azeem - kinda emotional, kinda emotionless

Je cherche :

amis (m/f) : l'genre de pote chez qui Azeem aurait pû squatter le temps qu'il se trouvait un appartement. Une bonne amitié, soit l'genre d'ami qui le canalise ou au contraire, quelqu'un qui l'pousse dans ses excès et dans ses conneries.



Anecdotes

1. Né dans une ville pommée en Angleterre, là où il fait gris, il a débarqué en Nouvelle Zélande à l’âge de 11 ans. Au début c’était compliqué. Il n’aimait rien, ne s’y plaisait pas, et au final, rien n’a vraiment changé. Azeem ne trouve toujours pas sa place.
2. Il a une mauvaise image de la paternité. Sûrement dû à la disparition soudaine de son père. Quand il parle de ce dernier, Az ne peut calmer sa haine qui l’anime. Boum boum boum. Ce sera l’bruit que fera ses poings contre son ventre gras quand il le reverra.
3. Quand il est avec sa mère, il parle uniquement arabe. Sa voix est plus douce quand il lui parle, son regard plus tendre. C’est sûrement la seule qui le canalise.
4. Azeem a mal tourné. Il ne sait pas comment, ni quand, ni pourquoi. Il a fait d’la peine à sa mère, sa reine, il la rendait honteuse lorsque les flics venaient l’chercher dans son petit quartier. Oui, il en a fait des conneries. Trafiques de voiture, trafiques de drogue. C’était bien au début, l’argent l’avait rendu aveugle. En plus d’être con Az, t’es un putain d’égoïste.
5. Et puis il s’est cassé. Il s’débrouillerait. Il a pris ses affaires dans un sac de sport, prit son argent sale et pouf, plus de Azeem pour venir faire du mal. Elle ne sera plus préoccupée, il viendra la voir, oui, obligé. Quand il sera plus propre, plus sage. Pour l’instant, il l’appelle, et des fois il s’gare devant chez elle juste pour l’apercevoir de loin lorsqu’elle rentre exténuée du taf.
6. Pour gagner de l’argent, il travaille dans un café. L’nombre de fois où il allait s’battre avec son patron juste pour un mot, une intonation, un geste. Mais le patron le garde, il n’sait pas pourquoi. Il veut p’tête lui venir en aide, l’aider à réparer c’qui est cassé. Malheureusement, l’argent qu’il gagne proprement ne peuvent pas tout payer : logement, vêtement et beuh. Alors il s’bat dans des caves, contre des billets. Parfois il s’prend pour un caïd, parfois pour une bête de cirque.
7. Les meufs, il s’en fout pas totalement. Plutôt sensible à leur regard lubrique, à leur corps. Mais il a peur Azeem, peur du trop plein de sentiment qu’il peut s’taper si son regard se pose trop longtemps sur l’une d’entre elle.
8. Il vit la nuit. Que ce soit pour sortir et boire avec des potes ou bien rester dans son petit studio à fumer sa beuh coupé au tabac bon marché devant un netflix cracké. De grosse cernes encerclent souvent ses yeux bruns, des pupilles esquintés par l’manque de sommeil, l’cannabis et l’manque de repère.
9. Az sourit rarement. Si c’n’est qu’avec ses potes ou avec sa mère. Dans son groupe, c’est à celui qui fera la plus grosse connerie. Au début, c’était un jeu, puis c’est devenu une habitude. Ils passent des soirées à fumer des clopes coupées au goudron, à boire du vin de super-marché. Zéro plan d’carrière, ils affrontent la vie.
10. Il croit en Dieu, ça le rassure de se dire que y’a quelqu’un qui veille sur lui d’temps en temps et qui l’voit faire ses conneries. Musulman, il s’contente de pas manger d’porc et d’aller à la mosquée une fois par semaine. Il a honte, quand il s’rend compte de c’qu’il fait. Parfois, il s’dit qu’il serait temps de se ranger, d’être un mec bien et de mener une vie saine. Mais Az est happer par l'train de vie qu'il mène actuellement.