just come as you are, when you leave you'll be changed

001. Né Thomas Ernest Wilson, Timmy pour les intimes, il a vu le jour à Wellington et il a été élevé par sa mère, Sara. Pas de père chez les Wilson, le brun n’en a jamais eu et il n’a jamais posé la question, n’a jamais demandé pourquoi et s’est contenté de sa mère qui a su l’aimer pour deux. Son père reste donc une énigme non résolue pour Timmy mais il s’en moque, il ne veut pas savoir, n’a pas besoin de regarder en arrière à ce point-là et puis… ce n’était pas comme s’il pouvait souffrir de la perte de quelque chose de complètement inconnu pas vrai ?
002. Grand casse-cou, c’est sa mère qui lui a transmis sa passion du sport et plus particulièrement du rugby. C’était un moyen comme un autre de l’occuper et quand il a été en âge de s’élancer sur un terrain, cela a été un peu comme une révélation. Ce n’est pas le seul sport qu’il pratique, on peut souvent apercevoir Timmy à la salle de gym ou dans les différents clubs que propose son université. Non, il n’est pas doué pour tous mais cela lui permet de se défouler et c’est ça le plus important.
003. Un esprit sain dans un corps sain, c’est un peu la maxime qui régit sa vie et le brun est donc un peu control freak quand il s’agit de son hygiène personnelle, question de logique selon lui. Il dort très exactement huit heures par jour, boit quotidiennement son litre d’eau, passe probablement trop de temps à essayer d’enseigner les valeurs du quinoa à ses proches… De même, il ne fume pas et ne boit pas, certains pourraient dire que ce n’est pas compatible avec la vie d’étudiant mais pour le moment le brun s’en sort bien. Il se rend quand même aux fêtes universitaires, ramène assez de thé pour tout le monde et part le plus tôt possible. Timmy prévoit juste de vivre très longtemps et de s’occuper de sa mère, sa femme, ses enfants et son chien bien entendu.
004. C’est Timmy, Tim-Tim si vous êtes d’humeur joueur, mais certainement pas Thomas. Le nom complet est réservé à sa mère et uniquement à cette dernière. Le surnom remonte à loin, depuis l’école maternelle où il avait déjà dû mal à prononcer son propre prénom et sa maitresse lui a trouvé une solution absolument parfaite. Il se présente en tant que tel depuis ses deux ans et ce avec le plus grand sérieux du monde, essuyant sans problème les critiques ou les blagues vaseuses à ce sujet.
005. L’opinion des autres importe peu et le brun sera le premier à le dire. Il fonctionne à l’instinct, aux tripes, il fait souvent ce qui lui plait quand ça lui plait, sans vraiment chercher d’élément logique … ou non. Cela lui a déjà causé quelques bleus et des côtes cassées mais rien qu’un petit détour à l’hôpital ne peut pas réparer. Le brun ne se voit pas invincible ou au dessus des lois et il n’est pas idiot pour autant, c’est juste que parfois, il faut foncer sans se poser de questions. Juste des fois. Une leçon inculquée par sa mère et qu’il n’a jamais oubliée.
006. Lui et sa mère sont proches. Très proches, tellement proches qu’il l’appelle Sara parfois et que les gens la prennent pour sa grande soeur, cela ne les a jamais vraiment dérangé et Timmy sait qu’il lui doit beaucoup. Que l’élever seule n’a pas dû être un tâche facile et parfois il se demande si elle aussi n’avait pas des rêves, des endroits qu’elle aurait voulu voir, des gens qu’elle aurait pu rencontrer… Cette ligne de pensées ne l’aide jamais en règle générale mais c’est bien pour ça qu’il se sent obligé de lui donner des nouvelles régulièrement, pour la rendre fière mais aussi pour la rassurer dans sa décision de le garder, lui.
007. La physique appliquée. C’est risible quand on lit l’intitulé de son major où quand Timmy se met à parler du sujet de sa thèse sur laquelle il planche déjà depuis six mois. On l’imagine mal dans des équations compliquées ou encore à effectuer des expériences minutieuses, avec des lunettes en plastique sur le visage. Il ne se l’explique pas non plus mais la physique l’a toujours fascinée et dans un sens toujours rassuré, alors il n’a pas vraiment hésiter en s’inscrivant à la fac, et encore moins en choisissant ses cours. Le métier de ses rêves se trouve dans le bureau de la NASA, mais ce n’est pas comme s’il le criait sur tous les toits.
008. Eli… Son ange de perfection. La fille de ses rêves …? Timmy ne sait plus. Il ne sait pas vraiment comment la blonde a fini par s’accrocher à son coeur, après plus d’un an de conversations innocentes, de silences trop longs, il a fini par ruiner leur amitié en l’invitant à dîner. Parce que c’est toujours comme ça que ça se passe pas vrai ? Il les imaginait avoir plein d’instants parfaits et avoir leur happy ending eux aussi. Sauf que dans la vraie vie il y a bien souvent une suite et cette relation qui dure les épuise tous les deux. Timmy a plus l’impression de déranger qu’autre chose, se sentant souvent comme un étranger face à celle qu’il dit aimer, qu’il dit pouvoir comprendre alors que non… Partir et tout laisser tomber ne semble pas être la bonne solution. Alors parfois les mots dépassent ses pensées, parfois elle le voit en colère, parfois il le fait juste pour la faire réagir et s’assurer qu’elle est bien… réelle.
009. Il se voit finir sa vie avec des cheveux blancs, assis au bord de mer. Oui, Timmy fonce, oui il est rêveur mais il fonce toujours vers quelque chose, il l’a toujours fait. Le brun se voit marié, avec quelques enfants, à profiter de ces derniers beaux jours dans une de ses maisons qu’on voit souvent dans les cartes postales, à boire de la limonade en bonne compagnie. Ce futur fictif le rassure toujours et il s’y raccroche pendant ces moments de doute, qui sont plus nombreux qu’on pourrait le penser.
010. Timmy est un grand fan de Beyoncé, encore un fait peu connu. Il l’a vue très exactement quatre fois en concert, connait la plupart de ses chansons par coeur et la plupart de ses playlist d’échauffement ne sont composées que de chansons de la célèbre chanteuse. Il ne sait pas si c’est juste de l’admiration pour quelqu’un de persévérant et déterminé ou un crush d’adolescent qui ne l’a jamais quitté … Le brun s'en moque et chante souvent à tue-tête... et continue d’économiser pour acheter sa prochaine place de concert.