Sylvia | How you doin'

Family & School
1. Sylvia est née le 4 Juillet 1980 à l'hôpital de Wellington. Fille de Steven Wheeler, avocat assez réputé de Sydney en Australie, et Kaia Wheeler, née Miller, directrice en maison d'édition. Ils ont déménagé de Wellington, direction l'Australie, alors que Sylvia n'avait qu'un an, car Steven avait eu l'occasion rêvée, d'être associé dans un grand cabinet d'avocat. Disons que niveau famille, elle a été gâtée, des parents bien cultivés, des jobs très stables et qui rapportent pas mal d'argent, beaucoup de personnes en rêveraient. Mais entre les apparences et ce qu'il se passe vraiment, c'est autre chose. Ne vous méprenez pas, Sylvia n'a jamais manqué de rien, la famille Wheeler étant très aisée, mais il faut dire que durant l'enfance, Sylvia a passé plus de temps avec des nounous que ses parents. Elle était contente donc le jour où elle a eu un petit frère, Logan, lorsqu'elle avait six ans. Il est rapidement devenu son meilleur ami, elle qui se retrouvait souvent à devoir jouer toute seule, avait enfin de la compagnie, et pas quelqu'un de quarante ans plus âgé. Là, actuellement, en étant adulte majeure et vaccinée, Sylvia comprend le fait de mettre sa carrière en premier, comme faisaient ses parents, elle est la première à faire ça, mais dans ce cas, pourquoi avoir des enfants ? Les Wheeler n'ont pas fait long feu ensemble, lorsque Sylvia avait treize ans, pouf, divorce. Parfait pour commencer l'adolescence, n'est-ce pas. C'est ainsi que commencèrent les allez-retour chez papa et maman, même si en vrai, ils ne passaient pas tant de temps que ça avec leurs enfants. Ce n'est pas étonnant que Sylvia ne croit pas au mariage. 2. Les Wheeler était le cliché parfait de la famille riche, mais brisé à cause d'un divorce, et dont les enfants se rebellent. Donc voilà, vous l'aurez compris, Sylvia est passée de la petite fille tout gentille qui voulait simplement jouer avec ses barbies et son frère, à l'adolescente bien chiante. Son frère, c'était l'opposé, et jusqu'à ce jour, il est bien plus posé et calme qu'elle. C'est peut-être pour ça qu'ils s'aiment beaucoup, ils se complètent en quelque sorte. Fruit de la famille cliché, Sylvia est devenue un cliché elle-même : la belle blonde populaire du lycée. Sauf qu'elle ne laissait jamais son éducation de côté, et avait toujours de bonnes notes. Elle s'en moquait d'avoir une mauvaise influence sur ses "amis", elle jugeait qu'ils étaient assez grands pour savoir équilibrer les choses. Elle y est bien arrivée elle, non ? Bon ok, elle était grande gueule, directe et prétentieuse, mais elle n'avait jamais été désagréable avec ses camarades les moins populaires, les plus réservés, les geeks - les outcasts, quoi. Non non, elle était la première à en coller une au capitaine de l'équipe de rugby de son école lorsqu'il se moquait de la geek de la classe, ou qu'il faisait tomber les affaires de quelqu'un qui n'avait rien demandé. Elle avait des valeurs quand même, faut bien respecter ça, non ? 3. A l'université, Sylvia avait changé un tout petit peu seulement. Elle avait toujours une grande gueule et n'avait pas froid aux yeux, mais fini la fifille gâtée qui pouvait quasiment tout se permettre. Elle voulait réussir, elle y tenait. Elle s'était toujours vue faire un métier où elle pourrait voyager, où elle pouvait avoir un impact. Et où elle pouvait parler haut et fort aussi, alors elle choisit la communication internationale et le marketing. Les choses se sont faites assez naturellement par la suite. Après ses études à l'université de Sydney, elle a enchaîné les stages, puis les emplois dans différentes boîtes, dans différentes villes, surtout entre l'Australie et la Nouvelle-Zélande, jusqu'à se retrouver chargée de communication pour l'aéroport de Wellington, sa ville natale. En quelques années, la voilà en haut de l'échelle, directrice de communication & relations publiques.
Love and other drugs
4. Sylvia n'a jamais vraiment cru en l'amour. Voyant la relation aussi froide que l'antarctique entre ses parents puis leur divorce, ça ne lui a pas forcément donné le bon exemple. Elle, elle préférait s'amuser, tant qu'elle se sent bien avec quelqu'un, que ça ne devient pas trop compliqué à devoir parler de sentiments et tout le tralala, ça lui allait. Bien sûr, cet état d'esprit lui avait coûté pas mal de relations. Sauf que pour elle, à la base, ce n'était pas vraiment des relations, pas très sérieuses en tout cas. Et si l'amour existait vraiment, dans toute sa splendeur et sa magie, alors c'est qu'elle n'a jamais rencontré la personne qui allait lui donner des papillons dans le ventre. Elle ne le cherche pas non plus, elle est très bien dans sa petite vie de volage, à s'amuser comme elle pouvait, quand elle le voulait. La vie est trop courte pour se priver de ce qu'elle avait à offrir.   5. Sylvia n'a jamais vraiment fait de coming-out. De toute façon, depuis qu'elle a quitté le cocon familial à 18 ans, sa relation avec ses parents s'est réduite à quelques brèves visites courant de l'année. La seule personne avec qui elle s'est vraiment assise pour parler du sujet est son frère, qu'elle voyait bien plus souvent que ses parents. Logan se doutait déjà du fait que sa soeur aimait tout le monde, alors il n'était pas surpris. Pourquoi n'a-t-elle pas fait son coming out auprès de ses amis aussi, dites-vous ? Et bien parce qu'elle s'en fout. Elle estime qu'elle est libre de vivre sa vie comme elle voulait, d'aimer (physiquement) qui elle voulait. Et puis, si on la voyait rouler une pelle à une fille, puis deux jours plus tard à un garçon, et bien.. deal with it. Voilà. Bye. 6. Pour certains, l'amour est une drogue, mais Sylvia a eu d'autres drogues au cours de sa vie. Elle a fumé pendant des années, beaucoup trop des fois. Maintenant, sa dose a largement diminué, et elle elle dépasse rarement sept cigarettes par jour, à moins qu'elle soit en soirée ou qu'elle ait eu une journée pleine de réunions bien merdiques. Syl aime l'alcool aussi, beaucoup trop si vous voulez mon avis. Elle est rarement dans l'abus, mais un verre de Scotch chaque soir est devenu une habitude pour elle. Elle adore le Scotch. Autant dire qu'elle s'est bien fait plaisir les fois où elle était en Ecosse. Elle ne dit pas non au vin non plus, et aux alcools un peu plus forts en soirée. En sortie avec des amies, c'est obligé qu'elle prenne des shots de tequila.
Miscellaneous
7. Sylvia, c'est Mrs. Worldwide, comme certains de ses amis aiment bien l'appeler. Elle a beaucoup voyagé, et encore à ce jour se déplace plusieurs fois par an, que ce soit pour le travail ou le plaisir. Elle préfère quand même quand c'est pour le plaisir, même si elle adore son travail. Elle estime qu'il lui restait encore beaucoup trop de pays à visiter ! Elle a rencontré tellement de personnes intéressantes lors de ses voyages, dont Madalina, l'une de ses meilleures amies, à Los Angeles. Si Sylvia n'est pas forcément loyale en relations "amoureuses", elle l'est beaucoup plus en amitié. Elle et Madalina, c'est déjà plus de dix ans d'amitié, ces relations qui sont inébranlables. Grâce à elle, elle a pu connaître deux autres femmes, toutes aussi différentes l'une de l'autre, mais les quatre formaient le girl gang par excellence.
8. Sylvia a deux tatouages, l'un sur sa cheville droite, représentant un poisson Koï. Oui, ce n'est pas une blague, un poisson. Elle se l'est faite lorsqu'elle est partie au Japon, car il avait une signification qu'elle avait beaucoup apprécié. Une légende disait que ces mêmes poissons finissaient par se transformer en dragon lorsqu'ils franchissaient tous les obstacles devant eux. Si ce n'était pas une bonne leçon de vie ça. Le deuxième tatouage est une marguerite bleue sur le pied. Juste parce qu'elle aime les marguerites.
9. Sylvia est assez sportive. Il lui arrive souvent d'aller courir dans les parcs de la ville, ou à la salle de sport, même si elle préférait le plein air. Elle fait aussi du yoga et pilates, pour bien garder sa forme, et sa flexibilité. C'est important pour elle, la flexibilité. Syl donne une grande importance à l'alimentation aussi, et essaie de manger équilibré au maximum, en se permettant de temps en temps le cheat day pour se faire plaisir.
10. L'avantage de vivre dans une grande maison, c'est que d'habitude il y avait toujours un piano dans un coin pour faire joli. Sauf que depuis toute petite, Sylvia adorait cet instrument, et commençait à tapoter dessus tout le temps. Ses parents lui ont alors payé des cours de piano, surtout pour éviter d'avoir tout le temps droit à un bruit de fond de notes hors tempo et désagréables à l'oreille. Sylvia apprenait vite, et est assez talentueuse maintenant. Elle s'est acheté un piano pour son chez elle, lorsqu'elle s'est installée à Wellington il y a cinq ans, le meilleur cadeau qu'elle s'est faite pour elle-même.