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(r) ¦ midnight train. - (Mar 26 Déc - 16:33)
romeo schneider
feat. jack falahee

Nom schneider. un nom qu'on gueule. ça se crie bien assez fort. ça racle le palais. ça meurt dans la gorge. et c'est suffisant. pour rappeler le chien, pour ameuter les loups. pour résumer un homme, pour tuer son existence. Prénom(s) romeo, andrew. un nom de héros. pour le bâtard de la famille. le errant, la bête aux abois. comme si les rêves d'un autre pouvaient se calquer sur sa peau. seulement les destins. les yeux fermés et aveuglé par des coeurs percés. la mascarade d'une existence. Âge vingt-cinq ans. un enfant. pour son frère aîné, à jamais. pour les supérieurs, toujours. un enfant turbulent. boule de nerfs à fleur de peau. déjà trop vieux, en si peu de temps. gâcher sa vie en seulement quelques années. il est rouillé et usé. comme les vieillards, les souvenirs et l'amertume. avec cependant l'impossible rage des adolescents désespérés. Naissance un trente-et-un octobre, à wellington. un hôpital de banlieue, un soir monstrueux. au milieu des fantômes et des loups. la fin de l'hiver, la pluie battante. des cris à s'en époumoner. déjà trop tôt pour abandonner. déjà trop tard pour échapper. dans une ville qu'il n'a pu quitter que pour des ailleurs chaotiques. Nationalité néo-zélandais. coeur apatride, malgré tous les serments. agir pour des organisations, et perdre de vue ses convictions. une île en solitaire, un bout du monde. Origines allemandes, natives néo-zélandaises. du sang des racines, dans les veines. d'une terre qui pourtant ne lui parle pas. des héritages enterrés sous les poings d'un homme. lointaine ascendance européenne, d'origines dans le brouillard. sans importance. le terrain est stérile, et le passé boueux. Statut civil célibataire. solitaire, coeur de pierre. une carapace et des canines trop pointues. pas du genre. de celui à se poser, se marier, se rêver une vie à côté. un coeur brisé, des coups de silex pour s'assassiner sans aucune aide. il n'y a pas la foi. il n'y a pas l'envie. des semblants, des rumeurs. des mensonges et de la gueule. personne ne l'a touché. pas depuis lui. Orientation sexuelle toujours secrète. faire comme tout le monde. parler des femmes, de toutes celles qu'il a pu faire rêver. comme tous les hommes de son passé. les natures opprimées. se fondre dans une norme acquise comme réalité. quand elle n'est que contraire. les hommes qu'il déteste, les hommes qu'il haït. les hommes qu'il aime trop pour s'en sortir autrement. Occupation infirmier militaire au sein des casques bleus, mis à pied. parce qu'ils pouvaient lui payer des études, en échange d'un contrat. lui payer un avenir, en échange d'une vie. d'abord le pays, et puis les rangs internationaux. dépêché parmi ceux qui n'ont pas le droit d'attaquer. seulement ramasser les balles, panser les plaies. courir après la vie, refuser de faire danser les morts. rapatrié après la fin d'un monde. le souffle brûlant, les éclats de shrapnel. ses oreilles qui sifflent, encore. et sa tête trop lourde. Argent des trous dans les poches. ça n'a jamais été ça. la grande richesse et les embrasements. une ceinture serrée, un horizon de béton. il y a eu quelques primes. mais les soins s'attachent. vivre et ne rien dire. il y a toujours eu chez lui une façon de mépriser les affluents. son café est amer, son matelas à terre. il faut payer la morphine, sous le manteau. son frère qui l'embauche, au noir. pour l'occuper, le tenir à flots. se donner bonne conscience. ne pas le laisser se noyer. dans cette péniche qu'il habite, pour éviter les loyers. Groupe murphy's law. bête noire des malchances. il se bat, pourtant. il s'échine, toujours un peu plus fort. dans le pétrole, dans le sang. mais comme le bourdonnement dans son crâne, l'étouffement est devenu presque confortable. et quitte à se démener, autant le faire pour des causes perdues d'avance. The Fortune Teller rien. tout risquer, tout sacrifier. sans espoir de retour. c'est ça, l'amour. (©️ABΔИDON)
rebelle ∙ solitaire ∙ égoïste ∙ lunatique ∙ minutieux ∙ hyperactif ∙ instable ∙ sincère ∙ versatile ∙ noctambule ∙ sanguin ∙ entêté ∙ moqueur ∙ opprimé ∙ rétif ∙ méfiant ∙ pragmatique ∙ ingénieux ∙ attirant ∙ désinvolte ∙ intoxiqué ∙ déterminé ∙ idéaliste ∙ prolétaire ∙ hypocrite ∙ fragile ∙ biaisé ∙ labile ∙ dyslexique ∙ apatride ∙ manuel ∙ dédié ∙ révolté.

« UN TEL SURSAUT DE TOUS LES MUSCLES, C'EST FORCÉMENT LA REDDITION DE LA CHAIR. »

amazing grace. cadet d'une fratrie dichotomique, le goût de poussière d'une enfance à l'ombre. à l'ombre des mécaniques, au soleil des ports. à la brûlure des cigarettes que son père fumait coup sur coup. à la morsure des sourires absents de sa mère. partie trop tôt, pour laisser deux garçons sur les bras d'un incompétent. c'est l'aîné qui l'a élevé, à proprement parler. il est resté une haine sourde. de ces origines bafouées, de ces instants perdus. d'une enfance aux vêtements troués et aux injures puant l'alcool de seconde catégorie. ∙ work song. la peau qui frémit et les sens en éveil. du sang dans ses veines et des fourmis dans les jambes. il n'a jamais su trouver le temps. de se poser, de se calmer. trouble-fête de ces espaces clos qui cherchaient à lui inculquer l'impossible. son attention volatile et ses doigts pianotant. le regard vers l'extérieur, les yeux levés au ciel. il n'a jamais su réellement tenir en place. pas assez concentré pour réussir à déchiffrer certains mots. des tapes à l'arrière du crâne, des dents serrées. il s'est battu à contre-courant, pour finalement réussir à atteindre les études supérieures. faire quelque chose de ses mains, faire quelque chose de sa vie. et s'envoler, le plus loin possible. ∙ corbeau blanc. revenu d'entre les morts, avec le sifflement atténué des bombes qui refusent de tomber. en partie sourd, depuis l'accident. depuis les sursauts, la fin d'un temps. depuis le réveil, après ses cris indomptés. de celui qui devait sauver les autres, tombé à terre. la tempe rouge et le son absent. jugé incapable de retourner sur le terrain, maintenant. encore en convalescence, malgré les apparences. son flegme et son air serein. les cauchemars sont présents. une tension sous-jacente, qui dort entre ses reins. traumatisme qu'il se refuse d'assumer, qu'il refuse de laisser affleurer. qui le ronge sans qu'il ne le voit. dans la berceuse des anti-douleurs. il ne devrait plus se piquer, depuis des semaines. et pourtant, la morphine attend toujours dans une boîte en fer. l'aiguille et le calme de ses nerfs. ∙ bottom of the river. il n'a jamais su assumer. il n'a jamais su accepter. regarder les garçons passer. la nuque ployée et la mine basse. s'habituer aux mensonges trop communs. d'un monde restreint incapable d'accepter une telle éventualité. être un homme, agir comme tel. ne pas pleurer, toujours se battre. aimer les femmes, jouer au plus fort. et cracher sur la tombe d'un géniteur qui fait encore frémir son échine. des idées ancrées trop profondément. dans sa tête, dans son coeur. le dégoût de soi-même, le secret de certaines amours. de celles qu'il n'a pas pu répéter. les seules et les uniques. et alors, être le détestable. le pire, de celui qui blesse les semblables. rejeter la faute sur d'autres, et puis tendre la joue. pour le coup de poing, pour le coup de foudre. pour l'absolution d'une existence en dents de scie. ∙ el condor pasa. toujours rêveur, toujours rêvé. de refaire le monde, de s'extirper de ces carcans. de montrer une vérité, de servir à quelque chose. il a fait payer sa formation de son sang, avec des justifications hésitantes. partir pour ne pas être le seul fou dans les rangs. pour raisonner des aveugles et des sourds. pour prouver ses idées, pour revenir les yeux ouverts. avec une vérité un peu plus implacable que les autres. s'en aller loin, pour laisser le passé derrière. quitte à blesser les autres, quitte à se brûler les ailes. s'affranchir de l'esclavage d'une vie qui pourtant l'a rattrapé. retour au point de départ. dans un bateau qu'il tente de sauver. qu'il a tant détesté. le faire sien, pour la justice des oubliés. ∙ my boy builds coffins. violence internalisée, de ces élans qui rongent son échine et le font se mordre la langue. jouer des poings quand les mots manquent. crier des insultes, s'emporter pour peu de choses. chercher la mort, le menton haut. qu'on le rende vivant. il a pris de mauvaises habitudes. boire pour se donner une raison, une excuse. et puis jouer aux caïds, pour mieux manger la poussière. pour sentir à nouveau des choses arriver en lui. se mettre en danger, le plus vite possible. réputation qui lui colle aux pieds, qui s'accroche à son dos. il s'y est fait, s'y est fondu. petite frappe devenue marionnette dégingandée. ∙  paint it black. son coeur en friche, son corps à l'abandon. quatre années que personne n'a réussi à percer l'armure, à faire tomber les défenses. il joue au plus beau, avant de fuir un peu plus vite que les autres. la peur de leurs mains trop douces. la solitude en toile de fond. de ces compagnes seules qu'il peut tolérer. il y a eu celui qui l'a rendu homme et heureux, sans qu'il puisse l'accepter. dans le secret de leurs instants, de leur âge trop tendre. du passé et de vieilles idées. il voudrait y croire. que ce n'était qu'une histoire. des enfantillages, des choses sans importance. il refusait déjà. d'être en couple, d'être quelque chose. la simple possibilité d'une autre réalité. pourtant il reste une tristesse. trop vieille, trop confortable. de ne pouvoir rien faire d'autre, après cela. sinon se laisser voguer et se refuser un avenir. sans en vouloir la peine. sans en valoir la peine.

a perdu sa mère d'un cancer du sein quand il avait onze ans ∙ adore jouer au poker ∙ a longtemps souffert de son hyperactivité ∙ boit son café noir ∙ n'est pas allé aux funérailles de son père ∙ ne fume que des roulées ∙ a perdu soixante-dix pour cent d'audition à l'oreille droite ∙ devient violent avec l'alcool ∙ n'arrive pas à arrêter la morphine ∙ déteste qu'on le touche sans préavis ∙ souffre du contre-coup de son traumatisme crânien ∙ ne supporte plus les grands fracas sonores ∙ travaille au noir dans un restaurant ∙ a grandi avec l'idée qu'un homme ne devait pas pleurer ∙ préfère les plats salés ∙ a été malmené à cause de ses attirances durant sa jeunesse ∙ refuse désormais de chanter l'hymne national ∙ a des origines maoris par sa mère ∙ connaît quelques bribes d'arabe ∙ n'aime pas danser ∙ paraît arrogant comme défense.

Pseudo/Prénom les draps bleus, valou, kesstuveux  :samuel:  Âge dix-neuf ans, pas toutes mes dents  :elias:  Pays frônce, j'ai pas bougé  :samuel: Connexion plus souvent que ces derniers mois, au moins j'essaie de passer checker tous les jours  (r) ¦ midnight train. 1348864476  Où as-tu connu le forum? ça va bientôt faire un an que je m'encroute ici, pas peu fière  :zoella:  Personnage inventé. Dernière bafouille redevenez mes amis, les gens. (je fais toujours des pâtes  (r) ¦ midnight train. 4079941090 )
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Re: (r) ¦ midnight train. - (Mar 26 Déc - 16:33)


« MÊME LES LÂCHES PEUVENT SERVIR LA RÉVOLUTION. IL SUFFIT DE TROUVER LEUR PLACE. »

Romeo.

Ta gueule, qu'il dit.
Ferme ta gueule, qu'il crie.

Ça résonne partout, dans toute la maison, dans tout le quartier. Dans la tête, dans les côtes. Comme le bruit des portes qui claquent. C'est du vent créé par les coups de sang. Ça fait trembler les murs sur son passage, et ça fait trembler les souvenirs d'une mère. Il est loin, l'enfant. Il se débat et s'échine, tout au fond. Reviens ici tout de suite, il l'entend. Sa voix déchirée par l'alcool bon marché et les cigarettes fumées par paquets. Il est grand, trop grand. Il sait jouer des poings, il lui a appris enfant. Ne pas se laisser faire. Il n'a jamais écouté. Ça n'a jamais suivi. Une autre voix se rajoute dans son sillage. Elle a de la peine. Il lui adresse une note majeure, dans son dos. Ça ne sert à rien de se retourner. Sa lèvre est enflée. Son coeur enragé et ses dents serrées. Ça crie son prénom, ça supplie sur les mauvais tons.

Romeo, reste ici.

Il y a du bleu sous ses yeux et du rouge à sa bouche. Et personne ne doit savoir. Ni pourquoi, ni comment. Ni qu'il a essayé de l'embrasser. Ni qu'il s'est défendu d'être ce qu'il était. Qu'il s'est mis à cracher à son tour. Mais qu'il n'a jamais été le plus fort.

Personne ne doit savoir.
Que ce sont des larmes, dans ses yeux.

Que les garçons ne pleurent peut-être pas.
Mais que les hommes, eux, versent des torrents.

∙ ∙ ∙ ∙ ∙

Schneider !

Il crie. Il gueule.
Toutes ses forces et tout ses poumons.

Le bruit est terrifiant. Son absence d'autant plus. Une note sourde, qui vrille les tempes. Qui brise les os. Celle produite par ses cordes vocales, aveugle au danger. Celle produite par ses tympans trahis. Du sang sous le casque. Du sang dans les cheveux. Coupés trop courts. Pour s'intégrer. Et son corps lutte et se débat. Pour se démettre, pour se défaire. Un trou béant dans la carapace de la terre. De la chaleur, la peau qui brûle. Les images aussi. C'est peut-être l'air. Celui qui n'est plus respirable. Celui qu'il happe à grands hurlements. Ses mains s'accrochent. À des bras, à d'autres doigts.

Schneider ! Regarde-moi !

Il aimerait fermer les yeux. La nuque comme une enclume. Tous ses réflexes morts dans l'instant. Il sait. Soigner les autres. Gérer les situations de crises. Mais pas celle-là. Les lèvres bougent sans qu'il n'entende leur message. De la peur dans les prunelles. Le coeur à la dérive. Un liquide chaud, dans le creux de son cou. Des battements de cils. Des battements de sang.

C'est trop de bruit et trop de silence à la fois.
Des frissons à fleur de peau.

Il fait si froid, dans les brasiers du monde.

∙ ∙ ∙ ∙ ∙

Romy ?

Tais-toi, je t'en supplie.
C'est un souffle, un murmure.

Il y a les dents de scie. Et les larmes invisibles des sous-marins. Il n'y a pas de bons requins. Un sourire de travers. Les canines, les molaires. Prêt à mordre, pour mieux fuir. Dans un reniflement succinct. Les doigts nerveux. Rallumer sa cigarette. Souffler la fumée dans les étoiles. La nuit froide. Le clapotis, les cliquetis. Les bruits du port. Il pourrait encore effleurer son souvenir. Cette nuit passée à courir. La péniche en désuétude. Les planches de bois, le cadenas cassé. La poussière et l'odeur du sel et des moisissures. Le plancher vermoulu, et la lueur de la lune sur les vagues. Là où on ne les cherchera pas. Là où on ne les trouvera pas.

Romy...

Il déteste ce surnom. Ce souvenir. Tous les autres. Comme leurs courbes, comme leurs corps. Sentir ces mains sur le sien. Un soupir. C'est impossible. C'est impensable. Et pourtant. Ça sent le vernis récent, ça sent la cigarette et l'écume. Et son ombre, dans son dos. Un autre, une autre vie. Un autre monde. Un autre temps. Dont il ne s'est pas tiré. Malgré tout. Malgré les insultes. Malgré les cris. Malgré les coups assénés à son ego. Lente déglutition. Une morsure en interne.

Quatre ans, déjà. Que son corps est en friche.
Quatre ans d'hiver dans les vallées de ses reins.

Les ruines d'un autre homme.
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Avery Thompson
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Re: (r) ¦ midnight train. - (Mar 26 Déc - 16:45)
il a l'air intéressant ce petit romeo (r) ¦ midnight train. 1646603530
(re)bienvenue à la maison (r) ¦ midnight train. 3838048998 (r) ¦ midnight train. 2150563227
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Re: (r) ¦ midnight train. - (Mar 26 Déc - 16:54)
merci bien (r) ¦ midnight train. 4125275393 (r) ¦ midnight train. 4125275393 (r) ¦ midnight train. 4125275393

faudra qu'on s'trouve un lien, monsieur est trouble-fête et mérite de s'faire jeter des bouges dans lesquels il s'invite (r) ¦ midnight train. 1915028772 (r) ¦ midnight train. 1915028772
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Re: (r) ¦ midnight train. - (Mar 26 Déc - 16:56)
re-bienvenue et bon courage pour ta fiche! (r) ¦ midnight train. 2150563227
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Re: (r) ¦ midnight train. - (Mar 26 Déc - 16:56)
you def need a sex ed teacher :samuel: :samuel: :samuel:
welcome back lil gay (r) ¦ midnight train. 4125275393 (r) ¦ midnight train. 1318934201.
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Re: (r) ¦ midnight train. - (Mar 26 Déc - 16:57)
rebienvenue par ici. (r) ¦ midnight train. 2227089788 (r) ¦ midnight train. 2227089788
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Re: (r) ¦ midnight train. - (Mar 26 Déc - 16:59)
merci vous trois (r) ¦ midnight train. 4125275393 (r) ¦ midnight train. 4125275393 (r) ¦ midnight train. 4125275393

rhea, i don't need sex ed, i need painkillers and a more tolerant circle (r) ¦ midnight train. 1915028772
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Re: (r) ¦ midnight train. - (Mar 26 Déc - 17:00)
(re)bienvenue à la maison (r) ¦ midnight train. 180640823 (r) ¦ midnight train. 2150563227
il faudra qu'on discutaille liens (r) ¦ midnight train. 2499787472
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Re: (r) ¦ midnight train. - (Mar 26 Déc - 17:07)
gosh, le personnage a l'air génial (r) ¦ midnight train. 4135354924
rebienvenue (r) ¦ midnight train. 107302656
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