Eamon ☆ I am the master of my destiny, the captain of my soul.

Je suis né dans cette belle ville de Wellington, situé à bordure de l'Océan Pacifique, en écoulement sur les terres australes et néo-Polynésiennes, venant agrandir cette famille qui avait vu naître en son sein un petit garçon quatre ans auparavant. Une vie de famille des plus normales en somme, du moins c'est ce qu'on peut imaginer. Pourtant ce père de famille outre son emploi totalement illégal, a une sérieuse addiction pour la boisson, et la main un peu trop leste quand il est mis à cran, ma mère en fait les frais et je commence à comprendre quand je suis âgé de 7 ans. Très vite, elle ne devient plus sa cible fétiche mais moi oui, plus besoin de prétexte, sa main vient s'abattre sur mes fesses rosées, changeant pour la ceinture quand j'atteins l'âge pré-pubaire, montrant un caractère un peu provocateur qui lui déplaît. Je le hais, il ne dégage qu'en moi un dégoût, son argent comme je m'en moque, j'aurai tellement voulu qu'il soit comme tous le monde, mais par sa faute je ne peux inviter des amis à la maison, je ne comprends pas cette violence qu'il a a mon égard, il me faudra attendre l'année de mes 14 ans pour qu'il se calme légèrement.

15 Avril 1998

Sa soif de pouvoir, de vouloir prendre le territoire d'un certain Michaelson aura raison de lui, Matthew commence à bosser pour un jour prendre les rennes chose dont je ne comprenais pas, en ce qui me concerne j'aspirais à autre chose qu'être un criminel, il est sur que l'argent rentré sans vraiment forcer. Mais pas question, que je fasse ça. Une descente dans un quartier pour détruire un laboratoire et récupérer le terrain ne se passa exactement comme prévu, les tirs fusèrent et dans l'action le grand Fitzgerald perdit non seulement 5 de ses hommes mais son fils aussi, un frère dont j'étais tellement proche sur d'autres domaines que son envie de continuer sur le chemin de l'illégalité. Trois balles jonchant son corps, une blessure marquée au plus profond de mon cœur, il venait de m'abandonner tout ça pour rendre fier ce père qui était si violent avec moi.

Septembre 2002, une nouvelle vie s'offrant à moi, neuf années loin de ma tendre mère, l'université Columbia se trouvant devant mes yeux après avoir marché plusieurs minutes dans Manhattan j'allais enfin réaliser un rêve, celui de défendre de pauvres innocent jugés et accablé par des forces de l'ordre. New York, la ville qu'on nomme la grande pomme, cosmopolite c'était un vrai plaisir de découvrir chacun de ses quartiers, ses musées, sa fameuse statue de la liberté sur l'une des nombreuses îles entourant la big apple, il y avait tellement à faire qu'en trois ans je n'avais même pas fait la moitié. Je rencontrais des gens fascinants, un petit groupe d'amis avec lequel je me suis lié d'amitié et dont ce fût assez déchirant de devoir les quitté lors de notre remise de diplôme, il était temps de retourner au pays, au côté de ma mère, le temps des vacances avant de partir pour un an, faire le tour du monde. L'avion survola le fleuve Hudson, me laissant apercevoir une dernière fois tout ses grattes ciel, et cette dame de pierre à la couronne comportant sept pointes, emblème de l'état américain, alors qu'il s'agit là d'un cadeau offert par les français. Le vol passa un peu trop vite à mon goût me laissant un goût amer, un soupire s'échappant des mes lèvres, cette vie loin de la famille, sans avoir peur qu'il arrive de nouveau un accident à l'un des membres de la famille y compris moi. Les deux mois d'été passèrent assez vite, retrouver ses amis quitté pendant neuf ans, avec tout un tas de chose à rattraper, tout se passa assez rapidement que le jour de mon départ était déjà là, un sac à dos et la carte bleue en poche me voilà franchissant de nouveau les portiques de l'aéroport pour atterrir en premier lieu en Amérique du Sud. Brésil, Pérou, Colombie, Mexique, Californie, Nevada, les kilomètres défilèrent sous mes pieds, comme les rencontres, faisant face à la pauvreté et à la haute bourgeoisie, mais derrière tout ses voyages, des images pleins la tête, des cultures que j'apprenais, et dont je demandais des explications aux membres de chaque pays. Les usa quitté pour rejoindre la terre de mes ancêtres, où demeurant encore de la famille, suivit de l'écosse, l’Angleterre, la France, l'espagne, l'italie, l'Inde, la Russie, l'Asie avant qu'un appel de ma mère ne mette un terme à ce voyage, un appel pour m'apprendre que mon père venait d'être arrêter et mis en prison pour trafique de drogue, quel imbécile !


Juin 2012, pénitencier de Wellington.
« Mon fils, comme tu as grandi. » une étreinte relativement courte et dont j'en éprouvais aucune envie, avant que je prenne place sur ce siège en acier face à lui, la prison n'avait pas l'air d'être si terrible quand on voit le sourire qu'il arbore et aucune trace de sous alimentation et de coup. « Je suis juste venu pour voir comment tu allais et comment tu voulais gérer ton business maintenant que t'es sous les verrous pour un bon moment si je m'en tiens au propos de ton avocat. » la ville commençait à faire le tri dans les narcotrafiquants et il souhaitait faire de ce père l'exemple pour cesser les activités, mais que croyait-il que les autres allaient capituler, tout arrêter par peur de se voir priver de leur liberté. Quel naïveté, c'était justement l'inverse et la possibilité à d'autres gangs de récupérer des territoires. « Je veux que tu prennes le relais, c'est ton héritage, si tu le fais pas pour moi pense à ta mère et à ton pauvre frère décédé qui a ne pourra jamais prendre la relève,à cause de ce Michaelson. » même si le cœur n'y était pas j'acceptais, je restais dans cette pièce cinq minutes avant de quitter et de ne plus jamais y mettre les pieds. Je laissais le contrôle du trafique à des hommes de confiance qui n'avait alors plus qu'à apporter l'argent à la villa, ou faire un vol pour le mettre sur des banques non contrôlés, les paradis fiscaux. Les accords fait, je prenais fonction dans un cabinet d'avocat de la ville. C'est en 2015 que je crée le cercle de jeu pour faire venir des accrocs aux jeux, récupérer de l'argent mais aussi me permettre de blanchir le mien, cette même année une bagarre se déclara en prison et mon père y perdit la vie, me laissant veiller sur ma mère.