the rain is full of ghosts tonight (isaac)

Partie anecdotes : parker, un nom maculé par les errements égoïstes de son paternel prouvés quelques jours avant son huitième anniversaire. homme d'affaires en lien avec la bourse. crime grave au point d'en faire difficilement estomper la pourriture. détournement de fond. avant d'être déclaré officiellement coupable par la cour, le paternel est violemment percuté par une victime ivre et fauchée en chemin vers l'anniversaire d'son unique fils. deux. sa mère anéantie tant par le crime de son mari que par son décès sombre dans la drogue pour enterrer tant bien que mal la douleur du fiasco. autrefois dépendante, retombée faiblement sous la souvenance d'un délire reposant. trois. quelques mois sous le toit d'une mère accro, sa condition infernale se fait évidente, et la protection de l'enfance est mise au courant. à isaac, ça lui a fait mal, d'être séparé de sa mère. naïvement, il croyait pouvoir la libérer d'son emprise nocif sans aide circonvoisin. quatre. une nouvelle famille qui s'est révélée peu fiable, malgré les apparences. pendant trois mois, il a encore été celui qui a inutilement tenté de faire tenir les membres brisés sur leurs pattes. l'espoir, cette main salvatrice, il a toujours été le premier à la tendre. en vain. cinq. la prochaine frôle tout ce qu'il avait espéré. isaac, c'est le premier à vouloir allonger le bras. mais cette fois, il avait besoin qu'on lui offre un abri, parce qu'il ne pouvait se sauver lui-même. la famille, elle a fini par avoir sa garde suite à quelques combats acharnés. des proches, des personnes aimantes. six. dans le quartier, isaac n'était plus que le fils d'un bandit et d'une mère toxicomane. les nouvelles en étaient bombardées, le primaire a été un enfer. sept. la puberté, il l'a plus plaisamment surmontée. le passé s'étant écrasé sous le poids du temps, il a pu faire autre chose de sa réputation. bien qu'il fut à terme plutôt réputé pour son front drôlement acnéique que pour sa grandeur d'âme, ou son charme. il évite d'en parler, ou même d'en montrer des preuves par le biais d'albums montés, bien qu'ils soient un jour inévitablement mis sur la table par ses parents adoptifs qui se prennent de passion à vouloir expressément l’embarrasser. il serait prêt à parier là-dessus. huit. à l'université, tout s'est inversé. cette fois, il était la figure masculine que toute la gent féminine voulait s'arracher. à son passage, il pouvait en apercevoir quelques-unes se regarder en chiens de faïence. flatteur, sans pour autant le détourner de ses études. il en a profité, de sa jeunesse. mais jamais il n'a trouvé en l'une d'elles l'envie d'une relation à long terme. ou de les présenter à ses vieux. neuf. peu aventurier, sportif aussi. les marques sur son épiderme en témoignent. il n'est jamais plus malhabile qu'en patins, ou en pratiquant tous autres exercices qui lui ont déjà causé mille meurtrissures. si vous l'emmener sauter le haut d'une falaise, convaincu d'y laisser un membre, il feindra une violente crampe. dix. ancien fumeur. il ne se rappelle plus le moment où il a décidé de prendre cette cochonnerie. lorsqu'il est stressé il lui arrive de s'en griller une de temps à autre. bêtement, il pense être le seul détenteur de ce secret. onze. isaac a toujours été doué de ses phalanges. sur le piano, la guitare. et même le saxophone. premier instrument qu'on lui a mis sous la main. gamin, il se mouvait ridiculement dans tous les sens lorsqu'on lui jouait du jazz. douze. isaac pose les yeux sur elle. vautré sur son lit, jambe cassée en mille morceaux. il pouvait la sentir, la cruelle douleur qui le tenaillait sans répit. jusqu'à ce qu'il la voit briller au milieu d'un panorama terne. douleur dissipée, désir naissant. le mal avait laissé place au dessein. celui de se démarquer, d'attirer sa précieuse attention. il est têtu isaac, il aurait fait tout et n'importe quoi pour réaliser le souhait qui le hantait. et il y est parvenu, non sans mal. treize deux ans de pur bonheur.   il prend le risque de sauter le pas. il allait le courir, connaissant sa réticence face à l'engagement. mais le qui ne tente rien n'a rien hantait son esprit. tant qu'elle faisait partie de sa vie, c'était tout ce qui lui importait. mais, plus que tout, il espérait la faire sienne. et il dut faire une croix sur son désir, un certain temps. jocelyn avait refusé, et il ne lui avait jamais reproché. il savait, il la connaissait, il comprenait ses raisons. il est patient, isaac. il allait l'attendre, le temps qu'il faudra. et ce jour s'est pointé.  elle avait fait de lui l'homme le plus heureux, le plus chanceux.  quatorze. il n'avait jamais au courant de sa vie autant désiré quoique que ce soit plus que de vouloir la marier. les préparatifs étaient lancés, les invitations avaient été postées.  celle de son ami, le meilleur. celui qu'il avait choisi pour témoin, il n'avait pas en pensée choix plus évident que cal. callum. diminutif immanquablement employé pour manifester son attache. il en avait toujours parlé en bien, toujours exprimé le fait qu'il était trop loin, qu'il manquait. quinze.  isaac n'a jamais eu le toupet de voir une paille dans l'œil du prochain sans jamais ne voir la poutre dans le sien. il déteste l’hypocrisie.  

pseudo/prénom :coco âge : je souffre de déficience aléatoire de la mémoire grh pays : canada connexion : pas mal   où as-tu connu le forum ? : un p'tit top PERSONNAGE INVENTÉ/SCÉNARIO/PRÉ-LIEN : scénario de la sublima (jocelyn kelley) dernière bafouille : bom chicka wahwah