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(LYSANDRE) The truth runs wild like a tear down a cheek.

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(LYSANDRE) The truth runs wild like a tear down a cheek. - (Mar 4 Juil - 22:32)

Lysandre Rey
feat. Jacob Bixenman

Nom Rey ça fait partie du pseudonyme. C’est l’identité qu’il donne aux gens qu’il ne croisera qu’une fois. Que le temps d’une danse. Ça veut dire « Roi » en espagnol. C’est à peu près tout. Mais c’est loin d’en être un. C’est loin d’être quelqu’un.   Prénom(s) C’est peu commun. Ça fait très délicat. Lysandre… puis finalement ça veut juste dire l’homme lion. Ça veut rien dire. Pour les autres en tout cas. En réalité il chasse comme l’animal. Âge C’est ce qu’il oublie déjà. Il aime bien paraitre enfantin malgré ses vingt-deux ans. Malgré tout ceux qu’il cache derrière. Il ne demande pas les âges et ne donne pas le sien, il accepte ceux qu’on lui donne, flatteurs ou non, dragueurs ou irréfléchis. C’est qu’un chiffre. Ça n’a pas encore d’importance pour lui. Naissance Ce ne fut pas tout le temps la même. Celle officielle vous dira qu’il est né le 20 janvier 1995, un jour d’hivers. Un jour de froid glacial. Mais lui il se sent plus grand l’été. Quand sa fausse mère lui faisait souffler les bougies lors du coucher de soleil. Parce qu’un fils comme lui méritait être cette chaleur apaisante. Un fils comme lui ? Soyez certains que personne n’en voudrait pourtant. Nationalité Américaine. C’est l’étranger qui se sent pourtant comme chez lui. A peine quelques années qu’il est ici, pas assez pour être néo-zélandais. Origines Celles-ci sont comme sa vie, parfois espagnoles, parfois américaines. Il a ses fausses origines dans le cœur pendant que son patronyme revendique les vraies. Alors il l’a modifié. Il confirme qu’il est espagnol. Oui. Un simple mensonge de plus. Statut civil Son cœur demeure solitaire malgré l’amour qu’il délivre. Il aime la liberté, les titres qui laissent le choix, il a toujours dit être seul en étant accompagné. Parce qu’en même temps c’est mieux comme ça. C’est mieux que les gens ne se lient pas à ça. Orientation sexuelle Il a tous les cœurs dans sa main. Ceux qui ne durent qu’une nuit, que le temps d’un sourire ou seulement une vie. C’est un cœur d’adolescente indécise qui aime tout, veut tout mais n’appartient jamais à quelqu’un. Parce que c’est si facile de disparaitre. C’est si dur de s’attacher à quelque chose qu’on ne pourra qu’enlaidir. Occupation On ne le sait que danseur depuis toujours dit-il. On peut voir sa sensualité seulement dans ces clubs où seuls les hommes s’aventurent. Ceux qui n’assument pas et ceux qui dévorent du regard avant que lui ne le fasse de ses canines. Argent L’argent n’a jamais été un problème pour lui même quand il n’était pas dans les poches. Il s’en sort toujours Lysandre, il s’adapte, il encaisse et maintenant il s’offre des perles. Groupe Carpe diem. Rien ne dur. Il est le premier à le savoir. The Fortune Teller open barre bb !

❇ ❇ ❇

Lysandre est de temps à autres gentil et bon vivant. Il a l’air fort derrière ce sourire sincère, celui qui rêve de briser les règles. Un peu adolescent, énormément enfantin. Il ne respecte pas les codes, met les colliers à perles et laisse les barbes pour ses partenaires. La vie est si simple avec lui, si évidente. Si le ciel est gris, il est celui qui danse sous la pluie. Un peu rêveur, un peu différent. C’est un homme qu’on ne peut saisir complètement. Et la nuit tombée, c’est celui qu’on a croisé. Qu’on a vu danser. Assuré et sensuel, il y a cette délicatesse aux bouts des doigts, cette vierge débauche aux creux des reins. Un peu séduisant, cruellement insaisissable. Il a ces airs de Sainte ni touche, ce regard dévergondé et ces pensées vagabondes. C’est difficile de décrire cet homme. Il est… incompréhensible.

Mais toutes ces choses cachent le cauchemar qu’il est. Lysandre c’est quelqu’un qu’il faut éviter, on ne le dira jamais assez. Il ne le dira jamais. Vous vous faites avoir par ce sourire, ces yeux rieurs et puis en fait, Lysandre c’est le pire des criminels.


Pseudo/Prénom Ghoul. Âge 16 ans. Pays France, pas d’accent détecté. Connexion Souvent voir très très souvent. Où as-tu connu le forum? Via un de vos partenaires. Personnage inventé. Dernière bafouille La réponse D, Jean-Pierre.
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Re: (LYSANDRE) The truth runs wild like a tear down a cheek. - (Mar 4 Juil - 22:32)


Comme les anges à l'oeil fauve,
Je reviendrai dans ton alcôve
Et vers toi glisserai sans bruit
Avec les ombres de la nuit,

Et je te donnerai, ma brune,
Des baisers froids comme la lune
Et des caresses de serpent
Autour d'une fosse rampant.

Quand viendra le matin livide,
Tu trouveras ma place vide,
Où jusqu'au soir il fera froid.

Comme d'autres par la tendresse,
Sur ta vie et sur ta jeunesse,
Moi, je veux régner par l'effroi.

(10 ANS D’ERRANCE. 10 ANS D’ENFANCE.) C’est toute sa vie. Et plus que ça. C’est cette mère. Sa mère. Celle aux allures espagnoles, qui chante jusqu’à tard le soir, qui l’éduque, le couvre d’amour et Lysandre aime cette mère. Profondément. D’un amour brûlant. Elle prend soin de créer une relation fusionnelle avec son fils, jamais l’un sans l’autre. Et le petit qui grandit avec cet état d’esprit ne peut plus se passer de sa présence et ne vit jamais avec une autre. Il apprend à marcher dans les couloirs des motels, ne reste jamais longtemps dans un, part, assis sur le côté passager de la voiture avec une simple ceinture contre le torse, vers un autre, un nouvel État. Et c’est sans avoir d’attache qu’il se forge, sans avoir d’amis. Non, il n’y a que sa mère dans son cœur. Pour toujours. Maria qu’elle s’appelait. Il a appris l’espagnol avant sa langue natale, il a appris la vie de liberté, à vivre dans cette voiture rouillée plus qu’entre quatre murs. Pendant les dix premières années de sa vie, il n’est pas allé à l’école, il n’a pas fêté son anniversaire avec des montagnes de cadeaux. Ce ne fut que des années similaires et pourtant différentes, des années à avoir les cheveux dans le vent, à dormir contre la même personne et devenir dépendante de celle-ci. Celle qui n’était pas la meilleure des mères, qui forgeait son fils pour elle et ne laissait la chance aux autres. Mais Lysandre n’en a que faire. Parce que tout petit, il n’apprend à aimer que sa mère. Et pour lui, c’est ainsi qu’est la vie. C’est la seule vérité à savoir.
(CET AMOUR-LA) C’est celui qui n’a l’envie d’être rationnel. C’est lui et elle et puis c’est tout. Elle est divine. Elle lui apprend à n’aimer qu’elle, et de ne donner que le reste aux autres. Elle lui vole son cœur égoïstement et lui ne voit rien. Il n’y a rien à voir. C’est sa mère, les autres ne seront jamais rien. Elle lui lit encore des histoires le soir quand il a dix ans. Et c’est un enfant qui n’a pas grandi. Dans cette nouvelle chambre de motel, ils prennent encore leur douche ensemble. Comme deux gamins. Parce que c’est ce qu’elle est un peu encore. Elle rit quand Lysandre l’éclabousse et lui rend la pareille. Elle lui enseigne de ne jamais grandir, ainsi. De toujours rester pure, et innocent. De ne jamais voir le mal parce qu’il n’est pas beau à voir, pas intéressant. Et il pense vivre sur un nuage le gamin, sur une autre planète, loin des méchants cauchemars. Cet amour-là, c’est celui qui est trop fusionnel, qui fait des ravages monstrueux quand il vient à son terme. Mais cette mère ne pense jamais au lendemain devant son fils, elle le voit toujours comme le bébé qu’elle a chéri une fois volé, elle ne voit le temps qui passe, ni le danger qui arrive. Qui veut lui reprendre son fils. Son merveilleux fils. Su corazòn.
Mais cet amour-là c’est aussi celui qu’est dangereux. Qu’est complètement fou. Inimaginable. Cet amour-là c’est un amour entre un pauvre gamin et une mangeuse d’hommes. Alors c’est ce qu’il mange aussi. Parce que cette mère a toujours eu raison. Parce que cette mère c’est sa mère. Il se plaît à manger ça entre deux mcdo, deux salades qui enlèvent la culpabilité. Oui, le petit Lysandre c’est un cannibale. Il n’a pas demandé à le devenir, c’est comme ça qu’on l’a éduqué. Tout simplement. Il ne sait pas encore qu’il faut tuer pour ça, sa mère lui dit que ça tombe du ciel. Que c’est un cadeau de Dieu. Et il la croit, le gamin comme on croit au père noël. Sa mère lui a fait promettre de ne rien dire. Que ces choses-là ça se dit pas et qu’il ne faut pas chercher à savoir pourquoi. Alors il dit rien, et il mange ce qu’on lui met dans l’assiette comme un bon petit soldat. Sa mère l’aime plus quand il la finit, alors rien que pour cela il mange cette viande crue. Parce qu’elle est belle quand elle sourit. Elle est si belle.
(LE DÉBUT D’UNE FIN) C’est la fin de sa vie. De cette vie volatile, aussi saisissable que de l’eau. C’est un soir d’été que la fausse mère est retrouvée, allongé par le sommeil contre son fils. Contre celui-ci qui la serre fort contre lui. Il a eu onze ans en juillet, et sa mère reste le seul cadeau qu’il désire. La porte de leur chambre s’ouvre en un grand fracas. Ils se réveillent et paniquent tous les deux. L’un ne comprend pas, l’autre bien trop rapidement. Elle fut arrêtée ce soir-là, arracher des bras du petit qui pleurait. Qui criait, « Rendez-moi ma maman ! Rendez-moi ma maman ! » à s’en déchirer les cordes vocales, s’agitant dans les bras de ces hommes. De ces policiers. Il ne comprend pas le petit. Il a peur pour sa mère, pour son seul et unique amour, il a peur pour lui aussi parce que c’est quelque chose qu’il ne connaît pas. Qu’elle ne lui a pas appris. Être confronté à soi-même et aux autres. On l’emmène lui aussi, dans une autre voiture, les deux amoureux se regardent, Lysandre supplie qu’elle l’aide mais elle ne peut pas. Elle a les menottes. Elle n’a plus la vie devant soi. Parce que cette mère, c'est la pire des criminelles. C'est une femme qui a volé un enfant et qui a tué des hommes pour les dévorer comme un monstre. C’est ravagé par le chagrin que le cœur du gamin se flétrit, se brise, se casse et s’en va loin à l’intérieur de la mère, loin de lui. Elle le lui a pris, son cœur, et ce soir, quand on le ramène à ses vrais parents, il ne sait plus comment on aime.
(LES ÉTRANGERS) Ce sont ses parents. Les vrais. Il a appris l’existence d’un père. Il ne sait pas trop ce que c’est, lui. Et il y a une autre mère aussi, mais ce n’est pas celle qu’il aime. Il la demande d’ailleurs, il demande qu’on lui rende son amour. Les parents ne comprennent pas, ils leur donnent leur amour mais il ne veut pas celui-là. C’est une autre vie qu’on lui enseigne, une bien triste, bien ennuyante face à la sienne.  Il découvre ce qu’est l’école, et les amis. On l’appelle même Blake. Et on mange de la viande animale. Il est perdu. A côté de ce trop grand monde auquel il n’a jamais été confronté, il ne veut qu’une seule chose lui. La seule vérité qu’il accepte. Maria. Il ne fait pas parti de ce monde l’enfant. De notre monde. Son repère n’est plus là. Il ne voit plus le phare dans l’agitation de la mer. Et ces personnes qui disent être son sang, il ne les connaît pas. Et bien qu’elles lui ressemblent, il ne veut pas se mêler à elles.
(LE SOIR D’ADIEU) C’est le soir où il fit ce qu’il sait faire de mieux. Partir. Loin d’ici. Longer la mer, ou courir vers le désert. Il quitte une nouvelle fois cette famille inconnue. Sans le cœur qui se sert, sans le regret qui nait. Il est démuni d’attaches. Comme pour toutes ces villes qu’il a traversées, comme pour tous ces motels qu’il a habités. Ça n’en est qu’un autre de plus pour lui. Les lanières du sac à dos sur les épaules, il court loin de ce quartier symétrique. Loin de cette vie calme et sans gout. Il cherche sa mère, le petit. Il n’a que douze ans et c’est seul qu’il arpente les rues. Il n’a pas d’argent, pas d’amis. Il se cache quand il voit les méchants policiers. Mange ce que les poubelles veulent bien lui donner mais c’est les bras des passants qu’il convoite. Ça a l’air si bon. Et il vit comme ça, comme il a toujours fait. A une exception qu’il dort sur les cartons, avec d’autres sans abris qui proposent parfois un verre. On ne le voit plus à l’école, plus dans sa chambre aux dinosaures sur les murs, plus dans le jardin, sur cette balançoire qu’on lui a faite, plus dans les repas de famille. C’est officiel. Il a une nouvelle fois disparu. Ce petit ange. Ce petit démon aux allures d'ange.
(L’AUTRE MONDE) C’est celui qu’il a rencontré en tournant dans une rue qui n’est pas de son âge. Il a aimé ces personnes un peu extravagantes. Elles sont venues quand elles l’ont vu sur la pointe des pieds contre une poubelle. Ils ont parlé, et ces inconnus ont vu en lui quelqu’un de différent. Quelqu’un comme eux. Il fut adopté le petit. Sans papier officiel, sans rien du tout. Sans grande importance. On lui a juste dit de revenir, de manger avec eux dans leurs loges. Et les soirs défilent. Ils montent sur scène, certains dansent, d’autres se transforment. Et lui, derrière le rideau, dissimuler dans les coulisses, il a les yeux qui brillent. Il a trouvé un second rêve, après sa mère. Levi. Levi, c’est l’homme que tout le monde attend dans le public. C’est celui qui danse, les mains sensuelles sur son corps intouchable. Il est beau. Délicat. On voit le petit de la troupe tomber amoureux. Il veut apprendre lui aussi, à danser ainsi. A être désiré et avoir le droit de partir sans au revoir. Il veut connaître tous ces regards libidineux sur lui, cette atmosphère chaude comme un aparté dans ce monde. Et après avoir nettoyer la scène, il essaie. La musique dans la tête, ses hanches bougent sans aide. Les yeux fermés, il imagine être à la place de Levi. Être celui qu’on aime. « Tu danses bien », qu’il avait entendu. Il s’était arrêté pour poser ses yeux sur son fantasme de jeunesse. Il avait treize ans, l’autre en avait vingt-cinq. Et tant pis. L’interdit c’était ce qu’il avait appris. Il avait continué, appris à le séduire sans un mot, juste part quelques regards luxurieux, quelques courbes qui s’élancent et fragilisent les corps. L’enfant devient bon. L’enfant devient désirable. Mais il oublie de dire quelque chose. Il oublie de dire que lui, c’est un vrai mangeur d’homme.
(LEVI) C’est quelques « je t’aime » qu’on croit réels. Lysandre est jeune, il a soufflé la quatorzième bougie cette année. Il danse toujours, une fois le club fermé, seulement pour lui. Seulement pour Levi. Ils s’échangent des discussions silencieuses, Lysandre devient beau sous la lumière de la scène. Et l’adulte en tombe amoureux un soir d’hivers. Le gamin ne dort pas dehors cette nuit-là. Mais contre ce corps masculin, qu’il a eu le temps d’observer, de dévorer et d’aimer. Les jours passent, et ils deviennent de plus en plus proches. On les surprend à être attentionné avec l’autre parfois. Ou en train de se chercher des yeux. Ils sont mignons. A l’image de l’enfant. C’est innocent, avec les allures de premier amour. Lysandre met Levi dans la lumière, il l’aime et lui donne l’impression d’être la septième merveille du monde. L’adulte est troublé, dominé implicitement par un gamin. Il essaie mais n’y arrive pas, quelque chose lui échappe chez cet adolescent. Quelque chose de continuellement présent mais invisible. C’est un amour interdit, qu’ils vivent en secret. Ils s’embrassent pour la première fois chez lui, dans sa chambre. Ce sont des baisers enfantins qui ne vont pas plus loin. Ils continuent à se séduire, à s’apprivoiser même si les choses se concrétisent. Ce n’est jamais sérieux. C’est des regards qui veulent tout dire et des bouches qui ne disent un mot. Mais l’adulte, il en tombe fou amoureux de ce gamin. Il l’a pas vu venir, Lysandre lui a volé son cœur comme si on vole la lune. Tout change dans sa tête, tout part en fumé pour lui. Mais l’âge reste encore une barrière. Il ne lui dit jamais ces quelques mots amoureux parce que face à lui Lysandre l’est dit trop souvent. Il y a un soir où, le gamin veut aller plus loin. Les doigts se perdent dans les plis des draps, les bouches deviennent plus demandeuses. L’adolescent est plus entreprenant cette nuit-là. « Lysandre arrête » « Pourquoi ? », l’enfant relève la tête, les sourcils froncés. Il ne veut rien savoir. Il continue, accentue ses gestes. Ses doigts glissent vers le bas alors qu’il tente de l’embrasser, mais il le repousse. « Lysandre, j’ai dit arrête ! », les corps se séparent, la chaleur s’envole. C’est une autre petite dispute entre les deux. Toujours la même. Celle d’un adulte un peu trop rationnel, et d’un enfant trop immature. Trop incompréhensible. « Mais j’en ai marre que tu me repousses sans cesse ! », crie le gamin, « Tu n’as pas le droit de me repousser, tu m’aimes ! », « Mais tu n’as que 14 ans ! », « Et alors ?! Je suis prêt moi. Je t’aime. », c’est un regard lourd de sens que Levi lui lance et Lysandre en a marre parce qu’il fait déjà un effort surhumain pour pas planter ses dents dans son épaule, dans cette chaire qui l’appelle. Mais le gamin utilise ces mots comme un bonjour. Ils glissent comme de l’eau. Transparents. Il ne s'arrête toujours pas. Il l'embrasse et puis en fait non. Il lui a mordu la lèvre. Il a arraché un peu de peau. Un peu de nourriture. « Aie! », l'adulte ne comprend pas, le gamin réalise. Levi lui demande ce qu'il lui a pris, Lysandre comprend. Il est dangereux. « Désolé je sais pas ce qui m'a pris ! » mais si il sait très bien. Il a faim. Il a cruellement faim. Il ne reste pas plus longtemps, il prend son envol, quand la lune est haute, sort de cette chambre soudainement froide en claquant la porte. Il part pour la nuit, gambadera sur ses jambes d’apprenti danseur dans les rues pas sages, fera son adolescent rebelle et ne reviendra seulement quand l’adulte viendra le chercher, ne pouvant plus supporter de savoir son amour dans ces rues dangereuses. Mais Lysandre, il mangera un homme ce soir-là parce que son appétit est réapparu. Et ça, Levi il en sait rien. Levi, il saisit pas les indices que le gosse laisse derrière lui.
(CET AMOUR-CI) C’est celui de Levi. Silencieux, épuisé. Trois ans maintenant. Ils ont fêté son seizième anniversaire avec romantisme. Lysandre a eu son cadeau. Ils ont fait l’amour. Ce fut beau. Magique. La première fois de l’adolescent fut digne de l’amour que lui porte Levi. Les corps se sont découverts sous la lumière des étoiles. Ils se sont aimé, là-haut. Sur cette colline parce que l’adolescent le voulait. Il ne manquait que les pétales de roses, et un « je t’aime » de Levi. Mais, le gamin l’a un peu mordu. Il a planté ses dents dans son épaule enfin. Le gout était exquis mais Levi la repousait à temps. C’est pas passé inaperçu, mais il lui a trouvé l’excuse de l’euphorie du moment. Et Levi, il est volontairement devenu aveugle ce soir-là. « Je t’aime ».  Lysandre l’a encore dit pour lui, allongé contre lui sur ce drap improvisé, taché de quelques gouttes de sang. Rien ne fut normal. Mais tout le paru. Levi approche la trentaine, alors que l’autre n’est toujours pas adulte. C’est un amour qui tue aussi celui-là. Parce qu’il savait dès le départ que rien ne serait éternelle. Et à côté, Lysandre ne pense pas à tout ça. Il vit le moment présent, ne pense pas au lendemain comme l’enfant qu’il est. Et l’adulte a enfin trouvé le problème dans cet amour. Lysandre. Mais le gamin ça fait longtemps qu'il a la réponse. La fin de leur histoire s’écrit la même année, au printemps. Levi quitte la troupe. Et ce jour-là, il la pose entre les mains tremblantes de l’adolescent. Les lèvres hésitantes, quelle excuse pourra sortir l’enfant devant cela ? Ses sourcils se froncent, ses pupilles ne savent où se poser et il entend un soupir. « Je n’avais pas prévu que tu acceptes de toute façon », ses iris vertes se posent sur lui. Il est démasqué. « Tu peux la garder », l'adulte attend un moment, attend que Lysandre veuille bien tout lui avouer et finalement il part quand l'enfant devient muet. Levi met son casque sur sa tête dont le gamin aime tant en caresser les joues. Et il disparait sur sa moto. Sur cette Harley où Lysandre fut longtemps le second passager. Et cette bague reste sur sa paume, démunie de tout sens amoureux. C’est leur adieu. Sans grandes paroles, encore ces discussions silencieuses. Il aurait dû lui dire. Peut-être qu'il l'aurait accepté avec son défaut. Peut-être qu'il aurait lui donner une explication. Parce que ce regard, ce dernier regard que lui a lancé Levi, il était rempli d'amour.
(LYSANDRE) C’est ça. C’est cette histoire. C'est l'amant qui n'a pas retenu Levi parce qu'il le fallait. Parce que c'était la meilleure chose à faire pour lui, pour eux. Pour garder leur histoire encore un peu intacte. Lysandre c’est l’innocence et la cruauté. C’est tout ou rien. C’est jamais assez, c’est toujours trop. Lysandre c’est le danseur qui a débarqué un soir, y'a 3 ans, et qui a le cœur coupé en deux. C'est celui qui ne parle jamais de lui, et qui se cache derrière ce sourire. C’est celui le délicat aux canines meurtrières. C’est le blanc et le noir sans que les deux couleurs ne se mélangent. C'est Lysandre et le seul qui aurait pu l'accepter, il l'a laissé partir. Il l'a sauvé.

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Re: (LYSANDRE) The truth runs wild like a tear down a cheek. - (Mar 4 Juil - 22:33)
FIRST ! (LYSANDRE) The truth runs wild like a tear down a cheek. 4203373176

bienvenue sur le forum (LYSANDRE) The truth runs wild like a tear down a cheek. 2227089788
(moi j'aurais dit la réponse C (LYSANDRE) The truth runs wild like a tear down a cheek. 4240345067 )
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Re: (LYSANDRE) The truth runs wild like a tear down a cheek. - (Mar 4 Juil - 22:35)
bienvenue (LYSANDRE) The truth runs wild like a tear down a cheek. 2150563227.
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Re: (LYSANDRE) The truth runs wild like a tear down a cheek. - (Mar 4 Juil - 22:36)
Çe pseudo (LYSANDRE) The truth runs wild like a tear down a cheek. 843243092

Bienvenue et bon courage pour ta fiche (LYSANDRE) The truth runs wild like a tear down a cheek. 180640823
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Re: (LYSANDRE) The truth runs wild like a tear down a cheek. - (Mar 4 Juil - 22:41)
j'approuve ce pseudo aussi (LYSANDRE) The truth runs wild like a tear down a cheek. 4135354924
bienvenue sur tgp :cara:
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Re: (LYSANDRE) The truth runs wild like a tear down a cheek. - (Mar 4 Juil - 23:12)
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Re: (LYSANDRE) The truth runs wild like a tear down a cheek. - (Mer 5 Juil - 9:31)
Bienvenue (LYSANDRE) The truth runs wild like a tear down a cheek. 2227089788
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Re: (LYSANDRE) The truth runs wild like a tear down a cheek. - (Mer 5 Juil - 10:35)

bienvenue parmi nous. (LYSANDRE) The truth runs wild like a tear down a cheek. 2227089788
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Re: (LYSANDRE) The truth runs wild like a tear down a cheek. - (Mer 5 Juil - 11:34)
Merci à vous (LYSANDRE) The truth runs wild like a tear down a cheek. 1318934201
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Re: (LYSANDRE) The truth runs wild like a tear down a cheek. - ()
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