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(fb) lay it on me + nina

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(fb) lay it on me + nina - (Mar 24 Oct - 12:26)

it is the time you have wasted for your rose that makes your rose so important. La surface de l’eau n’était jamais absolue. Simple, limpide - mon reflet ondulait à la surface de l’azur brésilien. Mon esprit était lassé des voyages. Parfois, je regrettais mes retours, plus que les départs. Ma vie était la-bas, dans l’ailleurs, loin des rires de Marco et des serments politiques du parti démocratique. Je haussais les épaules vers la lune. Ses lumières envahissait mon coeur. J’étais né sur ces terres de sables et d’or. Puis j’avais décidé de prendre un envol forcé. J’aimais le pays. Je ne m’aimais ici. C’était étrange, cette comédie humaine. Il y avait une myriade de couleurs autour de la villa, des parfums boisés et fleuris, les silhouettes de ma famille. Pourtant, mes pensées résonnaient à Wellington. Je songeais aux cours, à l’université et aux promesses d’un avenir incertain. C’était ça, mon rêve. Une éternité de flou. Une éternité à ne pas savoir la direction. A ne pas être responsable des autres. J’avais pris la fuite trop tôt, maintenant, je ne trouvais plus de place dans ma maison. Je souris en me penchant vers le rivage. Mes pieds dansaient dans les ondulations chlorées mais je ne bougeais pas. Il y avait un temps pour plonger. Un autre pour effleurer. Comme cet instant lors du diner, où ma main avait touché le poignet de Nina. Avait-elle ressenti l’électricité dans ses veines? Son sourire m’avait transpercé. Son sourire m’avait accompagné, dehors, sous le vent et les chants des criquets. Je continuais à enchaînait les mouvements. Je me laissais déjà de ma posture. Je posais les coudes sur mes genoux en inspirant les vapeurs de ma cigarette. Le silence rongeait mes yeux. J’étais aveuglé par l’obscurité, par les ondoiement de ses hanches de l’autre côté des jardins. Son regard s’accrochait à mes joues, roulant jusqu’à ma bouche. Je lui dis signe de me rejoindre. Stupide tentation. Elle avait trop grandi, la petite. Nina s’approchait. Mes défenses tremblaient. Elle s’assit et je la bordais d’une étreinte amicale. Sans l’effet de l’alcool, il était difficile de trouver une excuse, alors j’agissais comme un frère - un visage qu’elle avait connu toute sa vie. «Reste pas avec les vieux. Mon père est bien lancé sur le sujet de la crise économique. Le mec vient d’acheter un Yatch. » Raillai-je en agitant mon mégot vers l’assemblée familiale. Ils s’étaient attroupés dans l’allée pour continuer leur marche nocturne sur les lisières de la plage. J’entendais déjà les vagues. J’imaginais les conversations et les complicités. «Rassure-moi, tu as déjà fini le lycée? » Je me moquais, soulignant la différence d’âge comme un rappel constant de mon ignominie - comme un frein à toutes mes envies. Mais quand je la touchais, ma conscience vacillait, mon estomac se tordait. Le sentiment commençait là, entre les plis de sa peau argentée. Elle était tellement belle. J’en perdais la tête. «Tu sens la mer.» Son odeur ravivait mes souvenirs. Elle était ma mélancolie, mon mal du pays. Je ressentais le manque d’une vie que je n’avais jamais vécu. La réalité devenait subjective à ses côtés. Nina représentait quelque chose, une succession infinie d’étapes inatteignables. C’était sans espoir.
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