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à propos, je t'aimais (ethel)

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à propos, je t'aimais (ethel) - (Mer 9 Aoû - 22:54)

Ethel Rosaisela Prado
feat. Karla Souza

Nom Elle porte le nom de Prado, nom dont la renommée n'est plus à faire en Amérique. Nom de son père, même si elle porte également le nom de son époux, chose qu'elle évite généralement d'évoquer. Prénom(s) Sa mère a choisi pour l'aînée de ses filles, le doux prénom d'Ethel, profondément marquée par Agatha Christie, sans doute. Son second prénom est Rosaisela, reflétant avec fierté ses origines mexicaines. Âge Elle a atteint le stade des fameux trente ans l'année dernière, et elle approche, tranquillement, des trente-et-un. Naissance Elle est née le 12 septembre 1986, à Monterey, aux Etats-Unis. Nationalité Ethel a la double-nationalité. En effet, son père, mexicain, est allé vivre aux Etats-Unis durant ses jeunes années ; il y a rencontré et épousé une américaine, mère d'Ethel et de sa soeur. Origines Ayant hérité d'une double-nationalité par ses parents, Ethel est originaire du Mexique et des Etats-Unis ; il paraîtrait également, qu'elle a de lointains ancêtres espagnols, du côté de sa mère. Statut civil Elle est célibataire, Ethel, s'attachant parfois pour une nuit, parfois plus, selon ses envies. Elle enchaîne les histoires courtes, et quelques fois les plus sérieuses, elle ne cherche pas particulièrement à être en couple, mais l'idée de l'être, ne la rebute pas. Officieusement, elle est mariée, Ethel, depuis ses dix-sept ans. Mais elle a fui, la brune, parce que faut croire, qu'elle était pas prête, que c'était pas ce qu'elle voulait. Orientation sexuelle Ethel, elle a toujours considéré qu'elle ne pouvait pas se mettre dans une case pour toujours. Mais s'il faut mettre un mot sur ses préférences, alors Ethel, elle est plutôt hétérosexuelle. Occupation Enfant, elle rêvait de mettre des étoiles dans les yeux des gens, s’imaginant artificier, chamboulée dès son plus jeune âge dès qu’elle assistait à un feu d’artifice. Mais ce n’était qu’un de ces rêves naïfs, irréalisables, comme un enfant en a des milliers ; surtout, elle s’est rendue compte, Ethel, qu’elle n’avait vraiment pas les compétences pour un tel métier – et son père s’est fait une joie, de le lui prouver. Désormais, la jeune femme est chef de publicité ; au lieu d’éveiller l’émotion dans le cœur des gens, elle éveille seulement l’envie d’acheter, acheter, toujours acheter. Faut bien qu’elle mange, la pauvre. Argent Elle gagne plutôt bien sa vie, Ethel, alors sa situation est aisée ; même si faut dire, que l'aide de papa y est pour beaucoup, à l'origine. Groupe Control Freaks. The Fortune Teller prête à prendre des risques, aucune limite à propos, je t'aimais (ethel) 4203373176

❇️ ❇️ ❇️

dynamique ≈ indépendante ≈ sociable ≈ cultivée ≈ convaincante ≈ travailleuse ≈ ambitieuse ≈ charismatique ≈ obstinée ≈ envieuse ≈ lunatique ≈ maniaque ≈ leader ≈ patiente ≈ observatrice ≈ persévérante ≈ ponctuelle ≈ sûre d'elle ≈ trop insouciante, avec son mode de vie ≈ cynique ≈ indomptable ≈ joueuse, manipulatrice ≈ attachante et attentionnée, malgré elle ≈ susceptible ≈ très égoïste par moments ≈ stratège ≈ sensible mais le cache ≈ révoltée ≈ arriviste ≈ entreprenante ≈ minutieuse ≈ un tantinet autoritaire.

I got guns in my head and they won't go

Ethel, elle s'intéresse à des tonnes de choses – en art, surtout. Elle pourrait s'extasier pendant des heures devant un tableau de Dalí, Frida Kahlo ou Cy Twombly. ≈ Au début du lycée, elle est allée passer un an en Nouvelle-Zélande, un peu comme un échange, mais séjournant chez sa tante, qui y vivait depuis quelques temps. ≈ Elle a la double-nationalité, Ethel, par son père mexicain et sa mère américaine. Elle parle donc couramment l'anglais et l'espagnol, depuis son plus jeune âge, et est très fière de ses deux cultures. ≈ Elle a une petite soeur, Ethel, bien plus jeune qu'elle ; mais ça ne les a jamais empêchées d'être proches. Sa petite soeur, c'est bien l'une des rares personnes, avec lesquelles elle se montre protectrice, Ethel. Maintenant, elle la voit très rarement, sa petite soeur, puisqu'elle vit toujours aux Etats-Unis, mais elles communiquent énormément, par tous les moyens possibles. ≈ Ethel, elle se veut indépendante, et ce, depuis toujours. Elle veut pas avoir besoin des autres, encore moins des hommes. Alors elle sait se débrouiller seule ; elle a appris à résoudre ses problèmes mineurs de tuyauterie ou de voiture. Pourtant, elle a beau clamer haut et fort depuis son adolescence, ses envies d’indépendance, c’est son père, qui paye intégralement sa villa en bord de mer. ≈ Quand elle avait seize ans, elle est tombée follement amoureuse, Ethel. Ils s'aimaient, ils y croyaient, et sur un coup de tête, l'année suivante, ils se sont mariés, dans le dos de leurs parents, mécontents. C'était fou, imprévu, improvisé, mais ils s'aimaient, et ils y croyaient. ≈ Et puis Ethel, elle est tombée enceinte. Elle est tombée enceinte, et ça lui a remis les pendules à l'heure ; c'était trop tôt, elle était pas prête, et sa vie, elle commençait tout juste. Alors elle a avorté, et elle a fui, elle s'en est allée, sans prévenir, jamais, celui qu'elle aimait. ≈ Elle a décidé alors, de retourner en Nouvelle-Zélande, pour y faire des études – fortement encouragée par son père, qui le lui avait suggéré, prêt à tout pour éloigner sa fille de celui qu'elle aimait. Et depuis, elle y est restée. ≈ Ethel, elle griffonne, dès qu’elle a un bout de papier sous la main. Elle est douée en art, Ethel ; elle aime autant dessiner au crayon à papier ou au fusain, qu’elle aime peindre. Surtout, elle est vraiment douée pour l’aquarelle, parce qu’elle est minutieuse, appliquée, et patiente. Mais elle préfère l’acrylique, Ethel, parce que c’est plus vif, plus violent, plus sauvage ; parce qu’elle aime mélanger les couleurs, pour retrouver une teinte, pendant des heures. Alors elle aime pas seulement admirer des œuvres d’art, Ethel, elle aime aussi la pratique, vieille passion née durant son enfance. Fut un temps, elle rêvait même d’en faire son métier. Mais son père, il lui a fait comprendre, qu’elle pouvait faire mieux que ça, qu’elle était trop bien, pour ça. Alors elle a pas touché aux fusains ou à la peinture, depuis longtemps. Ça lui manque, par moments. ≈ Elle a pas un mode de vie très sain, Ethel. Elle fume, beaucoup ; elle boit, pas mal. Elle couche, aussi – adepte des coups d’un soir. Souvent, c’est elle qui les aborde, parce qu’elle veut bousculer les codes, peut-être, ou se montrer forte, elle sait pas trop. Parfois on l’aborde, mais elle dit pas non, elle sait faire des exceptions. Ça dépend des jours, ça dépend de ses humeurs. Des fois, elle s’en fout, elle veut seulement se changer les idées. Ethel, c'est la connasse qui jette les hommes quand ils ne l'intéressent plus, la connasse qui se barre tôt le matin, sans prévenir. ≈ La vie l'a brisée – à moins que ce ne soit ses décisions passées. En réalité, elle ne se remet pas, Ethel, de son avortement, même plus de dix ans plus tard. Surtout, y'a son ex, toujours quelque part dans sa tête, parce qu'Ethel, elle est toujours mariée avec lui. Elle ne ressent plus rien, mais y'a peut-être un peu encore en elle, cette impression que c'est pas terminé, parce qu'elle a jamais osé le revoir, toute lâche qu'elle est, et surtout, parce qu'aucun des deux, n'a jamais, demandé le divorce. ≈ Ethel, elle a beau se croire indépendante, son père a toujours eu une forte emprise sur elle, influençant bien trop ses choix. Pourtant, avec tous les autres, elle est indomptable, la brune, c'est elle qui a le contrôle. Mais son père, il s'est toujours beaucoup trop immiscé dans sa vie, comme il le fait désormais, dans la vie de sa soeur – et ça, elle compte pas le laisser faire, Ethel. ≈ Elle a voyagé beaucoup, depuis son enfance, grâce à la bonne situation de sa famille. Elle connaît notamment très bien la France et l'Italie, et elle en connaît un rayon, au sujet de l'art, dans ces deux pays. ≈ Elle ne se croit pas douée, avec les enfants. Elle s'est toujours dit, qu'elle n'était pas faite pour être mère – ou peut-être qu'elle a seulement tenté de s'en convaincre, après son avortement. Les enfants, ça l'effraie, parce que ça lui est inconnu. Pourtant, derrière ses faux airs de femme confiante, indépendante, qui n'a besoin de personne, y'a la Ethel sensible, qui a encore beaucoup à donner, à qui voudrait bien l'accepter. ≈ Elle aime lire, Ethel, seulement elle ne prend pas tellement le temps de le faire. ≈ Entre deux coups d'un soir, elle a vécu des histoires plus sérieuses, Ethel. Une fois notamment, elle est sortie avec un homme marié, qui s'est bien passé de le lui dire, et quand elle l'a su, ça lui a fait mal, Ethel. Cette fois-là, elle a vraiment compris, ce qu'elle avait fait subir, à celui qu'elle a épousé. Sauf qu'elle, elle est partie sans prévenir, avec en guise d'excuses une simple lettre, et qu'ils ne se sont jamais plus, parlé en face. ≈ Féministe engagée, elle milite ouvertement pour les droits des femmes. Elle apporte également sa contribution à diverses fondations, avec d'importants dons. ≈ Elle est passée à autre chose, depuis longtemps elle a presque oublié son ex. Pourtant, ça a été long, et dur, parce qu'elle l'aimait, vraiment. ≈ C'est pas forcément facile, de devenir son ami, à Ethel, parce qu'elle ne se confie pas énormément. C'est pas facile non plus, de le rester, parce que parfois elle a besoin d'être seule, parce qu'elle ne parle pas de ses problèmes aisément. ≈ Elle n'était pas comme ça, avant, Ethel. Ce qu'elle a vécu, l'a changée. Maintenant, elle fout sa vie en l'air, elle se bousille la santé, elle fait n'importe quoi, parce qu'elle cherche seulement à se sentir en vie. ≈ Elle voue un culte à de grandes artistes, telles que Camille Claudel ou Frida Kahlo. Elles l'impressionnent, depuis toujours. ≈ Elle vit seule, Ethel, dans sa grande villa, payée intégralement par son père. Elle l'aime, cette villa, mais elle est trop grande pour elle, trop vide, trop silencieuse. Des fois, elle se dit, qu'elle serait sans doute mieux, dans un petit appartement – peut-être qu'alors, la solitude lui pèserait moins. ≈ Elle a une quantité incroyable de livres d'art chez elle. ≈ Fut un temps, elle aimait rester en bonne forme physique, pratiquant un sport régulièrement. Mais depuis quelques temps, elle s'est relâchée, Ethel.

Pseudo/Prénom cocktailyne, Madalen (et je bataille toujours pour qu'on l'écrive correctement, c’est un combat quotidien, sisi). Âge dix-huit ans, même si j'en paraîs seize, l'autre jour on m'a retiré le verre à vin au restaurant, j'étais vexée à propos, je t'aimais (ethel) 3810423794 à propos, je t'aimais (ethel) 1495380682 Pays j'suis française et fière de l'être à propos, je t'aimais (ethel) 3810423794 et j'ai pas d'accent, même si je vis en Beauce (que personne connaît mais c'est pas grave, j'vous en veux vraiment pas, vous loupez pas grand-chose)à propos, je t'aimais (ethel) 3011701618 mais j'vais bientôt bouger alors j'vais peut-être prendre un accent, who knows à propos, je t'aimais (ethel) 1321790767 Connexion tous les jours, soyons honnêtes à propos, je t'aimais (ethel) 3782170742 Où as-tu connu le forum? par la jolie Camryn, y'a quelques mois de ça à propos, je t'aimais (ethel) 3011701618 à propos, je t'aimais (ethel) 107302656 Personnage inventé Dernière bafouille @Elsa Eades elle donne des avis trop directs pour les pseudos, elle a cassé mes délires et souillé des prénoms que je trouvais jolis à propos, je t'aimais (ethel) 3810423794 (en plus j'suis sûre elle va trouver moyen de dire un truc sur le palmier sur l'avatar). Sinon love love sur vous, love u all à propos, je t'aimais (ethel) 107302656 (même si vous aimez pas Karla la queen)
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Re: à propos, je t'aimais (ethel) - (Mer 9 Aoû - 22:55)


I'm dancing with my demons, I'm hanging off the edge

I'M BORN TO RUN
Elle a les yeux brillants, les cheveux décoiffés. L’odeur forte de la peinture, à plein nez. Le visage et les mains, noirs de fusain. Elle ressent l’excitation jusqu’au plus profond d’elle. Elle se sent bien, elle se sent vivante. Elle se sent elle-même, elle fait ce qu’elle aime. Elle est elle-même, elle est ce qu’elle aime. Elle est juste, elle, Ethel. Passionnée d’art, elle n’en a jamais marre. Chaque nouvelle idée est une découverte, un voyage. Elle ne vit que pour ça, elle ne s’en lasse pas. Elle voudrait ne faire que ça, tout le temps, mais elle ne peut pas. Elle aime l’art, Ethel. Ses sources d’inspirations sont multiples, infinies. Ses mentors sont nombreux, éternels. Elle a grandi avec Arcimboldo, elle a appris avec Cézanne, elle s’est perfectionnée avec Van Gogh, elle s’est instruite avec Picasso. Elle s’est intéressée aux plus grands maîtres, comme aux moins célèbres, ne délaissant aucun, jamais. Ça fait des années, qu’elle griffonne, qu’elle hachure, qu’elle gribouille, qu’elle dessine parfois. Des années qu’elle apprend les diverses méthodes artistiques. Elle s’est essayée à tous les genres, Ethel : poterie, collage, peinture, dessin, terre, pochoir, aquarelle. Elle a tenté la nature morte, la perspective, les paysages, l’insensé, l’improvisé. Ce qu’elle préfère, Ethel, c’est quand ça explose ; quand elle peut jeter la peinture contre une feuille, une toile, sans but, sans réfléchir, seulement sous le coup de l’impulsion. Ce qu’elle préfère, Ethel, c’est pouvoir se défouler, se foutre de la peinture sur les mains, parce qu’elle n’a, jamais, peur de se salir, en art. Parce que l’art, ça mérite qu’on se donne entier, selon elle, parce que l’art, ça demande de l’investissement, parce que l’art, c’est tout. Elle voudrait ne faire que ça, toujours, Ethel. « Qu’est-ce que t’en penses ? » Elle a les yeux brillants, les cheveux décoiffés. L’odeur forte de la peinture, à plein nez. Le visage et les mains, noirs de fusain. Mais elle sourit, la jeune fille de treize ans. Elle sourit, même s’il ne sourit pas. Il la regarde, de haut en bas. Il regarde son tablier blanc qui ne l’est plus tellement, tâché d’innombrables couleurs. Il regarde ses cheveux en bataille, son grand sourire. Ses mains, son visage. Elle cherche une quelconque approbation paternelle, mais il affiche une moue désapprobatrice. Finalement, il se tourne vers son œuvre, sans se défaire de son air sceptique. « Tu devrais retourner travailler ton français, Ethel. » il lui dit, sans répondre à sa question. Elle se débrouille bien, Ethel, et le pire, c’est qu’il le sait – l’art, c’est son truc. Mais c’est pas avec ça qu’elle pourra gagner sa vie ; surtout, il a de plus grandes ambitions, pour elle. Comme elle en a pour elle, Ethel. Y’a pas que ça, qui l’intéresse. Alors peu à peu, elle a laissé tomber l’art, ou plutôt, la pratique. Peu à peu, elle a laissé tomber sa passion, parce que de toute façon, elle n’était sans doute pas si douée. Elle a laissé tomber, elle a cédé, elle a laissé son père diriger, décider. Et il a fini, par gagner. Elle ne dessine plus, Ethel. Elle ne peint plus, ne fait plus d’aquarelle.

NOT GOING HOME
Voyager, ça l’intéressait. Découvrir le monde, découvrir de nouvelles cultures. Alors à seulement quinze ans, elle s’est envolée, Ethel. Elle avait une tante, qui depuis plusieurs années, vivait en Nouvelle-Zélande. Elle avait son père, qui lui disait que ce serait une bonne expérience. Elle avait sa mère, toujours d’accord avec son père. Et elle, aussi, d’accord, pour une fois. Son père, à Ethel, il a toujours eu une forte influence sur sa vie – sur ses choix. Elle a toujours senti, qu’il la contrôlait – combien même, elle ripostait, se révoltait. Il a toujours eu les bons arguments, son père. Peu à peu, elle s’est faite à l’idée, qu’il avait raison. Elle est partie, en Nouvelle-Zélande, parce qu’elle aussi, elle en avait envie. Elle y est partie, et elle y a vécu, les plus beaux mois, peut-être, de sa vie. Elle s’y est liée, elle s’y est fait des amis. Et puis elle est rentrée. Des paysages, des souvenirs, plein la tête. Des amis, plein le cœur. Une certitude – elle reviendrait. Elle s’est sentie triste, au début, peinant à oublier les mois qu’elle venait de vivre. Elle a repris le lycée, Ethel, recommencé son année, sans grand enthousiasme. Elle pouvait au moins se vanter, d’avoir fait quelque chose de sa vie, à seulement seize ans. Surtout, elle en est ressortie grandie, Ethel. Grandie, plus mature. Changée. Ça lui a fait du bien – surtout, ça lui a encore plus donné soif de découvertes et d’aventures. Alors, oui, elle avait cette certitude. Elle y retournerait, un jour. Seulement, elle n’imaginait pas alors, ce qui la pousserait, à y retourner.

IT'S ENOUGH TO BE YOUNG & IN LOVE
C’était imprévisible, inattendu. C’était un beau matin de septembre, qu’elle s’en était rendue compte, Ethel. Elle aimait. Elle avait cru aimer, quelques fois – elle avait aimé, sans doute. Mais peut-être pas avec autant de force, peut-être pas avec autant d’intensité. Ce n’était pas pareil, et pourtant ça l’était ; c’était différent, mais pas assez pour qu’elle ne comprenne pas, ce que c’était. Elle aimait. Pour de vrai. Elle aimait, elle le savait, et mieux encore : c’était réciproque. Elle l’aimait, et il l’aimait en retour. Il rendait sa vie plus belle, il lui donnait une raison de se lever le matin, il était sa raison de se lever le matin – sa raison de vivre. Il la faisait sourire, rire, et toutes ces choses normales qui incombaient à l’amour. Elle aimait, vraiment. Elle était lumineuse, de bonne humeur. Ce n’était pas parfait, mais c’était sérieux, et ça fonctionnait. Ils ont resté un an ensemble, avant de franchir le pas, celui qu’on ne franchissait normalement pas, à cet âge-là. Ils se sont mariés, à l’insu de leurs parents. Le père d’Ethel, il l’aimait pas, son petit-ami. Peut-être qu’il avait beaucoup d’influence sur la vie de sa fille, mais il n’en avait pas assez sur ses histoires de cœur ; et de toute manière, c’était bien quelque chose qu’il respectait, quelque chose dont il ne voulait pas se mettre en travers. Alors il les avait laissés tranquille, parce qu’il n’était pas tyrannique et sans cœur. Alors ils avaient vécu leur histoire ; seulement, il n’avait pas pensé, qu’ils iraient aussi loin. Plus tard, ils diraient simplement que ça leur était venu naturellement, quoiqu’un peu sur un coup de tête, mais qu’ils étaient confiants. Ça marchait entre eux, et que cela plaise ou non à leurs géniteurs, personne ne pourrait se mettre entre eux ; de toute façon, c’était trop tard. Et puis Ethel, trop rapidement peut-être, elle est tombée enceinte. A peine sortie du lycée, à peine en train de penser à tous ses futurs projets. Elle est tombée enceinte, sans faire attention. Elle est tombée enceinte, mais elle n’était pas prête – ce n’était pas dans ses projets, pas encore. Surtout, elle était trop jeune, pour s’imaginer mère. Trop jeune, et pas sûre, que c’était ce qu’elle voulait. Elle avait des rêves, des buts, dans sa vie. Des études, à commencer. Alors elle a appelé, les seuls, qui, à ses yeux, pourraient l’aider. Elle a pas eu besoin de son père, Ethel, pour décider, qu’elle avorterait. C’était ce qu’il y avait de mieux à faire – elle, elle aurait pas pu, être mère. Pas maintenant, pas encore. Elle voulait vivre, avant. Surtout, elle avait de l’ambition. Elle a compris alors, qu’ils avaient peut-être pas assez réfléchi aux conséquences. Que c’était pas si simple. Qu’elle pouvait pas, se permettre, de mettre sa vie entre parenthèses. Que tout ça, c’était pas ce qu’elle voulait – pas tout de suite.
Alors elle a avorté, Ethel. Elle sait aujourd’hui encore, que c’était ce qu’il y avait de mieux à faire. Mais elle s’en remet pas, elle oublie pas. Elle en souffre, encore. Mais elle n’en parle pas. Ça fait partie de son passé. Ça remonte à avant. Avant, quand elle vivait, aux Etats-Unis.

THE TRACKS OF MY TEARS
Elle est retournée en Nouvelle-Zélande, Ethel. Parce que paniquée, elle avait appelé son père – parce qu’elle savait pas quoi faire. Elle se sentait paumée, et mal. Lui, il a sauté sur l’occasion, de l’éloigner de celui qu’elle aimait – surtout, elle ne semblait pas vouloir rester. Peut-être qu’elle n’aurait pas pu affronter son regard, trouver le courage, de lui dire, ce qu’elle avait fait – sans le consulter. Surtout, Ethel, elle avait un besoin soudain, de tout recommencer à zéro. D’effacer ces derniers mois de sa vie. Elle avait besoin de bouger, besoin de s’en aller. Besoin d’ailleurs. Besoin d’être loin. Elle pouvait pas, rester là, en face-à-face avec elle-même ; ouais, elle voulait éviter, de se retrouver seule, avec elle-même. Et éviter de retrouver celui qui partageait sa vie – qui ne la partagerait plus très longtemps, sans doute, sitôt qu’il saurait, si elle avait choisi de rester. Elle est retournée en Nouvelle-Zélande, Ethel, où il y avait encore des gens, qu’elle connaissait, encore des gens, auxquels elle tenait. Son père, il a facilité son départ, parce qu’il lui avait dit : « Tu seras mieux, là-bas. » Ouais, là-bas, elle pourrait oublier – passer à autre chose. Recommencer à zéro. Se remettre, tranquillement. C’était la meilleure option – une autre chose, qu’elle avait plutôt intérêt à faire. Alors elle est partie, Ethel. Elle est partie, avec une simple lettre, en guise d’explications – et d’excuses. Elle lui a dit que ce n’était pas la peine, de la chercher, ou de la joindre. Qu’il n’avait qu’à l’oublier – que ce serait mieux pour lui. Qu’elle n’était pas assez bien, pour lui. Surtout, qu’elle n’était pas prête, pour tout ça. Que ce n’était pas encore, ce qu’elle souhaitait. Entre deux excuses, une annonce : la grossesse, et sa fin. Et puis, qu’il ne devait pas s’en faire pour elle, qu’il ne devait pas, surtout, souffrir pour elle. Qu’il valait pour lui, qu’il l’oublie. Parce qu’Ethel, elle ne reviendrait pas.

FEEL IT STILL
Le réveil sonne, bientôt interrompu brutalement, d’un coup soudain, du plat de la main. Faut qu’elle se lève, Ethel. Mais elle en a pas envie – elle se sent pas en vie. Ça fait un moment, qu’elle n’en a plus, de raisons, de se lever le matin. Des fois, elle se demande, ce qui la pousse encore à le faire. Elle ne sait plus ce qui lui fait envie, Ethel. Ce qui la motive. Elle ne sait plus tellement, quelles sont ses ambitions, ou ses « rêves ». Elle ne sait pas non plus, ce qu’elle fout avec sa vie. Elle sait pertinemment, que son mode de vie est mauvais, pas sain. Qu’elle devrait arrêter de boire autant, comme elle l’a encore fait la veille. Qu’elle devrait cesser d’enchaîner les corps, sa recherche d’elle ne sait quoi. Que la cigarette, ça n’aide pas tout ça. Elle souffre, Ethel, mais elle sait le cacher derrière un beau sourire et un air enjôleur. Elle souffre au plus profond d’elle-même, mais parfois ça va quand même, parfois elle s’amuse, parfois elle ne fait pas semblant. Parfois ça ne va pas, et elle ne le cache pas, et elle s’en fout pas mal, de ce qu’on va penser. Elle n’a besoin de personne, de toute façon. Elle ne soigne pas spécialement ses amitiés non plus, Ethel. C’est pas l’amie qui prend des nouvelles, de temps en temps, ou qui s’inquiète souvent. C’est l’amie qui tient, à ses amis, qui aime les voir, mais c’est pas l’amie qui sait rester en contact – c’est pas l’envie qui manque, c’est seulement qu’elle y arrive pas, qu’elle a plus de goût pour rien, et qu’elle ne pense qu’à cette douleur. Elle était pas autant comme ça, avant. En revenant en Nouvelle-Zélande, y’a douze ans, elle a retrouvé une partie de ceux qu’elle y avait connus. Mais en revenant en Nouvelle-Zélande, elle n’était plus pareille. Elle a rien dit, mais peut-être que ça s’est senti. Pourtant, elle a réussi, Ethel, à se remettre de ce qu’elle avait vécu. Elle est retombée amoureuse, quelques fois. Elle a été blessée, encore quelques fois. Elle a eu des histoires, diverses. Elle a tu, souvent, qu’elle était toujours mariée – parce qu’ils ont jamais été signés, les papiers du divorce. Parfois, elle l’a dit, quand c’était vraiment sérieux – parce qu’au final, ils ne sont plus ensemble depuis longtemps, alors, quelle importance ? Elle a aimé à nouveau, Ethel ; on l’a larguée, aussi. Elle a compris, la peine, qu’il avait dû ressentir, celui qu’elle avait épousé, sur un coup de tête – elle aussi, elle avait souffert, mais elle, elle avait su les raisons, quand il avait seulement eu le droit à une rapide lettre, sans trop comprendre. Ethel, enfin, elle a compris, ce que ça faisait, de ne pas comprendre. Récemment encore, une autre histoire s’est terminée. Elle s’est dit alors, Ethel, qu’elle était peut-être pas faite pour ça. Elle a repris ses bonnes vieilles habitudes, alors. Peut-être qu’elle est à tendance autodestructrice, Ethel. Elle sait pas, elle y pense pas. Elle continue seulement, de se lever le matin. De passer ses soirées dans les bars, de les finir dans le lit d’un inconnu. D’affronter les migraines post-cuite. De poursuivre son mode de vie, pas très sain. Elle sait pas ce qu’elle fout ; ça fait longtemps, qu’elle a arrêté, d’essayer de se comprendre, Ethel. Alors elle se lève, elle poursuit sa vie, elle continue d'aller travailler, parce que c'est devenu sa seule raison d'être, son seul repère, dans ce monde. Parce qu'au moins, elle a l'impression, d'avoir encore un peu, le contrôle.

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Re: à propos, je t'aimais (ethel) - (Mer 9 Aoû - 22:59)
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Re: à propos, je t'aimais (ethel) - (Mer 9 Aoû - 23:07)
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Re: à propos, je t'aimais (ethel) - (Mer 9 Aoû - 23:18)
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bienvenue parmi nous et bonne chance pour ta fiche à propos, je t'aimais (ethel) 1f377
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Re: à propos, je t'aimais (ethel) - (Mer 9 Aoû - 23:30)
moi je connais la beauce, c'est chez les campagnards à propos, je t'aimais (ethel) 3782170742 mais il est beau notre coin paumé à propos, je t'aimais (ethel) 4125275393
rebienvenue, t'es belle comme ça aussi à propos, je t'aimais (ethel) 167779069 bonne chance pour ta fiche à propos, je t'aimais (ethel) 167779069
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Re: à propos, je t'aimais (ethel) - (Mer 9 Aoû - 23:38)
@Maywen McKinney merciiii à propos, je t'aimais (ethel) 2227089788

@Lexxi Flores eh oui à propos, je t'aimais (ethel) 41734297 les meilleurs à propos, je t'aimais (ethel) 4203373176
merciiii à propos, je t'aimais (ethel) 1318934201 j'espère qu'elle plaira à propos, je t'aimais (ethel) 2227089788

@Kaeden McKinney merciiii à propos, je t'aimais (ethel) 180640823

@Nikki Hayes merciii à propos, je t'aimais (ethel) 107302656

@Lazaro Vasquez chuuuuut faut pas le dire à propos, je t'aimais (ethel) 1485733704 y'a des champs de blé partout mais y'a la 4G, 'tention à propos, je t'aimais (ethel) 3810423794 beau ouais, graaave, même si pour les allergies c'est pas top à propos, je t'aimais (ethel) 1321790767 mais c'est pas grave, on l'aime quand même, notre coin paumé, comme tu dis à propos, je t'aimais (ethel) 41734297 à propos, je t'aimais (ethel) 180640823
merciiiiii à propos, je t'aimais (ethel) 2227089788 à propos, je t'aimais (ethel) 107302656

bon en tout cas, j'suis contente de voir que Karla plaît à propos, je t'aimais (ethel) 2227089788 et merci pour vos compliments à propos, je t'aimais (ethel) 1846787581 à propos, je t'aimais (ethel) 1318934201
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Re: à propos, je t'aimais (ethel) - (Mer 9 Aoû - 23:38)
QU'EST CE QUE TU FAIS AVEC CETTE GRANDE FEUILLE SUR LA TRONCHE, JEUNE FILLE? Achète un parasol si tu veux te protéger du soleil, roh. Arrête de t'la jouer fille de la nature, tu crains. Genre, j'vais t'appeler Pocahontas, now.

Bon même si tu caches ta tronche sur cet ava, Karla est cute, c'est une bombasse - et elle a pas l'air d'avoir 16 ans on lui refusera pas son verre à propos, je t'aimais (ethel) 41734297 à propos, je t'aimais (ethel) 41734297 à propos, je t'aimais (ethel) 41734297

REBIENVENUE AVEC CETTE DEMOISELLE MEXICAINE.
Et c'est pas de ma faute si y'avait des prénoms chelous dans ta liste.
Nan mais.
Oh.
T'as failli t'appeler Kola, meuf.
Genre comme Koka Kola (à propos, je t'aimais (ethel) 1140773659) Ou Koda l'Ourson. J't'ai sauvée, remercie moi plutôt à propos, je t'aimais (ethel) 3810423794

Bon je me tais là sinon ça va faire un pavé à propos, je t'aimais (ethel) 41734297
REBIENVENUE AGAIN, SALE BELETTE à propos, je t'aimais (ethel) 41734297
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Re: à propos, je t'aimais (ethel) - (Mer 9 Aoû - 23:50)
bah, j'me la joue fille de la nature à propos, je t'aimais (ethel) 3011701618 nan, les parasols, c'est so 2016, tu peux pas comprendre à propos, je t'aimais (ethel) 3810423794 ah ouais c'est vrai qu'on se ressemble grave avec Pocahontas à propos, je t'aimais (ethel) 3810423794 j'pense elle est plus grande que moi hein à propos, je t'aimais (ethel) 3810423794 et faut que je me calme avec ce smiley, je l'aime trop, et il existe pas sur skype ou sur les téléphones, c'est nul. bref.
évidemment que c'est une bombasse à propos, je t'aimais (ethel) 3011701618 oh je te hais :elias: heureuement, parce qu'elle va en boire, des verres à propos, je t'aimais (ethel) 4240345067 à propos, je t'aimais (ethel) 4079941090
c'est pas chelou, c'est original, tu peux pas comprendre à propos, je t'aimais (ethel) 1495380682 bah quoi, c'est mexicain tssss à propos, je t'aimais (ethel) 1495380682 et t'es nulle, avec cette blague. tu m'déçois. j'te connais pas. même pas tu viens me voir, le mois prochain. tu resteras dans la rue avec ta pizza congelée.
pfff, peut mieux faire à propos, je t'aimais (ethel) 1495380682 à propos, je t'aimais (ethel) 4079941090 nan j'plaisante, merciiiii cricri, p'tite moule et cie :boubou: à propos, je t'aimais (ethel) 843243092 à propos, je t'aimais (ethel) 107302656
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