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t'as la beauté diaphane et la désespérance d’une beauté tragique.

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t'as la beauté diaphane et la désespérance d’une beauté tragique. - (Mar 4 Avr - 0:14)

Grace Meyer
feat. alice isaaz

Nom nom d'emprunt. nom commun. meyer. ça passe partout. ça rappe pas sur la langue. c'est fluide. trop peut être. mais c'était pas le tien à la base. juste un que t'as attrapé au vol. juste comme ça. mais tu l'as adapté ce nom. t'en es fière. tu le renies pas. t'en es même reconnaissante. parce que sans ce nom tu sais pas où t'en serais aujourd'hui. probablement rien. ta famille elle t'a tout donnée. tu peux pas le nier. à commencer par son nom. Prénom(s) douce. souriante. c'est qu'on a tout de suite vu en toi. la grâce. alors c'est venu tout simplement. tout naturellement. grace. ta mère a trouvé que cela te définissait parfaitement. sans aucun artifice. juste toi. c'est sans doute pour ça que tu n'as rien eu d'autres. juste ce prénom. ça te va. tu n'as pas besoin de plus à vrai dire.  Âge t'es dans la fleur de l'âge. t'es à peine assez âgée pour boire un verre d'alcool. t'as le monde à tes pieds. il tourne ce monde. beaucoup trop vite parfois pour toi. mais tu t'accroches. t'as encore tellement de choses à vivre. faut juste que tu ouvres les yeux. allez. que tu ouvres ces yeux bleus sur tes dix-neuf ans. Naissance t'as pas tellement d'information sur tout ça. juste un bout de papier rose qui traînait. une ville comme ça en australie. ville inconnue. ville balancée comme ça. pourtant elle fait rêver. qui n'a pas rêvé de sydney hein ? pourtant ça sonne tellement étranger à tes oreilles. presque l'inconnu. totalement. pourtant le vingt mai. t'y étais. tu y poussais même ton premier cri. Nationalité t'es pas d'ici. pas complètement. toi tu fais partie des kangourous. de ces belles falaises de roche rouge. t'es pas tellement de ces paysages qu'on voit qu'en photo. t'es de la vie dure. celle que t'adores pourtant. l'australie. celle qui fait rêver les touristes. mais celle qui reste tellement mystérieuse à tes yeux. Origines tu sais pas trop. enfin jusqu'à aujourd'hui. c'est confus. australie. nouvelle zélande. peut être encore plus. tu ne sais pas. c'est tout frais tout ça. trop peut être. ça se mélange dans ta tête. t'en as déjà appris pas mal. mais t'en veux toujours plus. tu veux apprendre tes racines. d'où tu viens. tout le cheminement. chaque chose en son temps. Statut civil délaissé, brisé, embroché, enterré, sali, enfourché, trahi, éclaté, coupé, meurtri. t'as même plus les mots pour décrire ton coeur. ton coeur qui souffre. pour un rien un peu. ça brûle dans ta poitrine. mais t'avances quand même. t'as pas le choix. t'as besoin d'un sauveur. de quelqu'un là pour toi. de quelqu'un qui ne jouera pas. Orientation sexuelle t'as pas une tête à aimer les femmes. c'est ce qu'on te répète. tout le temps. t'as le corps à faire tourner les hommes. c'est sans doute vrai. mais tu réfléchis pas toi. tu tombes amoureuse de tout le monde. surtout de n'importe qui. t'as le coeur en artichaut. il tombe pour un rien. et ça t'ennuie complètement. Occupation tu t'étais imaginé pas mal de truc. comme une origine lointaine. française peut être. c'est sans doute pour ça que t'as voulu prendre cette voie-là. les études françaises. c'est pas tellement commun. mais t'aimes la langue française. alors t'aimerais bien devenir traductrice. voire même écrire en français. c'est ton plus grand rêve. pourtant t'es encore là à servir des verres à des inconnus. parce que les études ça coûte cher. parce que t'as encore du chemin avant ton diplôme. alors t'avances comme tu peux. tu patientes. un peu. c'est beaucoup trop long. t'aimerais que ça passe vite. vite. Argent tu roules pas sur l'or. tu peux pas te vanter de jeter des billets à travers la fenêtre. non. mais t'es pourtant bien. tu te contentes de peu pour vivre. toi juste de l'amour et d'eau fraîche ça te va. t'es pas bien difficile faut dire. Groupe positive minds. The Fortune Teller nothing.

❇️ ❇️ ❇️

t'es la douceur incarnée. la joie de vivre à l'état pur. on t'appelait petit rayon de soleil. tu illumines ton passage. il n'y a pas un instant où tu ne souris pas. parce que c'est ta marque de fabrique ça. même si parfois ça te rend l'air un peu rêveuse. t'es une rêveuse en fait. t'as la tête dans les étoiles. les mains dans la grace. enfin pas tellement. parce que tu sais être maladroite. oh que oui. faut faire attention avec toi. pire qu'une enfant. t'en es toujours une d'ailleurs. t'as le caractère. on te le dit souvent. tu agis. tu réfléchis après. pourtant t'as cette maturité d'âme. ce petit quelque chose. ce trop plein de vécu. cette chose qui fait parfois que ton petit corps frêle vacille.

the sudden moments of sadness hurt you even more
because you know you were happy just a little while ago

ta mère. tu l'as jamais connue. c'est juste un nom dans ton esprit. un semblant de visage dans ta tête. mais rien de plus. tu ne lui en veux pas. plus. elle a cru bien faire. t'as eu une belle vie grâce à elle. tes parents adoptifs, tu les aimes tellement; t'aurais juste aimé la connaître un peu. savoir si t'as les mêmes tics. si t'as ces mêmes cheveux blonds. oui t'aurais voulu savoir tout ça. + au départ. t'en voulais à tes parents biologiques. tu pensais qu'ils ne voulaient plus de toi. tu pensais que c'était toi. que t'avais fait quelque chose de mal. que t'aurais pas du naître. mais t'as fini par comprendre. parce qu'avec sa lettre t'as tout compris. et tu t'en es presque voulue de lui en vouloir. grosse culpabilité. + t'as jamais remis en cause tes parents en adoptifs. pour eux c'étaient tes parents. quoi qu'il advienne. ce sont eux qui t'ont aimé, qui t'ont élevée. tu ne pouvais pas ne pas les aimer. ils sont ta famille. c'est indéniable. certes. t'as eu ta période de rébellion. celle qui te fait dire des choses immondes. celle qui embrouille ton esprit. mais c'est fini. tu ne leur en veux plus. oh que non. + ils t'ont tout de suite soutenue. tout de suite. et c'est ça que t'aimes chez eux. ta mère a tout fait pour que tu retrouves tes origines. ta mère. ta famille. ils n'ont pas mis le hola. de toute façon ça ne t'a pas éloignée d'eux. loin de là. au contraire. ça vous a rapproché. + t'as toujours su que t'étais adoptée. alors sa lettre ça n'a pas été un choc. enfin si quand même. mais pas sur ça. tes parents adoptifs ont toujours mis un point d'honneur à ce que tu saches tout ça. à ce que tu ne tombes pas trop de haut plus tard. mais tu l'as reçue trop tard. elle était déjà perdue elle. il te reste ton géniteur. ton père. celui qui t'as faite. c'est étrange. tu trembles déjà. + alors t'as décidé de partir. pour savoir d'où tu viens. pour savoir qui il est vraiment. pour qu'il entre dans ta vie. même après dix-neuf ans. t'espères qu'il t'ouvrira les bras. t'espères qu'il t'acceptera. t'espères vraiment. seulement voilà. ton voyage a été retardé d'un an. parce qu'ils sont partis. tes parents adoptifs. accident de voiture. encore des gens qui partent de ta vie. t'as du régler des papiers. faire des démarches. avant d'enfin partir. + ça fait quelques mois que t'es là. tu l'as retrouvé presque tout de suite. ton père. il est barmaid. alors tu t'es faite engager. mais t'as pas dit qui t'étais. non. t'as juste évoqué des parents lointains. t'as pu l'observer comme ça. voir qui il était. comment il était. de loin. t'avais trop peur de lui dire. de sa réaction. t'as préféré attendre le bon moment. sera-t-il un jour le bon moment ? + quand t'es arrivée. tu pensais pas le trouver. t'étais là pour la famille. pourtant tu l'as trouvé lui. t'étais sans doute aveuglée. par tes études. par les soirées étudiantes. mais t'as fini par tomber amoureuse. quelques semaines. jolies. belles. seulement voilà. c'était un con. t'étais trop aveuglée par tout ça. t'as cru que tout était bon. que vous alliez faire un bout de chemin ensemble. mais non. il t'a trahie. salie. ton coeur est parti. + t'as eu aussi cette soirée. ça a failli mal finir. mais il était là. tu sais pas ce que tu serais devenue. sans lui. le vieux. c'est comme ça que tu le taquines. il a onze ans de plus que toi. c'est pas rien. mais tu t'en fiches. enfin. t'es tombée comme ça. sans doute trop ivre. sans doute presque droguée. tu sais pas. mais t'es tombée dans ses bras. il t'a traité comme une enfant. presque comme un père. on dit toujours que quand on recherche un père, nos relations s'en imprègnent. c'est sans doute ça. mais non. c'est de l'amour. le vrai pour toi. + seulement il t'évite. parce que t'es une enfant. parce que tu lui as parlé de ton père. cette baraque blonde. parce que c'est idiot selon lui. mais tu le vois dans ses yeux. ils disent le contraire. ses lèvres disent non. mais son coeur crie oui. toi t'es là. tu vogues. tu sais pas tellement. c'es trop étrange. vraiment.

Pseudo/Prénom marie. Âge dix-neuf ans et toutes mes dents. enfin aux dernières nouvelles. Pays un accent du noord. c'est le nord. aha. bon de france sinon. le champagne aussi c'est bon. Connexion généralement au moins une fois par jour à peu près. Où as-tu connu le forum? par cécile en toute logique. et pis ma mémoire aussi du coup cette fois-ci. Personnage un scénario, scénario évidemment de luke. Dernière bafouille  :cecee:
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Re: t'as la beauté diaphane et la désespérance d’une beauté tragique. - (Mar 4 Avr - 0:14)


Let's be alone together.



don't forget about me tu renifles. t'as déjà les yeux qui pleurent. quelle idiote. mais c'est plus fort que toi. les larmes coulent sans que tu ne puisses les arrêter. tu ne t'arrêteras donc jamais de pleurer. toujours et encore. sans relâche. tes mains farfouillent un peu partout. tu ne pensais pas que ce placard serait aussi dur à nettoyer. ça fait à peine deux heures que t'y es, et t'es déjà à bout de souffle. allez. plus que quelques trucs. autour de toi les objets font une auréole. tu t'es toujours mise par terre pour ranger. c'était ton truc à toi. tes parents te le remarquaient souvent. ça n'a pas changé. ça te rassure dans un sens. des choses n'ont pas changé. alors que tu sais que toi un peu. t'as l'impression de te noyer depuis quelques semaines. de te débattre contre les raffales pour rien. parce qu'au fond tu sais que t'as perdu. damn it. mais tu persistes. tu perds tes forces. tu coules. tu soupires. qui aurait cru que vider des affaires aurait pu faire si mal. cela s'était passé il y a six mois. six fuckin months. ça peut paraître une éternité. pour toi c'était pas assez. tu rechignais. t'y aller à reculons. tu passais devant leur chambre sans un regard. tu détournais la tête. mais t'as plu eu le choix. ta tante a voulu t'aider. être là pour toi. dans cette épreuve. c'est elle qui a ouvert la première la chambre de tes parents. alors t'as suivi le mouvement. comme ça. tu t'es plongée dans ce placard. tous ses souvenirs. ils te donnent presque la nausée. tu te souviens de tout. de chaque détail. de ce chapeau que tu portais à ta première kermesse d'école. de ce dessin que t'avais fait à un de tes cours de dessin. et pis il y avait ce bandeau que tu avais porté à ton premier bal au collège. tes parents avaient décidément tout gardé. alors toi faut quand même que tu vides. parce que cette maison, c'est la tienne. mais tu ne peux plus rester ici. elle est bien trop rempli de vieux souvenirs. de fantômes du passé. faut que t'avances. que tu passes à autre chose. sans les oublier. c'est ce que dit ta tante. et tu sais qu'elle a raison. même si tu le nies. alors tes mains s'agitent ici et là. elles tassent d'un côté les trucs inutiles, à jeter. de l'autre tes objets à toi. ceux que tes parents ont gardé. et pis il y a des papiers. importants à garder mais presque incompréhensible pour toi. t'essayes de faire du tri. c'est compliqué. ton coeur te crie de tout garder. de ne rien perdre d'eux. parce que tu sais que c'est tout ce qu'il te reste d'eux. fichu accident de voiture. alors tu fais ce que tu peux. jusqu'à ce que ta main tombe sur une chose. tu fronces les sourcils. tu ne te souviens pas de ça. une petite boite en boite. bien trop sophistiquée pour être cachée dans un placard. tes doigts passent sur le vernis. tu la retournes. encore. et encore. rien. tu te décides à l'ouvrir. l'odeur. celle des vieux livres. de la vieillesse. une enveloppe. avec ton nom dessus. tu ne connais pas cette écrire. bien trop ronde. trop calligraphique. ton père était connu pour ses pattes de mouches. tandis que ta mère avait un écriture bien à elle. souple et directe. mais celle-ci. elle était hésitante. jeune. bien jeune. trop de rondeur. trop d'espace. tu finis par prendre l'enveloppe dans tes mains. elle est vieille. le papier commence à jaunir sur les bouts. tu prends deux minutes. peut être parce que t'as peur. parce que tu sais pas ce que c'est. ton coeur bat un peu vite. trop vite. alors tu tentes de rester calme. tu te relèves simplement. tu t'assoies sur leur lit. les jambes en tailleur. comme à ton habitude. tu déchires le papier. elle était scellée. les mains presque tremblantes. tu déplies la feuille. non. les deux feuilles. elles sont bien raides. depuis combien de temps avaient-elles été mises ainsi ? des années selon toi. alors tu prends une inspiration. et tes yeux commencent à lire. « ma chère grace, ma toute petite » tu t'arrêtes déjà. parce que tu t'attendais pas à ça. tu sais ce que tu vas trouver là dedans. tu le sais. et ça te fait peur. parce qu'au fond tu l'as toujours su. on ne te l'a jamais caché. cette adoption. mais cette lettre. c'était bien trop. trop réel pour toi. c'était ta mère. ta mère biologique. ton coeur s'arrêta. mais il faut que tu continues. que tu lises tout. parce qu'au fond tu sais que t'en as besoin. terriblement. alors tu te cales bien. t'essayes d'être moins fébrile. de moins trembler. mais ça devient dur au final.

« ma chère grace, ma toute petite,

dix-huit ans se sont écoulés entre la date de rédaction et ta lecture. dix-huit ans, c'est très long quand on y pense. presque autant qu'une éternité. je ne sais pas où commencer. je cherche mes mots mais ils m'échappent. j'aurais tellement de choses à te dire. sans doute beaucoup trop. commençons déjà, par le début. tu dois surement te demander qui t'écris pour tes dix-huit ans. ou peut être que non. tes parents t'ont-ils mis au courant ? ils ont peut être gardé ce secret pendant des années. si c'est le cas, ne sois pas en colère. je ne le suis pas moi. je ne leur en veux pas. ils voulaient ton bien. je le sais. je l'ai tout de suite vu en les apercevant. ils semblaient parfaits. ils pouvaient t'offrir ce que je n'aurais jamais pu faire. moi. ta maman. ou plutôt celle qui t'a mise au monde. parce que je ne suis pas ta maman. celle qui t'a vue grandir. celle qui a eu l'honneur de pouvoir te bercer. non. je ne suis pas ta maman. j'aurais tellement voulu l'être. un bien plus que tu ne pourrais l'imaginer.
mais tu sais, seize ans, c'est bien trop jeune. je le sais. au début, j'étais bûtée. je voulais te garder. pouvoir montrer au monde entier que j'étais bien plus forte qu'il ne le pensait. mais je me trompais. mes parents avaient raison. tu avais besoin d'un toit. de parents. de vrais parents. à seize ans, j'étais moi-même une enfant. comment aurais-je pu t'élever ? tu n'aurais jamais manquer d'amour. c'est ce que je répétais souvent. ou plutôt ce que j'hurlais toujours à mes parents pour les convaincre. mais il fallait se rendre à l'évidence. j'étais moi même une enfant. une adolescente qui aimait les tartes à la fraise et détestait les épinards. j'habitais encore chez mes parents. déjà ce fait faisait beaucoup. et pis j'avais aussi mes études. mes parents m'auraient probablement mise à la porte. j'ai vu leur déception dans leurs yeux le jour où je leur ai annoncé ma grossesse. je ne les avais jamais vu comme ça. alors j'ai du faire un choix. le choix le plus difficile de ma vie. je savais que d'autres que moi pouvaient t'offrir bien plus. un toit. une jolie famille peut être.
j'étais trop jeune. comme ton père. enfin c'était un peu plus compliqué. tu sais, les rapports entre un couple adolescent sont bien plus compliqués que l'on puisse penser. on avait beau avoir seize ans, on avait les épaules de ces vieux couples. avec ces vieux clichés. j'ai bien vu son désarroi. sa perplexité. il était autant perdu que moi ce jour-là. c'est peut être lui au final, qui a influencé ma décision finale. celle de te faire adopter. sans doute. mais sache que ton père n'était pas de ceux qui partent. j'ai assez vu de films adolescents pour en être convaincue. le cliché du petit copain qui part dès que sa copine lui annonce sa grossesse n'est pas véritablement vrai. pas dans notre cas. c'est moi qui a décidé de partir. luke -c'est son prénom- aurait sans doute essayé de me retrouver ou de tenter de faire quelque chose. mais je ne lui ai pas laissé le temps. de se remettre du choc de la nouvelle. j'ai préféré partir et te confier. j'espère que tu ne m'en veux pas. j'ai tenté de te donner le meilleur. j'ai toujours voulu que tu aies la meilleure vie possible avec deux parents qui puissent te donner le meilleur. c'est tout. c'est ce qui m'a toujours motivé. encore aujourd'hui alors que ton départ a toujours été une souffrante permanente. je ne pensais pas qu'une si petite chose, le bébé que tu étais, aurait eu autant d'impact dans ma vie. parce que tu n'as jamais quitté mes pensées, grace. dès la première minute où j'ai vu ton petit nez. je ne t'ai pas beaucoup tenu dans mes bras. juste quelques minutes. mais ces minutes ont été les plus chéries de ma vie entière.
à vrai dire, je ne sais quel but a cette lettre. peut être d'apaiser cette culpabilité qui a toujours grandi en moi ? ou peut être pour tenter de te rencontrer, de voir à quoi tu ressembles ? je t'imagine avoir les même cheveux blonds que ton père. peut être ses yeux bleus aussi. mais peut être mes lèvres et mon nez qui sait ? je ne te demande pas de répondre favorablement à ma demande ou d'y voir ici une quelconque tentative d'intrusion dans ta vie. loin de là. c'est toi qui as les cartes en main, grace. c'est toi qui mènes la danse. sache que je serais très heureuse de te rencontrer, de pouvoir mettre un visage sur ce bébé. une attitude à ce personnage. mais tu es la seule à pouvoir guider les rennes, crois-moi. si vraiment, je n'ai de réponse à tout ceci. je comprendrais. peut être d'ailleurs tes parents ne te montreront-ils jamais cette lettre. c'est un risque je prends. après tout, j'ai déjà tout perdu depuis bien longtemps. parce que c'est toi ma plus belle réussite, grace. oh que oui.

je pensais ça facile. juste apposer quelques mots sur le papier. mais je cherche mes mots. ils ne viennent pas. j'aurais tellement d'autres choses à te dire. beaucoup trop sans doute. mais les idées ne viennent pas. peut être qu'il est temps d'arrêter cette lettre. de mettre un point final et d'attendre. c'est sans doute ça le plus horrible. l'attente. l'ignorance. mais j'ai bien attendu dix-huit ans. un peu plus ne devrait pas être la mer à boire non ?

prends bien soin de toi, grace. profite de la vie. elle est bien trop courte pour qu'on la regrette.

ta maman,
amy kurtis »

les mots te bouleversent. tu ne sais pas quoi faire. où tu es. tout se bouscule dans ta tête. tes parents biologiques. même si tu ne te l'es jamais avoué tu les as toujours recherché dehors. dans les visages. dans les expressions. tu t'es toujours demandé pourquoi aussi. si tu avais fait quelque chose de mal. s'ils t'avaient voulu. cette lettre était la réponse à tes prières silencieuses. tes parents adoptifs. tu les as toujours adoré. c'était ta famille. même s'il est vrai que la relation que tu entretenais avec ton père était parfois plus compliquée. mais ça restait tes parents. quoi qu'il advienne. mais c'était plus fort que toi. comme un besoin vital. comme une envie de découvrir tes origines. d'où tu viens. c'était normal après tout ? on a toujours besoin de savoir d'où l'on vient. pour au moins avoir un repère. parce que t'en avais besoin de repères en ce moment. tout était chamboulé. entre la mort de tes parents adoptifs. les papiers. tes études. l'université. tout était bien trop compliqué. et cette lettre maintenant. mais t'avais quelque chose à quoi te raccrocher. des indices. pour les retrouver. les contacter. mettre enfin des visages sur des dessins d'enfants. des personnalités sur des parents fantasmés. c'était tout ce que tu demandais au final.


hold back the river tu l'observes en silence. tu ne sais pas tellement trop quoi faire. tu sirotes ton verre juste en même temps. c'est presque étrange. t'as passé pas mal de temps. quelques mois. à le retrouver. et maintenant qu'il est là. tu ne sais plus quoi faire. t'as peur. parce que tu sais qu'il ne te connait pas. sa réaction, ça peut être tout. alors tu préfères rester assise à ta table. essayant d'imaginer tout et n'importe quoi. c'est presque bête. t'as passé des mois à organiser ton voyage jusqu'à wellington, tu pouvais pas abandonner maintenant. ta tante t'a poussée jusqu'ici. si elle avait été là, elle t'aurait probablement poussé jusqu'à lui. mais comment aborder ? comment lui parler ? t'avais pas de manuel pour ça et ça te tétanisait totalement. alors tu préfères ne rien faire. juste l'observer. c'était un bien grand pas. t'essayes de voir dans son visage des expressions. des attitudes que t'aurais toi. ou alors ses traits du visage. avais-tu un peu de lui ? peut être. tu n'arrivais pas à voir. enfin à part tes cheveux. parce qu'ils étaient aussi blonds que les siens. mais c'est tout. alors tu patientes. ton regard s'arrache à lui. faudrait pas non plus que tu passes pour une dégénérée. juste du temps. oui il t'en fallait. comme du courage. tu soupires. t'as pas fait tout ce chemin juste pour ça. t'as pas passé des heures à rechercher ta mère. pour avoir l'adresse de ton père. pour rien. non. tu devais te ressaisir. arrêter d'être nerveuse pour rien. fallait juste aller le voir. lui dire quelques mots. et hop. ça aurait été fait. après c'est à lui de voir. c'est tout. alors tu finis par boire la dernière gorgée de ton verre. un simple cocktail sans alcool. t'avais pas en plus besoin d'avoir la tête qui tourne et envie de vomir. non t'avais déjà assez de cette boule au ventre. tu finis par te lever et faire quelques pas. ça y est. il est devant toi. bien droit. toi t'es toute petite face à lui. tu te rapetisses encore un peu plus. t'as l'impression que le comptoir du bar fait dix mètres. « excusez-moi. » tu commences. pour l'interpeller. parce que tu vois qu'il ne te regarde pas. sans doute pour faire tu ne savais quoi avec les bouteilles du bar. les ranger. les compter. tu ne sais pas. après tout, vu l'heure, il n'aurait pas été étonnant qu'il commence à ranger. tu danserais presque sur tes deux pieds. comme lorsque tu étais petite. ou quand tu es nerveuse. « il vous faut quelque chose d'autre mademoiselle ? » oui. d'un père. tu te mords la lèvre. tu cherches une échappatoire. parce que c'est le moment. là maintenant. mais tu te vois mal. vraiment mal. alors tu cherches un truc à dire. un truc cohérent. qui ne te ferais pas passer pour une idiote. ton cerveau fumerait presque. tu finis par te souvenir d'un truc. même minime. « j'ai vu la petite annonce. pour la serveuse. » il a un petit regard vers l'affiche. au final. c'est pas plus mal. tu pourras le côtoyer. découvrir le père absent. voir s'il correspondait à tes dessins d'enfants. voir s'il est celui que tu as toujours rêvé. et pis ça sera aussi plus facile pour... lui dire. parce que tu vas lui dire un jour. oh que oui. et ce jour-là n'est pas encore arrivé. mais tu sais qu'il va arriver. oh que oui.

i'll be good tu t'es jetée à l'eau. tellement que t'as eu besoin de te vider la tête juste après. alors quand t'es rentrée, t'as enfilée une autre robe. un peu de maquillage et t'es sortie. t'avais besoin de tout expier. de trouver un peu de bonne humeur. parce que t'as été tellement nerveuse que t'as à présent le cerveau en pelote. t'as besoin de te ressourcer. de voir autre chose. quoi de mieux qu'une soirée étudiante hein ? après tout, t'étais bien étudiante ici non ? t'avais tout fait pour continuer tes études tout en ayant le temps de tout découvrir. un vrai combat. alors tu pouvais bien profiter des avantages des étudiants. surtout ce soir. t'en avais bien besoin. alors tu y étais allée. tu t'y étais amusée. t'avais bu. un peu. assez pour avoir la tête un peu l'air mais pas assez pour être déjà loin. tu savais tes limites. tu savais ce que ça pouvait faire. d'ailleurs fallait au moins ça pour que tu détendes. alors t'as fini par arrêter. il y a de l'ambiance à cette fête étudiante. tu parles avec des camarades de classe. avec d'autres que t'avais même jamais vu. tu tombes sur un groupe de deux. deux garçons. ils te disent être étudiants en quatrième année de psychologie. peut être. tu ne les connais pas. tu rigoles avec eux. ils sont sympas. très sympas. il restent avec toi. toi d'un oeil, tu regardes ton copain. celui qui t'avait embrasser quelques mois plus tôt. et avec qui t'étais toujours. mais il a l'air de bien s'amuser à présent. avec d'autres filles. tu ne lui avais pas préciser de ta venue. ça n'avait pas l'air de le déranger plus que ça. t'as compris pourquoi. ils te payent même un autre verre. toi tu déclines par contre pour le deuxième tu sens ta tête partir. c'est pas bon. alors tu fais attention. au moins ça. tu continues la soirée avec eux. ils te charment ça c'est clair. toi l'alcool ça t'a un peu désinhibé. mais pas trop. alors tu les tiens un peu à l'écart. et les heures passent. beaucoup trop vite. parce qu'une fois quand tu regardes ton portable. tu écarquilles les yeux. deux heures du matin. oh gosh. t'allais jamais te lever demain. alors tu commences à rassembler tes affaires. ils te proposent de te raccompagner. tu déclines. mais ils veulent au moins t'accompagner dehors pour te dire au revoir. apparemment quoi que tu dises ils te suivront dehors. alors tu finis par simplement mettre ta veste et ton sac autour de ton épaule. tu finis par enfin sortir. c'est fou comme l'air de la nuit te fait du bien. le bar était bien trop oppressant pour toi au final. tu ne le remarques à présent. quand tu connais la fraîcheur et la douceur des soirées d'été. tu soupires doucement. t'entends les deux idiots derrière toi. enfin il n'y en reste plus qu'un. l'autre doit être déjà aux toilettes en train de vomir. « je vais t'accompagner, t'sais chez toi pour savoir si tout va bien. » tu le regardes. parce que d'un côté, t'es pas tellement bien non plus. t'as sans doute fait une bêtise en buvant autant. pourtant tu te sentais bien il y a quelques minutes. sans doute le contre coup. alors il marche à tes côtés. « non mais ça va aller, j'habite pas loin. » tu dis. seulement il ne semble pas se démonter. « allez, viens. c'est bon. » tu continues ta marche. tu vois au loin une ambulance. tu ne t'y trompes pas rouge et blanche. « allez, laisse moi t'accompagner. » il commence à prendre ton bras. t'essayes de te dégager. trop vite. tu manques de tomber. tu ne tiens pas tellement sur tes jambes au final. fichu alcool. « un problème ? » tu lèves la tête. l'ambulance est juste à tes côtés. les fenêtres sont baissés. un homme vous parle. un ambulancier. t'as pas tellement le temps de répondre. « je vais juste l'emmener chez elle. » t'as pas l'air convaincu. et c'est sans doute ton air qui convainc l'ambulancier de descendre de son camion. vous êtes arrêtés. « mec c'est bon, je t'ai dit que je la ramène. » il semble s'agacer. toi tu préfères te taire. tu sais même pas si tu seras cohérente. alors tu te tais. c'est mieux. « la demoiselle n'a pas l'air tellement de cet avis. » c'est là où tu décides enfin d'intervenir. vraiment. « je vais juste rentrer seule, c'est bon. » vaut mieux être seule que mal accompagnée. c'est ce que ta mère t'a toujours dit. elle avait raison. « je n'habite pas très loin. » tu rajoutes. c'est vrai. seulement quand tu te remets à marcher, tu manques de te tomber. t'es vraiment pas fraîche au final. heureusement l'ambulancier est là pour te rattraper. miracle. il te remet presque sur un pied. son collègue vous observe. « on peut peut être la remmener chez elle. avec l'ambulance, ça lui évitera de marcher. » tu acquiesces doucement. t'as plus trop rien à perdre. l'alcool brouille ton jugement. et pis vu leur âge, ils devaient bien avoir trente ans, t'avais confiance en eux. t'avais bien le droit non ? « très bien, vous pouvez monter. » il t'ouvre la portière. toi tu commences à mettre ton pied sur la première marche. il est là au cas où tu tomberais. ce qui risque très certainement d'arriver. « eh. oh. » vous vous tournés vers l'autre. celui qui voulait absolument te ramener. tu t'assoies enfin dans l'ambulance. « espèce de bitch ! » là t'en reviens pas. il te balance comme ça. sans doute frustrer de voir ses plans tomber à l'eau. tu vois l'ambulancier commençait à s'agacer. « qu'est-ce que tu viens de dire ? » il s'approche de lui. « vas-y répète moi ça. » et là ça dégénère. l'autre est bien trop imbibé. l'ambulancier est bien trop sang chaud. tu le vois. il tente un premier crochet du droit sur l'autre. ça marche assez bien. il se retrouve à terre. trop sonné pour se relever. trop ivre pour y penser d'ailleurs. alors l'autre s'acharne trop. son collègue ambulancier se dépêche de descendre du véhicule. « mec, doucement ! vas-y doucement, okay ? » il tente de l'arrêter. l'autre gars encore à terre. « okay, okay, okay ! » il s'arrête. lève les mains en signe de reddition. « il a eu le message. » son collègue l'éloigne un peu. toi tu les observes. ils finissent par monter dans le véhicule. toi tu restes silencieuse.

* * * *

t'as bien fait au final. parce que t'avais mal évaluée la distance jusque chez toi. tu pensais pas que ça serait si long. t'as pu faire connaissance avec tes sauveurs. les ambulanciers. tu connais leur prénom. et le fait qu'ils étaient en mission quand ils t'avaient rencontrée. ils auraient du rentrer à la base avant que tu interviennes. t'avais eu raison. ils n'était pas méchants. et surtout désintéressés. c'était ça le plus important. t'aurais pu tomber sur des idiots. comme celui de tout à l'heure. mais loin de là. sans doute leur âge qui faisait que. parce qu'ils devaient avoir bien dix ans de plus que toi. ça jouait. et pis tu parlas aussi un peu toi. tu leur appris ton prénom. et aussi quelques trucs. comme quoi t'étudiais le français. ce genre de choses. pas tellement intéressant en vrai. mais ça te permettait de rester éveillée malgré l'alcool qui commençait à vraiment agir. finalement vous arriviez chez toi. ou plutôt devant. il insista pour te ramener jusqu'à ton appartement. t'étais un peu trop chancelante pour les escaliers. alors t'acceptas. de toute façon, t'aurais pas eu le choix. son collègue resta dans la voiture. juste le temps de la déposer en somme. alors vous entrez vite chez toi. toi tu balances vite tes chaussures dans l'entrée. ta veste et ton sac subissent le même sort. tu te diriges d'un pas guilleret vers ton salon. comme prise d'une nouvelle énergie. ou t'essayes du moins. « t'étais un boxeur avant ? » t'avais finis par le tutoyer. tu disais les choses qui te passait par la tête. t'arrangeas un peu ta petite table de salon. faut dire que c'était pas très rangé ce soir-là. « tu sais, tu devrais aller dormir. » tu tournes un regard vers lui. t'hausses les épaules. « tu peux dormir quand t'es mort. une bière ? » t'as tout à coup envie. sans doute que l'alcool appelle l'alcool. « non merci, grace, la dernière chose dont t'as besoin c'est un autre verre. » il a raison. mais t'en fais qu'à ta tête ce soir-ci. alors tu te diriges vers ta cuisine ouverte sur le salon. « tu sais que tu as un bon crochet du droit. j'aime ça chez un homme. » c'est vrai. tu sais pas tellement pourquoi tu dis ça. tu te penches pour reprendre une bière dans ton réfrigérateur. parfait. une bière froide était toujours meilleure. « grace, tu vas avoir un sérieux mal de crâne demain. écoute, je dois y aller, d'accord ? rig est toujours en bas en train de m'attendre. » tu tournes alors la tête vers lui. quoi déjà ? tu fais un peu la moue. tu prends un truc sur ta petite table. tu le regardes. « tu aimes muse ? j'ai toujours trouvé leur musique psychédélique. » t'as pas tellement de liens dans ta tête. ça vient ça va. ça ne va pas mieux avec ta bière à la main. tu commences à danser sur tes deux pieds. comme lorsque tu es petite. la musique se fait dans la tête. tu n'as pas besoin de plus à vrai dire. « non non non, tu dois t'allonger et je m'en vais d'accord. tu dois dormir. » il essaye de prendre ta bière ouverte des mains tu le laisses faire. tu tournes tes grands yeux bleus vers lui. « non. s'il te plait. ne pars pas. » tu finis par dire. tu ne sais pas pourquoi. mais ça te parait bien lugubre tout ça à présent. te retrouver là toute seule dans cet appartement vide de vie. « je le dois. je suis désolé. » il l'est pas tellement. il ne te connait pas. mais tu baisses la tête. presque en te confessant. « je ne veux pas être seule. » c'est vrai. cette soirée n'avait pas été facile. il avait été ton sauveur du soir. après tout, t'avais vu ton copain te tromper. t'avais failli te faire embarquer pour tu ne savais quoi par un autre inconnu. et il est arrivé. calme comme la tempête. ça t'avait appaisée. sauvée sans que tu ne t'en rendes compte. « il y a quelqu'un que tu puisses appeler ? » la question fatidique. celle que tu repousses. parce qu'au final. t'as personne. celui que tu croyais aimer t'avait abandonner. quant à ton père. c'était une autre histoire. tu redoutais de le voir à présent. pas après la révélation que tu venais de lui faire. c'était presque étrange en fait. parce que c'est lui qui avait les cartes en main. tu lui avais dit tout ce que tu savais. c'était à lui de savoir si oui ou non tu ferais partie de sa vie. mais au final, t'allais pas l'appeler à cette heure-ci. pour une broutille. enfin. « je n'ai personne. » tu dis la tête basse. mais tu finis par relever ton regard vers lui. une deux. secondes. s'écoulent. et pis t'as cette envie. sans doute le contre-coup. t'as beaucoup eu de contre-coup ce soir. faut dire que t'en as eu de ces émotions. et pis il était là lui. pas les autres. alors ça t'es tombée dessus comme ça. juste comme ça. tes lèvres tombent sur les siennes. mais il finit par te repousser. et toi tu comprends ce que t'as fait. tu écarquilles les yeux. tu deviens toute rouge. tu sais plus où te mettre. damn it. « pardon. je ne pensais pas faire.. enfin. » t'as réellement fait ça ? ça ne te ressemble tellement pas. tout ce soir ne te ressemble pas en fait. tellement pas.

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Re: t'as la beauté diaphane et la désespérance d’une beauté tragique. - (Mar 4 Avr - 0:15)
Bienvenue et bon courage pour ta fiche ! ♥
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Re: t'as la beauté diaphane et la désespérance d’une beauté tragique. - (Mar 4 Avr - 0:19)
Beau pseudo et jolie frimousse t'as la beauté diaphane et la désespérance d’une beauté tragique. 613702535

bon courage pour ta fiche t'as la beauté diaphane et la désespérance d’une beauté tragique. 2425387542
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Re: t'as la beauté diaphane et la désespérance d’une beauté tragique. - (Mar 4 Avr - 0:42)
bienvenue et bon courage pour ta fiche :cara:
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Re: t'as la beauté diaphane et la désespérance d’une beauté tragique. - (Mar 4 Avr - 0:48)
Bienvenue t'as la beauté diaphane et la désespérance d’une beauté tragique. 2150563227
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Re: t'as la beauté diaphane et la désespérance d’une beauté tragique. - (Mar 4 Avr - 1:43)
Bienvenue et bon courage pour ta fichette ♥
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Re: t'as la beauté diaphane et la désespérance d’une beauté tragique. - (Mar 4 Avr - 5:34)
oh, elle est trop mignonne t'as la beauté diaphane et la désespérance d’une beauté tragique. 180640823. puis excellent choix de scénario!
bienvenue! t'as la beauté diaphane et la désespérance d’une beauté tragique. 2150563227
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Re: t'as la beauté diaphane et la désespérance d’une beauté tragique. - (Mar 4 Avr - 7:02)
comme dit dans la partie invitée : alice quoi t'as la beauté diaphane et la désespérance d’une beauté tragique. 4135354924 et puis ce prénom t'as la beauté diaphane et la désespérance d’une beauté tragique. 4135354924

bienvenue officiellement à la maison :cœur: il nous faudra un lien t'as la beauté diaphane et la désespérance d’une beauté tragique. 2804261376

je te réserve la belle alice pour 5 jours. t'as la beauté diaphane et la désespérance d’une beauté tragique. 613702535
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Re: t'as la beauté diaphane et la désespérance d’une beauté tragique. - (Mar 4 Avr - 8:34)
Bienvenuue t'as la beauté diaphane et la désespérance d’une beauté tragique. 613702535
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