triste sourire sur les lèvres. Tu respires lentement, tu te sens ailleurs. On va rentrer ensemble, quand tu iras mieux Nyx. Je ne te laisserais plus jamais. dans sa voix tu sens des excuses, dans son regard de la peur et de la tristesses. Dans ses gestes, un soulagement. Tu ne comprends rien. Et tu ne te rappelle rien. C'est un trou noir monumentale, comme si tu avais arrêté de vivre pendant des semaines. Il tourne autour du pot, ne dit plus rien. Ce n'est pas normal. J'ai fait un malaise et j'me suis cogné la tête, hein Kenzo ? demandes-tu à ton colocataire londonien, un rictus sur le visage. T'as toujours eu tendance à faire des malaises, et Kenzo à paniquer quand t'en fait.  T’as fait une overdose. C'est la voix de Navi, froide et inquiète. Une quoi ? Impossible. Tu écarquilles les yeux. Depuis que t'es à Londres, tu mènes une vie mouvementé, il est vrai. Tu tentes par tous les moyens de te détacher du passé, de laisser les fantômes s'envoler. Alors, tu sors beaucoup. Tu bois, et tu fumes un peu de bonheur de temps en temps. Trois fois rien. Du moins, ça l'était au début. T'arrivais pas à te défaire de tes chaînes, à libérer ton cœur et ton esprit, alors t'as expérimenté de nouvelles choses. Des trucs dont tu n'avais même pas entendu parler, et que tu n'aurais probablement jamais pris si tu ne t'étais pas retrouvée seule avec toi-même. T'es devenue accro en quelques mois, sans même te rendre compte du chemin que tu prenais. Et, t'as atterri ici, par chance. Tu pars souvent le soir sans me dire où tu vas, sans donner de nouvelles avant le lendemain dans l'après-midi. Mais cette fois, j'sais pas, j'ai senti qu'un truc n'allait pas.. Et je t'ai trouvé.. Enfin. Je suis content que tu sois réveillée ma belle. Tu m'as fait la peur de ma vie. il sourit. Il est beau quand il sourit, Kenzo. Tu sens les larmes rouler sur tes joues. T'as l'impression d'être enfermé dans une réalité parallèle. Tu tentes de serrer sa main, comme pour le remercier en silence, parce que tu n'as plus la force de parler. Tu te sens partir, comme si Morphée t'emportait une nouvelle fois. Kenzo, c'est un peu ton ange gardien. Le petit mec qui veille toujours sur toi, celui qui te rappel, en quelques sortes, Navi. Un sentiment qui t'as rassuré au début, et qui t'as donné une irrépressible envie d'être près de lui, mais qui a fini par t'étouffer. C'est pour ça, que tu t'es mise à sortir sans lui, à cacher tes activités nocturne. Au fond, tu devais avoir peur de le décevoir, et par extension, de décevoir Navi. Merci d'être là. que tu leur lances dans un dernier effort avant de sombrer.
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Re: nyx ☾ la nuit s'évade. - (Lun 10 Déc - 14:39)
Bienvenuuuuuue parmi nous nyx ☾ la nuit s'évade. 1f618

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Re: nyx ☾ la nuit s'évade. - (Lun 10 Déc - 14:53)
J'adore le prénom. nyx ☾ la nuit s'évade. 613702535
Bienvenue et bon courage pour ta fiche. nyx ☾ la nuit s'évade. 2150563227
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Re: nyx ☾ la nuit s'évade. - (Lun 10 Déc - 15:04)
nyx, omg ce prénom de fou nyx ☾ la nuit s'évade. 1321790767
bienvenue parmi nous nyx ☾ la nuit s'évade. 2201629221
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Re: nyx ☾ la nuit s'évade. - (Lun 10 Déc - 15:09)
Rebienvenue parmi nous, le prénom et l'avatar, je valide grave. nyx ☾ la nuit s'évade. 843243092 Bon courage pour ta fiche nyx ☾ la nuit s'évade. 2150563227
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Re: nyx ☾ la nuit s'évade. - (Lun 10 Déc - 15:13)
Ce prénom nyx ☾ la nuit s'évade. 843243092
Rebienvenue parmi nous nyx ☾ la nuit s'évade. 613702535 bon courage pour ta fiche nyx ☾ la nuit s'évade. 2221190684
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Re: nyx ☾ la nuit s'évade. - (Lun 10 Déc - 15:17)
Re bienvenue parmi nous et bon rédaction pour ta fiche. nyx ☾ la nuit s'évade. 137138102 nyx ☾ la nuit s'évade. 3262432699 nyx ☾ la nuit s'évade. 2131989730

Et comme mes vdd je suis fan du prénom. nyx ☾ la nuit s'évade. 933693070
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Re: nyx ☾ la nuit s'évade. - (Lun 10 Déc - 15:20)
Elle est tellement belle nyx ☾ la nuit s'évade. 613702535
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Re: nyx ☾ la nuit s'évade. - (Lun 10 Déc - 16:07)
bon retour par ici nyx ☾ la nuit s'évade. 613702535 nyx ☾ la nuit s'évade. 613702535
j'adore ta plume nyx ☾ la nuit s'évade. 4135354924
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